Épisode 8
Ecrit par D'avila
**Sofia Aka
Une semaine aujourd'hui jour pour jour que Jamal et moi ne nous sommes pas encore vu. J'ai mis son numéro sur une liste noire. Je ne lui ai pas pardonné ce qu'il m'a fait. C'est certes Anaïs qui l' a embrasser mais c'est parce qu'il lui a donné l'opportunité de le faire. À quoi pensait il lorsqu'il l'a permit dormir chez lui ? Moi j'ai pas le droit de l'embrasser mais elle si. j'espère qu'il aura compris le message et ne permettra plus qu'une autre femme ne dorme chez lui à par moi.
Je finis de m'habiller quand Lydia arrive. Maman me fait savoir que j'ai de la visite. Je me dépêche de mettre de l'ordre dans mes cheveux par des coups de peignes. Je sors et trouve Lydia, Jamal et maman assit au salon. Je m'assois à mon tour et Lydia s'excuse mais maman lui demande de se rassoit. Lydia obéit, j'ai la tête baissé quand maman prend la parole.
-Sofia tu peux m'expliquer ton problème avec Jamal ? Il me dit que tu ne répons pas à ses appels et tu refuses de le voir quand il vient ici. Ces dernières jours je ne vous vois plus trop ensemble alors c'est quoi ton problème ? Après 3 ans de relation tu n'as pas appris à connaître Jamal ? Dit maman.
-mais maman, il n'avait jamais fait venir une fille chez lui. Elle a porté ma robe et en plus faire la cuisine comme si elle était chez elle dans mes ustensiles !
-ustens quoi ?
-dans mes casseroles, je veux dire maman.
-Ah d'accord, parle le français terre à terre avec moi, nous ne sommes pas à l'école ici. Jamal m'a dit qu'il se faisait tard et que la fille là, ne pouvait pas rentrer chez elle. Tu sais combien de fois ce quartier est dangereux. Tu sais aussi que quand une fille dort chez un homme elle veut se faire une place dans son cœur donc elle fait ce genre de chose. Jamal sait qu'il a mal fait en la laissant duré chez lui, jusqu'à ce qu'il fasse nuit mais il te demande pardon Sofia.
Pardon, parce qu'il a laissé la fille là dormir chez lui. Pardon, parce qu'elle a aussi porté ton habit et préparé dans tes marmites.
-donc c'est tout hein ! Il demande pardon pour ces trois choses seulement ?
-il y a quelque chose encore Sofia ? Demande maman
-maman demande à Jamal de te dire ce qu'elle a encore fait. Dis-je
Il baisse la tête quand maman le regarde. Il a honte de dire sa maman, mais il le fera. La prochaine fois il n'aura pas le courage de conduire une femme chez lui.
-jamal mon fils de quoi parles Sofia ?
-Euh... Maman c'est-à-dire qu...
-on ne t'a pas coupé la langue Jamal donc exprime toi correctement. Dis-je
-tais toi Sofia ! C'est quoi avec la jalousie même. Dit maman.
-donc c'est normal que cette fille l'embrasse ?
-elle m'a prise par surprise ma chérie et tu l'as bien vu. Réplique Jamal
-Toi tu es vraiment la fille de ton papa. La jalousie est beaucoup dans votre corps comme ça. Il dit qu'il ne savait pas que la fille là allait agit comme ça. Et puis chose que tu as vu dedans la c'est ça tu prends pour faire comme l'a.
-maman j'ai pas le droit de...
Je ravale le reste de ma langue pour ne pas dire des bêtises devant ma mère.
-toi tu n'as pas le droit de quoi hein Sofia ? Tu veux faire quoi et puis Jamal ne te donne pas ce droit ? Dit maman
-rien maman.
-alors !
-je te pardonne Jamal !
-merci ma chérie.
-ok c'est bien. Maintenant vous pouvez partir je m'en vais dormir un peu.
Je me lèves et Lydia me suit. Jamal lui remercie maman avant de nous suivre à son tour. Il s'en est sorti facilement cette fois à grâce à maman mais la prochaine fois, il risque de baver. Quand je penses que cette Anaïs a posé ses vilaines lèvres sur ceux de Jamal. Je suis dans tout mes états.
Nous marchons sous ce chaud soleil avec Anaïs depuis plus d'une heure de temps, à la recherche de certains accessoires traditionnel. Le marché d'adjamé est bondé de monde. Nous passons de magasin à magasin avant de trouver ce que nous voulons exactement. Lydia veut que je sois sa dame de compagnie. Elle est déjà dans l'événementiel et sait comment cela se passe.
Après la première journée de course, je suis totalement épuisé, et croire que cela ne fait que commencer. Il y a l'organisation du mariage civil et religieux qui se fera trois mois après le mariage traditionnel. Je rentres directement chez Jamal après que le taxi compteur est laissé Lydia au domicile familial. Sa dote est dans une semaine donc ses parents ont décidé qu'elle vienne rester à la maison familiale pour mieux organiser cela.
Une fois de retour chez Jamal, je trouves monsieur allongé sur le dos dans le canapé. Je le salut et passe devant lui quant il me tire vers lui. Je ne manques pas de tomber sur lui.
