*Les chroniques de Verdo Lompiol*

*La force de l'écriture*

*LA MAISON HANTÉE* (Série littéraire)

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****Chapitre 2 : L'acte sexuel****

                    *Ville de Tsévié*

                     ****Rachel****

*L'amour est une maladie étrange dont les voies sont impénétrables et qui se répand dans la nature comme un virus* que j’ai  essayé de semer mais qui m'a finalement rattrapé et maintenant je suis condamnée à jamais  sous  son emprise. Je me suis fiancée à Thuram il y a de cela six mois mais ces derniers temps tout va de travers dans notre relation. Il n'a plus de temps pour moi car il a fait de son boulot une priorité. Il  ne me regarde même plus comme avant. On vit  dans le même appart mais  inaperçu l'un de l'autre, ce qui me rend chaque fois nerveuse. Je suis sûre qu'il me cache quelque chose. La dernière fois, il est rentré tard du boulot avec sur le col de sa chemise du rouge à lèvres. Lorsque je lui ai demandé, monsieur a commencé à me narrer des histoires sans tête, ni queue. J’en ai marre qu'il me fasse  des cachotteries. S'il ne peut pas être sincère avec moi à un mois de notre mariage, ce n'est même plus la peine qu’on fasse ce chemin ensemble.

                      *Ville de Lomé*

                   ****Channel****

On joua comme  d'habitude au jeu du verre posé sur la table. Dans une combinaison de soutien gorge  et de slip bleu, je suis assise sur le bord du canapé mon regard dans les airs suivant le reflet du verre. Fabrice était allongé  sur le canapé en face de moi torse nu laissant  voir  sa poitrine époustouflante et ses abdos excitants. C'était comme s'il prenait une grande inspiration mais son regard était dirigé sur moi. Il matait mes jambes et mes cuisses qui scintillaient comme des éclairs de lumière puis ensuite  sortit sa langue et le passa plusieurs fois sur ses lèvres  on dirait le chien de Pavlov en train de renifler l’odeur de la bonne bouffe. Je me levai en me dirigeant vers la table qui se trouvait entre nous deux ;  Là où il y avait également le verre. Je le saisis et bus le contenu. Après, je déplaçai la table jusqu'au fond du mur et repris ma place debout devant lui. Je lui fis dos en s'accroupissant au sol et lentement je balançai mes popotins dans tous les sens en faisant des twerks. J'enlevai mon soutien-gorge que je balançai vers lui en lui faisant toujours dos. Puis je me relevai, Posai mon pied gauche sur le bord du canapé dans lequel j'étais assis et commençai à agoniser de désir en passant mes deux mains sur tout mon corps, de mon cou passant par mes deux jolis seins et allant à mes fesses. Je sentis qu’il s’approcha et tout d’un coup, il me prit par derrière passant ses deux mains autour de mes hanches et son menton sur mon épaule gauche. Je sentis la douceur de sa peau se frotter à la mienne. Il me murmura quelque chose à l’oreille genre *prête pour les hostilités ?* ; ce qui m’envoya directement au septième ciel. Je lui répondis *oui amour, mon corps t’appartient. Fait en ce que tu veux.*

 J’aime ce jeune homme et la manière dont il me fait l’amour. Si seulement si je n’étais pas plus âgée que lui de dix ans, je quitterai sur le champ Karl pour me mettre avec lui. J’en ai marre d’être la deuxième sur sa liste. Tant bien même qu’il s’occupe parfaitement de moi financièrement, je veux aussi être légalement sa femme mais chose qui est impossible car il en a déjà une et pire cinq enfants donc il faut que j’essaie de couvrir mes arrières. Fabrice comble mes désires sexuels les plus lugubres. Il m’amène dans un monde ou le sexe est roi et même lorsque je suis énervée il me fait retrouver mon humeur et sourire. Pour cela je prends bien soin de lui en faisant tout ce qu’il me demande commençant par son loyer, ses frais d’universités et tout dernièrement une moto Haoujue que je lui ai offert pour l’encourager et l’inciter à beaucoup plus s’occuper de ma putaine de chatte et de mon corps. J’ai trente ans, mais en me voyant vous me donnerez vingt cinq. Je suis plus jeune que les jeunes eux même. Avec une forme bien dessinée à bouteille de coca cola (Au delà du svelte), je fais un mètre cinquante comme taille. Je ne suis pas mariée parce que Karl m’en a promis. J’ai des prêts-à-porter partout dans Lomé qui marchent à la perfection. Je vie une belle vie mais pour tuer le temps, je le laisse découvrir à chaque fois les couleurs de mes caleçons. Il est ma propriété et quoiqu’il arrive, il sera toujours à moi. Fini les blas blas blas.

