Je vais t'aimer

Ecrit par Boboobg



*Farah 


Une robe droite à petite fente au niveau du pied droit, des sandales noirs à talon. J'hésite entre laisser mes cheveux dans cet état ou les mettre en chignon. Je fini par choisir la deuxième option et met une petite touche de maquillage avant de sortir de la chambre pour celle des filles que Chichi a déjà habillés. 


Belle : maman tu es très belle ! 


Moi : toi encore plus (lui prenant la main) viens, je vais te maquiller un petit peu et te mettre un peu de mon parfum. Comme ça, tu n'aura plus peur ! 


Belle (baissant la tête) : j'ai un peu mal au ventre en fait ! 


Moi : c'est normal ma puce. Tu vas chanter devant beaucoup de gens. Moi je me chierai dessus carrément ! 


Belle (rire) : maman! 


Moi : quoi ? Maman aussi a le droit de dire qu'elle chie ou pas ? 


Je l'ai un peu maquillé avant qu'on ne sorte toutes les trois dans le séjour rejoindre celui là. Pffff ça me déprime rien que de savoir que je vais passer toute la soirée en sa compagnie. 


Bref, c'était soit je venais, soit je restais à la maison et mes enfants m'en auraient voulu sans doute. C'est un événement qui est vraiment important pour elles et je me suis dit, Farah tu vas passer au delà de ta haine et faire plaisir à tes filles.


Donc voilà ! 


Mathieu : mon Dieu les filles ! Mes yeux vont explosés tellement vous brillez ! 


Il vient les prendre toutes les deux dans ses bras et se met à tournoyer avec elles. 


Chichi (à mon oreille) : il est trop mignon avec les enfants ! 


Moi : tchrrrrrrr ! 


Je suis sortie les attendre dehors. Dès qu'il est dans les parages, les filles n'ont des yeux que pour lui. On dirait qu'il le connaisse depuis toujours hors, ça ne fait que trois mois et demi. 


Je sors mon téléphone et compose le numéro de Constant. Il répond à la troisième sonnerie. 


Constant : Allo ? Fafa ? 


Moi : ne m'appelle pas comme ça, ça fait nieunieu ! 


Constant (amusé) : pas du tout. Je trouve ça mignon ! 


Moi : pfff si tu le dis. 


Constant : tu y es là ? 


Moi : pas encore, mais en route dans quelques minutes. 


Constant : Hum. 


Moi : qu'est ce qu'il y'a monsieur Kambisi ? 


Constant : il y'a que j'aurai peut être apprécié que tu me propose de t'y accompagner ! 


Moi : si tu voulais venir t'aurai pu toi même te proposé aussi. 


Constant : c'était à toi de m'inviter. Bref je ne veux pas me disputer. Tu passes me voir demain ? 


Moi : pas possible, c'est mon week-end. 


Constant (soupirant) : même pour un dîner ? 


Moi : je vais voir si je peux t'inviter à la maison. C'est bon ? 


Constant (pas content) : c'est bon. Ciao ! 


Moi : je....


Click 


Il m'a raccroché au nez. Je soupire, j'avoue que je ne suis pas facile à vivre. Mais j'essaie et je fais beaucoup d'efforts depuis son coup de gueule à propos du géniteur de Nana. J'essaie du mieux que je peux de concilier ma vie de mère célibataire, mon boulot et ma relation rocambolesque d'avec mon patron. Et seigneur, ce n'est vraiment pas facile surtout quand on prend en compte le fait que celui ci en veut toujours plus que ce que je suis capable de lui donner pour l'instant. 


Nana met sa petite main chaude dans la mienne, se qui me fait baisser les yeux sur elle. Elle a les joues toutes rose signe qu'elle vient de beaucoup rire. Je la prends alors dans mes bras et lui fait un bisou sonore sur la joue, ce qui lui arrache un autre rire. 


C'est vrai que les circonstances qui ont conduit à sa naissance m'ont vraiment fait du mal. C'est vrai que pendant des années, j'ai cru à tord que ma fille était un genre de miracle ou résultat d'un hasard génétique extraordinaire. J'ai voulu vraiment éloigner cet homme d'elle mais il me faut avouer que depuis qu'il est là, elle semble plus épanouie et Belle aussi. C'est d'ailleurs pour cela que j'accepte qu'il me parle, en fait devant les enfants car en privé je déteste ne fusse qu'écouter le timbre de sa voix.


