Épisode 6
Ecrit par Mona Lys
La vengeance est une femme
Episode 6
« - Non je vous en supplie ne me faites pas ça.
Il ne m’écoute pas et continue de se déshabiller. Je ne sais pas où je suis parce qu’on m’a drogué et quand je me suis réveillée j’ai constaté que je suis menottée à un lit toute nue, les jambes relevées et écartées dans une chambre que je ne connais pas. Je vois devant moi un homme beaucoup plus âgé que moi et je le reconnais. Il faisait partie de ceux qui ont tué papa et qui ont assisté au viol de maman. Je continue de me débattre et de supplier l’homme qui me regarde avec appétit et le sourire aux lèvres.
- C’est fou comme tu as un beau corps.
- Je vous en supplie ne me faites pas de mal. Je vous en prie. Laissez-moi partir.
- Je ne te ferai aucun mal, bien au contraire je vais te procurer du plaisir. Beaucoup de plaisir. Fait-il en faisant tomber son pantalon.
Quand je vois son membre je panique parce que 1 je suis encore vierge et 2, à voir son regard de pervers je sais qu’il ne va aller en douceur. Alors je me mets à pleurer de plus belle, à le supplier tout en essayant de me libérer de ces menottes.
- Je vous en supplie ne faites pas ça. Je suis encore vierge.
- Raison pour laquelle je te veux. Si tu ne l’étais pas on t’aurait déjà tué comme tes parents. Tu es pure et ça va me procurer encore plus de pouvoir.
Une fois complètement nu il monte sur le lit et se place entre mes jambes. Je hurle de plus en plus en priant que quelqu’un vienne à mon secours mais rien. J’essaye de fermer mes jambes mais il est plus fort et réussi à les bloquer.
- Non, non, je continue de supplier en bougeant dans tous les sens. Non pitié, non. Non non non. NOONNN.
Je hurle de toute mon âme quand il me pénètre d’un seul coup avec rage me déchirant au passage. Je hurle de douleur, de tristesse, d’indignation, de tout. J’ai l’impression qu’il ne m’entend pas parce qu’il continue sa sale besogne. Je ne sais combien de temps ça a duré mais je me sens partir à la fin. Avant que je ne sombre totalement je le vois prendre des trucs sur la table après s’être habillé et revenir vers moi. Je le sens introduire quelque chose en moi et le retourner comme s’il voulait récupérer quelque chose puis le ressort avant de sortir à son tour de la pièce. Une larme perle sur ma joue puis c’est le trou noir »
Je me réveille quand je sens quelque chose d’humide sur ma bouche. J’ouvre les yeux et tombe sur ceux de Malcom au-dessus de mon visage.
- Hey ! Dis-je en lui souriant.
- Hey !
Je prends sa tête en coupe et l’embrasse. Il se couche confortablement sur moi risquant au passage de froisser sa belle chemise déjà bien repassée.
- Tu sens super bon.
- C’est la nouvelle gamme de parfum pour homme de Royane. Tu aimes ?
- Ouep. Il est pour quelle heure ton rendez-vous ?
- Tout à l’heure. J’y vais de ce pas.
- Tu as pris ton petit déjeuner ?
- Juste un peu café. Je t’ai laissé des pancakes dans le micro-onde.
- Qu’est-ce que je deviendrai sans toi ? Je demande à lui caressant la joue. C’est à moi de prendre soin de toi, de te faire à manger mais c’est toi qui le fait pour moi.
- Et j’adore le faire. J’aime prendre soin de toi et je le ferai tant que j’en aurai la force. Mais tu sais ce que j’aime faire aussi ? Il me le demande avec un sourire qui me fait deviner ce à quoi il pense.
- Non dis-moi.
Je fais mine de ne pas savoir en enroulant mes jambes autour de lui. Il commence à poser de petits baisers dans mon cou.
- J’aime te faire de petits bisous. Aussi j’aime te faire des… papouilles.
Il se met à me chatouiller. Et moi qui pensais qu’il voulait me faire l’amour. Je me tort de rire sous ses gilis.
- Non Malcom arrête… Je t’en supplie.
Il ne m’écoute pas et continue jusqu’à ce qu’il soit lui-même fatigué.
- Oh bon sang Mal, tu vas me tuer. Non mais tu es malade ? Je lui donne une tape en lui posant la question.
