Épisode 12
Ecrit par Mona Lys
Chap 12 : La bague
…Mickael…
La petite est restée à l’hôpital, elle y restera 3 jours sous ballon parce qu’elle a attrapé le palu après elle sera conduit dans un orphelinat donc nous sommes en voiture. On se rend au parking de l’entreprise où Kim doit récupérer sa voiture. Arrivés au parking je gare la voiture et condamne les portières.
Kim : Mickael qu’est-ce que tu fais ?
Moi (direct) : Donc tu n’as pas jeté ma bague comme tu me l’as fait croire !?
Elle baisse la tête et réalise qu’elle avait enlevé son chemisier et qu’elle le tenait. Elle garde toujours la tête baissé et ne dis rien mais se contente juste de poser sa main sur la bague comme pour la cacher.
Moi (continuant) : Pourquoi tu m’as menti ?
Kim : ……
Moi : Kimberly je te parle !
Kim : Je…je…
Moi (m’énervant) : Tu quoi Kim ? Je veux que tu m’explique et je veux la vérité sinon personne ne bougera de cette voiture quitte à y passer la nuit.
Kim : Stp calme toi !
Moi : Comment veux-tu que je me calme alors que ça fait 5 ans que je culpabilise d’avoir perdu un objet cher à ma famille. Si tu ne l’avais pas jeté pourquoi tu ne me la pas remise ?
Kim (petite voix) : Parce que j’en avais besoin pour supporter l’épreuve qui m’attendait.
Moi : Quoi ? Tu blague j’espère ? Tu appelles épreuve le fait de me larguer et d’aller te marier avec le neveu du Président en affirmant qu’il allait faire de toi une GRANNNDE dame ?
Kim (toujours la tête baissée) : Mickael c’est… Je t’ai menti.
Moi (du tic au tac) : Oui comme toujours Kim. Depuis qu’on se connait tu ne fais que me mentir. Tu m’as fait croire que tu m’aimais mais t’as pas hésité à me laisser pour le 1er venu.
Kim (me regardant) : Non Mickael c’est faux, je t’aime, je t’ai toujours aimé mais j’ai pas eu d’autre choix que de quitter.
Moi (m’emportant) : Oui à cause de la gloire.
Kim (haussant la voix) : Non parce qu’on m’a obligé… (Baissant à nouveau la tête) Mes parents m’ont obligé à me marier avec Jacques.
Moi (ahurit) : De quoi tu parles ?
Kim (prenant son souffle) : Mes parents m’ont obligés à me marier avec lui parce que mon père avait pour ambition de devenir Sénateur et puisque le président voulait caser son neveu il a vu en cela une chance de réaliser son rêve donc je devais être le mouton de sacrifice.
Moi (répliquant sèchement) : Mais tu pouvais refuser et m’en parler pour qu’ensemble on trouve une solution et si tu avais peur de te retrouver à la rue tu savais très bien que je t’aurai pris avec moi. C’est vrai qu’à l’époque je n’étais pas aussi riche mais je pouvais subvenir à tes besoins surtout que j’allais recevoir le prêt que j’avais demandé à la Banque pour commencer mon entreprise.
Kim : C’était justement ça la raison pour laquelle j’ai accepté de me marier.
Moi : Quoi ? Le prêt ? Tu ne croyais pas que j’allais l’obtenir c’est ça ?
Kim : Si j’en étais même persuadé seulement que… (Soupire) mon père m’a menacé de faire annuler ta demande et même faire bloquer toute nouvelle demande venant de toi si je refusais de lui obéir et tu sais très bien qu’il en était capable surtout que c’était à sa Banque que tu avais demandé le prêt.
Je reste abasourdi par ce que j’entendais. Donc si je comprends bien elle s’est mariée pour que je puisse réaliser mon rêve !!?? Et moi qui la détestais pensant qu’elle s’était foutue de moi.
