La maison hantée chapitre 26

Ecrit par Verdo

*Les chroniques de Verdo Lompiol*



*La force de l'écriture*



*LA MAISON HANTÉE* (Série littéraire)


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****Chapitre 26 : Quelle Cruauté !****



                    *Ville de Tsévié*



             ****Commissaire Amandine****



Bon sang qu’est-ce qui se passe dans cette ville au juste ? Je n’arrive plus à comprendre. Pourtant cela fait environ dix ans que je suis commissaire et je n’ai jamais assisté à tant de meurtres comme ce qui est en train de se passer. Je crois qu’il y a des vautours qui commencent à déchirer d’innocents cadavres. Ce que je ne permettrai pas de mon vivant. Tant que je serai commissaire, je me battrai contre eux de toutes mes forces. Mais par quels moyens ? Il faut que je trouve une solution pour que ces meurtres s’arrêtent. La sœur Ella, ce jeune garçon, qui sera la prochaine victime sur la liste ? Je crois qu’il y a une logique dans tous ces évènements. La femme de ménage Honorine est proche d’Ella selon les informations collectées après les interrogatoires. Et en plus dans les évènements, il y a une chronologie qui donne  un sens à tout. Et je dois découvrir cela. Je suis sûre et certaine que ce n’était pas le jeune seul la cible mais plutôt les deux c’est-à-dire lui et sa sœur. Et je suis aussi certaine que c’est cette même personne qui est à la base de la mort de notre chère sœur. Il y a un truc louche qui se passe dans cette paroisse et je dois découvrir ce que c’est. Quelqu’un essaie de protéger un secret tout en assassinant sur son passage tous ceux qui sont au courant. Mais il y a aussi quelque chose qui me tracasse. Pourquoi c’est lorsque j’ai demandé à ce qu’on me les interpelle que l’assassinat a eu lieu ? Quelqu’un a prévenu les commanditaires et je suis en train de croire que la fuite vient d’ici. Eh merde ! Pourquoi ne pas y avoir pensé si tôt ? Peut être que ce jeune homme sera encore en vie. Il y a une taupe ici au service et je dois le découvrir. Pour cela, je vais mettre sur écoute le téléphone de tous les agents voir ce qu’ils trament derrière moi. Et secundo, je dois retrouver cette bonne femme de ménage. A présent que son frère est assassiné elle commencera à vivre en cachette. Faut que je la retrouve, la mettre en confiance pour qu’elle me raconte ce qu’elle sait. Je suis triste et en colère de voir mes semblables mourir comme ça dans cette ville où je suis le chef de la police. Faut que tout cela s’arrête. Je vais faire appel à Blake. Cet ami informaticien qui m’a aidé autrefois. Mais je dois d’abord me rendre sur les lieux de l’incident avec mon équipe. Johannita nous y attend depuis. L’équipe scientifique est déjà partie. Peu de temps après, me voilà  sur les lieux.



Moi, s’adressant à Johannita.



Moi : Raconte-moi ce qui s’est passé officier Johannita.



Elle : Au fait chef, à mon arrivée, j’ai aperçu un homme avec une combinaison ce cirés bleus qui sortait de la maison puis ensuite est rentré dans une voiture. C’a m’a eu l’air suspect alors j’ai du coup pris le numéro d’immatriculation de sa voiture avant de pénétrer dans l’appartement où le jeune homme était  déjà allongé à terre deux balles dans le crâne. Je suis sûre que c’est l’œuvre de cet homme.



Moi : Hum, je vois. C’est très triste ce qui se passe. Mais on a au moins une piste. On verra ce que diront les scientifiques et ceux de la balistique.  Faites tout votre possible pour me retrouver cette voiture et le proprio. Lancez une alerte à toutes les postes. Des nouvelles de sa sœur ?



Elle : J’ai essayé de la joindre plusieurs fois mais son numéro ne passe pas. 



Moi : Mais il faut retenter.



Elle : D’accord chef. Dis, chef, selon vous qui peut être derrière tout ça ?



Moi : Hum, c’est ce que nous nous tuons à découvrir ma chère. Je t’assure que je n’ai aucune idée de celui qui est derrière tout ça mais il va me le payer.



Elle : Vous pouvez compter sur moi chef.



Moi : Parlant de ça, j’aimerais que tu me rendes un service. Prends ce numéro et contacte cette personne pour moi. Fait en sorte de m’arranger un rendez-vous avec lui.



Elle : Okay chef. C’est comme si c’était fait.




