.... Hope Divine Ngakosso-Onda.... 

Je passe mes doigts sur sa peau ébène et les yeux fermés il me sourit. 

Je pose ma tête sur son torse et entend ainsi distinctement les battements réguliers de son magnifique cœur. On dirait une mélodie venu du ciel. 

Je me sens tellement apaisé et surtout en sécurité ainsi dans ses bras. Comme si c'était là ma place, comme si j'étais né pour être ainsi blotti dans ses bras. 

J'ai envie  que tout cela, ce qu'on partage depuis trois jours ne changent jamais. Qu'il ne prenne pas l'avion ce soir et que pour toujours il reste à mes côtés. 

Gloire : parle moi Hope ! 

Moi :.... 

Gloire : Divine ? 

Moi : je ne veux pas que tu t'en ailles ! Je ne veux pas que tu sois loin de moi ! 

Gloire : pourquoi ? 

Moi : parceque j'aime être avec toi. Et si le fantôme revenait ? Si tu es prêt de moi, je n'ai pas peur ! 

Gloire : il ne reviendra pas. En tout cas pas d'aussi tôt ! 

Moi : ton restaurant est ici. Et ici tu peux peindre. Je te laisserai même me peindre si tu veux. Pourquoi tu ne restes pas?

Gloire quitte le lit et vais dans la salle de bain. J'entends juste après le bruit de la chasse d' eau. Il en sort et vient se poser devant moi. 

Gloire : dit moi plus clairement pourquoi tu essaie de m'empêcher de rentrer alors que tu sais bien que je vais partir. 

Moi (détournant le visage) : tu vas allé la retrouver et m'oublier. Peut être que tu vas encore me détester. 

Il revient s'asseoir à mes côté. Tient de sa main droite mon menton me forçant ainsi à le regarder. 

Gloire : hey! Arrête de t'en faire. Je rentres parceque j'ai des responsabilités là bas et on ne peux pas vivre indéfiniment dans cette bulle que tu nous a créé . Chrishna ne mérite pas ce que je lui ai fait et j'ai besoin de l'affronter pour lui dire la vérité. 

Moi : qu'elle vérité ? 

Gloire : la vérité sur le fait que je l'ai trompé. Que je me sens mal pour elle car je ne le regrette même pas. Qu'elle mérite d'être aimé par une autre personne, une personne qui lui sera fidèle. 

Moi : tu me promet que tu reviendra pour moi ? 

Gloire : je te promet que je reviendrai pour toi. (me tirant sur lui) vient dans mes bras jeune fille ! Et dis moi comment tu comptes te débarrasser de ton problème familiale ! 

Moi : je pensais que toi tu pouvais savoir. 

Gloire : je ne fais pas parti de ta famille Hope et pour ça, je ne peux l'eradiquer complètement. Tu dois trouver le point d'encrage. 

Moi (me relevant) : ta mère m'avait dit la même chose. Et tu te souviens ? Alphonse m'a dit de trouver l'homme dans la forêt sauf que.... 

Gloire : sauf que ? 

Moi : sauf que, dans cette forêt il n'y avait toujours que moi et ma sœur Tracy. Puis "l'autre" arrivait, me poursuivait et je me réveillais. Sauf la dernière fois où il y avait trois hommes à la place. 

Gloire : mais ton beau père avait parlé de l'homme ce qui sous entend qu'il n'y a qu'un seul qui nous intéresse. 

Il réfléchi un moment puis me regarde. 

Gloire : raconte moi ce que tu as vécu dans ce dernier rêve. 

Moi : j'étais dans une forêt, la même forêt qu'à chaque fois. Mais ça semblait différent, plus vivant. On aurai dit que c'était vraiment la réalité. Sauf que ma sœur n'était nulle part. Puis au loin, j'ai vu un homme sur un fauteuil roulant. Il se faisait assassiner par un autre et celui là, lui arrachait le cœur. Horrifié je poussais un cri et là, juste à côté de moi se trouvais un autre homme. Il était complètement mouillé et semblait perdu . Il me dit que nous sommes dans la forêt de la patte d'oie et qu'il venait de mourir puis Il me demande de dire à son frère Glory Kanda, qu'il voulait divorcer. 

Gloire se redresse et me regarde fixement. 

Gloire : sait tu qui est Glory Kanda ? 

Moi : oui, il s'agit de mon avocat. Et tiens toi bien, je l'ai appelé le soir même. Il m'a envoyé balader me disant qu'une fois encore je delirai. Mais tient toi toujours bien, il me rappelle une heure après, me disant que son frère a eu un accident et il s'est noyé dans le fleuve.... J'ai eu peur et je lui ai dit que ce n' était que le hasard. 