Kim (enchainant) : Je ne voulais pas être celle qui allait être un obstacle entre toi et tes rêves parce que je savais que tu y tenais vraiment. Tu avais travaillé tellement dur que je ne pouvais supporter de te voir essuyer un autre échec par ma faute ; j’ai donc demandé à mon père qu’en échange de ce sacrifice qu’il t’accorde plus que ce que tu avais demandé et fasse en sorte que tu arrives au bout de ce projet…(soupire) Je t’aimais tellement que j’étais prête à tout pour que tu sois heureux. J’ai donc gardé ta bague pour avoir quelque chose de toi, elle me donnait le sourire à chaque fois que j’étais triste, elle me donnait la force de continuer et même d’espérer qu’on se retrouverait un jour.
Moi (ému) : Je…je ne sais pas quoi dire ? Je suis complètement perdu…
Kim (me regardant en souriant) : Je sais et c’est compréhensible. Je suis désolé de refaire surface dans ta vie ainsi et de te mettre dans de tels états. Je ne regrette pas le sacrifice que j’ai fait même si j’aurais aimé que ça se termine autrement. Je suis heureuse que tu aies réalisé ton rêve et que tu aies refait ta vie.
Moi : ……
Kim : Maintenant que tu sais tout peux-tu stp déverrouiller les portières, il commence à se faire tarde et on doit se reposer pour le diner gala de demain soir.
Je ne dis rien et déverrouille les portes. Elle me souhaite bonne nuit mais au moment où elle veut descendre de la voiture je la retiens par la main.
Moi (la retenant) : Kim attends !
Kim : Mickael stp je hummm…
J’ai étouffé sa phrase avec un baiser. Elle est d’abord surprise mais ensuite se relâche et répond à mon baisé, le 2e de la journée. On continue de s’embrasser puis en deux trois mouvements je la fait assoir sur moi en califourchon et là commencent les caresses qui se font de plus en plus intenses et profonds. Nous faisons l’amour pour notre plus grand bien. C’est fou comme elle m’avait manqué, être en elle m’avait manqué, ses gémissements m’avaient manqués, la sentir prêt de moi et sentir son doux parfum m’avait manqué. On reprend notre souffle sérés l’un contre l’autre, elle la tête dans mon coup et moi l’enlaçant. Elle se redresse puis colle son front au mien et pose ses mains sur mes Joux.
Kim (chuchotant les yeux fermés) : Je t’aime Mickael !
Moi : Je t’aime aussi…je suis désolé pour tout !
On reste dans cette position quand elle se lève pour se rhabiller et j’en fais autant. Je l’entends renifler mais au moment de lui demander ce qu’elle a elle m’embrasse et descends après m’avoir souhaité bonne nuit à nouveau.
…Kimberly…
Je suis couché sur mon lit et repense à ma journée qui a été forte en émotions. Je suis passé par toutes sortes d’émotions, de la colère au plaisir en passant par la compassion. J’ai ressenti une énorme joie lorsque Mickael est entré en moi. Je ne voulais plus que ça s’arrête. C’était tellement agréable…Mais je dois régler un autre problème…ma mère. Si elle m’a retrouvé c’est que mon père doit sans doute le savoir aussi et si mon père le sait il le dira au Président qui le dira à son tour à Jacques…Merde ça recommence !
Tin Tin Tin
Je prends mon portable et vois un message de mon grand frère.
« Bonsoir ma boulette, je suis vraiment désolé. Maman a deviné que je savais où tu étais et m’a menacé du pire si je ne la conduisais pas à toi, j’ai donc pas eu le choix ».
Je lis et redépose mon portable. Pff des menaces rien que des menaces, c’est tout ce qu’ils savent faire. Je me souviens encore de comment ils m’ont fait accepter ce maudit mariage.