Il caresse mon ventre et introduit sa main gauche dans mon caleçon et ensuite sur mon gazon parfumé à la vanille. Il le  faisait tellement fort qu’il y touchait les racines. Ma température monta et le plaisir envahit tout mon corps. Il embrassa mon cou par derrière. Je passai ma main gauche au dessus de ma tête et la plongeai dans ses cheveux. Je sentis son pénis s’élever. Je lui fis face, m’agenouillai en enlevant sa culotte, j’attrapai son pénis que je secouai dans un premier temps avant de le mettre dans ma bouche et avec ma langue et mes lèvres je lui fis la meilleure pipe au monde. Il me prit par la taille et me poussa dans le canapé. Je m’allongeai sur le dos tout en posant ma tête sur l’un des oreillers. Il couvrit ma poitrine et mon abdomen de miel qu’il essaya ensuite de lécher tout en me faisant des caresses. Mes deux seins entre ses mains, il saisit le bout du gauche avec ses incisives et commença à faire les mouvements de rotations. Je suis à l’agonie de plaisir. Je gémissais dans tous les sens, le serrant fort contre moi. Il ne s’arrêta pas. Cette fois ci, c’est dans mes oreilles qu’il introduisit sa langue. Je peux vous rassurer que rien n’est plus doux au monde que ça. Embrassant mon cou, passant par le ventre, le nombril, il saisit mon clitoris et le caressa avec délicatesse. Je n’ai plus les mots parce que j’avais même perdu l’usage de la langue et tout ce qui sortait de ma bouche était juste ‘’saute moi, saute moi plus fort Fabrice’’. Les préliminaires étant finis ; il introduit en moi son pénis et commença les mouvements de vas et viens. Je sentis le monde à mes pieds. Pour ne pas qu’il se fatigue vite, je le retournai et pris le dessus. Waouh ! Il pourrait être mon petit frère, pourtant il me saute quand même.

Après l’acte,

Moi : mon bébé, j’ai aimé ta performance d’aujourd’hui.

Lui : moi de même Channel. T’es une nana pleine de capacités.

Moi : oui, bien sûr. J’en ai même plus que les  jeunes filles de ta  génération.

Lui : ça, je ne te le fais pas dire. J’aime ça.

Moi : merci bébé. Mais toi-même tu sais que je suis très jalouse n’est-ce pas ? Alors, n’essaie pas de toucher d’autres filles dans mon dos sinon je te tue.

Lui : oui, je sais tu me le dis à chaque fois. Mais dis-moi, si tu ne veux pas que je couche avec les filles de mon âge alors pourquoi ne pas officialiser notre relation ? Je me sens bien avec toi ou bien tu as peur des jugements que les gens pourraient porter à notre égard?

Moi : (muette un instant) Non, ce n’est pas ça. Il y a un temps pour tout. Ne t’inquiète pas pour ça. Pour le moment, restons comme nous sommes. Mais je te promets que bientôt, tu auras de mes nouvelles.

Lui : okay

                 *****Fabrice*****

A chaque fois, elle me dit de rester comme on est et cela me donne beaucoup de réflexions. J’ai l’impression qu’elle ne veut pas qu’on me voit avec elle. Je ne veux pas commencer à l’aimer pour qu’elle me blesse ensuite. Pour cela, je n’accorderai plus dorénavant d’importance à cette relation. Vaut mieux être baisé par moi-même que par elle. Il y a de belles filles à la fac. Je vais essayer d’en trouver une au cas où elle essayera de mettre un terme à notre relation.