- J’aime tellement t’entendre rire ma prunelle.
Il m’essuie une larme puis capture mes lèvres. Ses mains se font baladeuses et je croise à nouveau mes jambes autour de sa taille. Je me mets à déboutonner sa chemise ensuite son pantalon.
- Je vais être en retard. Dit-il entre mes lèvres.
- Fallait y penser avant de me provoquer.
Il sourit et approfondit notre baiser. J’aime cet homme, d’une manière que je ne peux expliquer. J’enfonce mes doigts dans son dos dès qu’il me possède et je me sens envolée. Il sait prendre soin de moi. Il a toujours su s’y prendre.
C’est aujourd’hui le grand départ. Nous irons un peu plus tard que prévu parce que Malcom doit s’est rendu ce matin à une réunion de dernière minute avec un homme puissant dans le monde des affaires qui désire collaborer avec lui. Je l’avais dit que mon homme était doué dans les affaires, seulement ces imbéciles d’Américains veulent l’étouffer. Mais depuis qu’il a eu le ABF, plusieurs portes se sont ouvertes. Les contrats n’ont pas cessé de pleuvoir depuis ce qui augmente son chiffre d’affaire. Il a décidé d’ouvrir une autre boite en Côte d’Ivoire ainsi que moi d’ailleurs donc il est possible que nous fassions plus de six mois là-bas, ce qui n’est pas pour me déplaire. De toutes les façons peu importe le temps qu’on y passera, je m’arrangerai à en finir avec eux avant.
Je finis de boucler nos valises et lorsque je descends je tombe sur Faith qui discute avec Mel dans le salon principal.
- Je ne savais pas que tu devais venir.
Ils se lèvent tous les deux à l’entente de ma voix. Faith vient me faire un câlin et retourne s’arrêter près de Mel.
- J’étais venue remettre ça à Mel, répond-t-elle en me montrant un bracelet fait de perle avec le nom de Mel écrit dessus.
- Ah ok je vous laisse discuter alors.
Je les laisse et vais m’assurer que tout est en ordre dans la maison puis récupère mes pancakes dans le micro-onde avant de prendre la direction la salle à manger mais avant que j’y arrive, April fait son entrée.
- Bonjouuurr.
Je secoue la tête et la regarde me rejoindre.
- Ooh des pancakes.
Elle en pioche un qu’elle se met à manger. Elle veut en prendre un autre mais je soulève l’assiette par-dessus ma tête.
- Vas t’en prendre dans le micro-onde.
Elle court dans la cuisine et me rejoint après dans la salle à manger. J’ai décidé de l’emmener avec moi en Côte d’Ivoire. Je n’ai pas envie de me trouver une autre assistante qui va prendre assez de temps à s’habituer à ma manière de travailler et mes exigences. Je suis habituée à April et elle elle sait tout ce que j’aime et ce je déteste. En plus je suis très attachée à elle.
- Où est Mal ?
- Rendez-vous d’affaire. Il ne devrait plus tarder. Tu n’as rien oublié j’espère ?
- Non non. J’ai pris toutes mes affaires. J’ai cru voir la voiture de Faith.
- Oui elle est au salon avec Mel.
- J’ai manqué un épisode ?
- Non le film n’a toujours pas commencé. Faith lui fait des yeux doux et lui fait comme s’il ne voyait rien.
Je termine ma phrase en buvant une gorgée de mon café et les deux tourtereaux font leur entrée.
- Hey April. Dit Faith en venant lui faire la bise.
- Coucou ma puce, comme vas-tu ?
- Bien. J’étais juste passée faire un dernier au revoir avant le grand départ et là maintenant j’y vais. Vous allez me manquer.
- Dis plutôt que c’est Mel qui va te manquer.
Mel lance aussitôt je ne sais quoi sur April qui éclate de rire. Faith fait semblant de n’avoir rien entendu et dit au revoir avant de disparaitre. April a 4 ans de plus que Mel et ils s’entendent plutôt bien même si Mel lui est toujours dans sa bulle. Ce qu’il a vécu l’a renfermé sur lui-même.
- Pourquoi tu ne lui déclare pas ta flamme Mel ?
- Je n’ai rien à déclarer et arrête de m’emmerder.
- Oh non, ne me dites pas que le grand Armel est une poule mouillée ?
Il roule les yeux exaspéré et se lève de table pour partir.