…Flash-back 5 ans plus tôt…
Nous sommes à Yamoussoukro où nous vivons et c’est là que j’ai rencontré Mickael qui s’y était installé depuis peu…Je ressors de chez Mickael tout chamboulée. Je ne savais pas que ça allait être aussi dur de rompre avec lui, et son regard…oh mon Dieu son regard était rempli de colère et de haine à mon égard. Comment vais-je faire pour vivre sans lui ? Je l’aime tellement. Je rentre donc à la maison où je trouve papa et maman assis au salon. Maman me parle mais je ne m’occupe pas d’elle et fonce tout droit dans ma chambre. Je me jette sur mon lit et me mets à pleurer tout mon soul. Je fais sorti la bague de fiançailles que Mickael m’avait donné et la serre fort en pleurant lorsque maman entre.
Maman : Chéri ça ne va pas ?
Moi : …….
Maman (s’approchant) : Kim qu’est-ce que tu as ?
Moi : …..
Maman (posant la main sur moi) : Ma chérie...
Moi (hurlant) : Ne me touche pas et sors de ma chambre, j’ai pas envie de te voir, de vous voir donc fichez moi la paix ok ?
Elle me regarde un instant et sort ensuite fermant la porte derrière elle. J’éclate en sanglots et je m’endors. Le lendemain je reste enfermé dans ma chambre en pensant à Mickael. Mon père me fait appelle dans son bureau, je range donc la bague de Mickael dans ma boite à bijou et descends le rejoindre.
Papa : Comment vas-tu ?
Moi (direct) : Comme devrait se sentir une femme qui vient de rompre ses fiançailles avec l’homme dont elle est éperdument amoureuse.
Papa : C’est donc pour cet homme que tu étais dans cet état hier ? Dis-moi qu’est-ce qu’il peut te donner que Jacques le neveu du président ne peut te donner.
Moi : L’amour papa, le vrai.
Papa : Et qu’est-ce qui te fait croire qu’il ne t’aime pas ?
Moi (agacée) : Dis-moi pourquoi tu m’as appelé que je retourne dans ma chambre !
Papa : Tu iras à Londres chez ta tante demain jusqu’à la célébration du mariage ensuite tu rejoindras ton mari chez lui. Tu devrais plutôt te réjouir de ce mariage car tu y gagneras beaucoup jusqu’à la fin de ta vie. Jacques est un très bon parti.
Moi (en colère) : Je m’en fiche pas mal de qui il peut être ou encore des nombreux privilèges qui découlerons de ce mariage. (Pleurant) Tout ce que je veux c’est Mickael, lui et personne d’autre. Je l’aime tu peux comprendre ça ?
Papa (s’emportant) : Que connais-tu de l’amour toi ?
Moi : Beaucoup plus que toi à ce que je constate.
Papa (haussant le ton) : Tu me parles autrement d’accord ? Tu oses me manquer de respect à cause de ce bon à rien. Écoute-moi très bien, c’est la dernière fois que je t’entends prononcer son nom sinon je te promets qu’il en payera les conséquences.
Moi (dégoutée) : Tu n’as même pas honte de menacer ta propre fille et ça se dit être un père. De toutes les façons je n’ai plus rien à perdre maintenant que l’HOMME que j’aime me déteste mais je te rappelle que toi et moi avons un accord, je me marie uniquement si tu valide sa demande de prêt et lui donne plus qu’il n’a demandé.
Il prend le téléphone et appelle à la Banque pour leur donner des consignes pour la validation du prêt comme on a convenu puis raccroche.
Papa : Voilà s’est fait à toi maintenant de respecter ta parole.
Moi : Je le ferai mais sache que tu seras la cause de mon malheur et sache aussi que jamais, au grand jamais je ne vous pardonnerai à toi et ta femme ce que vous me faite vivre.
Je sors de son bureau et croise maman qui s’apprêtait à y entrer. Je la regarde avec mépris puis monte dans ma chambre.
