Comment leur dire que je t'aime ?

Ecrit par Dr Sool

S’IL SUFFISAIT D’AIMER


PARTIE 2


Chapitre 5


Musiques:  Leeyo-  Comment leur dire

                     Andy Grammer-. Don't give up on me


 Le mois d’Avril sonne le glas des congés de paques. Quelques jours pour se ressourcer, mais surtout pour les chrétiens, l’occasion de renouer avec les saintes écritures ainsi que leurs préceptes. Azaya passe ces congés en famille, non seulement parce qu’elle y va de plus en plus rarement, mais aussi parce que ses petits frères figurent aux rangs des futurs baptisés.


Les préparatifs du baptême vont bon train. Tandis que les stars du jour sont concentrés à écouter religieusement tous les conseils qu’ils reçoivent des adultes en ce qui concerne leur vie après le baptême, le reste de la famille se répartit les taches. Les hommes s’occupent de la logistique et les femmes de la restauration. La veille du jour J, les trois garçons peinent à trouver le sommeil. Ils contemplent encore et encore leurs beaux vêtements soigneusement cousus et repassés des mains du meilleur couturier du quartier. Azaya arrive dans leur chambre et les surprends en train d’essayer à nouveau leur chaussures :


-Vous ferez mieux de dormir, la journée de demain sera vraiment pénible et vous devrez être en forme et concentrés. Se baptiser c’est s’unir à Dieu pour la vie, ça va bien au-delà de porter de beaux vêtement tout blancs et être l’objet de tous les regards…


Les jeunes garçons déposent leurs chaussures et remontent dans leur lit. Azaya sort et referme la porte avec un sourire nostalgique sur ses lèvres. Elle se souvient qu’elle aussi avait cette fièvre la veille de son baptême. Sa maman avait dû garder sa robe dans sa chambre pour éviter qu’elle continue de l’essayer et risque de la salir avant le jour J. Plusieurs fois, elle avait sorti ses gants et sa paire de chaussures à talons hauts pour contempler encore et encore. Elle avait littéralement dormi la tête haute, de peur d’abimer son beau chignon  et les boucles de sa queue de cheval…


La cours de la maison familiale est pleine de chaises blanches que certaines femmes s’attèlent à habiller et décorer de rubans bleu marine, tandis que les autres assises sur des tabourets à l’arrière-cour font la cuisine en se racontant les ragots du quartier. Au rang de celles-ci Josepha est assise devant une grande bassine pleine de morceaux de poulet qu’elle lave avec de l’eau tiède et du citron afin de les débarrasser des traces de sang. De temps à autre elle se perd dans ses pensées, ça fait quelques jours que son mari n’est pas revenu à la maison. Elle passe son temps désormais à appeler sa famille pour à chaque fois demander de quoi subsister  quelques temps avec les enfants.


Pendant que les autres femmes discutent des ragots du quartier, donnent leurs avis et rient à gorge déployée, Josepha se contente d’écouter et d’esquisser de temps à autre un sourire. Puis soudain elle sent son téléphone vibrer dans la poche de son kaba. Elle le sort et découvre un message whatsapp de son mari. Elle s’empresse de l’ouvrir et découvre une image, il s’agit d’une convocation pour une audience de conciliation dans le cadre de la procédure de divorce engagée par son mari. Le couteau qu’elle tient lui glisse des mains et plonge dans la bassine d’eau.


Elle lance immédiatement l’appel et se lève pour se mettre à l’abri des regards et des écoutes indiscrètes :


-Allo ? 


-Allo Josepha…


-(nerveuse) Qu’es ce que ça veut dire tout ça ?


-Tout quoi ?!


-Cette convocation que tu m’as envoyée ?!


-C’est la procédure, tu vas recevoir une copie physique mais je voulais que tu en prennes connaissance. Si tu as des difficultés à trouver un avocat, je peux te recommander quelqu’un qui pourra t’aider.


