Kenny Alvin GOGAN

Ecrit par Lulu-marie

Chapitre 12: Kenny Alvin GOGAN

***Suzanne***

Deux semaines déjà que je suis ici  et aucun mouvement. En arrivant, j’avais imaginé les choses autrement comme par exemple passé plus du temps avec Aldrich et notre fils mais ce n’ai pas le cas. Après le déjeûner surprise de ce jour, il est passé le weekend dernier prendre son fils, pour la ballade je voulais les suivre mais il n’a pas voulu. J’ai demandé à Kenny s’il était seul, il m’a répondu par l’affirmative, je conclus qu’il  n’a pas une femme dans sa vie, ce qui m’arrange et avec un peu plus de stratégie je vais le reconquérir. Nous étions chez sa mère dimanche, cette dame, elle a été froide durant toute la soirée, elle ne m’adressait presque pas la parole. Et si je l'ai appelé hier, c’est juste par respect pour ma maman d’abord et pour son fils ensuite. Sinon,pfff.  Il faut que je me consacre sur comment m’y prendre avec Aldrich, je pense à lui de plus en plus. 

[Sonnerie de téléphone]

Je prend le téléphone au chevet du lit, que je décroche en mettant le haut parleur

Moi (souriante) Allô ? 

Aldr : bonsoir Suzanne je te dérange ?

Moi : il se fait un peu tard mais non tu ne me déranges pas

Aldr : comment vas Kenny, il dort déjà ? 

Moi : oui ton fils va bien, il dort depuis un moment

Aldr : d’accord, je voulais savoir si je peux passer le prendre demain pour qu’on passe la journée ensemble?

Moi : oui il n’y a pas de problème. Tu passeras le chercher à qu’elle heure ?

Aldr : euh… Dans la matinée 10h ça marche.

Moi : okay, il sera prêt

Aldr : merci. Je te laisse, passe une bonne nuit

Moi (souriante) : merci à toi de même ; bisous

[Click]

J’aime quand il appel et surtout j’aime entendre sa voix. 

Je me suis levée très tôt ce matin, j’ai rangé la chambre et faire quelque chose à mangé pour mon fils avant que son père ne vienne. A son réveil je lui ai dit que son père allait passer le prendre, il était tellement content. J'ai fini d’apprêter mon fils et c’était mon tour quand Carine est venue m’annoncer qu’il était là.

Carine : Tata, il y a le papa de Kenny qui demande à vous voir, je l’ai installé sur la terrasse.

Moi : Il a vu Kenny ?

Carine : oui il est avec lui

Moi : Okay merci. Prend le sac sur le lit ce sont les vêtements de Kenny, descends avec j’arrive. 

Une dernière touche de maquillage et je suis descendue.

Moi (lui faisant la bise) : bonjour et ce matin ? 

Aldr : ça va bien et toi ?

Moi : bien comme tu peux le voir. Carine ne ta rien servi ? 

Aldr : non je ne veux rien prendre, ne te gène pas. 

Maman (derrière): j’ai entendu des voix, je me suis dis qu’est ce qui se passe tu attendais des invités et tu ne m’as rien dit ?  

Moi (me retournant) : oh non maman Aldrich est passé prendre Kenny pour passer la journée

Aldr (lui faisant la bise) : c’est exact. Bonjour maman

Maman : mon fils tu vas bien ? Mais c’est  bien ça

Aldr : oui maman. Bon on y va champion ?  

Kenny (me regardant) : maman ?

Aldr : je le ramène à 18h

Maman : amusés vous bien

Kenny est parti faire un bisou à sa grande mère et nous sommes sortis tout les trois 

Moi : J’ai bien envi de venir avec vous, pour avoir un œil sur lui

Aldr (déverrouillant la portière) : ne  t’inquiète pas je prendrai soins de lui 

Il a installé son fils sur la banquette arrière ; je lui ai remit le sac en refermant la portière, et il est passé à l’avant. 

Moi : ses vêtements de rechange sont dans le sac

Aldr: d'accord

J'ai fait un bisou d’au revoir à mon fils en me mettant sur le coté, il a démarré sur des chapeaux de roue. Je suis rentrée la mine bien froissée

Maman : je pensais que tu partais avec eux

Moi (m’asseyant) : c’est ce que je croyais aussi. Je me suis faite belle pour lui

Maman : les choses n’avancent pas ?

Moi : du tout, il ne me donne aucune attention particulière, c’est seulement son fils qui l’intéresse.

Maman : peut être qu’il a une femme, il faut que tu lui poses la question. 

Moi : mais je n’ai pas remarqué la présence d’une femme depuis mon arrivé. Et même quand il était parti avec Kenny la dernière fois, il m’a dit qu’ils ont passés la journée seul. Père et fils quoi. J’aurais aimé être avec  eux à chaque fois mais il ne veut pas

Maman : Peut être qu’il désire passer plus de temps avec son fils, vu que vous allez repartir bientôt

Moi : Dans ce cas je dois le reconquérir.


