La maison hantée chapitre 12
Ecrit par Verdo
*Les chroniques de Verdo Lompiol*
*La force de l'écriture*
*LA MAISON HANTÉE* (Série littéraire)
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*Chapitre 12 : Secret découvert****
*Ville de Lomé*
****Florent****
Il est presque seize heures. Cette petite Agnès ne va plus tarder avant de débarquer. J’ai tout préparé dans la pièce secrète de mon bureau. Le charlatan m’a dit que pour que cela fonctionne, je devais le faire au service raison pour laquelle j’ai préparé la pièce secrète. Au niveau de ma secrétaire et des vigiles, la consigne était claire. Je ne suis pas là au cas où quelqu’un d’autre venait demander d’après moi.
Je m’enfermai dans la chambre secrète en commençant les rituelles pré-opérations. Avec un pagne rouge mélangé de noir autour de mon torse suivi d’une banderole rouge dans lequel figurait une plume de pintade nouée à mon crane, je m’agenouillai devant le lit et sortis la petite jarre dans laquelle se trouvait les trois serpents venimeux de couleurs blanches. J’enlevai le foulard qui couvrait sa surface et j’y plongeai ma tête à l’intérieur. Les trois reptiles s’accrochèrent autour de mon cou jusqu’à ma tête. Je fermai les yeux et commençai à faire les incantations que m’avaient enseignées le grand charlatan « babafougalababa, tout puissant dieu des ténèbres, le seul qui fait vibrer les nuits tout en capturant les âmes innocentes des boîtes de nuits* ». Laisse moi être à ton service en t’offrant le plus d’âmes possibles en échange de pouvoir et d’argent. Je ferai selon tes consignes et je ne laisserai rien se mettre en travers de notre pacte. Tuer pour toi sera un grand plaisir. A présent, entre en moi pour qu’on devienne un seul corps et esprit. Ta première victime traversera le seuil de cette porte en moins de trente minutes et je crois qu’on va pouvoir bien s’amuser avec son corps et profiter pour souiller son sang. Entre en moi seigneur des ténèbres, entre dans le corps de ton humble serviteur.
Dans quelques secondes, les trois reptiles entrèrent en moi à travers ma bouche et prirent place dans mon estomac. J’ouvris les yeux et me relevai. En regardant dans le miroir en face de moi, je ne ressemblai plus du tout spirituellement à un être humain mais à des serpents. J’émis un petit sourire et remis la jarre à sa place tout en nettoyant les traces. Je remis ma veste et sortis me mettre sur la chaise de mon bureau. Ma secrétaire me fit savoir que la petite Agnès est déjà là. Je m’empressai d’aller la rencontrer et l’escorter jusqu’au bureau.
Moi : Tu es très splendide ce soir ma jolie poupée des caraïbes.
Elle : Ah bon ? Vraiment ?
Moi : Si si. Penses-tu qu’un homme comme moi, si dévoué à toi te racontera des bobards sur ta beauté ?
Elle : Non, je ne crois pas (rires). Merci quand même pour le compliment. Je me suis faite toute belle pour toi. D’ailleurs, tu n’es pas mal non plus.
Moi : J’aime quand tu parles comme ça. On va bien s’amuser. Ce joli corps ne quittera pas ici aujourd’hui sans avoir reçu l’entretien qu’il lui faut. (Rires)
Elle : Ah bon ? Je suis fla tée alors pourquoi perdre du temps. J’ai hâte que tu me montres ce qui se trouve dans ton pantalon.
Moi : On dirait que tu es coriace plus que je le pensais hein ! Je sens déjà même mon mamba vert en train de faire des agitations. (Rires)
Elle : Tu sais que tu es drôle ? J’aime ça. Mais je n’ai pas beaucoup de temps. Je dois partir à dix huit heures puisque j’ai menti à maman que j’allais à un TD.
Moi : Oh, t’inquiète. Je ne prendrai pas beaucoup de ton temps. Je te remercie de la confiance que tu me portes en me laissant ouvrir le passage de tes entrailles.