Moi : heu vous allez ou là ? 


Belle : dans la voiture de Papa Mathieu ! 


Moi : et la mienne ? 


Nana : celle de papa est plus jolie ! 


Moi (vexé) : okay ! C'est comme ça ! 


Mathieu : ne le prend pas mal Farah, elles ont raison ! 


Je veux le fiesté mais je me souviens que les filles sont là et comme je ne veux pas qu'elles prennent de mauvaises habitudes, je me contente de me taire et de suivre tous le monde. 


Il est dix heures quand nous nous garons devant le centre culturel français. Nous sommes dirigés vers les places et les filles à l'intérieur pour se changer. Je sais que nana va jouer blanche neige et Belle va chanter. Je ne l'ai jamais entendu chanter mais Orelie dit qu'elle le fait bien donc je prépare la voix car je vais bien crier pour soutenir mon bébé. 


Mathieu et moi sommes assi l'un à côté de l'autre. J'avoue, je n'aime pas cette proximité physique, j'aurai dû inviter Farel. Je sors alors mon téléphone et lui envoie un message. 


Moi : <<j'aurai dû t'inviter, tu me manques >>


Bien sûr il ne me répond pas. Pffff ! Je fini par le ranger car le spectacle va commencer. 


En premier lieu, c'est la classe de nana qui passe. Ma petite princesse est super jolie, je n'arrête pas d'envoyer des baisers vers l'estrade en souriant comme une idiote. 


Mathieu (me passant un mouchoir) : je n'aurai jamais cru que la reine des glaces avait un cœur ! 


Moi (le regardant) : pardon ? 


Mathieu(l'air de rien) : rien du tout. Un mouchoir ? 


Moi ( tchipant) : tant mieux pour toi ! (me retournant vers le spectacle) c'est mon bébé ! Tu es magnifique chérie ! 


Puis vient d'autres classes qui présentent de différents pièces de théâtre ou danse. Certains enfants récitent des poèmes. Je trouve que c'est vraiment une très bonne idée de fêter ainsi la nouvelle année des enfants. Ils n'ont pas seulement l'occasion d'exploiter leurs talons  artistique mais aussi de s'amuser entre eux en rendant fière leurs parents. 


Puis l'on annonce la perle de la soirée selon la dame au micro et ma première princesse apparaît avec son beau sourire. 


Moi(me levant en applaudissant) : c'est ma Fille ! Mon bébé tu es la meilleure ! 


Mathieu me tire par la main me poussant à me rasseoir. 


Mathieu (amusé) : c'est bon tout le monde a compris que tes filles sont les meilleurs. Maintenant assied toi et arrête de crier comme avec Nana (me montrant la petite caméra) il faut que la voix de Belle sorte dans l'enregistrement ! 


Moi (me rassoyant) : tchrrrrrrr! 


La prochaine fois, qu'on me rappelle d'appeler la direction pour signifier que je dois etre assise loin de ce monsieur. 


Belle : Je m'appelle Belle Odongo, je vais interpréter "je vais t'aimer de Michel Sardou", c'est papa Mat le papa de ma sœur qui me l'a appris. J'aime beaucoup la chanson parcequ'il dit qu'il s'adresse à ma maman et qu'il l'aime beaucoup. ( moi : hein ?) je t'aime aussi maman ! 


Moi (essayant de ne pas crier) : je t'aime aussi ma puce ! (le regardant) c'est quoi cette histoire Mathieu ? 


Mathieu : chut elle va chanté ! 


Moi : tchrrrr. 


La musique est lancé et Belle ouvre la bouche. Elle a une de ses voix "divine" c'est le seul adjectif qui me vient. Et les paroles ! 

<<A faire pâlir tous les Marquis de Sade, 

A faire rougir les putains de la rade, 

A faire crier grâce à tous les échos, 

A faire trembler les murs de Jéricho, 

Je vais t'aimer. 

