chapitre28: Tu aimes?

Ecrit par ngakomal

~~~ Aux confins de l’univers~~~~

Que fessions-nous ici aux confins d’un autre cosmos à la recherche de cette fameuse Prêtresse. Je ne savais plus si elle était réelle ou imaginaire, tellement nous avons parcourus des mondes. Même ceux dont je ne pouvais soupçonner l’existence. J’ai compris lors de ce voyage qu’en réalité, les mondes physiques sont très infimes comparés aux mondes spirituels. J’ai vue des mondes développés dans lequel n’existait pas l’argent… cette argent qui sur la terre était le nerf de la guerre, dans ces monde n’existait pas ! Je n’arrivais pas à y croire. Tous vivaient du travail commun et du partage des connaissances. Dans certains de ces mondes, les hommes étaient divers et avaient des formes très différentes de la forme humaine (comme si eux aussi n’était pas humain. Qu’est ce qui caractérise l’humanité ?). Je ne parle pas d’hommes verts comme à la télé. Non. Peut-être existent-ils dans un autre cosmos, mais je ne les ai pas vus dans ceux qui nous a été donné de visiter.

Là-bas, beaucoup plus connaissaient le voyage astrale et de ces voyages ils apprenaient et recopiaient en les modifiant pour qu’ils correspondent à leur monde. Ils vivaient en harmonie et en communions avec les entités de leur monde. Je comprenais à présent que le Dieu de l’univers avait doté chaque monde de petites entités pour le seconder et nous dans notre bêtise les avons pris pour Dieu lui-même. Par exemple quand le génie de la forêt te donne une plante pour soigner ta maladie. Au lieu de remercier le Génie et de louer le Dieu suprême pour sa sagesse d’avoir mis ce génie sur ton chemin et t’avoir donné la guérison, nous tombons en adoration devant le Génie. Je le dis… si j’avais été ce Dieu je frapperais….je frapperais pour ce crime de l’aise majesté.

Je suis ce groupe dans le quel je suis et commence à regretter mon attache à cette milice. Au début, je les avais rejoints sous l’insistance de Charles. Il m’avait promis une autre vie, plus d’argent encore et encore. Et cet argent devait me permettre d’avoir un pouvoir certain dans mon entourage et dans ma famille. J’avais travaillé comme un dingue et  à la mort de mon père tous avaient jugé de donner les honneurs à mon frère « rienton »... oui un bon à rien. Je laisse ce sujet car à l’évoquer, je suis toujours de mauvais poils. Le plan au début était de supplanter le protecteur du trône afin de contrôler les mondes. Enfin ceux qui sont sous la domination du soleil et près de la terre. Car au-delà règne d’autres prêtresses.  Le plan fut compromis par le soupçon de la naissance de la prêtresse. Et nous y en sommes encore….

Un de mes acolytes avance vers moi dans son amas de fumées et m’interromps dans ma pensée. Je ne le connais pas ! Et lui non plus ne me connais. Tout ceci me surprend de plus en plus. Comment réussir si la confiance ne règne ?

-          Il nous vient à l’instant que nous avons détecté une énergie semblable à celle de la prêtresse sur terre et plus précisément en Afrique.

-          Parce que c’est précis ça ? lui répondis-je courroucé.

Non seulement ils nous avaient fait parcourir le monde et l’univers en moins de 3 mois, maintenant ils se mettaient a penser que l’Afrique était un pays. Je serais prête à parier que cet homme était de race blanche et qu’il n’avait jamais mis son pied en Afrique sur sa forme physique. Il dut sentir mon changement d’humeur et son nuage de fumé se mis à frémir.

-          Non humm…. Je me disais que c’est moins grand que l’univers à fouiller. Dit-il comme s’excusant.

-          Oui ….. c’est mieux ainsi. Rendez-vous demain pour le débriefing de là, je pense que nous aurons de quoi travailler. Affirmais-je changeant de sujet

-          Certainement.

-          Ok à demain.

