Épisode 5
Ecrit par Mona Lys
La vengeance est une femme
Episode 5
Je me prépare pour aller prendre mon jet direction le Bénin où j’ai des comptes à régler. C’est demain samedi qu’aura lieu le mariage de Houéfa Ichola la fille d’Armand et Fidélia Ichola deux partisans de la secte « Blood Brother ». Ils étaient là le jour où mon père s’est fait sacrifié sur leur hôtel satanique. Je dois régler leur cas avant notre retour en Côte d’Ivoire comme ça je pourrai m’occuper de ceux qui y sont. Je ferme ma petite valise en même temps que la porte s’ouvre sur Malcom.
- Tu es prête ?
- Oui, plus vite j’irai plus vite je reviendrai pour t’aider à boucler les dernières valises pour notre départ.
- Ok fais donc l’effort de rentrer vite dimanche. N’oublie pas que nous avons un diner avec tes parents.
- Oui ne t’inquiète pas je serai là à temps.
- Tu vas me manquer. Dit-il en me prenant dans ses bras.
- Ce n’est que pour deux jours.
- Oui mais c’est trop. Même quand on se sépare pour le boulot tu me manque énormément. Et si on fusionnait nos deux entreprises ?
- Tu sais très bien qu’on ne le peut pas. Nous ne sommes pas dans le même domaine.
- Mais on peut en créer une ensemble.
- Ca rendrait notre mariage ennuyeux parce que nous n’aurions plus grande chose à nous confier. On ne se manquera pas et on finira par se lasser l’un de l’autre. Je t’aime tu le sais ça ? Dis-je en lui caressant la joue.
- Moi aussi ma prunelle.
Il me fait un smack puis m’aide à enfiler mes mocassins. Il porte ma valise jusqu’à la voiture et la donne à Mel. Je me retourne vers mon homme et l’enlace par la taille.
- Tu vas beaucoup me manquer. Entame-t-il avant que je ne parle.
- A moi aussi mon amour. Sois sage ici.
- Comme une image je serai. Tu sais très bien qu’aucune femme sur cette terre ne peut me détourner de toi. Aucune ne t’arrive à la cheville. You are my wife (tu es ma femme).
- And you are my husband (et tu es mon mari). Mon merveilleux mari à moi.
Je lui donne un langoureux baiser avant qu’il ne m’ouvre la portière pour que je m’installe dans la voiture. Nous quittons les lieux et la Vicky de Malcom disparait pour laisser place à V. Mon sourire disparait pour laisser place à une mine sérieuse. Mon cortège de trois voiture dont l’une devant nous et les deux autres derrière nous accompagne comme toujours. J’aurai toujours besoin d’eux pour veiller sur ma sécurité car dans ce genre de chose il faut toujours avoir une sécurité de fer. Je repasse en tête le plan pour m’assurer que tout est ok.
***Samedi***Bénin, Abomey-Calavi***
Vêtue d’une très longue robe de soirée, je mets mes talons aiguilles de la même couleur plus les bijoux qui vont avec. Je me regarde dans la glace et je me sens prête pour aller assister au mariage de l’année. De l’année oui parce que je vais le rendre exceptionnel. Puisque c’est le mariage de la fille d’un député les médias seront présents. Apparemment la jeune fille aime s’afficher et sa tombe bien parce que je vais l’aider à bien le faire. Le monde entier parlera de son mariage avec ce que je leur prépare. Du père à la mère en passant par la fille, ce ne sont que des voyous habillés en costume et robe de grand couturier. Je pense qu’ils ont déteins sur le future marié parce que lui aussi est un ripou.
Une fois arrivée sur le lieu de réception, je montre ma carte d’invitation et on me donne accès au lieu avec Mel à ma suite. Les mariés font leur entrée et la fête commence. Je vois de là où je suis assise ceux pour qui je suis là. Ils ont certes pris de l’âge comme eux tous d’ailleurs depuis la dernière fois que je les ai vu mais ils sont toujours les mêmes. Ils ne me reconnaissent jamais non seulement parce que j’ai beaucoup changé physiquement mais aussi parce que je me déguise un peu. Perruque, nouveau style de maquillage et lentilles. Ils ne me reconnaissent que lorsque je décide de me dévoiler.