 A faire flamber des enfers dans tes yeux, 

A faire jurer tous les tonnerres de Dieu, 

A faire dresser tes seins et tous les Saints, 

A faire prier et supplier nos mains, 

Je vais t'aimer. 

Je vais t'aimer 

Comme on ne t'a jamais aimée. 

Je vais t'aimer 

Plus loin que tes rêves ont imaginé. 

Je vais t'aimer. Je vais t'aimer. 

Je vais t'aimer 

Comme personne n'a osé t'aimer. 

Je vais t'aimer 

Comme j'aurai tellement aimé être aimé. 

Je vais t'aimer. Je vais t'aimer. 

A faire vieillir, à faire blanchir la nuit, 

A faire brûler la lumière jusqu'au jour, 

A la passion et jusqu'à la folie, 

Je vais t'aimer, je vais t'aimer d'amour. 

A faire cerner à faire fermer nos yeux, 

A faire souffrir à faire mourir nos corps, 

A faire voler nos âmes aux septièmes cieux, 

A se croire morts et faire l'amour encore, 

Je vais t'aimer. 

Je vais t'aimer 

Comme on ne t'a jamais aimée. 

Je vais t'aimer 

Plus loin que tes rêves ont imaginé. 

Je vais t'aimer. Je vais t'aimer. 

Je vais t'aimer 

Comme personne n'a osé t'aimer. 

Je vais t'aimer 

Comme j'aurai tellement aimé être aimé. 

Je vais t'aimer. Je vais t'aimer>>


Je ne sais pas si ce sont les paroles de la chanson qui est un de mes sons préférés, ou si c'est juste parceque c'est ma fille qui la chante, je suis tellement émue que cette fois ci, je pleure vraiment. 

Mathieu : un mouchoir ? 

Je le prend simplement en lui disant un merci inodible avant de m'en servir. Comment as t'il su que j'aimais beaucoup cette chanson ? 

Il y'a eu une dernière pièce de théâtre des plus grands, puis tous les élèves se sont mis sur l'estrade pour chanter en cœur " we are the world". 

Nous avons ensuite été convié à la petite fête dans la salle de fête. Chacun allait en première abord féliciter son enfant. Je crois que c'est dans ce genre de moment que tu te sens vraiment fière d'être parent. 

Un moment donné, pendant que Mathieu est en train de danser sur la piste avec sa fille, je me penche sur Belle qui n'arrête pas de s'empifrer de gâteau aux chocolat. 

Moi : Belle c'est quoi l'histoire avec cette chanson ? Et si tu ne parles pas, je t'interdirai de finir ce gros morceau de gâteau ! 

Belle : au début ma maîtresse voulait que je chante Une chanson de lokua kanza mais papa Mat a dit qu'il préférai que je passe un message plus personnel à ma mère. 

Moi : c'est ce qu'il a dit ? 

Belle : oui, il a fait un gros sourire à la dame et lui a dit qu'il était très amoureux de la maman de ses filles et qu'il voulait faire comme dans les films pour qu'elle sache qu'il l'aime toujours. Et la dame était tellement contente qu'elle a accepté. 

Moi :.... 

Belle : tu sais, papa Mat est très gentil. Ils nous aiment beaucoup Nana et moi. On a toutes les deux nos chambres dans sa maison et quand on est là bas, il nous appelle ses pierres précieuses. Et il nous dit toujours qu'il t'aime grand comme le monde et qu'un jour, il t'épousera comme ça on sera une grande famille avec un papa, une maman et leur deux merveilleux enfants. Mais c'est un secret, on est pas censé en parler. 

Moi (choqué) : ho

Belle : je peux finir mon gâteu ? 

Moi : vas y ! 

Mathieu approche de nous à cet instant et tire Belle de la chaise en l'emportant avec lui sur la piste. Ils entament alors une espèces de valse à trois partenaire qui m'arrache un rire que je m'empresse de réprimer. 


*Mat 

Je la sens mal à l'aise depuis la prestation de Belle. Sans doute que les paroles de la chanson ne lui ont pas plu ou peut être qu'elle est encore plus conne que je le pensais et que même après ça, elle n'arrive pas à faire entrer dans sa petite tête que je l'aime. 