Sans lui laisser le temps de répondre, je disparu. Pour me retrouvé dans mon corps. La phase de connexion de l’esprit au corps inanimée passé, je repris procession de mon corps avant d’ouvrir les yeux. Ils se posèrent directement sur la pendule et il y était inscrit 4h30 min. comme à mon habitude, l’heure du retour. Sachant les risques liés au voyage astral pour une personne comme moi qui n’avait pas reçu ce don mais qui se l’était fait approprier et implanter, j’avais programmé mon esprit qu’à cette heure, quoi que je fasse, je puisse regagner mon corps. Si non, ce serait la mort assuré. Si j’étais réveillé avant, je mourrais aussi. C’est la raison pour laquelle j’avais construit mes appartements loin de ceux de mes femmes. Aucune n’avait le droit d’entrée dans ma chambre quand je dormais et encore moins de s’inviter dons mon lit. Il n’y avait que moi qui choisissait laquelle j’honorais ou pas la nuit tombé. Et je mettais un point d’honneur à de ne jamais y passé la nuit. On ne savait jamais. Un incident est vite arrivé.

J’attends d’entendre les bruits m’informant du réveil de la maisonnée pour poser mes pieds au sol. Je me lève et sort. Le premier à m’accueillir est mon dernier Ngami. C’est son rituel. A chaque fois que je me lève, il est assis devant la porte à m’attendre. Il y a aussi au fond de ses yeux cette lueur de reproche. Ne dit-on pas que les enfants nous mettent à nu ? je tend les mains et le prend dans mes bras.

-          Pa…pa… pa… gen..til. pa… paaa…. gentil

Voilà ce qu’il dit depuis que nous somme à la recherche de la prêtresse.

-          All tu gatte trop l’enfant là. dit ma femme en le prenant. Encore un bonbon dans la bouche ! à cette heure du matin ? tu exagère.

-          Bonjour  anna.

-          Tchuip. Fit-elle fort avant de murmurer. Tu étais où hier massa ? tu devais venir dans ma chambre non ?

-          Je sais ma chérie. Mais hier j’étais trop fatigué.

Pressée de ne pas se faire surprendre devant ma porte par sa coépouse, elle s’en alla comme si elle avait le feu aux fesses. Pour en revenir à mon fils, il m’avait fallu du temps pour comprendre qu’il avait reçu le don que mes ancêtres et le Ciel m’avait refusé. Il se déplaçait déjà dans ma chambre et seulement dans cette pièce sur le plan spirituel. J’avais mis des bonbons dans ma chambre pour l’aider à s’exercer. Mal m’en prend aujourd’hui. J’ai l’impression qu’il en comprend trop pour son jeune âge. Mais que faire ? je réfléchis encore. Mes femmes pensent qu’il dit «  papa gentil » mais moi je comprends papa pas gentils. Il a une sorte de douceur qui me surprend.

Je vais m’installer à la terrasse et les enfants passent un a un prendre leur argent de beignet avant de prendre la route pour l’école. Je me prépare à mon tour et hop me voilà à mon poste. Gestionnaire des opérations des banques Madiba. Voilà ce que sont mes journées !! Recevoir et recevoir des hommes et femmes nantis et qui parfois n’ont rien eu à faire pour que le seigneur leur comble. Qu’ont-ils de plus que moi. D’aucun ne comprendront pas la raison pour laquelle j’ai fait ce choix. Ils diront que l’argent ne règle pas tout. Que l’amour, la paix, le pardon, l’humilité  etc… sont les seules valeurs humaines. Mais je vous reposerais la question de savoir comment réagissent t-ils devant des liasses et des liasses de billets.ils l’adules. Toutes ces valeurs sont vite oubliées.  J’ai choisis. Je le regrette c’est vrai mais j’ai choisis. Il n’y a plus aucun retour possible. Ce soir encore nous nous retrouverons, qu’arrivera t-il de si désastreux pour que même mon fils juge cela de mal ?  J’ai la vie que je demandais. Je vis dans l’opulence, je commande. Mon argent me donne de l’autorité dans la famille. Mais je sais que tôt où tard il me faudra payer le prix. Et si malheur me prenais que l’argent tarisse, tous ces gens qui m’honorent aujourd’hui s’en iront jusqu’à mes femmes. Oui elles ne sont là que pour ces billets « Si aimés et détestés ! ».