La mariée s’éclipse un moment avec sa dame de compagnie alors je compte jusqu’à 20 en imaginant ce qu’elle est supposée être en train de faire. Je me lève avec ma pochette en main et la rejoins dans les toilettes pour femme. Je dépasse sa dame de compagnie qui semble avoir oublié quelque chose. J’entre et trouve la mariée en train de se laver les mains. Je me place à côté d’elle et ouvre ma pochette avec empressement. J’y sors un petit sachet et en consomme le contenu. Elle me regarde genre.
- Tu en veux ? Je lui demande en me mastiquant les dents.
- Euuh non merci. Je préfère rester sobre le jour de mon mariage.
- Oh je peux t’assurer que ça, ça vas t’aider à t’amuser comme jamais. J’en ai pris aussi le jour de mon mariage et c’était la folie. Ça reste jusqu’à ce jour le plus beau moment de ma vie. Ou bien tiens celle-là, elle est moins forte. Je lui propose en sortant un autre sachet de ma pochette. Je pense que tu l’as connais bien.
- Comment ça ?
- Entre consommatrice on se connait. Je sais que tu en consommes donc n’essaie pas de te jouer les saintes-ni-touche. Et puis ce n’est pas si mal d’en prendre le jour de son mariage, ça nous donne encore plus de peps. Tu seras même une vraie tigresse ce soir pour votre nuit de noces. J’ajoute avec un clin d’œil.
Elle me regarde puis regarde le sachet dans ma main avant de ramener son regard sur moi. Je lui fais oui de la tête. Elle va condamner la porte et comme je l’espérais vient me prendre le sachet des mains. Je lui pose des questions sur le mariage et autre en la regardant consommer l’herbe juste pour faire la causette. On sympathise même puis quand nous entendons cogner à la porte nous décidons de retourner à la fête. Elle est désormais sous effet de substance donc il sera facile d’obtenir la réaction espérée. Elle se drogue déjà voilà pourquoi ça n’a pas été difficile de la convaincre. Seulement dans la drogue que je lui ai donnée j’ai fait un mélange avec d’autres substances qui vont lui faire perdre le contrôle d’elle-même. Le mien c’était juste du gingembre râpé. Je retourne aussi à ma place et donne le signale à Mel qui s’occupe du reste. Il y a un écran géant dans la salle sur lequel défile les photos des mariés d’avant leur mariage et de maintenant dans leurs ténues de mariage. Selon mes informations, la grand-mère de la mariée qui n’a pas pu venir de Belgique à cause de sa santé fragile lui a fait parvenir une vidéo surprise pour lui souhaiter ses vœux, et c’est là que V va intervenir. M Ichola annonce à sa fille dans le micro la surprise et la vidéo se met à tourner. Tout le monde a les yeux rivés sur l’écran donc pas moyen que quelqu’un manque le spectacle qui va suivre. Je verse mon propre champagne dans ma propre coupe avec lesquels je suis venue et regarde aussi la vidéo quand tout d’un coup l’écran se met à grisoller et là BAM, on assiste à une sexe-tape entre la mère de la mariée et le marié. Je souris en sirotant mon verre. Le choc se lit sur les visages et les murmures remplissent la salle. Des mères ferment les yeux de leurs enfants pour les empêcher de regarder. Le volume augmente de plus belle et les gémissements de la belle-mère se font assourdissants.
TU ES FORMIDABLE V.
C’est la panique totale. Les techniciens essayent d’arrêter la vidéo mais rien y faire. Ce sont mes hommes qui la commandent depuis dehors dans une camionnette. La vidéo change encore pour laisser place à autre une sexe-tape mais cette fois entre le père eeet… le marié. Cette fois c’est la totale. La mariée restent d’abord abasourdit par tout ça pendant que les médias se font plaisirs à gogo. Je sens que les journaux Béninois auront du succès dans les jours à venir ainsi que leurs sites. Voyant qu’ils ne pouvaient arrêter la vidéo du père qui se faire sucer par son beau-fils, la sécurité se décide à vider la salle pour laisser la famille régler ça seule. Je m’éclipse aussi mais juste le temps que la salle se vide puis reviens. La mariée a commencé à faire du tapage.
- COMMENT AVEZ-VOUS PU ME FAIRE CA ? Hurle-t-elle, VOUS MES PARENTS.