…Quelques mois plus tard…
Je vis un véritable cauchemar dans ce mariage. Jacques se drogue tous les jours et m’oblige à avoir des rapports avec lui. Il me bat quand je m’oppose et me viole. J’ai des bleus partout et je suis enfermé dans notre chambre. Juste après le mariage j’ai découvert que j’étais enceinte et quand je suis allée à l’hôpital on m’a dit que j’étais à mon 3e mois alors que ça faisait 2 mois que j’étais mariée, j’ai donc compris que c’était le bébé de Mickael. Mais j’ai annoncé à tous que j’étais enceinte d’un mois et demi, de toutes les façons les bébés prématurés ça existent. Et c’est ce que je leur ai fait croire quand j’ai commencé à avoir des contractions. Durant la grossesse Jacques abusait de moi sous prétexte qu’il ne l’avait jamais fait avec une femme enceinte mais quand je prétendais être fatiguée à cause du bébé il me violentait. Quelques jours avant l’accouchement j’ai expliqué ce que je vivais au gynécologue qui me suivait et lui ai proposé de récupérer le bébé une fois bé et de nous fait croire à un bébé mort-né ce qu’elle a accepté en lui assurant que je m'arrangerais à lui envoyer de l'argent chaque semaine. Donc présentement mon bébé est avec Natacha la Gynécologue et il a 3 ans aujourd’hui. Je suis heureuse qu’il soit loin de tout ça, je ne regrette pas de l’avoir éloigné parce que s’il restait avec moi tout le monde saurais qu’il n’est pas de Jacques, il est métisse comme Mickael mais avec les cheveux bouclé donc bonjour les problèmes.
« Alors ma salope tu es prête à recevoir mon oncle et tes parents ce week-end ? »
C’est ce salaud qui vient me faire sortir de mes pensées. Nos parents ont décidé de venir nous visiter ce week-end et je compte en profiter pour tout expliquer à maman pour qu’elle m’aide à sortir d’ici.
Jacques : Tu sais tu n’as pas intérêt à ouvrir ta grande bouche pour leur raconter nos secrets !
Moi : Et que comptes-tu faire pour m’en empêcher ? Me couper la langue ?
Jacques (riant) : Moi ? Non je ne suis pas aussi méchant. Je chargerais juste mes hommes de main de rendre une petite visite de courtoisie à ton amoureux. Comment s’appelle-t-il déjà…Mickael, c’est ça ?
Moi (surprise) : Qu’est-ce tu racontes ?
Jacques : Quoi tu vas me dire que tu ne te souviens plus de ton amoureux ? Attends que je te rafraichisse la mémoire !
Il me tend une enveloppe que j’ouvre avec hésitation et découvre des photos de Mickael qui m’ont l’air ressentes.
Moi (la voix tremblante) : Comment à tu fais pour prendre ses photos ?
Jacques : Je viens de le dire ; (allumant une cigarette) Mes hommes de mains le suivent à la trace tous les jours donc sache dorénavant que sa survie dépend de toi. Si tu m’obéis je ne lui ferai rien mais dans le cas contraire…Tu sais ce qui va arriver ne me le fait pas dire…Bon je te laisse réfléchir, tu peux garder les photos ça te motivera peut-être à être soumise.
Non pas Mickael, je me suis sacrifiée pour lui, pour qu’il soit ce qu’il a toujours voulu être donc ce serait un gâchis s’il mourait avant. Oh mon Dieu donne-moi la force de supporter ce supplice encore !
Nous avons passés le week-end avec nos parents et c’est ce soir qu’il rentre. Je profite donc du fait qu’on soit seules pour me confier à maman, je sais que je prends un risque mais je sais aussi qu’elle ne dira rien à Jacques. Je lui explique donc tout en omettant la partie du bébé parce que je ne sais pas comment elle va réagir. Je rentre dans tous les détails et me mets à pleurer. Je m’attendais à ce qu’elle se révolte mais grande fut ma surprise de voir son indifférence.