On entra dans le bureau puis ensuite dans la chambre secrète que je fermai soigneusement à clé. Je m’empressai dans la douche, lavai mon visage et les mais en me pulvérisant avec le parfum que m’a donné le charlatan. Je la rejoignis plus tard et nous commençâmes les choses sérieuses. Elle se déshabilla et on la joua à l’ancienne. Allongée sur le dos, je m’allongeai à mon tour sur elle en passant ma main dans ses cheveux tout en caressant ses petits seins innocents. Dans un rien de temps, elle commença à gémir en me serrant très fort avec toutes ses forces. Sa peau contre la mienne, j’introduisis ma langue de vipère dans sa bouche et commençai à déverser le venin des trois reptiles. Elle ferma ses yeux en tournant sa hanche comme un gecko en train de remuer sa queue. Ce qui m’excita le plus. Mon bangala devint du coup solide comme le tronc d’un arbre et je ne perdis pas le temps avant de commencer à l’enfoncer dans son petit trou de vanille. De petits cris se firent entendre. Mais j’essayai de la consoler et la calmer. Peu de temps après que le passage fut à moitié ouvert, j’enfonçai avec toutes mes forces le bangala au plus profond des ses entrailles. Des larmes coulèrent en abondance dans ses yeux et j’eus le plaisir de les essuyer avec mon papier servant de mouchoir magique. Toujours en elle, je sentis l’éjaculation arriver puis d’un coup, je lui envoyai des éclairs à travers mes yeux de serpent qui lui firent endormir. Je peux maintenant faire d’elle ce que je veux. Je m’accroupis et repris la jarre sous le lit et refis les incantations. Cette fois ci, les trois reptiles ne retournèrent pas à leurs places mais plutôt dans son corps à travers son sexe. Je nettoyai comme d’habitude et courut prendre un bon bain. A mon retour, elle était réveillée mais l’air un peu faible. Elle prit aussi ensuite un bain et je lui donnai des boissons énergisantes et une somme de cent mille francs CFA. Des bisous plurent sur mes joues et mon cou avec des histoires genre chérie tu es un ange, je t’aime patati patata. (Rires) Si seulement elle sait ce que j’ai fait de son corps.
*Ville de Tsévié*
****Ella****
Père Joseph est parti ce matin pour Lomé. Il est l’invité spécial d’une messe organisée par la grande paroisse en honneur des joueurs de football qui partaient un mois pour la coupe d’Afrique des nations. J’eus donc le temps d’aller fouiner dans son bureau pour découvrir ce qu’il y tramait en cachette. Normalement, la servante devait faire le ménage dans sa chambre mais je me suis portée volontaire et lui ai donné sa journée. Je commençai par le bureau en rangeant les tas de bouquins qui s’y trouvaient puis ensuite les canapés et le tapis. C’est en ce moment que je me rendis compte qu’être domestique n’est pas chose facile qu’on le pensait. On a tendance à les mépriser et les minimiser. Ils ont bel et bien leurs places dans ce monde car sans eux, le monde serait marqué d’un grand vide. Je passai plus d’une heure de temps à fouiller et essayer de faire le ménage à ma manière dans le bureau du père mais je ne trouvai rien de compromettant qui pourrait le discréditer. Peut être que c’est moi qui se fait des illusions à son sujet mais si et seulement s’il m’avait informé avant de prendre ces médicaments, je ne serai pas là ici en train de me tordre la tête en fouillant son bureau. C’est mauvais mon attitude. Alors je me décidai d’arrêter et qu’à son retour, je lui poserai directement la question mais une porte que je découvris derrière un rideau me fit changer carrément d’avis. Cachée par le rideau et vu son emplacement du bureau, personne ne saurait son existence. J’ouvrai facilement car c’était ouvert. Il se trouvait un lit composé d’un matelas de trois places et trois oreillers. Une petite table est au bord du lit sur laquelle se trouvait de petits cartons de préservatifs et un album photo. Je le pris et fouillai et moins un, j’eus une crise cardiaque ne serait-ce qu’en découvrant ce qui s’y trouvait. Des femmes nues qui étaient dans n’importe quelle position. Analysant bien les photos et la chambre, je me rendis compte qu’elles ont été bel et bien prises ici et sur la dernière page se trouvait Rachel, celle qui était venue tout dernièrement lui rendre visite. Je les connais tous parce qu’elles sont de notre paroisse et mariées en plus. Rachel est la seule qui ne l’était pas encore mais ce sera dans deux semaines. Comment père Joseph peut avoir ces genres de photos dans sa chambre secrète ? Que fait-il à toutes ces femmes qui figurent dans l’album ? Oh seigneur, ce sont les médicaments qu’il a pris à la pharmacie ! qu’en a-t-il fait ? J’espère que ce n’est pas ce à quoi je pense ! Merde, ça ne pourrait être que cela. Il les endorme avec les somnifères et profite après pour abuser d’elles. Seigneur, dis-moi que ce n’est pas vrai ! Je ne peux pas croire un truc pareil. Mais pourtant, les preuves sont bien là. Personne n’a accès à son bureau à part lui seul. Je comprends maintenant pourquoi il ne m’a pas informé avant de prendre les médicaments. Et à présent, que vais-je faire de toutes ces preuves ? Si j’emporte l’album photo, il se rendra compte que quelqu’un est passé par ici alors je prendrai des photos avec mon téléphone portable que je copierai ensuite sur une clé USB et je déciderai ensuite quoi faire avec. Il y figurait même sur certains des photos avec les femmes. C’est un crime et en plus de cela un lourd péché que le seigneur ne peut pas lui pardonner. Pourquoi Va-t-il contre ses propres principes et celui de l’église catholique ? Prendre la femme d’autrui est un péché et pire les droguer, violer et prendre des photos comme fantasmes, je ne saurai pas comment qualifier cet acte. J’en ai assez vu pour aujourd’hui. Faut que je quitte cette chambre avant que je perde les pédales.