Gloire : l'homme dans la forêt c'est Makele ! 

Moi : Makele ? 

Glory descend du lit et prend son téléphone avant de se mettre à le manipuler. Il est tout nu et je ne peux m'empêcher de baver sur son corps tellement parfait. Hope qu'est ce que tu as ? Auw lieux de penser aux choses plus importantes, toi c'est ce magnifique corps qui te fait délirer. 

Gloire (me tendant son téléphone) : l'homme dans la forêt, était-ce lui ? 

Moi (regardant la photo) : ho mon Dieu ! Oui ! 

Gloire : il s'agit de Bruce Makele Kanda, mon ex beau frère. Il est mort en se noyant après un accident de voiture mais s'est réveillé une heure plus tard. 

Moi (choqué) :..... 

Gloire : c'est lui ton point d'encrage et on doit découvrir pourquoi. 

Moi : il est en vie!

Gloire :comme toi et moi. Et pourtant mon frère m'avait dit qu'il n'y a avait plus de vie en lui quand on l'a sorti de l'eau. Et a son réveil, il ne se souvenait plus de rien. Ma mère a dit que quelqu'un de l'autre côté avait dû le faire revenir. 

Moi : c'est lui l'homme de la forêt et les deux autres alors ? Qui sont ils ? 

Gloire : tout ce ci doit avoir une explication. Seul le passé nous l'expliquera et nous dira comment l le point d'encrage sera une aide pour nous. 

Il me tient la tête et plonge son regard dans le mien. 

Gloire : tu dois revenir au pays pour régler cette histoire. 

Moi : je sais. 

Gloire (me serrant contre lui) : tout ira bien okay ? Je te protégerai ! Plus personne, plus aucun esprit ou erreur vivant ne pourra s'en prendre à toi. 

Je ferme les yeux et m'imprègne de son odeur. Je suis désolé pour sa copine mais Gloire je ne le partagerai pas. C'est mon ange gardien et l'homme de ma vie. 

.... Gloire Alfred Mbolo 

Je suis complètement peiné quand je descend de cette avion à l'aéroport Charles de Gaule. Peiné parceque j'ai l'impression d'avoir laissée une partie de moi à New York. 

Je reçois toujours autant de messages de Chrishna, qui me demande où je suis passé ses trois derniers jours?pourquoi je ne lui réponds pas ? 

Mais que faire ? Hope m'a complètement fait un lavage de cerveau et il n'y a plus qu'elle dans mon esprit. 

Le Hubbert que j'ai commandé m'emmène directement au lycée Henri 4 où j'ai rendez-vous avec le directeur. 

J'y arrive à temps. Mon petit frère Christ est déjà là en train d'attendre devant le bureau. 

Christ(me souriant) : ça va frangin ? 

Moi : normal et toi ? 

Christ : nickel (me montrant du doigt sa valise) elle est déjà prête. 

Moi : s'il accepte que tu viennes bien sûr ! 

Christ : c'est un pd, fais lui du charme et ça ira ! 

Moi : petit con.

Il m'a fallu une trentenaire minutes de dialogue pour qu'ils acceptent de le laisser venir avec moi. Il faut l'avouer que mon frère est un petit chenapan qui n'en fait qu'à sa tête. Ses professeurs ne le supportent pas et son père le puni à cause de ça. Bref toute une histoire cet enfant. 

Moi (sortant du bureau) : c'est bon tu es libre pour deux semaines ! C'est beaucoup non ? 

Christ : pfff je pensais que tu avais plus de charme que ça ! Ça aurai dû être Celeste, avec sa plaidoirie, elle m'aurai eu un mois ! 

Moi (amusé) : tu te rappelles que céleste est en license de droite et moi beh je n'ai que mon BAC ? BAC que tu dois passer cette année pas vrai ? 

Christ : pfff ! 

Moi (lui tapant derrière la tête ) : vient, on va allé faire un coucou à Kanda avant d'aller prendre l'avion! 

Christ : c'est moi ou tu es trop heureux là ? 

Moi (rire) : c'est toi ! 

Christ : bien sûr que j'ai raison ! Comme le dit tata Sira, quand ça va pourrir, ça va sentir ! 

Moi : mort de rire. 

.... Dominique Kanda .... 

Ayant été mise au courant de la réception d'invités pour le dîner un peu tard, j'ai été obligée d'aller faire des courses en milieu de semaine. 

J'ai acheté de l'agneau, des légumes et du homard car tout le monde aime le homard et un gâteux de pommes en dessert. 