- Ok c’est bon, ça va j’arrête.
Il se rassoit et aussitôt April se met à fait le cri de la poule en buvant son café. Cette fois il se lève et s’en va pour de bon malgré ses excuses. Nous nous mettons à rire et terminons notre petit déjeuner.
Il est 15h lorsque nous quittons la maison. Le rendez-vous de Malcom a duré plus que prévu ensuite il a du faire un saut dans sa boite pour régler un petit souci et il y est encore. Il m’a appelé pour qu’on passe le chercher pour aller directement au jet. April est assise devant à côté de Mel qui conduit. Elle s’assure que tout est prêt pour notre arrivé. Elle a réservé une suite pour mon homme et moi et d’autres chambres pour elle, Mel et le reste des gardes. J’ai dû supplier Malcom pour qu’il accepte que mes gardes viennent avec nous. Disons qu’il n’aime pas trop ça. Selon lui c’est trop tape à l’œil alors que lui aime la discrétion. Il est très calme de nature donc il évite tout ce qui pourrait attirer l’attention sur lui. C’est pourquoi il a imposé en échange de son accord que j’en prenne que deux au lieu de dix. J’ai accepté sans broncher puisque de toutes les façons je les aurai tous avec moi quand j’irai visiter mes autres victimes.
Malcom vient me rejoindre dans la voiture une fois arrivée devant son entreprise et nous nous en allons. C’est l’une des rares fois que Malcom monte dans mon jet. Il déteste voyager seul donc il préfère prendre l’a avion commun contrairement à moi qui aime être seule, tranquille et me mettre à l’aise quand je passe d’un pays à un autre. Les gardes et l’hôtesse font monter nos bagages et April commence à se filmer. Elle est d’ailleurs la dernière à monter les marches de l’Avion et une fois au pas de la porte elle se met à hurler.
- BYE BYE NEW-YOK CITY. CÔTE D’IVOIRE I’M COMIIIING.
Malcom se met à rire à cause de son manège et je vais la tirer pour la faire entrer afin que l’hôtesse puisse fermer la porte.
- Je suis supers heureuse de visiter enfin mon pays.
- Ton pays ? Je demande surprise.
- Oui je suis certes née ici aux USA mais je suis Ivoirienne d’origine, de père et de mère. Je te l’avais pourtant dit.
- Ah j’ai dû oublier.
La portière se ferme et nous décollons.
Côte d’Ivoire me voici.
***Côte d’Ivoire, Abidjan***
Nous entrons tout épuisés dans notre suite. Malcom tombe direct sur le lit et je me charge de le dessaper et me mets à ranger nos affaires d’un côté de la chambre. Nous avons besoin de repos avant d’aller pour le diner de demain soir avec ses parents. Je tire Malcom du lit et le conduit jusque dans la douche de force. Je l’oblige à prendre une douche pour faire baisser la fatigue puis nous retournons au lit. Il s’endort aussitôt et moi je vais regarder les dernières informations que j’ai eues sur mes beaux-parents. A ce que je vois ils sont toujours dans la politique. Tant mieux, je vais pouvoir bien les humilier avant de les envoyer six pieds sous terre.
*
*
Enfin nous y allons. Nous sommes prêts pour aller diner avec mes beaux-parents. Je comptais les secondes et les minutes pour que l’heure arrive vite et voilà que s’est arrivée. Le diner c’est pour 19h et il est 18h. Le temps du trajet nous fera arriver chez eux à 19h tout au plus puisqu’ils n’habitent pas très loin de l’hôtel où nous sommes logés. Je sors ma boite à bijoux et porte ma chaine. Cette chaine qui les permettra de me reconnaitre, cette chaine que je refusais de perdre et suppliais ma belle-mère de la faire arranger parce qu’elle était un cadeau de mon père. Ils m’ont tellement vu cajoler cette chaine que je suis sûr qu’ils la reconnaîtront. Ils se souviendront aussi de cette cicatrice sur ma poitrine. Je cache le tout avec une écharpe afin de créer encore plus une grande surprise parce que je suis sûre qu’ils ne me reconnaitront pas du premier coup d’œil parce que j’ai beaucoup changé. Je ne suis plus la petite ado de 17 ans taille fine qu’ils ont connu. Je suis une vraie femme maintenant avec des rondeurs.