Si je lui ai mis la pression pour qu'elle vienne, c'était principalement pour ça. Qu'elle sache que j'étais toujours sur la liste et malgré les années et tous ce qui s'est produit entre nous, je la voulais toujours. 

C'est simple, j'ai réfléchi au moyen de lui parler sans recevoir une insulte ou une gifle et me suis rendu compte que les seules personnes avec lesquelles Farah ne se comportaient pas en sacrée garce était ses filles. Et quand j'ai accompagné les filles à l'école il y'a quelques semaines et que la maîtresse de Belle m'a appris pour le spectacle, cette idée de tout faire passé en chanson est née en moi. Et voilà le résultat. 

Les filles trop fatigués se sont endormis à l'arrière et Farah regarde le paysage défilé sans faire attention à moi même si je la sens vraiment nerveuse. Je crois bien que je vais la recevoir cette gifle ! 

Arrivé chez elle, je porte Belle pendant qu'elle prend Nana et nous allons les mettre au lit tout en douceur. 

Farah (chuchotant) : tu peux m'attendre au salon, j'ai à te parler. 

Je me contente de sortir et d'aller l'attendre comme elle me l'a demandé. J'avoue que je suis assez fatigué moi aussi. 

Farah apparaît devant la porte du couloir une dizaine de minutes plus tard en pyjama et croise ses bras tout autour de sa poitrine. 

Farah : Mathieu, je ne veux plus que tu mette des rêves dans la tête des filles. 

Moi qui croyais qu'elle me reprocherai pour le message de la chanson, me voilà perdu. 

Moi : je ne comprends pas. 

Farah (venant s'asseoir) : Belle m'a avouer que tu leur raconte des histoires. Comme quoi tu aimerai être leur père à toutes les deux et qu'on serait une famille. J'ai fait un sacré travail avec elle, pour qu'elle ne ressente jamais le complexe de ne pas avoir de père présent. Tu es le père de Nana, ça je te laisse mais je refuse que tu continu à agir avec elle comme si tu étais aussi son père. Elle finira par se faire des idées ! 

Moi : alors laisse la se faire des idées. Je ne comptes pas arrêter de la prendre pour ma fille, car autant qu'elle est la sœur de nana, autant elle est ma fille. En seulement trois mois, je me suis découvert un cœur de père, non seulement pour un seul enfant mes pour deux merveilleuses pierres précieuses. 

Farah (s'énervant) : mais tu ne comprends pas bon sang ! Et quand tu en aura marre ? Et quand tu t'en ira ou disparaîtra dans la nature?Je lui dirai quoi moi ? 

Moi (calme) : c'est donc ça ? Tu as peur ? 

Farah : arrête ce que tu fais, c'est tout ce que je te demande ! 

Je me lève et fais deux pas vers elle, elle se lève aussi mais en fait deux en arrière. J'ai l'impression que c'est la première fois que je la sens vraiment vulnérable. Et je dois en profiter car ça ne se reproduira pas d'aussi tôt. 

Moi : en fait tu as toujours eu peur ! J'aurai dû le voir, le comprendre il y'a quatre ans. Tu ne me repousse pas seulement moi mais tous les autres aussi et surtout moi parceque si je m'en vais je ferai plus de mal que les autres. 

Farah : de quoi tu parles ? Tu es fou ? 

Moi : si c'est faux alors dit moi pourquoi tu es aussi égoïste ? 

Farah ouvre grand ses yeux traduisant sa surprise ! 

Farah : je ne suis pas égoïste et je ne suis pas obligé de te dire quoi que ce soit. Tu peux t'en aller, j'en ai fini.

Moi : ho non, je n'irai nulle part. En tout cas pas avant que tu ne m'ai donné une vraie explication sur le pourquoi tu refuses à ta fille le droit d'avoir un papa tout comme sa sœur. 

Farah : je ne lui refuse pas le droit d'avoir un papa. Je lui refuse juste la souffrance encore une fois de le voir partir ! Car oui, j'ai donné un père à ma fille et au final, il est parti ! 

Moi : ce n'est pas seulement ça Farah et tu le sais. C'est bien plus profond que l'histoire avec ton fiancé. Car tu m'en veux, pas seulement parce qu'on a couché ensemble mais parceque je suis blanc.... 

