La bague magique (chapitre 34
Ecrit par Verdo
*La bague magique*(série littéraire)
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****Chapitres 34 : La prise de conscience****
****Koffi Kodjo****
Par la grâce de Dieu, nous avons retrouvé Jacques. Il nous a fait part de ce qu'a dit le nouveau propriétaire de la maison d'Eric. Mais je ne perdis pas espoir. Pour le moment ma priorité, c'est de les réinscrire à l'école et de trouver à leurs mères un appartement. Pour ça, Tanti s'est proposée de s'en charger. Moi qui pensait qu'elle n'allait pas adhérer l'idée que les enfants viennent habiter chez moi ; mais pour elle, la maison est grande pour abriter tout le monde. Et même si je voulais, Sika aussi pourrait y rester comme ça on formerait une grande famille. Je lui ai dit de me laisser le temps de réfléchir et prendre une décision. A part cela, elle voulait me parler de quelque chose alors comme je suis un peu libéré d'esprit, je lui ai demandé à ce qu'on ait cette conversation.
Moi : Chérie, toi même tu sais que je suis un peu surchagé ces temps ci physiquement et émotionnellemment. Mais je suis un peu dégagé alors dis-moi qu'est ce qui te chagrine ?
Elle : Hum, chérie. Moi même je le sais. Pas besoin de me le dire. Je voulais te parler du père de mes enfants. Il est revenue me harceler. Ça fait la deuxième fois qu'il a atteri chez moi. Malgré tout ce que je lui dis, il ne veut rien écouter.
Moi : Et qu'est ce qu'il veut ?
Elle : A ton avis amour, qu'est ce qu'il peut bien vouloir un con comme lui ? Il veut avoir la garde exclusive des enfants. Le pire il veut me reconquérir.
Moi : (Rires) Il croit que chez toi c'est un bordel où il peut entrer comme il veut ? Malgré tout ce qu'il t'a fait subir, il revient gaillardement comme ça réclamer la garde des enfants et toi en plus ? Qui se croit il?
Elle : Je ne sais pas chérie. C'est un arrogant et un sans scrupule. Il n'a pas honte sinon il n'osera même plus s'approcher de moi. Je ne veux même pas que mes enfants soient en contact avec lui. Il ne les connait même pas, ne s'est jamais occupé d'eux, et se pointe maintenant. Si Patrick n'a pas pu être leurs pères, ce n'est pas lui qui le s'aura. Quoi qu'il arrive, il n'était pas là à leurs naissances et ce n'est pas maintenant qu'il va venir me harceler.
Moi : Je te comprends chérie. Tu as parfaitement raison. Il n'a aucun droit sur eux mais le seul blême est qu'il clamera toujours sur tous les toits sa paternité. Pour éviter qu'il ne vienne te harceler, convoquons le devant un juge comme ça, on mettra les points sur les I. Tôt ou tard, les enfants seront au courant. Ils ne seront jamais épargnés de cette histoire. Tu les y a mis depuis le jour où tu as laissé ce type te toucher alors je crois qu'il faut le leur dire, et les préparer à çà pour qu'ils ne soient plus traumatisés comme la dernière fois.
Elle : Mais chéri je ne veux pas impliquer ce type dans la vie de mes enfants. Quelle éducation leur donnera t il? Quelqu'un qui n'assume même pas ses responsabilités ? Non non, je ne veux pas qu'il s'approche d'eux. Tu sais, je sais que les gosses ne l'intéresse pas. Il est juste fauché et à la recherche d'un abri. Je ne suis pourtant pas sa roue secours.
Moi : Hum, ma chérie, écoute ce que je te dis. Je veux qu'on fasse les choses légalement. Je ne dis pas de l'accepter dans la vie des enfants en tant que père. Mais juste que les autorités compétentes soient au courant de ce qui se passe pour qu'il n' y ait pas un quelconque problème dans le futur. Convoquons le à la justice et demandons au juge une injonction d'éloignement. Cela l'empêchera dorénavant de s'approcher de toi. En plus tu viens de dire qu'il est fauché. Alors, je ne crois pas qu'un juge accepterait donner la garde de trois garçons mineurs à un monsieur pareil !
Elle : Okay, amour, c'est compris. Faisons comme tu dis. Je vais informer maman. Ce soir même, j'irai prendre la convocation et je lui envoyerai.
Moi : D'accord. Ça marche. On ira ensemble le lui remettre pour plus de sécurité.