 ~~~~ Biboum~~~~~~

Dès que  Njanè disparu dans l’ascenseur, je revins vers Estelle qui s’évertuait a ne pas lever la tête et semblait concentrée sur la saisit d’un quelconque document. Je subissais une pression tant sur ce pan de vie et que sur l’autre. Mes nuits était consacrées à la scrutation de l’univers à la recherche du moindre danger. Tous étaient sur tension. Je parle des êtres qui avaient un minimum de sensibilité spirituelle. L’air était gris.  Je me battais déjà dans tout ceci sans vouloir que cette jolie petite tête de mule y ajoute son grain de sel. Sans me poser de questions, j’avais ploquer l’ascenseur à mon niveau et je pris le bras d’Elle avec force. Elle ouvrit la bouche pour exprimer je crois sa manière de penser. Le seul fait de poser mon regard sur le sien l’en dissuada. Je ne voulais pas parler…. J’avais besoin de sentir. Oui je le sentais dans mes tripes. C’était vital. Je la trainai dans mon bureau, fis valser tous ce qui se trouvait sur la table au sol d’un revers de la main avant de la faire assoir et de prendre place entre ses cuisses. Ma véritable place !  Je la regardai … ce beau visage ovale aux lèvres charnues. Au nez fin et avec une pointe de fosse que son sourire avait creusé. Cette image m’apaisait. Je ne sais comment elle y parvenait. Si on m’avait dit que je trouverais pareille sensation sur terre ferme je l’aurais nié. Je la pris dans mes bras en une tendre accolade. Quelques minutes plus tard je l’entendis murmurer :

-          Vraiment Biboum si tu m’as trainé ici pour ça pardon laisse moi aller travailler. Tchuip en plus tu mets du désordre partout comme si c’est toi qui nettoyais.

Je me surpris à rire. Mon rire allait croissant et fini par rugir dans tout le bureau. Pour confirmer mes soupçons, je fis passer mon bras sous sa jupe, le remonta sur ses cuisses, avant de passer un doigt dans sa chair après quelques caresses. Elle était toute chaude mouillée à souhait. A cette caresse, mon corps réagit au quart de tour. Je pris d’assaut sa bouche pour un baisé à la fois langoureux et fougueux. Je ne pouvais plus m’arrêter. Nous avions franchis la barre du non retour. Je l’embrassais avec force et ne lui laissais pas le temps de respirer. J’avais envie d’elle… mon désir avait atteint un seuil…. J’avais du mal à me contenir. Je me laissais tomber sur mes genoux. Nos respirations étaient alertant et se fessais échos. Je retirais son slip et sa mouille inonda ma main. Je la sentais d’ici, cette odeur douce et musquée. Je voulais la gouter… non plutôt boire à sa source… oui ! dès que ma bouche se posa sur sa chair ferme, ma belle poussa un cri… ooohh elle allait me sentir passer je n’avais même pas encore commencer. Je  pris la peine d’écarter ses lèvres et d’y faire glisser ma langue, avant de commencer le ballet frénétique et érotique ancestrale. Ses cris et ses gémissements augmentait mon désir. Mon  érection s’étouffait dans mon pantalon et j’étais à deux doigts de me transformer en triton. Cette pensée me fit gémir car il me donnait l’idée de mimer l’acte avec mes doigts. Ma belle n’était plus de ce monde. Elle s’était depuis longtemps allongée et me donnait libre pouvoir sur son corps. Je la voulais nu libre de tout vêtement. Je fis valser son vêtement et le mien en moins de temps qu’il ne fallait pour le dire.  Je fis glisser un doigt en elle puis deux et elle émis une sorte de grognement. Je posais mes lèvres sur son clitoris et commença mon vas et viens. Ses gémissements  remplissaient la salle. Elle criait, gémissait, suppliait tantôt d’arrêter et tantôt de continuer. Le simple fait de voir sa mouille sur mes doigts me fessait  égoutter….

-          Tu aimes Elle ?

-          …..

-          Réponds-moi où j’arrête

-          Non… oui… c’est … c’est trop bon. 

Je n’arrivais pas à m’arrêter… je la sentais au bord du précipice. J’accélérais la cadence et elle s’agrippais à moi en criant mon nom. Dès que je sentis son plaisir inonder mon visage, j’entrais en elle d’un coup sec. Ce qui eu pour effet de stopper la vague naissante.je pris un kleenex pour me nettoyer le visage, l’une des rares choses qui n’avait pas fini sur le sol.  Je lui pris les seins entre les mains en les pétrissant. Je leur fis honneur en les tétant l’un après l’autre. Ma muse haletait. Je voulais remettre son désir à niveau. Je savais que si j’y allais comme mon corps tout entier me le demandait, elle n’exploserait pas. Je voulais qu’elle voie les étoiles dans mon ciel imaginaire. Après avoir pris son visage entre mes mains, front contre front, lèvres contre lèvres, yeux dans yeux, et commença coup de boutoir en cadence. Elle suivit mes pas et se mit à murmurer.