Farah :.... 

Moi : tu me déteste a cause de ma couleur de peau. Alors que ta fille est blanche et tu l'adore. Toi même tu es à moitié blanche et je ne t'ai jamais vu t' arracher la peau. Tu me déteste parceque je suis blanc, que je suis un homme. Un homme qui est blanc, qui te dit qu'il t'aime et que t'es filles aiment. Tu me déteste parceque tu vois en moi ton géniteur. 

Farah :..... 

Moi (soupirant) : je ne suis pas lui Farah. Je suis Mathieu, Mathieu Denoeud le père de ta fille et aussi le père de ton autre fille si seulement tu me laisse la possibilité de l'être. Je suis moi et non un homme sans doute trop con pour ne pas avoir su prendre avec lui sa merveilleuse petite fille. Moi je suis là pour mes filles et je ne suis pas prêt à bouger.... (m'avançant) je t'aime Farah et ça depuis toujours mais aujourd'hui il y'a deux êtres que j'aime encore plus et je ne laisserai pas tes démons à toi se mettrent entre nous. 

Farah : tu... 

Moi : je ? 

Farah (reniflant) : tu ne sais rien de moi ! 

Moi : oui c'est vrai, je ne sais rien de toi. Moi j'ai connu mon père, il a toujours été là. Il est même un model pour moi et c'est parceque je sais le bonheur que c'est d'avoir un homme grand et fort sur qui compter que je veux l'être aussi pour Belle et Nana. Des paroles de ce genre tu as dû les entendre beaucoup mais ces hommes n'étaient pas moi. Je sais ce que c'est que de perdre quelqu'un, je sais ce que tu ressens là maintenant et qui te fait verser autant de larmes. Et sache que ça me fait vraiment du mal de voir celle que j'aime autant pleurer pour un passé auquel elle ne peut rien changer au lieu de regarder vers l'avenir qui lui ne demande qu'à être manier. 

Je suis devant elle, je peux écouter sa respiration entrecoupé par ses sanglots. J'ai frappé là où ça fait mal, là où personne au par avant n'avait mis la main. Elle a toujours eu peur, peur de faire entrer quelqu'un et qu'il en ressorte. Orelie m'avait expliqué toute son histoire mais je n'avais pas fait attention à cet aspect là. Et ce soir je vois clair. 

Moi : tu n'as jamais connu ton père, de lui, tu n'as eu que cette peau qui te rendais différente des autres. Puis un homme est entré dans ta vie, celui là tu l'a appelé papa et il t'a appelé sa fille mais la vie a décidé de vous faire souffrir tous les deux avant de te le reprendre. Tu as alors fermé ton cœur, tu l'a endurci de tel sorte qu'aucun autre homme n'arrive à dépasser la barrière. Mais un homme est arrivé, il a fait un trou et y a passé sa main mais tu es tombé sur moi et je t'ai voulu. Cela a causé la naissance de notre princesse et cet homme te l'a fait payé de la plus sale des manières. Alors tu t'es endurci encore plus. Mais aujourd'hui, je te le dis Farah, tu peux lâcher prise. Tu peux arrêter de toujours être sur tes gardes, de toujours tout contrôler, car simplement la naissance de Edna te prouve que tu ne peux rien contrôler même pas tes pensées.... Farah, je ne suis pas ton père, je ne suis pas ton ex et je ne suis pas celui à qui tu fais perdre son temps en ce moment. Je suis là pour toi, pour les filles et je ne suis pas prêt de disparaître. 

J'ai essuyé ses joues mouillés avec mon pouce avant de m'avancer vers son visage et d'y déposer un chaste baisé sur sur la commisure de ses lèvres. C'est la première fois qu'elle me permet d'être aussi proche, depuis cette nuit où... 

Moi : bonne nuit Farah. 

Je suis alors sortie en allant me mettre dans ma voiture et démarrer direction chez moi. Je sais que ce gars pense sans doute qu'il a une chance, mais cette nuit, j'ai batti le travail qu'il lui aurai fallu cinq ans pour cela . Farah est à moi et je penses la mérité. 





Farah, rebelle de la...