- Laisse-nous t’expliquer mon bébé, commence la mère en pleurant. Ce n’est pas ce que tu crois.
- ET QU’EST-CE QUE JE CROIS ? QUE DIABLE VEUX-TU QUE JE CROIS EN VOUS VOYANT BAISER AVEC CELUI QUI EST SENCE ETRE MON MARI ?
- Mon amour… Essaye d’intervenir le marié.
- TOI LA FERME. TU LA FERME SINON JE TE JURE QUE JE TE BUTE.
- C’est d’ailleurs ce que tu devrais faire ma belle. Je me glisse dans la conversation en m’avançant vers le groupe à pas rassurés
- Qui êtes-vous ? Me demande le père.
- Ca n’a pas d’importance. Alors ma belle comme je disais tu dois les tuer ces deux que tu considères comme tes parents parce qu’ils t’ont vraiment niqué sur ce coup.
- Pourquoi vous m’avez fait un coup pareil ? Demande la mariée en éclatant en sanglots. Que vous ai-je fait ?
- Mon bébé…
- Eh bien parce que tu n’es rien pour eux. Tu n’es pas leur fille. Je lâche en m’asseyant sur une chaise que Mel a rapprochée et croise les pieds.
- Quoi ?
- Tu n’es pas leur fille.
- Ils m’ont ?... Vous m’avez adopté ?
- Volé, je dirai plutôt. Elle, dis-je en désignant Mme Ichola, t’a volé.
- FERMEZ LA. Hurle Mme Ichola.
Et là une dispute éclate entre un père et une fille surpris d’apprendre cette nouvelle et un fiancé qui ne sait pas quoi faire pour sauver sa peau. Mel me tend un document que je tends à M Ichola parce qu’à voir leur fille, je pense que la drogue est en train de faire son effet donc elle ne pourra pas lire. Elle se torche le nez de temps en temps avec sa main. Pendant que le père lit le document prouvant mes dires, je décide de faire le résumé à Houéfa.
- Pour te résumé, je commence en jouant avec mes ongles, cette femme que tu considères comme ta mère est stérile et elle s’est arrangée avec une infirmière de l’hôpital où tu es née pour te voler des bras de ta mère biologique à qui elles ont fait croire que tu étais morte 10 minutes après ta naissance. Alors si j’analyse bien, c’est parce que ces deux-là n’en n’ont rien à foutre de toi qu’ils n’ont pas hésité à se taper ton future mari qui lui aussi a été payé pour se marier avec toi parce que selon tes ‘‘parents’’ tu serais une pauvre toxico incapable de se trouver un homme. Donc ma belle je te le redis, TU T’ES FAIT NIQUER EN BEAUTE.
Aussitôt mon monologue finit que Houéfa se met à foutre le bordel dans la salle en hurlant comme une tarée. La drogue la guide. Sa mère est en pleure, son père essaie de la calmer et le fiancé s’assoit par terre la tête entre ses mains. Houéfa jette tout ce qu’elle trouve sur ses parents en les injuriant et je décide de l’aider à mettre fin à cette histoire. Je porte un de mes gants en cuire sur ma main droite pour éviter de laisser mes empruntes sur quoi que ce soit. Je tends ensuite ma main à Mel qui y pose une arme qu’il a pris soin de piquer à l’un des agents de sécurité sans qu’il ne s’en aperçoive. Je me lève et vais vers la mariée qui est en train de pleure tout son saoule à genoux. Je me baisse à son niveau et profite du fait que ses parents soient en train de se chamailler pour lui tourner la tête. Je commence à lui parler à l’oreille.
- Mes parents m’ont aussi fait ce sale coup, et tu sais ce que j’ai fait ?
Elle renifle incapable de me répondre.
- Je les ai butés, tous les deux. Dis-je en lui glissant larme dans la main. Après ça je me suis sentie merveilleusement bien et je suis heureuse jusqu’à aujourd’hui. Je ne regrette absolument rien.
Elle baisse la tête pour regarder larme puis me regarde. Je lui fais oui de la tête. Elle hésite encore puis ayant pris l’arme tout doucement se lève. C’est à ce moment que ses parents se tournent vers elle. C’est toute tremblante qu’elle lève la main et pointe l’arme sur eux. Le fiancé se lève aussitôt paniqué.