            ****Tueur à gage Camille****



Le parrain m’a donné l’ordre de suivre la dame et de l’éliminer à son tour. Alors j’ai pris le vilain plaisir de la suivre sans qu’elle ne sache. Elle descendit d’un taxi au rez de chaussée d’un immeuble à sept étages sortant de son sac un papier sur lequel était fixé son regard. Je  m’avançai vers elle vu qu’il y avait personne dans les parages et l’apostrophai violement en brandissant mon arme sur son putain de crâne.  Je remarquai  qu’elle avait du mal à respirer et que son rythme cardiaque était on ne peut plus au top. Elle avait la bouche bée et tout ce qui en sortait difficilement était juste *ne me fait pas de mal s’il vous plaît*. Mais ce ne fut pas ce qui m’a empêché de l’étrangler jusqu’à ce qu’elle n’ait plus de souffle. Elle tomba sur les pavés, morte et moi je repris ma place auprès de mon assistant chauffeur. Je téléphonai dans les instants qui suivent au parrain en lui informant que la mission était accomplie. J’avais de la peine pour elle c’est-à-dire la tuer aussi après son frère mais je ne pourrais pas me liguer contre les décisions du parrain.  En tout cas, ce qui est fait est fait. Y’a plus de retour en arrière.



                          ****Yuri****



Cela fait une demi-heure que maman m’a envoyé à la pharmacie pour lui acheter ses médicaments. Je sais qu’elle limera bien sa bouche pour me gronder mais elle ne comprendra jamais que c’est parce qu’il y a trop de mondes raison de mon retard. Hum, les vieilles là même  comprennent toujours tardivement. En tout cas, je dois vite me dépêcher pour ne pas qu’elle se lance à ma recherche comme ça en pleine journée avec un kadigbévi (lampion). Je longeai les pavés qui menèrent chez moi en pleine vitesse on dirait Ulsain Bolt aux jeux olympiques puis soudain je trébuchai sur un sac ce qui me fit effondrer sur le sol. A terre, je vis les médicaments pèles mêles sur le sol. Je me levai et commençai à les ramasser pour ensuite les remettre dans le sachet quand je tombai sur une clé USB et un sac à main pour femme. Je pris la clé mais pas le sac. En lançant un peu loin mon regard, je vis une femme allongée à terre on dirait qu’elle est morte. Je ne sais pas à quel moment je criai et tout d’un coup les lieux étaient remplis de monde. Je mis la clé USB dans le sac à pharmacie. Mon corps tremblait telle une sirène de mer en train de recevoir des délivrances. La police arriva plus tard et me ramena ensuite chez moi.




                    ****Thuram****



Je n’ai toujours pas eu des nouvelles de ma Rachel. Je commence à me demander si elle est encore en vie. Sa famille non plus n’a pas de nouvelles ni aucune trace d’elle. La police qui est aussi censée faire des investigations ne nous a rien donné de bon. Ma porte se fit frapper et lorsque j’ouvris, je tombai sur le commissaire Amandine. Je la laissai entrer mais elle n’a pas voulu s’asseoir. Je pensais qu’elle est là pour me donner des nouvelles de Rachel.



Elle : Je suis navrée monsieur Thuram. C’est pour autre chose que je suis là. Pour Rachel, les enquêtes sont toujours en cours et nous faisons tout notre possible pour la retrouver. Mais pour le moment, je suis venue vous annoncer qu’il y aura un couvre feu à partir de dix huit heures dans votre secteur. Donc restez sur vos gardes. Evitez de sortir pour ne pas que mes agents vous passent les menottes.



Moi : Un couvre feu ? Mais qu’est-ce qui se passe encore ?



Elle : Une femme vient d’être assassinée devant votre devanture ici. Tout à l’heure. Ne me dites pas que vous n’êtes pas au courant !



Moi : Non, cela fait un moment que je ne suis plus sorti de chez moi après La disparition de Rachel. Mais dites-moi commissaire, qui est cette femme ? Et qu’est-ce qui se passe dans notre ville ces derniers temps ? Des enlèvements par ci et des meurtres par là ? Qu’est-ce qui se passe ? Et si Rachel aussi était morte ?



Elle : Ne soit pas pessimiste Thuram. Prions le ciel qu’il ne lui arrive rien. Franchement je ne sais plus ce qui se passe mais je te promets que je suis en train de mettre en place  des stratégies pour en finir avec tout ça. La femme morte est une domestique à la paroisse st pierre de notre ville. Son petit frère a été retrouvé avec deux balles dans le crâne il n’y a pas plus de cinq heures et voilà qu’elle vient aussi de perdre la vie. Je suis sûre qu’il y a quelque chose de louche dans cette paroisse pour que les gens meurent de cette façon. Je dois le découvrir. 



Moi : Parlant de ça commissaire, je vais vous avouer un secret. Normalement, moi et Rachel devrions venir vous l’annoncer en personne et voilà qu’elle est portée disparue dans la nature. 



Elle : Dis-moi ce que c’est.



Moi : Il y a de cela pas longtemps que Rachel a été violé par le prêtre Joseph en la mettant enceinte.