-je vais te faire mal Jamal ! Dis-je
Il me regarde droit dans les yeux et rapproche ses lèvres aux miennes. Je sens ma respiration se couper. Il m'embrasse passionnément pendant un long moment.
-tu as le droit de m'embrasser quand l'envie te prendra ma chérie. Dit Jamal avec un sourire aux lèvres.
-je t'aime Jamal. Tu m'as tellement manqué. Dis-je posant la tête sur son torse.
-tu m'as manqué aussi princesse et je t'aime tellement que je ne laisserai personne se mettre entre nous.
Il serres ses bras autour de moi et je ferme les yeux pour savourer ce moment paisible dans les bras de l'homme que j'aime.
**une semaine plus tard
**Lydia koffi
-Maman sa fait plus de deux heures que j'attends dans cette chambre. Qu'ils arrêtent de parler maintenant non ! Dis-je à bout de souffle.
Deux bonnes heures que je suis dans la chambre à tour en rond. Mes parents parles de je ne sais quoi qui prend tout une éternité. Sofia rentre dans la chambre et met la climatisation en marche pour ne pas que mon maquillage coule. Le ventilateur seul ne suffit pas avec tout ces va et vient que je fais chaque deux minutes.
-patiente mon bébé. Tu sais que tu es la prunelle de ton papa. Tu es sa seule fille donc il doit bien mettre en garde ton futur mari de bien prendre soin de toi. Dit maman
-c'est vrai Lydia, en plus ton papa est très cool. Tout à été bouclé, il ne reste que les mises en garde. Dit Sofia pour me rassurer.
-ton papa veut ton bonheur raison pour laquelle, il accepté de te donner en mariage sans même que le géniteur de ton futur mari soit là. C'est vraiment une grâce donc remercie Dieu et mon mari d'être compréhensif. Fait maman
-Amen ! Avec les sourires aux lèvres.
L'une de mes cousines frappe à la porte pour nous prévenir que je peux sortir maintenant. Mais avant cela maman prend un gros drap blanc qu'elle met sur ma tête et qui me couvre tout le corps entier. On ne voit que mes orteils. Trois autres de mes cousines sont recouvert du même drap que moi, ont mis le même vernis que moi, et porter la même chaussure. Je crains que Marc se trompe de personne. C'est impossible pour lui de me reconnaître facilement. Je demande à maman de ne pas faire sa et elle me dit que c'est la tradition.
C'est le cœur battant la chamade que je sort de la chambre. Nous sommes rentrons dans le salon et les applaudissements s'élèvent. Papa prend la parole et tout le monde se taie.
-mon futur genre Marc Daniels ! Voici ici présent toute les filles de ma maison. Tu as dis que tu envoie tout ces présents qui sont sous mes yeux pour demander la main de ma fille Lydia que j'appelle affectueusement la prunelle de mes yeux. Tu m'as dis que tu connais cette fleur que tu veux épouser. Cette fleur se trouve parmi ces quartes jeunes femmes couverte de drap blanc. Je te laisse faire ton choix. Mais attention jeune homme ! Si tu te trompe de personne, tu devra retourner avec tout tes présents. Et si tu désires revenir pour ma fille ? Tu enverras le double de tout ces présents que tu as apporté aujourd'hui. Maintenant tu peux faire ton choix.
-merci beau papa ! Fit la voix de Marc
Un long silence se fit dans toute la pièce. Pourvu que Marc ne se trompe pas.
Je ne sais pas ce qui se passe parceque je ne peux à travers le drap. Mais je le vois arrêter devant moi. Il passes son pouce sur la tempe de ma main et voici que tout mon corps est en alerte. Mes poils se dressent. J'entends ensuite à mon oreille.
-je te reconnaîtrai parmi milles ma chérie.
Un large sourire s'étire sur mes lèvres.
-c'est pour cette fleure que je suis là beau papa. Dit Marc qui est toujours devant moi en tenant ma main dans la sienne.
-tu es vraiment sûr mon fils ? S'il s'avère que tu t'ai trompé, il n'aura pas de retour en arrière. Tu paieras le double de tout ce que tu as envoyé comme dot.
-je suis sûr beau papa, car je reconnais la chair de ma chair.
-ok mon fils ! Découvrons ensemble ton choix.
Marc retire le grand drap qui me couvrait pour dévoiler mon visage à toute l'assemblée. Les applaudissements s'élèvent.
- Ma fille Lydia aujourd'hui tu rentres dans les liens sacrés du mariage. Sache que ton mari devient ta famille. Fait de ton foyer ta priorité. Le mariage n'est pas un jeu et chaque fois que tu auras besoin de conseils vient chez ta mère où chez moi. Nous pourrons te donner des conseils mais tu seras là seule à prendre tes décisions. À la première difficulté ne pense pas au divorce mon enfant. Mais prend conseil. S'il s'avère que ton mari lève la main sur toi un seul jour prend tes affaires et reviens chez ta famille. Je ne veux pas enterrer une fille pour violence conjugale. Me suis-je bien faire comprendre.
- oui papa.
-marc je te donnes une femme pour construire un foyer. Encadre là si elle fait des erreurs. Elle n'est pas un adversaire de boxe. Si l'envie de prend de taper quelqu'un va à la salle sport. Me suis-je fais comprendre ?
- oui beau papa.
-Bien! Je vous donnes ma bénédiction. Soyez heureux.