La haine
Ecrit par Boboobg
*Farah
L'eau tiède tembant en continue sur ma tête,mes cheveux , me fait fermer les yeux. Je sens ses bras m'envelopés par derrière avant que ses pommes de main ne se posent sur mon ventre et qu'ils continuent leur exploration sur mes seins.
Dont ils titillent les bouts avec chacun de ses index et j'entrouve ma bouche pour avoir un bol d'air.
Je sens ses lèvres se poser sur ma nuque et mes cheveux changés d'angle avant qu'il ne me retourne pour que je lui fasse face.
Ses cheveux mouillés ressemblent étrangement à une tapisserie, une belle tapisserie jaune avec des éclats de blanc.
Il pose son front contre le mien et me regarde de ses yeux magnifiquement bleu indigo et je ne peux m'empêcher de baisser la tête car ce regard me fait plus que de l'effet. Il me paralyse.
Il relève ma tête et m'embrasse. Ses baisers sont tellement envoûtant qu'il est obligé de me retenir par la taille car mes jambes ne me tiennent plus. Elles sont juste fatigués du terrible rythme sportif que nous leurs faisons subir depuis deux jours.
Il me porte, le dos contre les parois de la douche et encore une fois nous faisons l'amour. L'eau ruisselant sur nos corps donne à cet instant une sorte de poésie.
(....)
Je fini de mettre mes vêtements sous le regard envoûtant de cet homme. Il me regarde comme si j'étais la plus belle chose du monde et je ne sais pourquoi cela m'affecte beaucoups dans le bon sens je crois.
Mat (me passant ma petite trousse) : tu peux encore rester tu sais !
Moi (le regardant) : elles me manquent.
Mat: elles me manquent aussi et je peux aller les chercher.
Moi : non !
Mat(me tirant contre lui) : tu n'aimes pas rester auprès de moi ?
Moi (baissant le regard) : ce n'est pas ça.
Mat (posant son frond contre le mien) : j'ai envie que ça ne s'arrête jamais tu comprends ? Je veux que nous restons dans ce cocon encore un peu.
Moi : je dois aller travailler demain et...
Mat(reniflant mes cheveux) : c'est moi qui dépose les filles chaque jour à l'école tu te souviens ? (tenant mon visage entre ses mains) on va cherché les filles chez Orelie, puis nous passons chez toi prendre quelques affaires pour une semaine. Puis on viendra border les filles et puis je promet de te laisser dormir. Et ce week-end on le passera tous les quatre à Brazzaville, notre premiere sortie en famille !
Moi : c'est un peu trop vite, j'ai des règles et...
Mat: shutttt ! Tes règles ne me concernent pas madame la chef. (carressant ma bouche de son pouce) ça fait des années que j'attends alors oui je veux aller vite, très vite même. Je ne suis pas là pour disparaître et tu le sais.
Moi (baissant la tête) : et je dirai quoi aux filles ? Aux gens ? Et....
Mat (souriant): tu es d'accord ?
Moi (le repoussant tendrement) : tu me manipule !
Mat : je te dis juste la vérité et tu sais que j'ai raison. (me tirant à nouveau contre lui) je me chargerai de dire aux filles...
Moi : et tu leur dira quoi ?
Mat : que maman et papa s'aiment, qu'ils ont décidés d'être ensemble et que dorénavant nous seront une vraie petite famille.
Moi (rougissant malgré moi) : on a pas parlé de ça ! Je veux dire, on n'est même pas ensemble et...
Mat(souriant) : on avait autre chose à faire que de parler de ça. Et là on le fait, sauf que le temps passe et dans trente minutes il sera 22h. Ce n'est pas poli de se pointer chez les gens aussi tard madame !
Moi (souriant timidement) : tu me manipule !
Mat (me tirant vers la sortie de la chambre) : non je te guide vers le chemin du bonheur. Arrête de réfléchir, de vouloir mettre des mots sur des choses qui ne demande que des actes. Vivons le, tout simplement et cela sans se poser de questions. C'est plus facile ainsi.