- Qu’est-ce que tu fais ? Demande son père paniqué. Ma chérie ne fais pas ça, nous allons tout régler calmement et tout rentrera dans l’ordre.
- Mon bébé, reprend la mère, ne commets cette erreur. Ne fais pas ça.
- Fais-le et tu te sentiras plus mieux. Je lui murmure encore à l’oreille en étant arrêté derrière elle. Ces gens t’ont volé toute ta vie. Tu aurais pu être heureuse présentement avec tes vrais parents, mariée à un homme merveilleux qui te rend heureuse et avec vos enfants. Ils t’ont tout pris, ta vie, ton bonheur et ton fiancé. Ils t’ont humilié devant tout le pays.
Elle se met à trembler de plus en pleurant. Tout le monde commence à parler en même temps. Ses parents essayent de la convaincre en même temps qu’ils me hurlent dessus tantôt des qui ‘‘êtes-vous’’ tantôt des ‘‘fermez-là’’. Moi je continue de lui parler à l’oreille et c’est toute embrouillée qu’elle tire le premier coup qui par chance se plante dans la tête de sa mère. Les gardes dehors commencent aussitôt à cogner sur la porte d’entrée que mes hommes ont pris le soin de condamner. C’est la panique totale. Les deux hommes se mettent à hurler et moi je continue mon travail de sorcière. Je suis la petite voix qui résonne dans sa tête. Avec l’effet de la drogue, ma voix résonne à l’intérieur d’elle comme sa conscience. Elle pousse un cri et quatre coups s’en vont de façon désordonnée mais encore par chance les deux hommes sont touchés. Le fiancé meure sur le coup et le père agonise au sol. Quand elle voit tous ces corps allongés au sol elle panique direct.
- Oh mon Dieu qu’est-ce que j’ai fait ? Qu’est-ce que j’ai fait ?
- Tu les as tués. Mission accomplie.
Elle continue de se lamenter ainsi et contre attente se tire une balle dans la tête.
- Wooh. Je ne m’y attendais pas à celle-là. Mais c’est Parfait.
Je m’avance vers le père qui se vide de son sang et comme à l’accoutumé lui révèle le nom de mon père. Il ouvre grand les yeux mais avant qu’un mot ne sorte de sa bouche, il rend l’âme. Mel me tend rapidement mon rouge à lèvres et marque le couple Ichola de mon signe. V. Nous sortons aussitôt par la porte arrière. Une fois loin j’ordonne à mes hommes de débloquer la porte qu’ils avaient condamnée électroniquement. Je bois d’une traite ma coupe de champagne et me mets à sourire. J’adore quand tout se passe comme prévu.
Tu es fantastique V.
***Dimanche***USA, Washington***
Je me rends directement chez mes parents après être descendu de mon jet où un diner en famille m’attend. On le fait de temps à autre mais cette fois c’est pour dire au revoir à mes parents. Mes hommes rentrent chez eux et je reste avec mon filleul Mel. Les gardes de la maison de mes parents m’escortent jusqu’à l’intérieur où je rencontre ma mère qui venait à ma rencontre.
- Oh my baby. Je suis si heureuse de te voir.
Elle me prend dans ses bras et me serre fort. Je réponds à son étreinte.
- Mee too mummy. (Moi aussi maman)
- Comment tu vas mon bébé ?
- Très bien maman et toi ?
- Maintenant que je te vois ça va. Tu m’as abandonné ma fille.
- Meuh non maman, j’étais juste un peu trop occupée c’est tout.
- Occupé à quoi ? Demande-t-elle avec un air qui dit qu’elle sait déjà la réponse.
Je roule les yeux et ma petite sœur Faith vient me sauver de longs interrogatoires.
- Vickyyy. Crie-t-elle en venant sauter dans mes bras.
Je la réceptionne en basculant légèrement en arrière à cause de son poids et la serre très fort. Je l’aime ma petite sœur chérie. Elle a 18 ans et se comporte toujours comme une petite fille. Elle et moi sommes très proches comme si nous avions le même sang. Je ne me suis jamais sentie rejeté après sa naissance.
- Tu m’as apporté quoi ? Tu m’as apporté quoi ? Fait-elle en sautillant.