Maman (me dévisageant) : Kim arrête de toujours pleurer dans les jupes de ta mère et apprends à être une vrai femme. Affronte les réalités de ton mariage en secret parce que si tout cela arrivait à se savoir c’est notre réputation à tous qui serai gâché donc essuies tes larmes et bats toi toute seule parce qu’il s’agit de TON mari pas le mien. Moi j’ai une ONG à faire tourner, tu te rends compte de ce que dirons les gens s’ils apprenaient que ma fille subit des violences dans son foyer alors que moi je lutte contre ça d’où la création de mon ONG. Essuies maintenant tes larmes et vas prendre soin de ton mari tchiip.
Elle se leve et sort de la pièce avant que je ne dise quoi que soit. Je ne peux rien dire d’ailleurs tellement je suis choquée par les propos de ma mère. Je me lève à mon tour et vais me laver le visage dans la salle de bain. Etant devant le miroir je prends l’engagement de me battre pour ma liberté toute seule et de récupérer mon fils…
…Quelques mois plus tard…
Je suis assise dans le bureau de Mr Steve Lieutenant de police. J’ai entendu parler de lui à la police et à ce que j’ai pu entendre il est spécialisé dans la lutte contre les narcotrafiquants. Il en a traqué plus d’une centaine et à démantelé plusieurs réseau de trafiquant. J’ai fait des recherches sur lui et j’ai découvert qu’il n’était pas du genre corruptible et ne faisait pas de favoritisme en ce qui concerne les classes sociales. Il a même coffré le beau-frère d’un ministre et çà ça me rassure parce que je veux me libérer de ce monstre de Jacques. Il reçoit régulièrement des visites de gens louche, il voyage le plus souvent et ne cache même pas les tonnes de stupéfiants qu’il ramène. Je me suis plusieurs fois caché pour écouter ses conversations et je suis convaincu qu’il tient un réseau ou plusieurs réseaux de trafiquants.
LT Steve : Madame je vous crois mais je veux savoir ce que vous attendez de moi exactement en dénonçant votre époux qui n’est autre que le neveu du Président de la Côte-d’Ivoire ?
Moi (déterminée) : Je veux ma liberté ! Je suis prête à tout pour me libérer de ce mariage dans lequel ma vie et celle du père de mon enfant sont en danger.
LT Steve : Ok mais il me faudra des preuves pour qu’on sache si il opère ici aux Etats-Unis ce n’est que comme ça qu’on pourra le coincer…
Moi (l’interrompant) : Et je peux vous les obtenir ces preuves. Je veux qu’avec ces preuves vous l’obligiez à m’accorder le divorce et même qu’il signe un document stipulant qu’il ne s’approchera plus jamais de moi, de Mickael et de mon Fils ensuite vous ferez ce que vous voudrez quitte à le coffrer je m’en fiche !
Il accepte ma proposition, on discute encore un peu puis je sors de son bureau plus déterminée. Ma
…Fin du flash-back…
…Retour au présent…
J’avais toutes les preuves que le LT Steve m’avait demandé mais au moment d’aller les lui rendre j’ai remarqué que j’étais suivie et ensuite j’ai reçu plusieurs coups à l’arrière de ma voiture me faisant sortir de la route. Ma voiture a percuter un gros arbre, j’étais assommé et blessé mais j’ai un effort pour sortir de la voiture en prenant les preuves et au même moment j’ai vu un des hommes de mains de Jacques venir vers moi avec une arme mais avant qu’il ne tire je me suis enfuit lui à mes trousses. J’ai réussi à le semer et j’ai appelé le LT qui m’a récupéré. Dans ma fuite j’ai perdu certaines preuves je dirai même une bonne partie et c’est là que le LT a décidé de me faire quitter le pays avec une autre identité. Il avait choisi la France mais j’ai préféré la Côte-d’Ivoire parce que je préfère être une fugitive dans mon propre pays qu’à l’étranger comme ça si ça chauffe je peux me déplacer facilement. Donc on a convenu que je vienne à Abidjan plutôt que de retourner à Yamoussoukro le temps de boucler l’enquête. Il ne me reste plus qu’à patienter dans le secret mais maintenant avec ma mère qui m’a retrouvé je sens que les choses vont se compliquer.