***Aldrich***

Il y’a une bonne ambiance dans la voiture avec mon fils,  jusqu'à ce qu’on arrive à la maison. Lui et ses questions. Il cherche à tout savoir et à comprendre c’est ce que j’aime d'ailleurs. Ça développe d'avantage son intelligence.  J’ai coupé le moteur en prenant un air sérieux. Je dois m’entretenir avec lui au sujet de ma relation avec Daphnée ; je sais que mon fils est très intelligent et bien qu’en étant encore petit il a le droit de savoir. 

Moi : mon champion ?

Kenny : oui papa

Moi : tu sais je ne vis pas seul dans la maison

Lui : oui je sais il  y’a la femme de ménage.

Moi (souriant) : non je n’ai pas de femme de ménage

Kenny : et qui te fais à mangé ? 

Moi : j’ai une amie avec laquelle je vais me marier bientôt. Elle vit ici dans cette maison avec moi, et c’est encore elle qui me fait à mangé. Elle sera ma femme.

Kenny : Et ma maman pourquoi elle n’est pas ta femme ?

Moi : tu sais, il y’a des choses que tu ne peux pas comprendre maintenant chéri tu es encore petit

Kenny : mais non je comprends tout moi, je suis un grand garçon.

Moi : Oui c’est vrai tu es mon grand garçon. Pour qu’elle soit ma femme, il faut qu’on soit d’abord amie et si on s’aime bien, on se marie et elle deviendra  ma femme.

Kenny : Je sais, et je veux savoir si ma maman n’est pas ton amie

Moi : bien sûr. Ecoute j’aime beaucoup ta maman et toi je t’aime encore plus, tout comme j’aime aussi Daphnée ; 

Kenny (mine triste) : mais elle sera ta femme et tu vis déjà avec elle.

Moi : champion, écoutes moi bien rien ni personne ne pourra te remplacer, personne ne pourra prendre la place que tu occupes dans mon cœur, tu es mon fil, et je t’aime plus que tout. Ne l’oublie jamais.

Kenny : Tu ne vis pas avec nous, mes amis à l’école là-bas vienne avec leurs papas, ils jouent  au foot et font des ballades au parc avec leur deux parents et moi ça me rend triste quand tu n’es pas avec moi tout le temps. 

Je ne sais pas quoi répondre. Je culpabilise de ne pas être présent pour mon fils quand il a le plus besoin de moi. Je ne peux pas lui promettre  que je serais tout le temps avec lui, je n’avais jamais imaginé qu’il se sentait autant délaissé par moi.

Moi : viens sur mes genoux (ce qu’il fait)

Moi : je promet être plus présent pour toi, nous allons jouer au foot plus souvent et je t’emmènerai au parc

Kenny (joyeux) : tu iras en France avec nous ?

Moi : non mais j’irai souvent là-bas te voir

Kenny : super

Moi : alors tu as envie de rencontrer Daphnée ?

Kenny : oui, elle est chouette ?

Moi : très chouette. Tu veux ?

Kenny : d’accord je veux bien.

Moi : sûr ? 

Kenny (souriant) : sûr

Moi (le chatouillant) très très sûr ?

Kenny (riant de plus belle) : sûr sûr sûr arrêteeeuuh  papaaa

Moi (m’arrêtant) : alors on y va, tu verras tu vas l’adorer

***Daphnée*** 

Je m’active pour accueillir Kenny. A vrai dire je suis un peu stressée. Je sais que c’est un petit mais je ne sais pas comment lui il prendra la relation que je mène avec son père. Je dois faire bonne impression devant lui. Je ne sais pas si j'ai bien fait de vouloir le connaître. 

[sonnerie de téléphone]

Je ne me suis même pas pressée pour prendre le téléphone qui sonnait depuis la chambre. J’ai prit mon temps avant, c’était évident à force de sonner en vain, la personne avait fini par couper. C’était Cindy je l’ai rappelé en me rendant à la cuisine, j’ai mit le haut parleur.

Moi (posant le téléphone sur le plan de travail): Madame Dossa

Elle : ah mais Maman c’est comment depuis que je t’appelle là, attends ton mari est là, tu prends du plaisir ou bien?

Moi (rire) : tu ne connais que ça 

Elle : non c’est que je te maîtrise trop

Moi (rire) : mais non tu as oublié, le petit vient aujourd’hui

Elle : oh oui mince! Et du coup ?

Moi : je suis au fourneau. Aldrich m’a dit qu’il aime les frites donc je pars pour ça et un peu de riz, du poulet braisé. Comme dessert, de la crème mousse au chocolat d'une part et de la glace aux cookies...

Cindy : D'autre part. Ah là tu fais fort. Tu m’invites ? 

Moi (rire) : même pas en rêve

Cindy : Okay  j’arrive

Moi (hurlant presque) : quoi je ne veux pas te voir chez moi.