Elle voit Mel et se ressaisi d’un seul coup. Elle devient timide et commence à se caresser les cheveux.
- Bonsoir Mel.
- Bonsoir Faith comme vas-tu ?
- Très… bien.
Je regarde ces deux-là et je roule les yeux. Ils se plaisent mais personne n’ose faire le premier pas. Je décide de rompre ces échanges de regard.
- Ton chauffeur arrive avec tes cadeaux Faith.
Elle revient à elle et n’attend pas que ce dernier vienne à elle qu’elle court dehors pour le retrouver. Maman embrasse Mel et nous conduit dans le salon où sont confortablement installés les deux hommes de ma vie. J’enlace très fort mon père puis me dirige vers mon amour pour un doux baiser. Ici aux États-Unis s’embrasser devant les gens n’est pas tabou.
- Comment tu vas toi ? Je demande à mon homme tout près de ses lèvres.
- Bien maintenant que je t’aie près de moi. Ta chaleur m’a manqué. Rajoute-t-il dans mon oreille.
- J’ai une surprise pour toi cette nuit.
Je lui fais un clin d’œil et il sourit. Nous nous retournons vers les autres qui nous regardent en souriant. Faith vient nous rejoindre en s’extasiant sur les cadeaux que je lui ai apportés. J’aime être entourée de ma famille comme là maintenant. Jamais je n’aurais pensé que moi fille d’un Colonel de police je finirai fille d’un vice-président des Etats-Unis. Mon père adoptif M John Hamilton était le Vice-président de ce pays les 10 années qui ont suivies mon adoption après quoi il a décidé d’abandonner son projet de devenir Président pour se concentrer sur sa petite famille qui ne comptait plus que lui et son épouse Laura. Laura Hamilton, ma nouvelle mère n’arrivait pas à enfanter mais le miracle s’est produit une année après qu’elle et son mari m’aient recueilli. Les chrétiens disent que c’est le résultat de son amour envers l’enfant d’autrui en l’occurrence moi. Elle a pris soins de moi comme son propre enfant et a accepté de faire de moi une Hamilton. Elle passait ses journées à mon chevet tout le temps que j’ai passé dans le coma donc en retour Dieu s’est souvenu d’elle. Mon père en dehors de sa vie politique qu’il a une multinationale dont je dirige la plus grande partie et il fait partie des hommes les plus riches ici. Il continue de mener sa vie dans la politique même s’il ne vise aucun haut poste. Dans ce domaine même quand tu prends ta retraite tu es toujours honoré, en tout cas si tu avais une bonne réputation. Ma mère mène à bien son sa fondation pour enfants démunis. Elle parcoure le monde pour venir en aide aux familles pauvres et récupèrent les orphelins pour les ramener dans sa fondation. Elle a eu ce déclic après m’avoir sauvé de la mort.
Nous passons à table dans la bonne humeur et nous discutons de tout et rien. Faith n’arrête pas de regarder Mel en cachette et lui fait l’indifférent. Nous, nous continuons de discuter de tout et de rien puis la discussion vire vers la religion. Vraiment, tu ne peux pas passer une journée avec eux sans qu’il ne te parle de Dieu et de ses merveilles et patati et patata.
- Le pasteur Bill te passe le bonsoir Vicky. Me dit maman.
- De même.
- Il aurait voulu que tu sois là pour prier aussi pour toi.
- Il a prié pour Malcom donc c’est comme s’il l’avait fait aussi pour moi.
- Oui mais chacun a sa vie et chacun doit être protégé.
- Si c’est ça ne t’inquiète pas. J’irai avec tous mes hommes.
- Mais les hommes ne peuvent pas t’apporter la protection que Dieu t’apportera, renchérit papa. Les hommes sont limités mais Dieu non.
- Alors Faith comme ça va à l’école ? Je demande pour changer de sujet.
- Bien. Mel j’aurai besoin de ton aide pour un devoir… enfin si tu veux bien.
- Ok pas de souci. On le fera après le diner.
- Avant que vous ne partiez je voudrais prier pour vous, reprend maman. Tout le monde peut prier pour vous mais la prière des parents est importante.
- Oui ça c’est indispensable. Réponds Malcom en souriant.