-(paniquée) Joël rentres à la maison s’il te plait, rentres et nous pourrons en discuter calmement.


-Nous en avons déjà discuté Josepha, il n’y a plus rien à ajouter. Entre nous tout a disparu tu ne le sais que trop bien alors je ne vois pas pourquoi continuer à se mentir.


-(en larmes) Ce n’est pas une conversation que nous devrions avoir au téléphone s’il te plait. Penses à nos enfants Joël, penses à toutes les promesses que nous avons formulées devant l’autel. La semaine prochaine nous célébrerons notre sixième anniversaire de mariage. Je sais que je n’ai pas du tout été la meilleure épouse, mais tous les couples connaissent un jour ou l’autre des crises, des difficultés. Nous n’allons pas jeter l’éponge dès la première crise chéri. S’il te plait donnes nous une autre chance, je t’en conjure. C’était pour le meilleur et pour le pire, nous devons traverser cette épreuve pour espérer le meilleur demain Joël. Rentres à la maison s’il te plait, je ferais tout ce que tu voudras, je suis prête à enfreindre quelques-uns de mes principes pour que ça fonctionne à nouveau entre nous, mais s’il te plait rentres…


-(soupirant) Josepha, je suis désolé mais c’est trop tard maintenant. Je suis déjà passé à autre chose.


-(en sanglots) Trop tard Joël ? Tu as donc véritablement décidé de refaire ta vie avec une autre c’est ça ? Lydie m’avait pourtant prévenue, mais j’ai refusé de croire que tu pouvais avoir une maitresse. Ce n’est pas grave Joël, je te pardonne, d’une certaine façon je t’ai poussé dans ses bras j’en suis consciente. Je partage ce tort avec toi, mais s’il te plait ne nous laisse pas tomber, n’abandonne pas ta famille ainsi Joël, les enfants n’arrêtent pas de demander après toi et je ne sais pas quoi leur répondre.


-Josepha je vais raccrocher…


-(à chaudes larmes) Non Joël s’il te plait ! Dis-moi ce qu’elle te fait et je le ferais dis-moi comment elle te séduit et je te promets de faire pareil. Qu’a-t-elle donc de si exceptionnel Joël. Qu’a-t-elle donc de si particulier pour que tu abandonnes ta famille ainsi ?!


-Je n’ai pas à répondre à ce genre de question. Dès que possible je t’enverrais de l’argent pour les enfants. Portez-vous bien


-Joël tu devrais y…Allo ? Allo ?


Elle se rend compte qu’il a raccroché et s’effondre sur le sol. Mama marguerite qui l’a aperçue depuis la barrière de la maison accoure à son secours. Elle se rend compte que Josepha a perdu connaissance. Elle fait un signe de main à Azaya qui n’a rien perdu de la scène, celle-ci accoure rapidement :


- Aide-moi à la positionner correctement.


 Après le malaise de son mari, Mama marguerite s’était inscrite pour faire des cours de premiers secours, elle avait donc appris à reconnaitre les malaises et adopter la conduite la plus adéquate. Avec l’assistance de sa fille, elle installe Josepha en position latérale de sécurité : le corps sur le côté avec la jambe supérieure croisée pour la stabiliser et la bouche ouverte tournée vers le bas. Elle commence alors à lui tapoter doucement la joue en lui parlant posément :


-Josepha, tu m’entends ? 


A peine quelques secondes plus tard, cette dernière commence à bouger les doigts, puis elle ouvre les yeux et commence à reprendre petit à petit ses esprits. Mama marguerite l’aide à se lever et l’accompagne jusqu’à la chambre d’Azaya :  


-Apporte lui un verre d’eau Azaya.


Josepha s’allonge sur le lit d’Azaya et vide le verre d’eau que lui apporte la jeune femme :


-Alors tu te sens mieux ?


-(expirant) Oui merci mama Marguerite.


-Tu devrais consulter un médécin Josie…


-( se redressant) Non, ne t’inquiète pas, c’est la première fois que ça m’arrive et puis c’est surement à cause de cette mauvais nouvelle que j’ai reçu.