Ça va nous changer de voir de nouvelles têtes. C'est à cœur joie que j'ai fait la cuisine et dresser la table. 

Glory : Dom tu n'en fais pas un peu trop ? 

Moi : on en fait jamais trop quand il faut faire bonne impression. Il s'agit des amies de la famille n'es pas ? 

Glory : c'est plus par rapport à notre relation affectionnel que Gloire Mbolo passe me faire un coucou. 

Moi : j'ai discuté avec belle maman et elle m'a dit que depuis que Bruce et leur sœur ont divorcé, les relations ne sont plus les mêmes entre les deux familles. 

Glory : en tout cas, ça ne me plaît pas de te voir t'agiter ainsi dans ton état. 

Moi (lui caressant les cheveux) : tu es trop mignon quand tu t'inquiètes. Mais ça va, (touchant mon ventre) bébé est bien au chaud la dedans. 

En effet, j'en suis à mon sixième mois de grossesses. Dans quatre mois, notre deuxième enfant va pointer son nez dehors, j'ai téllement hâte . 

Il est dix huit heures quand les deux frères arrivent. Je leur fait visiter la maison, j'adore faire visiter ma nouvelle maison. J'en suis tellement fière que j'ai des papillons dans le ventre à chaque fois que je le fais. 

Puis nous sommes passés à table. 

Moi : donc comme ça Gloire, c'est toi le vilain petit canard de la famille?

Gloire : en fait jusqu'à ce que le petit morveux qui est là se mette à parler, j'étais le vilain petit canard mais ce temps est bien révolu car monsieur Christ fait bien son travail. 

Christ : nous sommes en charmante compagnie et tu ne trouves pas mieux que de vouloir me descendre devant une gente dame ? 

Glory : mon Dieu, mais tu as raison Gloire. Ce petit est dangereux, regarde comment il veut déjà me piquer Dominique. 

Moi (rire) : au moins quelqu'un qui me voit à ma juste valeur. 

Ben: moi aussi je te prends à ta juste valeur maman ! 

Moi : hihi merci mo'je suis chéri ! 

Glory : ne t'inquiète pas Gloire c'est plus a cause de leur lien. Vu que Dom aussi est le vilain petit canard de sa fratrie ! 

Gloire : alors là qui l'aurai cru ? 

Moi : me comparais tu à un ange ? 

Christ : chère merveilleuse Dominique, je crois que ce que mon frère essaye de dire là c' est qu'avec tes cheveux blond et tes yeux bleu, on a du mal à t'associer à l'adjectif vilaine ! 

Glory : non mais Mbolo, tu veux finir le dîner par terre ? 

Tous : (rire).... 

Moi : c'est juste que j'ai fait tout le contraire de ce que voulais mes parents. Ma famille est du genre concervatrice. 

Ben : maman faut dire très concervatrice ! 

Glory : même du haut de ses neuf ans cet enfant sait appeler les choses par leurs noms ! 

Moi : okay très concervatrice. Du genre, c'est l'homme qui doit travailler et s'occuper de sa femme et des enfants. Les privilèges sont réservés aux garçons etc....Nous connaissons tous comment sont les gens du nord ! 

Glory : et au lieu d'être comme le voulait les gens autour d'elle,ma belle Dominique a excellé à l'école pour le grand damn de ses parents qui la voyait déjà épousé le fils du boucher de sa petite ville. 

Moi : j'ai chopé une bourse pour l'université et un beau matin, j'ai fait mes valises et j'ai pris le train. Je n'ai appelé ma mère que trois jours plus tard pour lui dire que j'étais à Paris pour continuer mes études. 

Glory (yeux brillants) : Elle s'est trouvé un petit appartement dans le 93 et travaillais comme serveuse pour joindre les deux bouts. Et huit ans plutard,on causait à son père sa  premiere crise cardiaque ! 

Moi(rire) : j'étais enceinte et Glory et moi avions décider de nous marier. J'ai alors invité mes parents et mes frères à venir sur paris tout frais payés. 

Glory (mort de rire) : en arrivant, le vieux a été tellement choqué de la peau de son futur gendre, qu'il s'est retrouvé aux urgences ! 

Ben : papie m'appelle le décoloré mais mamie est gentille ! 

Gloire : donc votre famille est raciste ? 

Moi (prenant la grosse voix) : je ne suis pas raciste mon ami, mon beau fils et mon petit fils sont noirs ! 

Ben (amusé) : c'est ce que papie dit toujours aux monsieurs maghrébins du village pour justifier sa mauvaise paye ! 

Glory : ton père est le plus grand raciste que je connaisses. 