                    *Ville de Tsévié*

   ****Paroisse saint Pierre****

           ****Prêtre Joseph****

*(Chaque dimanche soir après la messe, il fit des petits cours sur le quotidien  aux  couples nouvellement mariés. L’enseignement d’aujourd’hui  est porté sur l’adultère.)*

Beaucoup font l’éloge de la fidélité conjugale. Cependant, l’adultère continue de faire des ravages dans bien des familles. Ce soir, nous allons en parler. Alors mes chers amis, Qu’est-ce que l’adultère ? Eh bien Dans certaines cultures, il n’est pas mal d’avoir des relations sexuelles en dehors du mariage, en particulier pour le mari. Par ailleurs, tout le monde ne considère pas le mariage comme une union permanente. Mais la bible nous dit que l’adultère désigne généralement des relations sexuelles volontaires entre une personne mariée (un homme ou une femme) et quelqu’un d’autre que son conjoint. L’adultère est une chose détestable aux yeux de Dieu. Dans l’Israël antique, il était puni de mort. Jésus a enseigné que ses disciples doivent rejeter l’adultère (Matthieu 5:27). Parce qu’une une personne qui le commet  rompt le vœu solennel qu’elle a fait à son conjoint lorsqu’elle s’est mariée. Et elle pèche *« contre Dieu »*. L’adultère sépare des enfants de leurs parents. De plus, la Bible avertit que « Dieu jugera  les adultères » (Hébreux 13:4). La Bible autorise également une personne mariée à mettre fin à son mariage si son conjoint commet l’immoralité sexuelle (Matthieu 19:9). Cela signifie qu’après un acte d’infidélité, le conjoint innocent est en droit de décider s’il restera avec son conjoint infidèle ou s’il demandera le divorce. Cette décision est personnelle. Cela dit, aux yeux de Dieu, le mariage est un lien sacré permanent. Dieu déteste que quelqu’un cherche à divorcer pour des raisons futiles, par exemple ne pas être heureux avec son conjoint. Par conséquent, le divorce n’est pas une décision à prendre à la légère.

L’adultère est-il un péché impardonnable ?

Non. La Bible dit que Dieu est miséricordieux envers ceux qui se repentent et se détournent de leurs péchés, y compris l’adultère. Elle parle en effet d’hommes et de femmes qui ont cessé de commettre l’adultère et sont ensuite devenus des amis de Dieu.  Si vous avez commis l’adultère, demandez pardon à Dieu et à votre conjoint (Psaume 51:1-5). Apprenez à haïr l’adultère comme Dieu le hait (Psaume 97:10). *Soyez résolu à rejeter la pornographie, les fantasmes sexuels, le flirt ou toute autre chose qui pourrait éveiller en vous des désirs sexuels pour une personne autre que votre conjoint*. Si ce dernier a commis l’adultère, vous pouvez être certain que Dieu comprend vos sentiments. Demandez-lui de vous consoler et de vous guider, et il vous soutiendra. Si vous choisissez de lui pardonner et de ne pas mettre fin à votre union, vous devrez tous les deux faire de gros efforts pour reconstruire votre mariage. Je crois qu’on a terminé pour aujourd’hui.

Sœur Ella s’approcha

Mon père, il ya madame Rachel et monsieur Thuram qui vous attendent depuis deux heures.

Moi : Ah j’ai oublié. Dis-leur que je les recevrai tout de suite. Un instant et je suis à eux.

Ella : d’accord mon père. Je les mets au courant.

                    ****Thuram****

Cela fait un bon moment que nous attendions le prêtre Joseph. Moi je n’ai pas que ça à faire. Si ce n’est pas à cause des harcèlements de Rachel sous prétexte que je la trompe avec une autre femme, nous ne serions pas ici. J’ai des dossiers à remplir pour demain mais je suis obligé de rester ici pour régler de bon cette histoire. Elle croit que je l’ai trompé en voyant du rouge à lèvre sur le col de ma chemise pourtant je lui ai bien expliqué ce qui s’est passé et elle ne me croit toujours pas. Père Joseph n’a qu’à vite venir pour qu’on règle cette histoire et pour que je puisse trouver la paix chez moi.

*A suivre*

*Koffi Olivier HONSOU*

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