-(inquiète) Qu’es ce qu’il ya, tu as perdu un proche ?!


-(soupirant) Non Mama marguerite, c’est juste Joël qui me demande le divorce.


En temps normal, ce n’est pas le genre de chose que Josepha raconterait à une voisine, mais Mama marguerite est une femme assez discrète et respectée dans le quartier. C’est un moment vraiment difficile et se taire pourrait la rendre malade. De toutes les façons son mari est si déterminé qu’elle doute qu’il change d’avis, alors tôt ou tard, tout le quartier découvrira ce qu’elle vit dans son ménage. Josepha se confie à mama Marguerite, au-delà de soulager sa peine, elle espère trouver en elle les conseils d’une doyenne qui du haut de sa quarantaine d’années de vie totalise 26 années de mariage. Mama marguerite prend le soin de refermer la porte et d’écouter son récit attentivement :


-(en sanglots) Je suis vraiment désespérée mama Marguerite, Joël ne veut plus rien entendre. J’ai l’impression que cette femme l’a tout simplement envouté. Il ne se soucie même pas de ses enfants. 


-(prenant sa main) Calme toi ma fille. Le supplier, essayer de le convaincre ne servira à rien d’autre que te faire encore plus de mal. Le mariage c’est entre deux personnes et les crises du mariage se résolvent toujours entre les deux personnes.


-Il faut le dire à Joël, qui n’a pas hésité à courir dans les jupes d’une autre face à la première difficulté. Moi qui pensais pourtant qu’il m’aimait pour de vrai… !


-Ma fille bien des couples aujourd’hui séparés se sont pourtant véritablement aimés. Il est plus facile de détruire que de construire tu dois le savoir. Contrairement à ce que vous voyez souvent dans les novelas, le mariage n’est pas « l’accomplissement final », la fin du livre, mais plutôt la clôture d’un chapitre qui en annonce un autre, celui de la vie à deux. Après le mariage on a tendance à abandonner tous les efforts et vouloir que les choses se fassent toutes seules, que l’autre soit celui qui fait ce qu’il faut pour que tout soit correct. Tu sais mon mari et moi avons connu tant de crises. De plus simples au plus violentes, ce qui nous a toujours aidé c’est notre volonté commune à recoller à chaque fois les morceaux. Nous acceptions tous les deux d’une façon ou d’une autre de se construire mutuellement dans le moule de l’autre. Après plusieurs années de mariage, une femme n’est jamais même qu’avant de se marier. Ses aspirations, sa mentalité, sa façon de voir la vie et d’appréhender les problèmes, tout change. C’est pareil pour un homme…Josepha, si ton mari a pris sa décision et ne veut plus revenir en arrière tu n’auras d’autre choix que de l’accepter, car vous ne pourrez arriver à rien si vous n’arrivez pas à vibrer pas en phase.


-(essuyant ses larmes) Mama marguerite je me remets à Dieu. De toutes les façons c’est lui qui est au-dessus de tout et seul lui au dernier mot. J’ai essayé de solliciter le soutien de sa famille, mais il n’écoute personne, je l’ai supplié, j’ai fait tout ce que je pouvais. 


-C’est triste mais on ne peut malheureusement pas obliger une personne qui veut partir à rester. Ce n’est pas une épreuve facile. Beaucoup de courage à toi, personne ne souhait en arriver là. Mais reste ouverte tout de même, ne baisse pas les bras, continue de lui tendre des perches, ce sera à lui de voir s’il veut les saisir ou pas.


-(se levant) Merci de m’avoir écouté, mais nous ferions mieux de retourner à la cuisine. Je t’ai assez fait perdre ton temps.


-(rigolant) Oh mais je n’ai pas perdu mon temps ! Et toi aussi tu as pris ton temps et laissé tes enfants à ta sœur pour venir me donner un coup de main ici ! De toutes les façons toutes les taches sont déjà réparties, et grâce à vous toutes, je n’ai plus grand-chose à faire.