****Rachel****
Je n’ai encore rien dit à Thuram car je ne sais même pas encore ce qui s’était passé dans ce bureau avec le père Joseph. Je crois qu’il a abusé de moi et pour être sûr, je suis venue ce matin à l’hôpital où j’ai une connaissance qui me fera un test pour confirmer mes soupçons. Je suis vierge car Thuram et moi n’avions jamais fait l’amour. C’est le premier homme de ma vie et on remettait cela à notre lune de miel après le mariage. Si cela s’avérait que mes soupçons soient vrais ? Qu’allais-je faire ? Le dire à Thuram que notre père spirituel a abusé de moi sans que je ne le sache ? Mais putain, comment serais-je vue par les autres femmes ? Personne ne croirait à cette histoire genre un prêtre qui viole. Toutes fautes seront rejetées sur moi. Suis-je prête à affronter tout cela ? Je crois que oui. S’il a abusé de moi juste comme ça sachant que je suis fiancée à un homme qu’il connait également, je ne le laisserai pas sortir indemne de cette affaire. Comment quelqu’un qui se dit un homme de Dieu et en plus de cela notre père spirituel osera profiter de moi ? On accuse souvent les femmes que ce sont elles qui les séduisent en allant à la messe avec des vêtements qui couvrent à peine nos cuisses et laissant voir nos seins mais moi je ne crois que ces hommes ont en eux même des esprits de débauche ! Pas la peine de les défendre. Je sais qu’ils sont des êtres humains comme nous et il arrive des fois d’être faible face à certaines situations mais quand même, je ne lui ai jamais laissé comprendre qu’il pouvait me séduire. Pour moi, c’était comme un père parce qu’il réglait tous nos problèmes de couples et pire il se chargera de mon mariage alors pourquoi me faire un truc pareil ? Peu de temps après, Francine qui est l’ami docteur en question me fit signe parce que les résultats des tests sont déjà prêts. Je me levai du bench sur lequel j’étais assis tout en prenant mon sac. Arrivée dans son bureau, la mine avec laquelle elle me regarde me donne déjà l’idée sur la nature des résultats.
Moi : Dis-moi Francine, c’est positif n’est-ce pas ? J’ai été violé c’est ça ?
Elle : (Resta silencieuse un moment) J’ai peur de te dire oui mais c’est pourtant vrai. Tous les résultats sont positifs. Tu n’es plus vièrge. Je suis désolée mon amie mais tu dois dénoncer ce prêtre pour qu’il paie pour ses actes.
Moi : (En pleurs) Pourquoi ? Pourquoi moi ? Comment a-t-il pu me faire ça.
Elle : Hum, mais ce n’est pas tout. Nous avons aussi trouvé dans vos urines des traces de Nitrazépam qui sont de puissants sédatifs qui peuvent vous faire endormir pendant des heures. Cela signifie qu’il vous a droguée avant de profiter de vous. Et pire, vous êtes enceintes.
Moi : Quoi ? Enceinte ? Seigneur, qu’ai-je fais pour mériter tout ça ? Que vais-je dire à Thuram ?
Je comprends mieux maintenant ma faiblesse lorsque j’étais réveillé. Il m’a servi du jus de fruit pour me remettre sur pieds.
Elle : Tu dois le dénoncer Rachel pour que d’autres femmes ne subissent plus ces atrocités venant de lui. Il a bien préparé son coup. Un sacré conard qui trompe la vigilance des autres en se cachant derrière sa soutane de prêtre pour commettre ses plus sordides crimes. Je suis désolé mais garder ce bébé ne te fera pas du bien mais il faut d’abord parler à ton fiancée.