Le diner se termine sur un autre sujet de conversation plus gaie et nous nous rendons dans la salle de séjour. Maman revient sur son idée de prier pour nous et je roule les yeux. Sérieux leurs histoires de prière ça me saoule. Ils ont réussi à avoir Malcom qui les suit chaque Dimanche matin à l’église et les mercredis soir pour les réunions. Tout le monde ferme ses yeux et voyant que je ne ferme pas les miens, Malcom me presse la main et me fait signe de les fermer. J’obéis et me mets à penser à ma prochaine cible. Je ne sais pas ce qu’elle a dit dans sa prière et je n’ai d’ailleurs pas envie de savoir mais je reviens à moi quand tout le monde dit Amen.
Dieu, lui et moi ne sommes pas amis. Je le considère même comme un ennemi même si à lui je ne peux rien faire. Je le tiens responsable de tout ce qui m’est arrivé. Oui tout est sa faute. N’est-ce pas qu’on dit que rien n’arrive sans qu’il ne l’ait permis ? Donc c’est lui qui a voulu tout ce qui m’est arrivé. Je pense qu’il n’avait pas besoin de me faire passer par tout ça pour me faire savoir qu’il ne m’aimait pas. Il pouvait tout simplement me reprendre le souffle de vie qu’il m’a donné et c’était tout mais apparemment il voulait me voir souffrir atrocement et j’espère qu’il est satisfait maintenant. Je ne vais pas à l’église et je n’irai jamais. Je ne crois pas en lui et je n’y croirai jamais. Pourquoi m’occuper de quelqu’un qui lui m’a abandonné ?
- Vicky j’aimerais te voir en privé stp. Me dit ma mère me faisant sortir de mes pensées.
- Ok mum.
Je la suis jusque dans leur chambre à elle et papa tandis que Mel suit Faith dans la sienne. Malcom et mon père reste au salon parler des affaires.
- Tu tiens vraiment à te venger de tes beaux-parents ? Me demande-t-elle de but en blanc après avoir fermé la porte de sa chambre.
Je m’apprête à lui demander comment elle a su qu’ils faisaient partie de la liste noire quand je me rappelle que je suis aux Etats-Unis. Il n’y a pas meilleur service de renseignement qu’ici. C’est d’ailleurs avec les meilleurs espions et informateur que je travaille. Et puis oui c’est vrai que je le lui avais dit mais j’ai cru qu’elle avait oublié.
- Je n’ai pas envie d’en parler maman.
- Mais il va falloir pourtant. Tu sais que tu risques de perdre ton mari que tu aimes tant s’il l’apprenait ?
- Il ne le saura jamais en tout cas si QUELQ’UN dans cette maison ne lui en siffle mot. J’irai, je leur règlerai leurs comptes à chacun de ces satanistes et je reviendrai comme je suis partie.
- Vicky…
- Mum, i know what i do. (Maman, je sais ce que je fais)
Elle se résigne et me regarde longuement. Elle sait, ils le savent tous qu’ils ne pourront jamais me faire changer d’avis. J’ai décidé de me venger et je le ferai jusqu’à ce qu’ils périssent tous même si je dois y laisser ma vie.
- Ok. Et par rapport aux enfants ?
- Aargh mummy stop. Je ne veux pas en parler. Pas d’enfants un point c’est tout. Maintenant est-ce qu’on peut aller rejoindre nos hommes en bas ?
- Ok mais d’abord tiens ça. Je veux que tu ailles avec.
Elle sort un truc dans l’un de ses tiroirs et quand elle me le tend je constate que c’est la Bible.
- Are you serious ? (Es-tu sérieuse ?)
- Je ne te demande pas de la lire même si c’est ce que je voudrais mais je veux au moins que tu l’ais sur toi. Elle va te protéger.
- Maman j’ai une dizaine de garde du corps et tu penses sérieusement que c’est un ensemble de papier dont les textes qui y sont inscrits ont été écrits par des gens qui n’avaient pas toute leur tête qui va me protéger ? Moi Vicky ? Je lui demande en rigolant presque.
- Ce n’est pas cet ensemble de papier dont les textes qui y sont inscrits ont été écrits par des gens qui n’avaient pas toute leur tête qui va te protéger, mais plutôt la puissance s’y trouve.
- No.