Elle : Quoi ? Le prêtre Joseph ? Co co co comment ça ? Et pourquoi ne me l’aviez-vous pas dit ?



Moi : On voulait venir vous voir mais comment prouver tout ça ? Nous n’avons aucune preuve et ce sera sa parole contre la nôtre. Il est tant respecté ici et personne n’osera nous croire.



Elle : Mais vous auriez dû m’en parler plus tôt.  La police est là pour ça Thuram. Je vous connais ça fait un moment et j’aurai pu vous aider en évitant tout ça.



Moi : Oui je sais mais cet homme est dangereux. Je crois qu’il a tué Ella, et les deux autres et je me demande s’il n’a pas tué aussi Rachel.



Elle : Calme toi Thuram. Ne dit pas n’importe quoi. Tu peux prouver ce que tu dis ?



Moi : Non mais laissez-moi vous raconter. Après avoir abusé de Rachel, nous avions voulu venir vous voir mais par manque de preuve, nous nous sommes retenus et avions décidé d’en trouver. Francine, une amie à sœur Ella était partie la voir en lui parlant du problème. Elle soupçonnait déjà le prêtre Joseph et a même découvert des photos de lui avec des filles nues qu’il a prit le soin de droguer avant de les violer. Elle les a stockées sur une clé USB qu’au lieu de la donner à Francine, elle a jugé bon la garder pour nous accompagner au poste le lendemain. C’est justement ce soir là qu’elle a été retrouvée morte avec  Rachel aussi qui a disparue.



Elle : Quelle cruauté ! Je commence par tout comprendre. Le meurtre de la domestique et son frère. Selon les infos, la domestique était avec Ella à sa mort et hier seulement, un de mes agents m’a donné un téléphone portable et une clé USB qui apparemment sont de la défunte sœur et qui se trouvaient chez les deux frères. Je crois qu’Ella a remis les fichiers à Honorine raison pour leur mort. Le prêtre a été mis au courant et il a voulu couvrir ses arrières. Putain de bordel ! Mais quel genre d’homme de Dieu est-il ? Comment quelqu’un qui prêche la bonne parole peut violer et pire assassiner les gens ?



Moi : Je ne sais pas commissaire. Mais dites-moi, ça veut dire que vous avez des preuves contre lui n’est-ce pas ?



Elle : Non. Le téléphone et la clé USB sont vides. Donc on ne peut rien prouver.



Moi : Bordel ! Donc comme ça, on n’a rien contre lui ? Il va vivre peinard comme ça sa vie après tous ces meurtres ? Et ma Rachel ? Comment le téléphone et la clé peuvent être vides ?  Et si quelqu’un les avait effacés ?



Elle : Je suis désolée Thuram mais pour le moment, on a rien contre lui. Mais tu viens de me donner une idée. Ne t’inquiète pas, il payera pour tout ce qu’il a fait. Pour la clé USB, je ne sais pas. Peut être qu’Honorine et son frère l’ont déplacé vers un autre stockage. 



Moi : Ca peut être vrai. Et s’ils avaient fait des copies ? 



Elle : Ce sera à nous de les retrouver maintenant. Je crois qu’ils ont un poste de travail chez eux. Je vérifierai moi-même voir si il y a de ces fichiers là. Tu sais, je veux qu’on bosse ensemble sur ce coup sans que mes agents ne soient au courant parce que je suspecte la présence d’une taupe au sein du commissariat. J’espère compter sur ta totale discrétion. Je ferai tout pour le faire tomber mais ce sera avec toi. Et pour Rachel, prions pour que rien ne lui arrive avant qu’on ne la retrouve. Je mettrai dorénavant des agents devant chez toi pour te protéger.



Moi : Merci commissaire. Je serai à ton entière disposition. Mais je vous assure que je le tuerai de mes propres mains s’il arrive quelque chose à ma fiancée.



Elle : N’espérons pas le pire. Soyons confiants. 




         ****Commissaire Amandine****



Le prêtre là est donc vraiment dangereux. Si je demande un mandat de perquisition, il se doutera de quelque chose alors, je dois être très discrete. Faut que je trouve d’abord cette taupe et un moyen pour le piéger. Hum, un prêtre responsable de toute cette mascarade ?




                   ****Eudistas****


Seigneur Dieu, Jésus  Marie Joseph ! Depuis quand il y a des clés USB dans les médicaments ? Cette Yuri là va me tuer. On l’envoie et elle va faire autre chose. Voilà qu’elle a retrouvé sur son chemin Satan allongé à terre. Je suis sûre que c’est Satan qui s’est déguisé en cette femme morte pour la punir de tout ce qu’elle me fait endurer. Les enfants d’aujourd’hui…Hum, Qu’elle ait vite son baccalauréat pour me laisser respirer.



*A suivre*


*Koffi Olivier HONSOU*


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La maison hantée