La nuit est déjà tombée, seules les femmes des familles sont restées, les voisines ont dû regagner leur domicile pour s’occuper de leur foyer. Après avoir pris un bain pour diminuer la fatigue, Azaya va se cloitrer dans sa chambre pour recevoir le coup de fil pour lequel elle comptait déjà les minutes. Mehdi, son beau et tendre Mehdi. Ils discutent ensemble toute la nuit comme s’ils n’allaient pas se voir le lendemain. Azaya à décidé de l’introduire aux siens, quoi de mieux qu’une fête pour le faire. La présence de la foule réduit le stress de devoir bien se tenir tout le temps et faire impression. Pour un premier  contact, Azaya trouve cela plus avantageux, au moins si ses parents ont des appréhensions, ils ne les feront pas apparaitre devant son amoureux.


L’église est bondée en ce dimanche des rameaux. La majorité des fidèles agitent dans leur main une branche de rameau emportée depuis leur domicile ou achetée à l’entrée même de l’église. Les futurs baptisés sont assis en première ligne, tous de blancs vêtus. Les demoiselles ressemblent à des mariées tandis que les jeunes garçons ont l’air de maestros.


Après avoir reçu leurs sacrements, chaque nouveau baptisé prends quelques photos souvenir avec le corps ecclésiastique et la famille avant de prendre la route du domicile ou du lieu ou sont prévues les réjouissances populaires.


La grande cour de la maison familiale  voit arriver petit à petit les convives. Membres de la famille, amis et voisins prennent place progressivement sur les sièges soigneusement disposés. Azaya n’arrête pas de regarder vers la route, scrutant l’arrivée de la Ford Escape noire de Mehdi. Mais elle doit aller en cuisine pour apprêter les apéritifs. Ses parents ont du faire des économies sur plusieurs mois pour offrir ce buffet à leurs convives, le faire pour les trois derniers était encore mieux.


Pendant qu’Azaya découpé les gâteaux pour les disposer dans un plateau de service, sa maman vient à ça rencontre et lui chuchote à l’oreille :

-(souriant) Il y a un beau et très élégant jeune homme qui demande après toi dehors…


Azaya sent son cœur frémir, cette sensation est toujours présente après ce temps, quand il s’agit de Mehdi. Sa mère lui fait un clin d’œil qui l’embarrasse un peu, mais lui fait plaisir. Au moins Mehdi marque déjà un point :


-(se retournant) Je vais l’accueillir et l’installer, ensuite je reviens terminer rapidement.


-(l’interrompant) Pas si vite ! Regarde tes cheveux, mais arrange-toi un peu. Tu ferais mieux d’aller te changer !


-Vraiment ?!


-(la poussant vers sa chambre) Bien sûr, tu ne vas tout de même pas aller ainsi comme une boniche ! Tu sais quoi ? Vas prendre rapidement un bain, et tu portes ta robe, je t’ai toujours dit que les jours de fête tu dois d’abord te préparer avant de commencer le service ma fille. Une femme ne doit jamais se laisser voir en guenilles !


-(perplexe) Mais maman ! Et le gâteau ?! Et mon ami qui va…


-Ne t’inquiètes pas pour le gâteau, tante Hilda va s’en charger. En ce qui concerne ton ami bogosse, je m’en occupe !


Azaya file rapidement dans sa chambre pour limiter au max le nombre de temps que Mehdi devra passer seul avec les siens. Sa mère est parfois si bavarde et si curieuse, quand à son père, il vaudrait mieux qu’il ne voit pas Mehdi, du moins pas pour le moment. Et Lisa qui s’est éternisée à la boulangerie rien que pour du pain… !


Azaya est enfin prête. Elle se dirige vers la cour et aperçoit Mehdi assis à côté de Lisa, en train de discuter avec son frère ainé debout juste à côté d’eux :


Azaya : Salut vous !