- Vicky ces gens travaillent avec le diable donc toi il te faut Dieu de ton côté pour te protéger et te faire ouvrir les yeux afin que tu vois que ce que tu fais n’est pas bon.
- I said no. (J’ai dit non)
Je veux sortir de la chambre mais elle me retient et avant que je ne me rende compte de ce qui se passe elle me prend dans ses bras. C’est quoi ça encore ? On vient de presque se disputer et elle elle me prend dans ses bras.
- Je t’aime mon bébé. Je ne t’ai certes pas mise au monde mais je t’aime comme si. Ne l’oublie jamais. Tu es ma première fille et quoi que tu fasses je serai toujours là pour toi.
Je ne sais vraiment pas à quoi ça rime mais je me sens bien tout d’un coup dans ses bras alors je réponds à son câlin.
- Je t’aime aussi maman. Je t’aime fort.
Nous redescendons rejoindre les autres et après près de 2h de causerie ma bande et moi prenons congés d’eux. Je monte avec Malcom dans sa voiture et Mel nous suit dans celle de Malcom. Celui-ci se met aussitôt au lit une fois à la maison. Moi je vais prendre une douche et enfiler la surprise que j’ai pour lui. Quand je le rejoins dans la chambre il est sur sa tablette.
- Boo ?
- Oui pru…
Il stop sa phrase quand il me voit dans ma ténue hyper méga sexy. J’avance à pas sensuelle et m’assoie en califourchon sur lui tandis qu’il a toujours la bouche ouverte.
- Alors monsieur a perdu sa langue ? Je demande en commençant à bouger lentement sur lui. Il grogne.
- Comment ne pas la perdre quand j’ai devant moi une tigresse ? J’adore… quand tu es déchainée.
- Dis-moi que tu m’aime boo.
- Je t’aime… ma prunelle. Tu es mon…essence.
Je n’ai pas le temps de passer par les préliminaires que je m’empale sur lui. Il m’a manqué et j’ai une folle envie de me sentir aimer ce soir. Me sentir aimer par lui, lui qui me rends tellement heureuse. V est certe dangereuse et sans pitié mais Vicky, sa Vicky à lui est une enfant qui veut tout le temps être dans les bras de son père. Malcom n’est pas seulement mon époux, mais il est aussi mon père, mon frère, mon oncle, mon meilleur ami, mon… TOUT. V est insensible mais Vicky est sensible surtout quand il s’agit de lui. V ne souhaite que se venger de tous mais Vicky ne veut que l’aimer lui.
- Promets-moi mon amour… de ne jamais me quitter. Je le supplie presque en haletant.
- Je te le promets… ma prunelle. Jamais je ne pourrais aimer une autre femme comme toi je t’aime. You and I, Forever and Ever. (Toi et moi, pour toujours et à jamais)
- Forever and… Ever. Je termine en atteignant le summum du plaisir.
Je m’écroule dans ses bras et nous reprenons nos souffles. Il me serre contre lui et je me sens hyper bien. Je me sens toujours bien dans ses bras. Je me redresse et prends sa tête en coupe en plongeant mon regard dans le sien.
- Promets-moi boo, que quoi qu’il arrive, tu ne m’abandonneras pas. Quoi qu’il se passe, quoi que tu apprennes, tu ne me quitteras pas.
- Qu’est-ce qui se passe prunelle ?
- Je t’aime tellement mon amour que je mourrai si tu me laissais.
-Hey prunelle, je serai toujours là avec toi. Je t’ai promis t’aimer jusqu’à mon dernier souffle et c’est ce que je compte faire. Tu es ma femme et jamais, au grand jamais l’idée de te quitter me traversera l’esprit. Je t’aime plus que ma propre vie que je serais même prêt à donner pour toi. Ne doute jamais de ça ok ? Never (Jamais).
- Never.
Nous partons pour un doux et tendre baiser qui devient fougueux. Sa main glisse jusque sur ma féminité et je me prépare à passer une autre belle nuit avec mon homme. Les propos de ma mère m’ont travaillé durant toute la soirée même si je faisais genre. Rien qu’à l’idée que Malcom pourrait me quitter s’il apprenait tout me brise le cœur. Je ne veux pas le perdre et je ferai tout mon possible pour que ça n’arrive jamais. Never.