Cindy (morte de rire) : très drôle 

Moi : la folie inh

Cindy (riant): j’arrive.

Cette fille n’est pas possible, elle est capable de se présenter ici sans être inviter.

Moi : Cindy, bye.

Elle : elle me renvoie en plus

Je n’ai même pas attendu quelle finisse avant de raccrocher. J’ai presque terminé avec la cuisine ici. 

Bruit de serrure

Ils sont là. J’entends la voix d’Aldrich, je me suis rapprochée près de la porte pour les écoutés

Aldr : voilà champion bienvenue chez papa

Kenny : c’est beau ici mais c’est petit 

Aldr : oui on est que deux. Attends moi je reviens

Moi(derrière) : je suis dans la cuisine

Aldr (me tendant la main) : j’allais te chercher en chambre, allez viens

Moi : (prenant sa main) hummm

Aldr (m’attirant vers lui) : qu’est ce qu’il y a ?

Moi :  je suis stressée

Aldr : ce n’est pas ma mère tu sais 

Moi(le regardant) : c’est ton fils

Aldr : et ? 

Moi : et je…

Je n’ai pas terminé la phrase qu’il m’embrassa passionnément.

Aldr : on y va

Je n’ai pas été surprise de voir un mini Aldrich assis dans le canapé c’est comment dire euuh, sa photocopie conforme. J’avais déjà vu quelques photos de lui mais en face, c'est tout Aldr.

Aldr : Kenny je te présente Daphnée ma fiancée, Daphnée Kenny mon fils

Kenny (avec énergie) : bonjour Tata Daphnée

Moi (lui tendant la main) : bonjour Kenny comment tu vas ? 

Kenny (le saisissant): je vais bien et toi ?

Moi (souriante) : Je me porte à merveille. Prends place je t’apporte un plateau rempli de bonnes choses.

[…]

Le petit s’est toute suite intégré s’était bien plus facile que je ne le pensais. Il me faisait la discussion comme si on se connaîssait. A table, il mangé et en a redemandé ;  n’en parlons pas du dessert nul été son père, il allait en finir avec la mousse au chocolat. Après, j’ai proposé à Aldr qu’on fasse un tout à la plage. Etant donné qu’on est pas loin de la mer, nous sommes allés à pied. 

Aldrich passe un très bon moment avec son fils ça saute aux yeux qu’il adore son enfant c’est d’ailleurs un sentiment réciproque entre eux et il forme un magnifique tableau.  Nous nous sommes amusés comme des enfants j’ai même construit des châteaux de sable avec Kenny. Le courant est très vite passé entre nous, je m'attendais à faire face à un petit capricieux, qui me verra comme un obstacle aux cotés de son père. 17h tapante on est rentrés, kenny est passé directement sous la douche et s’est apprêté pour rentrer chez lui. 

Moi (devant la porte) : tes vêtements je les remettrai à ton papa demain quand je les aurai lavés

Kenny : non je peux ramener ça chez mémé

Moi : non j’insiste

Aldr (se présentant) : vous êtes prêts ?

Kenny : oui papa

Moi : allez mon grand bon retour chez toi. Et passes quand tu veux c’est chez toi ici

Aldr (me regardant) : tu ne viens pas avec nous ?  

Moi : non 

Kenny : merci tata Daphnée j’ai passé un très bon moment avec toi. Tu es vraiment chouette.

Moi (sourire): mais de rien mon chéri. Appel moi Daph simplement.

Kenny : Okay Daph 

Il m’a fait la bise avant de prendre la porte. Aldrich a fait de même. Je me suis mise sur le perron à les regarder s’en allés avant de renter. J’ai fait le ménage, je n’ai rien à préparé pour se soir, on mangera les restes du repas. A dix neuf heure, mon chéri est rentré, j’étais encore dans la cuisine quand il m’a entouré de ses bras. Il est le seul à savoir comment il fait pour me mettre autant bien.

Aldr (bisous dans le cou) : merci mon cœur

Moi (me mordant la lèvre) : merci pour quoi ?

Aldr (me retournant) : pour tout

Moi : ton fils est adorable

Aldr : Et toi tu es chouette

Moi : hahaha

Aldr : je te l’avais dit

Moi : le feeling est passé entre nous, je ne m’attendais pas à ça.

Aldr (changeant de sujet) : je me suis tellement retenu devant le petit pour ne pas te sauter dessus

Moi (petite voix) : c’est vrai ça ? 

Aldr (bisous dans le cou) : tu doutes ?

Moi (me mordant la lèvre) : je ne sais pas moi, 

Aldr : D’accord

Il m’a soulevé en me posant sur le plan de travail, il a glissé son doigt dans ma cave, ce qui m’a  fait sursauter, et c’était parti pour un combat corps à corps jusqu'à  l’épuisement. Nous nous sommes fait mutuellement du bien là sur le plan de travail je vous épargne les détails.

A suivre...

Forcer le destin