Elle : T'es un ange. Je remercie le Seigneur de t'avoir placé sur mon chemin. Tu es quelqu'un de bien Koffi kodjo. Et je serai toujours reconnaissant envers toi. C'est pas donné à n'importe quel homme de faire ce que tu es en train de faire.
Moi : Non, ne t'inquiète pas. Je le fais pour toi et les enfants. Quand on prend des engagements, il faut les respecter. En plus, j'ai vécu pleins de choses dans ma vie qui m'ont appris que rien ne vaut la vie. Tu ne traverseras plus seule cette situation. Je serai nuit et jour avec toi pour qu'on s'en sorte ensemble. J'aime aussi les enfants alors nous devons les protéger.
Elle : Okay merci beaucoup. Pour l'appartement de Sika, j'y ai pensé. Pour quoi ne pas la laisser habiter ici avec nous? Vu que je vais bientôt m'installer ici avec toi? On formera une grande famille. C'est ce que tu voulais non? Il y'a de la place pour tout le monde.
Moi : Moi je n'ai aucune objection. Le problème est si elle sera d'accord. Toi même tu connais les gens du village. Ils sont pas tellement habitués à nos trains de vie.
Elle : Oui c'est normal. Et je crois qu'elle s'habituera avec le temps. Je vais essayer de la convaincre sinon l'idée qu'elle reste à part ne me plaît pas.
Moi : D'accord. Si tu y arrives, ce sera super.
****marabout des ténèbres****
Moi, fait ce que femme là m'a demandé et depuis là, moi pas voir mon pouvoir. Comment moi être bête comme ça ? Je renvoyai chef Goka et notables farfelus comme elle demandera mais jusque là, elle n'a pas apparaître. Moi veux mon pouvoir oooh, vieille sorcière, je veux mon pouvoir sinon toi va sentir la force du mal. Toi croyez que moi peur de toi? Ne vennir pas me donner mon pouvoir ou tu m'as sentiras.
La grande prêtresse apparut sur le champ.
Elle : C'est moi qui suis la vieille sorcière ?
Moi : Tchiézé Assrafouilaï ! Moi pas vous appeler vieille sorcière. C'est le sanglier qui passa devant moi, j'appela comme ça.
Elle : Donc c'est le sanglier qui va te donner les pouvoirs? C'est lui qui va sentir la force du mal?
Moi : Non, madame la sorcière, ooooh excusez moi, je voulais dire madame de pouvoir, mais moi déjà fait ce que vous m'a demandé.
Elle : Comme tu es irrespectueux et impolie, tu te serviras des pouvoirs dans l'eau delà sale crapule.
Moi : Pitié, qu'est ce que moi vous fait et vous m'a tué? Pitié j'ai partant faire ce que vous m'a dit. Pitié.
Elle : Crapule. Comment peux tu être bête de la sorte? Tu croyais que j'allais te laisser en vie? Et te donner des pouvoirs ? C'est la fin de ton existence. A présent, meurt.
Je lui enfonçai le feu de mon bâton magique dans la gorge jusqu'à ce qu'il ne tombe complètement sur le sol sans vie. A présent, je dois partir. Il y'a du boulot qui m'attend de l'autre côté.
****Patrick****
Depuis un moment, je me sens bizarre. J'ai l'impression de vivre sur une autre planète. Les choses ne sont plus normales autour de moi. Je semble vivre dans l'imaginaire. Je défile dans mon téléphone et je tombe toujours sur ces photos mais je ne reconnais pas la personne. Comment prendre des photos avec quelqu'un et ne pas le reconnaitre? C'est bizarre n'est ce pas? C'est pourtant mon cas. Cet homme qui semble être un peu plus jeune que moi se trouve dans mon téléphone les mains autour de mon cou dans le VIP de l'un des supermarchés de ma fiancée. Pourtant je ne le reconnais pas. Et le pire, ni ma fiancée, sa mère et sa soeur ne le reconnaissent pas non plus. ! Qui est cet homme? Et que fait il dans mon téléphone ? Je dois savoir parce que je suis confus et depuis un moment, je ne fais que penser à çela. Si je ne trouve pas de solutions, j'irai à la police pour qu'elle essaie d'avoir des infos sur lui grâce à la reconnaissance spatiale. Il est là, dans mes pensées. Je sens le connaitre quelque part mais mon cerveau ne me donne pas plus d'infos. Mais c'est bizarre hein? Il est avec presque tout le monde sur les photos mais personne ne le reconnaît. Hum.