Moi :....
Mat : je suis là pour très très très longtemps et je te le répète, je ne m'en irai pas.
Et voilà comment je me retrouve dans cette voiture en direction de Mpita pour aller chercher les filles chez Orelie.
En deux jours, je dois avouer que la situation a vraiment changé. Non, la situation a carrément mutée.
C'est tellement différent de toutes les débuts de relation que j'ai pu avoir, que je ne sais même pas comment me cimporter ou tout simplement réagir a tout ça. Je me sens betement comme une adolescante dans les bras de son premier petit copain.
J'ai abondonné mes enfants pendant deux jours sans me poser de questions parceque c'est tellement bon d'être dans ses bras. Je ne sais même pas ce que je ressens pour lui. Je ne peux parler d'amour car c'est trop tôt mais cet homme a le don de me faire plier et c'est vraiment déroutant. Je n'arrive pas a m'imposer ,es que j'ai vraiment envie de m'imposer? Je ne sais pas. Je ne sais rien. Je me laisse aller et cela me fait peur.
Nous arrivons chez Orelie à 22h20, la fille de ma mère me zieute d'une façon là avant de se concentrer sur Mat. Les filles se jettent dans mes bras mais dès qu'elles remarquent la présence de Mathieu, c'est comme si nous n'avions pas passer deux jours sans nous voir. Elles n'ont des yeux que pour lui.
Je me contente d'aller taper la discussion avec Gaston en prenant mon neveu dans mes bras. Lui au moins me demontre de son sourir que je lui ai manqué.
Orelie nous oblige à dîner disant qu'elle n'attendait que nous. Les filles sont très contentes de veiller tard, demain elles passeront la matinée à somnoler en classe c'est sûr. Mais pour une fois, ça ne tuera personne alors je laisse couler.
Nous sommes dans la cuisine Orelie et moi, Mathieu a décider d'aller cherché nos affaires avec les filles avant de venir me chercher moi. Il en profitera pour leur parler m'a t'il dit.
Orelie : tu veux me faire languir encore longtemps ? Ils seront bientôt là ,accouche!
Moi : je n'ai rien à te dire !
Orelie : je vois qu'il sait bien faire la chose. Deux jours sans faire signe de vie, s'il ne m'avait pas appelé pour me dire que vous étiez ensemble, j'aurai appelé la police !
Moi :....
Orelie (m'imitant) : je le déteste, je le hais tellement. Je ne veux pas de lui dans ma vie, de la vie de mes enfants. (Les mains croisées sur sa pootrine)Et aujourd'hui, qui va aller passé je ne sais combien de temps chez lui ? Avec ses enfants ?
Moi(embarrassé) : Orelie pardon !
Orelie (rire) : non ! La bouche là Hummmm la bouche là !
Moi : je ne sais même pas pourquoi je te réponds !
Orelie : okay okay j'arrête. (sérieuse) vous êtes ensemble ça c'est sûr.
Moi :....
Orelie : et Farel dans tout ça?
Moi : l'autre soir il nous avait trouver et en essayant de le retenir on s'est donné des gifles et ils se sont battus.
Orelie : really?
Moi : je n'ai pu rien faire. Chance qu'il y'avait des hommes qui les ont séparés. Ils allaient s'entretuer.
Orelie : qu'est ce que tu vas faire par rapport à Farel ?
Moi (soupirant) : je ne sais pas. C'est mon patron et nous sommes amenés à nous voir .Mais c'est lui qui m'a quitté.
Orelie : et c'est toi qui t'es retrouvé dans le lit du père de ta fille quelques heures plus tard !
Moi : tu ne m'aides pas là.
Orelie : je vais être très honnête. Mathieu te va mieux que Farel. Mais de son point de vue à lui, tu es une salope et il a raison. Je crois que tu lui dois des excuses.