Lisa : hey madame qui se fait désirer !


Azaya (la fusillant du regard) : et madame qui est allée fabriquer du pain !


Mehdi se lève et lui fait une bise sur la joue avant de se rassoir :


Mehdi : j’ai fait la connaissance de ton grand-frère…


Nathan : Tu es cachotière Azaya ! Je suis pourtant un grand frère ouvert et très amical…


Azaya : Ouais c’est ça !


Nathan : Bon je vous laisse ! C’était un plaisir Mehdi !


Mehdi : un plaisir partagé grand frère !


Le premier contact avec la famille d’Azaya s’est plutôt bien passé. La fête est terminée et la cour s’est vidée. Tout monde est fatigué et il faut deux journées entières pour remettre tout en place et faire le ménage.


Azaya est si heureuse que Mehdi ai pu être aussi facilement accepté dans sa famille, mais sa joie n’est que de courte durée. Après que l’effervescence de la fête se soit évanouie et que tous les membres de la famille déplacés pour l’évènement ai regagné leurs domiciles, la mère d’Azaya s’intéresse de plus prêt à la relation de sa fille :


-Alors dis-moi Azaya, avec ton ami c’est du sérieux ou alors…?


-(embarrassée) Maman! Tu pense vraiment que si ce n'était pas du sérieux je l'aurais laissé franchir le seuil de cette barrière ?!


-Malgré ses allures de gosse de riche, je dois dire qu'il est plutôt courtois et respectueux. Il me semble correct. Tu as dit qu'il s'appelait comment déjà ?


-Mehdi...


-(fronçant les sourcils) On dirait un prénom arabe...il est...


-Oui maman il l'est.


-Azaya...Azaya ce ne sera pas possible. Tu sais très bien que ton père ne pourra jamais accepter! Et sincèrement je serais du même avis que lui.


-Mais maman! Je l'aime.


-Etre déjà d'une autre ethnie c'est très limite. Si de surcroît il n'est pas chrétien je suis désolée de te dire que tu vas devoir tirer un trait sur lui. Ce n'est pas envisageable ma fille.


-(triste) Non maman pas toi! Tu dis souvent que l'amour peut tout surpasser! Je pensais que tu me soutiendrais, que tu comprendrais!


-(lui caressant le visage) Tu es encore jeune ma fille, tu as toute la vie devant toi et encore la latitude de tomber amoureuse de n'importe qui. 


-(se levant) C'est lui que je veux maman. Et si vous tenez à moi vous devez pouvoir le comprendre.


Elle se lève et va s'enfermer dans sa chambre.


Pendant qu'Azaya médite sur le sort de son idylle, Lisa assise sur le rebord de son lit regarde le sol fixement, l'estomac complètement retourné. Elle sent remonter une grosse vague et se précipite dans la salle de bain pour vider le contenu de son estomac dans le pot des toilettes. C'est la deuxième fois dans la même journée que celà lui arrive et la veille c'était le même scénario.


Lisa commence a marcher de long en large dans la chambre essayant de retracer l'agenda de tous ses ébats amoureux avec Joël. Elle prends toujours la peine d'utiliser un préservatif, sauf bien sûr cette fameuse nuit qui a changé la nature de leur relation. Cette fameuse nuit qui les a rapproché et rendu plus que de simples amants.


"Oui mais j'avais pris la pilule du lendemain !!  Alors ce n'est pas possible que je sois...!!"


Elle pousse un soupir et enfile un kaba pour se rendre à la pharmacie du coin. Elle achète trois tests urinaires de grossesse  et se précipite dans sa salle de bain. Les instructions disent qu'il n'est nécessaire d'utiliser forcément les urines du matin mais de s'assurer de n'avoir pas bu assez de liquide et donc d'avoir des urines concentrées.


Lisa introduit la bandelette dans le bocal contenant son échantillon d'urine et après quelques secondes le résultat apparaît...


A suivre....


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