****Mélanie****
Je suis au super marché lorsque Patrick est arrivé avec une histoire de photo. Mais je crois quand même qu'il a raison sur un point. Ce monsieur apparait avec nous sur toutes les photos mais personne ne le reconnaît. Au début, je me moquais de lui mais en analysant avec soin les photos, je lui ai donné raison. Qui est cet homme qui se figure sur tout nos photos dont on ignore l'existence ? Est il un membre de notre famille? Si c'était le cas, comment ne pas se souvenir de lui? Je crois qu'il a raison d'aller à la police histoire d'en savoir un peu plus. J'ai aussi le sentiment de le connaitre mais je ne sais pas d'où. Alors, dès qu'il sera prêt pour aller voir la police, je me ferai le plaisir de l'accompagner.
****Eric****
Les choses deviennent compliquées pour moi. Ma bécane qui a été volée na fait qu'empirer les choses. N'ayant plus de revenus, j'ai repris mon habitude d'avant en dormant à la plage. Au moins avec la bécane, je trouvais des jetons qui me permettaient de dormir dans des chambres de passage de 2000 francs la nuit mais maintenant, je n'ai plus rien et le monde me tombe dessus. Moi qui croyais que tanti allait céder facilement mais on dirait qu'elle a beaucoup appris de ce qui s'était passé. Et maintenant elle est plus mâture et récalcitrante que jamais. Mais quoi qu'elle fasse, elle est, et sera toujours ma tanti. Je ne perdrai pas deux fois. Je comtemplai l'atmosphère de la place lorsque je vis arriver une voiture pas loin de chez moi. J'arrivai difficilement à voir le conducteur mais je vis tanti s'approcher.
Elle : Bonjour Eric. Donc c'est ici ta demeure?
Moi : (la honte) Euh, Euh, comment tu m'as retrouvé ?
Elle : C'est une petite ville Eric. Hum, tu n'as même pas d'habitat et tu veux récupérer mes enfants? Madame Afiwa m'a dit que je pourrais te trouver ici.
Moi : Tanti, s'il te plaît, ne crit pas. Ce n'est pas le meilleur endroit pour avoir cette discussion. Dis-moi, pourquoi tu es venue me voir? Je te manque autant que ça?
Elle : Toujours là à faire la grande gueule. Écoute je suis venu avec mon fiancée te remettre une convocation.
Moi : Une convocation pour quoi?
Elle : N'est ce pas toi qui prétends être le père des enfants en réclamant leurs gardes?
Moi : Mais, est ce qu'on a nécessairement besoin d'un juge avant de se comprendre?
Elle : Ce n'est pas ce que tu m'as fait croire l'autre fois. Eric, s'il te plaît. Prends ce foutu papier pour qu'on règle une fois de bon cette histoire. Je ne veux plus que tu viennes traîner au dehors de chez moi. J'en ai marre de voir ta tête.
Moi : Hum, tanti, c'est juste parce que je veux voir mes enfants que tu me convoques à la justice? Et nous deux? Tu as oublié les bons moments qu'on a traversé tous les deux?
Elle : Quel bon moment? Pour toi, les bons moments, c'était la souffrance que tu m'as infligée ? Écoute, je ne veux plus parler de ces trucs là. Tu vois, mon fiancé m'attend dans la voiture. Je n'aimerais pas le faire attendre alors prend ce papier.
Moi : Donc tu ne piges rien de ce que je suis en train de te dire? Je te parle de mon amour et toi tu es là à me parler de ton fiancé qui est dans la voiture. N'a til pas les bonnes manières de venir me saluer?
Elle : Je ne veux plus de tes jaillissements. Si tu ne veux pas prendre l'enveloppe, je le retourne au juge mais gare à toi si je te retrouve une fois encore devant ma maison.
Moi : Non tanti, ne t'en vas pas. Tu ne peux pas partir comme ça. On doit discuter toi et moi. Arrête.
Je la pris par le bras. Et la tira vers moi. Le monsieur de la voiture sortit et se dirigea vers nous.
Lui : bonjour monsieur.
Avant qu'il ne finisse les salutations, je Sautai sur lui en lui assainissant des coups violents sur le visage. Il ne se laissa pas faire. Il me retourna et me projeta sur le sol en me donnant des giffles. Avec sa ceinture qu'il dessera, il me frappa le visage jusqu'à ce que je ne commence par saigner. Tanti essaya de le calmer et avec l'aide de certains badauds, il me relâcha. Mon œil droit s'enfla énormément. La police arriva ensuite et nous fûmes tous amenés au poste.
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