-          Oui … oohhh oui !! ….. je te jure que si c’est ainsi toutes les réconciliations….. oohh mon dieu !!

-          Oui mon cœur jouit pour moi.

-          Mon Die….. !

-          Plus fort bébé cela m’excite….

A chaque coup, elle me gratifiait d’une exclamation. Au bout de quelques instants, elle laissa éclore son bourgeon et explosa de mille feux. Je ne tardais pas à la rejoindre dans un dernier coup de rein frénétique.

Merde !!! Merde !!! Et merde !!! Qu’est ce que je peux être con ! Je n’avais pas pris la peine de me protéger ou de me retirer avant de verser ma semence. Je  renifle la peau de son cou avant de prendre appuis sur mes avants bras pour mieux la regarder. Elle était étendue là repue, comme abandonné  aux plaisirs de la chair.

-          Tu as aimé ? lui demandais-je en lui effleurant la joue de mes lèvres

-          Oui beaucoup. C’était merveilleux…..

-          Je sais …. Tu es trop bonne. Je n’ai pas pu me retenir …  je ne voulais pas que notre première fois se fasse dans un lieu aussi impersonnel que mon bureau.

-          Je suis certaine que beaucoup aurais aimé cette première et moi, encore plus…

-          Nous n’avons pas utilisé de protection…..

-          Nonnnnnnn … ce n’est pas vrai. S’exclama t-elle en me poussant de toute ses forces. Affolée. Je ne peux me permettre d’être enceinte… seigneur comment je ferrais entre dany, petit pa.

-          Calme-toi Elle. Dis-je doucement. Il existe la pullule du lendemain et elle fonctionne très bien. Vas dans les toilettes te rafraichir et remettre tes idées en place. Mon cœur crier ne sert à rien. Nous aviserons en temps opportun.

Si le regard pouvait tuer. Elle me lança un de ses regards assassin avant de suivre mes consignes prenant au passage ses vêtements éparts sur le sol.  Je l’aimais. C’étais un fait mais pouvions nous être ensemble. Ces turbulences qui se présageaient à l’horizon m’épargneront-ils ? la seule chose dont j’étais certain était que pour elle et pour vivre éternellement ce bonheur que je venais de toucher du doigt, j’étais prêt à tout. Elle sortit au bout d’une heure et se précipita au dehors tout en évitant mon regard et ma main qui tentait de la saisir. Je fis un brin de toilette à mon tour et entrepris ensuite de ranger ma pagaille.  Elle m’appela une heure plus tard pour savoir si j’étais assez descend pour recevoir. Le fait de l’entendre murmurer m’arracha un sourire. Avant sa bouche de trois kilomètre arrivait jusqu’à moi… je ne la savais pas si timide. Non c’est l’orgasme qui lui fermait la bouche.

Quelques heures plus tard.

Nous sommes en fin de soirée et j’ai pris la peine de raccompagner Elle chez elle. Ce qu’elle ne sait pas ne pourra la tuer. En réalité, pour être au top de mes capacités, je ne devrais plus avoir de relations charnelles. Cette activité nous pompe trop d’énergie à nous guerrier des profondeurs. Tant sur le pan physique que psychique. En plus, comme je ne sais quand les hostilités commenceront, mieux vaut prévenir… ce sont ses chichis qui m’ont aidé à me décider. Pour l’heure, je roule à vive allure pour Kribi, mon point de rendez-vous avec sango da sango. Je prie de toutes mes forces pour ne pas perdre mes moyens en face de lui. Faire l’amour a Elle était un risque… je serais fragile face à lui. D’autres diront que c’était pure folie… mais je suis fou d’elle et c’était un risque que je ne prendrais pas deux fois. J’arrive dans la ville et prend une suite dans les hôtels Madiba. Je me change pour la forme et suit un sentier derrière le bâtiment où il était marqué « Propriété privée / Danger interdit d’accès » qui me mène à une plage déserte. Je traverse la plage et pénètre dans une fente au milieu d’un grand rocher. Je manche plus d’une heure pour trouver le point d’eau avant de me dévêtir. Je plonge dans l’eau et en moins de trois seconde je me transforme en triton guerrier. Après une courte prière pour m’armer de courage, je brise la première porte et descend à la rencontre du père de mon mêtre.

Par les Eléments