La maison hantée chapitre 27

Ecrit par Verdo

*Les chroniques de Verdo Lompiol*


*La force de l'écriture*


*LA MAISON HANTÉE (Série littéraire)


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****Chapitre 27 : Prise la main dans le sac****


                          *Ville de Tsévié*


                       ****Officier Désiré****


Comment ai-je pu oublier de vérifier ce qu’il y avait dans le poste de travail de ces deux farfelus ? Cette erreur vient de me couter cher. Voilà que la commissaire  a remballé tout ça ici au commissariat pour les passer à l’analyse. S’il s’avère qu’il ya ces photos sur ce poste, alors tous mes efforts de ces derniers jours seront vains. Je dois donc faire tout mon possible pour vérifier ce qu’il y a dessus.  Sur ce, je me dirigeai clandestinement vers  la salle des pièces à convictions en défonçant le scellement apposé sur la porte. Il n’y avait  personne ; ce qui me permit de brancher le poste. Une fois allumé, je vérifiai sur tous les stockages et voilà que je retrouvai les mêmes fichiers dans un dossier. Je regardai à gauche et à droite tout en vérifiant si personne n’arrivait. Ensuite je me levai pour aller fermer la porte m évitant de ne pas être soupçonné après. C’est ainsi que je supprimai tous les fichiers en vidant la corbeille histoire que personne ne pourra les  récupérer. Je débranchai la machine et le mis dans son état d’avant avant de sortir de la salle. Tout est bien qui finit bien. Je ne suis plus sûr qu’il existe un quelconque fichier quelque part.


                 ****Commissaire Amandine****


Cette phrase de Thuram n’a fait que passer en boucle dans ma tête « et si quelqu’un les a effacés ? ». Cela m’a donné beaucoup de réflexions ce qui m’a poussé à placer des caméras secrets dans la salle où figuraient les preuves pour vérifier un truc. Si la clé USB et le téléphone portable étaient formatés d’ici, je suis sûre que la personne en question reviendra faire la même chose pour le poste de travail. Alors pour m’assurer de connaitre cette personne qui fait fuiter nos infos, j’ai dû mettre une caméra cachée avec l’aide de Blake. On venait juste de rapporter les pièces à convictions et il sonnait vingt heures. Les officiers épuisés, nous avions jugé de prendre la nuit et de recommencer le lendemain. Elles sont mises dans la salle de pièces à convictions et pour leurs sécurités, nous avions apposé un scellement sur la porte pour éviter à quiconque de rentrer pour tout compromettre. Mais je ne peux pas imaginer qu’un officier supérieur pourrait outrepasser les protocoles en défonçant la porte et formater le disque dur du poste. Il n’a même pas été malin sinon il aurait juste pu supprimer le fichier en question et laisser les autres. Mais il a pris sur lui le soin de tout formater bêtement. Le lendemain, j’étais la première à arriver au poste. Je me connectai directement à la caméra sur mon laptop de bureau et  qui  je vois  là? Officier Désiré qui prend ses pieds en branchant le poste et supprimant les fichiers. Un imbécile comme ça ! Donc c’est lui qui prévient d’ici les malfaiteurs ! Je me souviens qu’au début lorsque je voulais lancer l’enquête, il s’est farouchement opposé. Mais quel genre de flic est-il ? Comment peut-il cautionner ces genres d’actions ? Que gagne-t-il en faisant tout cela ? Franchement, je ne saurai quoi dire. Je n’ai plus les mots. Mon être tout entier est envahi par la colère et de haine et le seul fait de penser à ça me fait bouillonner de l’intérieur. Un officier qui doit donner l’exemple à ses subordonnés ! Voilà qu’il s’est rallié à ces piètres malfaiteurs  pour assassiner des gens innocents. Je ne le laisserai pas s’en sortir comme ça. Je comprends maintenant pourquoi il s’est empressé d’aller récupérer la clé et le téléphone et venir me les remettre. Il a d’avance tout effacé. Ce qui veut dire qu’il est de mèche avec le prêtre.  Qu’est-ce qu’il peut bien lui offrir pour qu’il puisse nous trahir ? Hum.


Plus tard, arriva tout le monde. Je le convoquai dans mon bureau.


Lui : Chef, vous m’avez fait appeler ?


Moi : Oui, je voulais vous parler de quelque chose. Prenez place s’il vous plaît.


Lui : D’accord merci chef.


Moi : (Tournant le laptop vers lui en lui montrant la vidéo.) Pouvez-vous m’expliquer ça officier Désiré ?