Moi : et si je n'ai pas le courage ?
Orelie : trouve le. C'est un homme bien. Il ne mérite pas ce que tu lui a fait mais comme je l'ai dit, Mathieu te va mieux que lui. Car il sait comment te prendre, résultat en seulement deux jours te voilà qui accepte de t'installer chez lui !
Moi : je ne m'installe pas chez lui, c'est une semaine parceque....
Orelie : lalalalalala je ne t'écoute pas. Depuis Édouard, tu n'as plus jamais fait confiance en un homme mais avec lui tu te laisse aller. Et j'adore, vraiment ! (me prenant dans ses bras) il te va tu comprends ce que je veux dire ?
Moi : il me manipule.
Orelie : il ne te manipule pas, tu es juste ateind pour la première fois depuis des années et tu ne t'en ai pas encore rendu compte.
Moi : je ne suis pas amoureuse !
Orelie (souriante) : c'est ça !
Gaston est venu nous prévenir que Mathieu était dehors. Je les ai embrassés en allant rejoindre ma troupe.
Les filles étaient déjà endormies à l'arrière.
Moi (mettant ma ceinture) : comment l'ont elles pris ?
Mat : quoi ?
Moi : tu ne leurs a pas parlé ?
Mat : de ?
Moi : mais de notre relation ?
Mat (souriant) : tu le reconnais alors c'est bien. Oui je leur en ai parlé et elles sont très enthousiastes. Belle dit qu'elle veut être la demoiselle d'honneur et Nana veut s'habiller en ta marraine la bonne fée.
Moi : hein ?
Il rit devant mon air deconfi et démarre sans plus rien ajouté.
Arrivé à la villa, il se charge de porter les filles à leur chambre pendant que je range nos affaires.
Ces petites pestes n'ont pris que des vêtements que je ne leur laissent jamais mettre.
Mathieu me rejoins dans la chambre des minutes plus tard.
Mat (me tirant contre lui) : je veux que tu mettes les choses au clair avec ton ex dès demain.
Moi :....
Mat : j'irai te déposer et te chercher jusqu'à ce que nous te trouvons un chauffeur.
Moi : tu veux me surveiller ?
Mat (embrassant mon front) : bien sur que oui.
Je suis encore choqué de sa reponse quand je l'entends ronfler paisiblement comme s'il ne venait pas de me faire un coup de pute.
Cet homme a déjà trop d'emprise sur moi, ce n'est pas possible.
*Farel
J'ai passé un week-end de merde, vraiment de merde.
Ce matin, j'étais tellement de mauvaise humeur que ça s'est senti jusqu'au tréfond de l'entreprise. J'ai partagé ma frustration avec tous le personnel. Parceque comme un con, j'espérai qu'elle m'appelerai ou au moins me ferai un message, bref je suis un con.
Quand en fin de journée ma secrétaire appelle pour annoncer mademoiselle Odongo, sans le vouloir, j'ai le cœur qui bat, ce con de cœur qui m'est totalement infidel.
Elle entre dans la pièce, je la détaille comme à mon habitude. Une robe droite avec une longue fente montrant toute la souplesse de ses longues jambes. Sa mere a dû la laver quelque part ,ou peut etre a telle un esprit de mamiwata (mamie water) en elle. Cela expliquerai bien l'emprise qu'elle a sur moi.
Farah : bonjour Constant.
Je remarque qu'elle m'a appelé Constant au lieu de Farel, ça a suffi a faire tilt dans ma tête et je n'aime déjà pas ce qui va suivre. Elle ne va quand même pas.... Non donnons la le bénéfice du doute.
Farah : puis je ?
Moi : qu'est ce que tu veux ?
Farah : te parler.
Moi : de ?
Farah :de ce qui s'est produit l'autre soir.
Moi : je t'écoute.
Farah(elle s'assoit en face de moi) : je ne t'ai pas menti ce soir là. J'étais censé dîner avec les filles et c'est après un méli mélo que l'on s'est retrouvé tout seul dans ce restaurant.