Notre voiture gare dans la cour d’un gigantesque duplex et nous y descendons. Je sens Malcom un peu nerveux. Normal, il a coupé tout contact avec eux il y a plus de 10 ans parce que selon le peu qu’il m’a expliqué, il n’était pas d’accord avec ce qu’ils faisaient rien que pour avoir du pouvoir. Je citerai entre autre s’enrichir sur le dos des pauvres mais il ne sait rien pour la secte. Aussi il y a l’histoire avec sa sœur. Ses parents l’ont obligé à se marier avec le fils de l’actuel gouverneur qui dans le temps était vice-président afin que s’ouvrent au-devant d’eux plusieurs portes dans le monde de la politique. Ils ont aussi voulu le faire avec lui mais il a refusé. Ca a créé beaucoup de tension, ils ont menacé de le déshérité et lui ont même fermé toutes portes pour lancer ses propres affaires ici donc il a tout envoyé bouler et ait parti refaire sa vie aux Etats-Unis avec le peu qu’il avait. Sa sœur ne sera d’ailleurs pas là ce soir parce qu’en voyage avec son époux. Je lui prends la main pour lui donner du courage et il me gratifie d’un sourire. A peine nous arrivons devant la porte que celle-ci s’ouvre sur une femme qui nous conduit jusque dans une pièce qui semble être la salle de séjour et là nous tombons sur… le couple Beynaud. Mme Beynaud saute aussitôt sur son fils qu’elle serre fort dans ses bras.
- Oh mon Dieu merci. Mon fils est enfin rentré. Merci beaucoup de me l’avoir ramené. S’exclame sa mère.
Elle se met à le toucher un peu partout comme pour s’assurer que c’est bien lui puis le prend à nouveau dans ses bras en versant quelques larmes.
- Maman ça suffi, dit Malcom un peu lasse de tous ces câlins.
Elle se décide à le laisser et les deux hommes se font une accolade qui dure un peu plus avant qu’ils ne se relâchent. L’émotion est au rendez-vous. Ils n’ont jusque-là pas fait attention à moi. C’est tant mieux parce que quand ils le feront, leur attention ne se détournera plus de moi.
- Papa, maman, je ne suis pas venu seul. Laissez-moi vous présenter quelqu’un. Dit-il en me prenant par la taille. Papa, maman voici Vicky mon épouse.
Leurs yeux se posent enfin sur moi et à voir la manière dont ils me fixent on dirait qu’ils cherchent dans leurs mémoires où ils m’ont déjà vu puis tout doucement, le sourire aux lèvres, je détache mon échappe un genre comme si j’ai chaud pour leur faire voir la chaine ainsi que la petite cicatrice que j’ai au-dessus des seins. Ils la reconnaîtront sans hésiter parce que cette cicatrice c’est M Beynaud qui me l’a fait pour selon lui marquer son passage dans ma vie. Dès qu’ils voient les deux éléments qui leurs sont familiers leurs yeux s’ouvrent grandement de surprise et de stupéfaction.
- Bonsoir beaux-parents. Comment allez-vous ? Fais-je avec mon plus beau sourire.
A peine ma phrase finit que les mains de M Beynaud se mettent à trembler. On aurait dit qu’il a vu un fantôme.
- KOUTOUBOU. Crit Mme Beynaud avant de tomber dans les pommes.
Je souris de plus belle en la regardant allongée au sol.
Je vous présente M et Mme Beynaud mes pires ennemis.
Je vous présente M Beynaud celui qui fut mon premier homme de la pire des manières.
Je vous présente M Beynaud qui a fait de moi sa prisonnière pendant plusieurs mois.
Je vous présente M Beynaud qui n’a cessé de me violer encore et encore pour des fins rituelles.
Je vous présente Mme Beynaud qui était la complice de son époux et qui venait nettoyer après sa sale besogne.
Je vous présente M et Mme Beynaud qui m’ont fait avorter contre mon gré.
Je vous présente M et Mme Beynaud qui m’ont rendu stérile en bousillant mes deux trompes.
Je vous présente M et Mme Beynaud qui voyant que je me vidais de mon sang m’ont jeté dans la rue espérant que je meure.
Je vous présente M et Mme Beynaud, ceux que je vais prendre un malin plaisir à faire souffrir avant de les tuer.
Je me présente, je suis Vicky Hamilton BEYNAUD.