                              *Ville de Lomé*


                                ****Cella****


Salut la famille ! J’espère que vous ne m’avez pas oublié hein. Ca fait un bail qu’on ne s’est pas vu. Laissez-moi vous rafraichir la mémoire. Je suis Cella, la petite sœur de Channel qui sort avec les deux tourtereaux de mec. On dit souvent qu’on ne poursuit pas deux lièvres à la fois mais moi j’ai décidé de faire l’exception. Kyrielle est celui que j’aime mais Fernando celui qui me plaît avec une bonne situation financière contrairement à l’autre. Ce matin, il m’a écrit un message comme quoi il n’a pas un centime. Je suis tellement sidérée que mes esprits n’arrivent pas à rester sur place. Alors, je décidai de rendre une visite de courtoisie à Fernando histoire de lui soutirer un peu de fric et en retour le lui filer.  Alors je lui envoyai un texto lui demandant s’il était là et si je pouvais passer. Il me répondit à l’affirmative. Je pris une bonne douche et je le rejoignis plus tard. 

Il était dans une culotte, assis sur le divan en train de mater des clips vidéo sur Trace Urban. Je sais très bien qu’il doute de moi ces derniers temps raison pour laquelle il refuse de me donner de l’argent quand je lui demande. Mais pour l’amadouer, j’ai prévu le séduire pour qu’il couche avec moi. Suite à cela, il pourrait me donner au moins quelque chose pour sauver Kyrielle.


Moi : Qu’est-ce que tu as mangé aujourd’hui chéri ?

Lui : J’ai payé du riz chez la bonne dame. Attends, dis-moi, depuis quand m’appelles-tu chéri ?


Moi : Depuis que tu deviens de plus charmant. Ca ne te plaît pas ? (je m’assieds à côté de lui sur le divan, mes mains autour de son cou en déposant mon sac sur la petite table au milieu de la pièce)


Lui : Bien sur que oui sauf que je suis un peu flatté par ce que tu ne l’as jamais fait. Tu te contentes de te fourrer dans tes discussions whatsapp avec Kyrielle. Je suis même sûr que vous êtes toujours ensemble.


Moi : Attends, qu’est-ce qui te fait dire ça ? Je t’avais expliqué notre situation. Je ne suis plus avec lui mais n’empêche de ne pas lui répondre lorsqu’il m’écrit. Ce n’est pas poli.


Lui : Ah bon ? Tu parles de politesse ? Et c’est poli de faire à chaque fois whatsapp quand on est ensemble ? T’imagines ce que moi, je ressens ? Quand on tue un serpent, on lui coupe la tête tu connais bien cet adage.


Moi : Oui je sais mais je te jure qu’il n’y a plus rien entre nous. Et je te promets aussi de ne plus lui écrire en ta présence. Tu sais, je n’aime pas que tu te fâches contre moi. 


Lui : Ah oui c’est ça. Toujours avec tes flatteries. 


Moi : Allez cheri. Te fâches pas. Tu sais que ça fait un moment qu’on a plus fait l’amour ? J’ai envie qu’on le fasse. Juste pour me faire pardonner de tout ce que je t’ai fait.


Lui : Alors tu crois qu’une partie de jambes en l’air arrangera tout ? 


Moi : Non pas exactement mais ne me dis-pas que ce joli corps ne te manque pas. (J’enlevai ma robe laissant voir mon soutien gorge et mon slip. Ensuite, je m’assieds sur lui frottant mon corps contre le sien. Il resta immobile dans un premier temps mais les choses ont changé lorsque j’ai plongé ma main dans son slip en tenant son kiki en main que je commençai à branler et à  sucer comme les jus de citrons et de bissaps que l’on accrochait sur des petites baguettes. Il gémissait on dirait un chat affamé à la recherche de poisson fris la nuit dans la cuisine lorsque dormaient les proprios. Il se leva ensuite  et me plaqua contre le canapé. Et sans beaucoup faire d’efforts en position levrette, il m’enfonça son kiki tout au fond de moi. Je ne savais pas à quel moment je commençai à crier *«Oh baise-moi plus fort, vas-y défonces-moi. Que je la sente au plus profond de mes entrailles, baise-moi jusqu’à ce que ton corps ne devienne avide de forces. Déverse en moi tous tes miels sucrés. Oh oui, oh yes, oh putain c’est doux dêh, tapote mes fesses et fais-moi planer comme une folle des caraïbes.  Mon corps t’appartient. Défonces-moi plus fort Jésus Marie Joseph. Putain vas y. que je sente cette flamme de plaisir m’envahir. »*


Lui : Depuis quand tu fais tout une scène quand on couche ensemble ? Et pourquoi associes-tu Jésus Marie Joseph à notre partie de folie ?


