--Céleste—

Marvin vient de rentrer. Il me parle en ce moment d’un vieil ami qu’il aurait revu. Je donne l’impression de l’écouter mais ce n’est pas le cas. J’appréhende vraiment la rencontre entre mes parents et moi. Pour une fois, je ne sais pas comment me comporter avec eux. Il est vrai que j’en avais le pressentiment, mais la réalité me fait peur. On vient de sonner. Je crois qu’ils sont là.

Je viens d’arriver devant le portail mais je ne sais pas si je dois l’ouvrir ou non. Je continuais la réflexion quand  Marvin vint ouvrir la porte. Il les fit entrer et s’asseoir au salon alors que moi j’étais comme prostrée dans le couloir. Je pris finalement la décision de me rendre dans le salon et de m’asseoir dans le siège qui leur faisait face. Marvin essaya de les mettre à l’aise en prenant les nouvelles.

Maman : chérie, je sais que tu te poses beaucoup de question en ce moment. Mais avant toutes choses, il faut que tu saches que tu es notre fille, notre benjamine. Tu es notre fille unique, la prunelle de nos yeux, notre princesse.

Moi : comment avez-vous fait pour m’adopter ? Qui sont mes parents ? ne puis-je m’empêcher de les questionner

Papa : Cé, stp permets à ta mère de te dire ce qu’elle a sur le cœur d’abord.

Maman : je…je…tu as été déposé devant notre porte un matin à l’aube (me confie-t-elle les larmes dans les yeux). Tu étais toute énervée parce que tu avais faim. Mais tu étais aussi belle. Je t’ai pris dans mes bras et depuis ce jour, je me suis dit que je n’allais plus te laisser partir. Ensuite ton père est venu, il a été la voix de la raison parce qu’il a commandité une enquête pour découvrir tes parents. Mais des jours après on avait eu aucune information. Alors on a décidé de te garder.

Moi : il n’y avait pas de lettre ou un truc permettant de remonter à mes parents ?

Papa : rien ma chérie.

Moi : la dame que j’ai vue à l’hôpital m’a donné l’impression de me retrouver devant un miroir. Elle me ressemblait tellement que j’en ai eu des frissons.

Papa : j’ai demandé à tes frères de faire des recherches sur la dame. Dès que ce sera fait tu seras informé.

Moi : j’espère qu’à partir de là je me sentirai mieux dans ma peau.

Maman : tu dois dépasser ces sentiments, tu es notre fille et rien ne changera cet état de fait.

Nous avons passé un long moment à discuter à bâtons rompus ensuite je leur ai fait un gros câlin comme je le faisais par le passé. Après leur départ, je me suis retrouvée seule avec Marvin. Il m’avait laissé un temps d’intimité avec eux. Mais en ce moment je suis couchée dans ses bras. Il passe ses doigts dans mes cheveux. Et je n’ai pas envie de laisser de quitter ces bras. Des fois en me retrouvant avec lui j’ai l’impression que ces bras sont un havre de paix pour moi. Nous avons décidé d’être intime le jour de notre mariage. Alors pour le moment on ne fait que s’embrasser. Mes ces baisers sont enflammés et profonds. Mais on s’est arrêté là. Ça semble vieux jeu, mais je lui ai dit que je voudrais avoir nos premiers rapports le jour de notre lune de miel même si on partage le même appartement et il est d’accord. Cet état de fait m’a poussé à l’aimer d’avantage.

--Xavier--

J’ai envoyé des détectives sur la trace des parents naturels de notre petite sœur mais jusqu’à ce jour aucune réponse. Un de mes amis à Interpol m’a parlé d’une base de données avec des visages de milliers de personnes. Il essayera de voir si son visage ressemble un tout petit peu à celui d’une autre personne.

--Edmond—

Je fais des rêves bizarres depuis un certain temps. Je vois ma femme et mon fils en train de m’enterrer et de rire. Mais contre toute attente, ma nièce vient à mon secours. Elle les pousse dans la fosse et me sort de là. J’essaie de prier après ensuite je réfléchis pour avoir une idée de ce que cela veut dire.