Moi : et ce que j'ai vu ? C'est aussi apres un meli melo que vous vous etes retrouvés a vous manger la bouche?
Farah : je veux m'excuser pour ça. Je n'aurai pas dû accepter son baiser étant en couple avec toi mais je ne sais comment l'expliquer. C'est arrivé et je ne peux que m'excuser.
Moi (énervé) : tu couches avec lui depuis quand ?
Farah : je ne cou...
Moi (haussant le ton) : ne me prends pas pour un CON. Tu couches avec ce gars depuis quand ?
Farah (calme) : la première fois que j'ai couché avec cet homme c'était il y'a 4 ans et la derniere fois c'etait...
Moi:PARLE BON SANG!
Farah: c'etait hier. Je...
Je me lève et tourne autour de moi même comme un chien en cage. Je desserre ma cravate pour pouvoir respirer. C'est quoi cette arnaque.
Moi : tu me trompais avec le pere se ta fille? Ça date de quand?
Farah : je ne t'ai jamais trompé. Je n'ai jamais trompé personne.
Moi: alors exploque moi bordel! Comment ?
Farah:...
Moi : tu as couché avec lui ce soir là ?
Farah :....
Moi : et tu te pointes ici... Non mais je rêves !
Farah : tu m'avais quitté !
Moi : cela ne change en rien le fait que tu sois une pute.
Farah (s'énervant) : c'est la dernière fois que je te laisse me traiter de pute car jamais au grand jamais je n'ai vendu mes charmes pour du matériel alors ne me traite pas de pute.
Moi : et ce que tu as fait, ça s'appelle comment ?
Farah : ça s'appelle suivre son cœur et surtout le bonheur de ses enfants. Je... Je suis désolé Constant. J'ai ete une mauvaise petite amie pendant tout le long de notre histoire.
Comme un fou je me jete sur elle et de toutes mes forces je la coinces contre la chaise et pose mes lèvres de force sur les tiennes. J'arrive à pénétrer ses lèvres mais elle tient fermement ses dents jointent m'empêchant ainsi d'y introduire ma lqngue et de l'embrasser.
Au bout de quelques secondes de bagarres, je la lâche en colere et surtout dépité. Elle se lève, s'essuie la bouche et met de l'ordre dans ses vêtements avant de se diriger vers la porte.
Moi (en larmes) : ne me fait pas ça.... Je.... Farah je t'aime !
Farah (baissant les yeux) : je suis désolé, pardonne moi de te faire autant souffrir. Crois koi,je comprends parfaitement ce que tu peux ressentir. Mais ne fais pas comme moi,ne te referme pas sur toi meme. Tu merites de trouver quelqu'un qui t'apprecira à ta vraie valeur.
J'essaie de m'approcher de nouveau d'elle pour la prendre dans mes bras mais cette fois si,elle a m'a vu venir . Elle s'empresse d'ouvrir la porte ce qui me fait me stopper.
Farah : à compté de ce jour, nous n'aurons qu'une relation strictement professionnelle. Je soumettrai les comptes rendus mensuels à ta secrétaire sur papier poir eviter les confrintations. Nous avons besoin de temps. Encore une fois désolé poir tout. Pardon !
Elle sort de la pièce et pendant que son parfum circulent encore dans l'habitacle, je me refais le film de nos moments ensemble. Ou est ce que j'ai fauté ? Qu'est ce que je n'ai pas fait mais aurai dû?
De la fenêtre, je la vois sortir du bâtiment et ce blanc bec l'embrasse avant de lui ouvrir la portière.
Pris de colère je casse tout dans mon bureau. Documents,ordinateur,meme mon portable fini a terre.
Cette femme m'a complètement cassé. Je suis en morceau ! Comment en suis je arrivé là ? Me faire traité de la sorte par une petite minette ? J'ai la haine