Moi : Glory ! 

Il me prend la main et la baise en riant. 

Le dîner se passe dans cette ambience, jusqu'à ce que je place les hommes dans le bureau de Glory avec une bouteille de whisky pour les faire bien digérer. 

Je crois que si des gens aussi bien éduqué ce sont fait invités à l'improviste, c'est parcequ'ils avaient des choses importantes à dire entre homme. Donc je me suis éclipsé en allant aider Benjamin avec ses devoirs  

Il est 23h quand les Mbolo nous disent au revoir. Ils ont leur vol pour Brazzaville à 3hoo du matin. 

Moi : alors ? 

Glory (se plaçant sous la couette) : alors quoi chérie ? 

Moi : qu'est ce qui était tellement important pour que vous fassiez une heure trente à discuter dans le bureau ? 

Glory : je comptais te le dire de toute façon. 

Moi : mais je préfère te poser la question chérie, comme ça tu sais que ça m'intéresse de savoir. 

Glory : c'est sur l'histoire du réveil de Bruce, tu te rappelles ? Quand j'ai reçu l'appel de Hope ce soir là. Et bien Gloire voulait savoir, si je pouvais lui dire ce que je sais sur le passé de mon frère. 

Moi : c'était un miracle que Bruce se réveille mais que vient faire son passé la dedans ? 

Glory : il se dit que Bruce est en quelque sorte lié à Hope, ce qui expliquerai le fait qu'elle ai su qu'il lui était arrivé malheur. Et comme présentement les deux ne se sont jamais rencontré, il se dit qu'ils ont dû avoir été en contact un moment donné dans leur enfance. 

Moi : ce n'est pas bête. Leurs a tu parlé, de ce qu'avait découvert ton chasseur de tête ? 

Glory : ce n'était pas un chasseur de tête. Oui, je leur ai dit tout ce que je savais sur Alphonse Onda mais il semblait déjà le savoir. 

Moi : et sur ton frère ? 

Glory : tout ce que je sais, c'est que maman a craqué sur ce petit garçon de dix ans trop intelligent pour son âge selon ses mots lors d'une visite à un orphelinat catholique. Il y avait été pris en charge depuis sa naissance, donc je ne crois pas que la théorie de Mbolo soit avéré . Car Hope je l'ai connu petite, elle n'a jamais été dans un orphelinat. 

Moi (souriant) : ho j'avais oublié que c'est la nièce de ta chère amie ! 

Glory (soupirant) : Dominique ! 

Moi(l'air de rien) : rien mon cœur. Je ne comprends pas pourquoi tu ne veux toujours pas en parler. 

Glory(baissant les yeux) : tu m' en veux toujours n'es pas ? 

Moi (le regardant) : je ne t'en veux pas mais tu évites tellement tout ce qui fait atrait à elle, que j'ai peur que le jour où tu la rencontrera, que tu tombes à nouveau dans ses bras. 

Glory (me prenant les deux mains) : si je ne veux pas parlé d'elle c'est parceque je ne veux pas te faire plus de mal avec cette histoire. Cette femme je l'ai aimé et beaucoup désiré que ce soit avant ou après notre rupture. Mais toi, tu es l'amour de ma vie. Celle qui m'accompagne tout le long du chemin. 

Moi(pas trop convaincu) : j'espère juste pour toi, que tu ne recommencera pas parceque je m'en irai et avec moi mes enfants. 

Glory (me regardant dans les yeux) : tu n'as pas besoin de me menacer Dol, je sais bien de quoi tu es capable . Tu aurai pu tout me prendre et belle comme tu es, tu n'aurai pas tarder à trouver quelqu'un pour réchauffer ton lit. Mais au lieu de cela, tu es resté pour me faire comprendre à ta manière, la souffrance que tu as ressenti et surtout m'accorder ton pardon. Avec un prime (touchant mon ventre) un nouveau départ pour toute la famille. J'admire tellement ta force Dominique et je t'aime plus que le mot. Je ne me pardonnerai jamais, de t'avoir fait autant souffrir. 

Je lui souri et l'embrasse avant de me coller à lui et de fermer les yeux cherchant à intégrer ses paroles dans mon crâne. 

Glory : tu ne veux pas d'un petit massage ? 

Moi : qui refuserai un petit massage ? 

Glory : et d'un petit coup après ? 

Moi (souriant) : c'est un coup de poing ou un coup de main ? 

Glory (ouvrant le tiroir) : c'est toi qui choisi ! 

Je le tiens par le cou et le tire vers moi ! 

Moi : alors c'est moi qui donnera les coups !