Clic clac
Ecrit par Saria
***Parakou***
***Jewels***
***Akim***
Moi : Tu peux répéter!
Nimata : Euh en fait, il est venu hier nuit avec ses affaires...En disant qu'il voudrait que je l'héberge quelques temps...Il a vu le petit aussi! Akim que voulais-tu que je fasse?! Tout s'est enchaîné tellement vite je n'ai pas eu de prise sur les événements!
Moi : Qu'il connaisse l'existence de son fils moi ça ne me gêne pas! Tu sais bien où se situe mon problème!
Nimata : On n'est pas ensemble!
Moi : Tu tiendras combien de temps Nima...Ce mec tu l'as dans la peau! Tu vas au-devant de gros ennuis...Et vraiment je ne pourrais pas gérer ça...
Nimata : Comprends-moi je ne peux pas le mettre à la porte non plus!
Moi : Écoutes tu es une adulte vaccinée, tu fais tes choix comme une
grande! Je passerai vous voir dès que je peux. Je dois y aller!
Actuellement j'ai un autre souci hautement plus important concernant notre mère, sans compter dix mille autres choses. Si ma jeune sœur estime qu'elle en faire à sa tête moi je laisse tomber.
Nimata : Mais toi dis-moi... Je te trouve bizarre depuis quelques jours Grand-frère... il se passe quoi que tu ne me dises pas ? Tu as des soucis? C'est le boulot? C'est Ouma (ma belle-sœur)?
Moi : Non ce n'est rien de tout ça...Je te reviendrai en temps opportun pour le moment concentre toi sur ta vie et tes choix!
***Trois jours plus tard***
***Quartier Tranza- chez Nima***
***Dylan***
Ce matin je me sens beaucoup mieux même si je n'ai pas encore tout le confort. Je me suis acheté un clic clac après ma première nuit ici! Hum celle-là je ne suis pas prêt de l'oublier! C'était la plus mauvaise nuit de ma vie, je me suis réveillé la nuque raide comme si j’avais la méningite. Quand j'ai essayé de m’asseoir, la douleur m’arrache un gémissement et Dieu sait que je ne suis pas une chochotte !
Sans compter l'espace, sans être petit l'appartement est deux fois plus petit que ma résidence ! En sortant de la douche je tombe sur une Nima en nuisette, la fine lingerie soulignait ses courbes. Elle se dépêche d’entrer dans sa chambre. Moi j’avais vu quand même un peu…Hum à une certaine époque j’aurais pu commencer ma journée avec un corps à corps. Là si je tente quelque chose non seulement je vais me prendre un râteau mais je vais me faire virer aussi sec!
Le temps de m’apprêter dans la chambre de Saad et de revenir dans la salle de séjour, la table était mise et le bébé était couché dans son couffin, son sac était posé sur la table basse. Nima ramène un plateau de la cuisine et s’installe. J’essaye de faire la conversation mais elle répond par bribes. Je laisse tomber, apparemment elle n'était pas d'humeur.
Je me contente juste du café et du pain. Dès que je fini je vais parler à mon fils. Je fini notre grande conversation en lui faisant des recommandations.
Moi : Tu es sage hein, tu veilles sur ta mère et tu lui dis que je l’aime !
Je me redresse et après un regard à l’intéressée je m’en vais. La partie n’est pas gagnée mais elle est entamée !
***Nimata***
Il a un culot fou Dylan ! Depuis qu'il est là il n'arrête pas d'avoir des soi-disant conversations avec son fils quand ce n'est pas "Coucou bonhomme, ça a été ta journée?! Moi c'est top, tu as veillé sur notre princesse? C'est " j'espère que tu diras de notre part à ta maman qu'elle est superbe!", tout ça assez fort pour que j'entende. Je ne dis rien.
On était en train de dîner quand j’aborde le sujet qui me tient à cœur : j’ai trouvé une enveloppe sur mon sac à main ce matin après son départ, j’ai compté 300.000 FCFA. Je ne sais pas à quoi ça correspond. Je ne fais pas la difficile mais ça me gêne et il le sait !
Moi : Dylan ?
Dylan : Oui princesse ?
Je pousse un soupir et il me fait son plus beau sourire, mon cœur maboule saute. Je me racle la gorge pour me donner une contenance avant de poursuivre.
Moi : Tu as déposé une enveloppe de 300.000 f sur mon sac ce matin…Je ne comprends pas
Dylan : Ça ?
Moi : Oui ça ! Toi et moi on n’est pas ensemble, je ne suis pas ta femme, je…
Dylan : Nima ! Je t’en prie je ne suis pas entrain de te donner la popote si c’est ce que tu crains. Je voudrais juste participer aux charges. Sans compter les couches, le lait et tout ce qui concerne Saad. S’il te plaît !
Il pose sa main sur la mienne, c’était une sensation grisante et…troublante. Je le guette du coin de l’œil, il me fait un autre sourire.
Moi : Je voudrais juste être clair
Dylan : Puisqu’on en parle, pourrais-tu me donner une copie de ton acte de naissance et de celui de l’enfant, vos photos respectives…C’est pour créer un compte pour lui.
Moi : Hum…Ok
On continue de manger, il entreprend de me dérider et me raconter sa journée avec humour. Je rigolais à la fin du repas, à un moment je surprends son regard sur moi et j’évite que nos yeux se rencontrent. Akim avait raison hein ! Mais cette fois-ci il faut que je sois prudente. Je ne suis plus seule !
***Tard dans la soirée***
Je m’apprêtais à langer Saad quand je sens sa présence derrière moi. En me retournant je bute sur son torse nu, je frôle la crise cardiaque. Ce n’est pas possible quoi ! Il ne peut pas se couvrir un peu ! Il chuchote contre mon oreille de sa voix rauque
Dylan : Apprends-moi comment le faire s’il te plaît
La réaction de mon bas-ventre, Dieu la jachère aussi c’est une maladie hein. Cette phrase a pris comme une connotation érotique, information envoyée à mon cerveau résultats des courses je sens mes tétons se durcir.
Moi (voix rauque) : Hum tu devrais te décaler pour mieux voir…Ou non tu vas te mettre en situation.
Il me regarde pas très rassuré, presque paniqué. Je le rassure et lui explique, à la fin le bébé avait du talc partout et Dylan en avait également dans le cou et sur le front. Quand je lui ai proposé d’apprendre à faire un biberon, il a dit demain ! Tchiip et dire que nous les femmes nous menons tout de front !
PS : Donnez-moi des ailes pour m’envoler avec vous ! Likez et surtout commentez