Moi : Je ne sais pas comment m’y prendre. Je suis terrifiée et complètement démoralisée. Que vais-je lui dire ? On se marie dans deux mois et voilà ce qui m’arrive. Acceptera t-il encore de m’épouser après lui avoir raconté tout ça ? Que quelqu’un d’autre a pris ma virginité en me mettant enceinte ? Et pire notre père spirituel ?
Elle : Hey, regarde moi, écoute, tu as été victime d’un viol. Ce n’est pas de ta faute. Tu n’as rien fait de mal. S’il t’aime vraiment et qu’il a l’intention de t’épouser, je crois qu’il y affrontera tout ça avec toi en te soutenant. Laisse-moi te raccompagner à la maison histoire de faciliter les choses. J’ai quelques patients à prendre mais après on pourra partir. Ne t’en fais pas, tu vas t’en sortir et cet homme payera pour tout ce qu’il t’a fait.
Moi : Merci de me remonter la morale et de me soutenir.
Elle : Je t’en prie, c’est pour cela que nous sommes des amis. S’entraider en cas de besoin et c’est même la moindre des choses que je puisse faire en ce moment pour toi.
****Rose****
Passant un coup de fil à Florent mon mari.
Moi : Allo, bonjour ché
Lui : Salut amour.
Moi : Je viens à peine de voir la pub de ta course à la présidentielle à la télé. C’est super.
Lui : Merci. On l’a lancé juste hier. J’étais hyper occupé et j’ai du coup oublié de te prévenir.
Moi : Non, t’inquiète, je suis habituée maintenant. Ce n’est pas la première fois que tu me mets à l’écart de tes activités et ça commence aussi à retomber sur notre relation. On ne dirait pas qu’on est marié. On se voit à peine dans le mois. Je dois te supplier tout le temps avant que tu n’acceptes qu’on se voit ne serait-ce qu’une seule fois. Franchement, je commence à ne plus faire d’effort pour nous deux.
Lui : Allez Rose, tu connais bien toi-même l’intérêt de notre mariage. C’est juste pour s’entraider mutuellement au niveau professionnel pas pour des relations amoureuses tout le temps. Je te fais même la faveur qu’on couche deux fois ensemble le mois. Qu’est-ce que tu veux de plus ? Que je sois à chaque fois tout le temps chez toi parler des absurdités comme les je t’aime, tu me manques et autres ? Non, ce n’était pas ça notre contrat. Je devais t’aider à relever ton entreprise qui était au bord de la faillite et toi tu devais me laisser profiter de ton minou (sexe) de temps en temps. Ce que j’ai d’ailleurs réussis à faire. Aujourd’hui, ton entreprise est la référence en matière de BTP dans tout le Togo. Alors, ne viens pas me gaver chaque fois de tes tu me manques et autres blas blas blas. J’ai une campagne à faire et je n’ai pas ce temps.
Moi : Hum, c’est vrai que c’était le contrat mais j’ai commencé à avoir des sentiments pour toi ensuite et je ne peux m’en lasser.
Lui : Non arrête Rose, tu sais bien que moi je n’ai pas de sentiments pour toi. D’ailleurs, je n’en ai pour personne. Seul les intérêts et le pouvoir me guident. Alors vaux mieux commencer à ignorer ces sentiments qui nuiront à notre contrat et de passer à autre chose sinon je serai en obligation de tout rompre. Tu sais bien que je n’aurai rien à perdre. Par contre toi… J’imagine…
Moi : Tu es un monstre sans scrupule tu sais Florent ? Je me demande comment j’ai pu plonger ma tête dans cette maudite aventure avec toi.
Lui : (Rires) J’aime bien quand tu joues aux dures. Le pouvoir et la richesse ma chère Rose. Aucune femme ne résiste à cela. En dehors de ça, tu es sans oublier que j’ai aussi du charme et du charisme, raison pour laquelle je me présente pour les élections présidentielles. Je n’ai plus assez de temps et laisse-moi être direct. Quand j’aurai besoin de ton cul, je t’envoyerai une carte. Pour le moment on reste en mode éloigner.
Puis il raccrocha.
Moi : Quel connard celui là. Il oublie que j’ai possession de ses secrets les plus intimes qui nuiraient à sa carrière politique ! Qu’il continue sur ce chemin et je prendrai le vilain plaisir de tout dévoiler un jour. Thuram entra dans le bureau…
*A suivre*
*Koffi Olivier HONSOU*
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