Moi : T’arrêtes pas. C’est juste pour rendre le truc plus succulent. Rien de plus.


Lui : Tu es bizarre aujourd’hui hein ?


Après l’acte, je lui demandai de me donner une somme de dix mille francs mais il me remit cinq mille francs.  Je n’aimerais pas qu’il pense qu’entre lui et moi, c’est juste une affaire de gésier et du fric mais je n’ai pas le choix. Je ne peux en aucun cas laisser souffrir Kyrielle et pire qu’il meurt de faim.


                            ****Fernando****


Elle croit celle là que je suis fou ? Ou bête ? Je sais bien qu’elle n’a aucun sentiment pour moi raison pour la quelle je la niquerai autant de fois qu’il me faut et la jetterai comme un chiffon. N’est-ce pas elle qui se croit intelligent en me faisant croire qu’elle a rompu avec son ex ! Elle ne sait pas à qui elle a affaire. Je la niquerai comme je ne l’ai jamais fait avec personne. S’il faut que je prenne des viagras même pour lui déchirer son sexe, je suis prêt à le faire pour qu’elles comprennent qu’on ne se fout pas des garçons de la sorte. Espèces de pétasse et de filles à cuisses légères qu’elle soit. Ne vous inquiétez pas. Je lui donnerai les petits cinq milles francs et les deux mille mais ce qui l’attend, elle ne le sait pas encore. Elle croit me duper mais sans le savoir, elle est en train de tomber dans mon piège. Cette espèce de salope.


                             ****Channel****


J’ai fait une erreur de laisser tomber Karl et voilà que les choses ont commencé à tourner à mon désavantage. Fabrice pour qui j’ai fait tout cela m’a tourné le dos m’infligeant d’atroces souffrances. Mais je ne vais pas laisser faire. Je suis quand même une grande femme et ce n’est pas cette minuscule fillette qui va me prendre ce qui m’appartient. Alors, je dois maintenant changer de tactique. Place maintenant au plan B.


                              ****Florent****


Je sortis de nouveau la jarre sous le lit. Je me tiens devant le miroir toujours avec une banderole rouge nouée autour du cou dans laquelle était enfoncée une plume d’épervier.  Le testicule dans la paume de mes deux mains, je commençai les incantations histoire de faire venir celui à qui il appartient avant de le transformer en argent.


Moi : Zeinbarabarabara ! Akpaklassoupodi baba le grand maître. Ton serviteur se tient encore devant toi pour te livrer  ta première âme perdue. Je te l’avais bien dit au début que je suis prêt à tout pour te ramener les âmes innocentes. Donc voici la première que la petite Agnès a capturée. J’ordonne qu’il apparaisse sur le champ devant ce miroir avant que tu ne transformes ses testicules en des millions.  

En un rien de temps, apparait un homme et je fus surpris de qui s’était. Mon directeur de campagne !  Cette cérémonie est de telle sorte que quand tu commences, tu dois terminer or Gérard est mon directeur de campagne et sans lui, je risque de perdre les élections.


Moi : Quoi ? Toi Gérard ? Tu t’es tapée cette petite fille ?


Lui : Monsieur Florent, je ne comprends pas toujours ce qui se passe ! Où suis-je ? Et pourquoi êtes vous habillé comme ça ? 


Moi : Abruti, tu ne comprends pas quoi ? Es-tu un enfant de deux ans pour ne pas comprendre tout ça ? C’est avec cet argent que je te paie. Et voilà que tu as couché avec cette petite fille pour compromettre tous mes plans. A présent, je dois te tuer. 


Lui : Comment ça vous devez me tuer ?  Qu’ai-je fait ?


Moi : Tu as couché avec la fille avec qui je viens de faire les rituels et je dois te sacrifier au maître suprême. Ne pouvais-tu pas garder ton kiki à sa place ? D’ailleurs, je m’en fiche. Je sais que tu m’es utile mais je ne dois en aucun cas arrêter la cérémonie sinon je risque de perdre aussi la vie. Tu m’es sans doute utile mais je trouverai un autre directeur de campagne.


Lui : Non, qu’est ce que vous faites monsieur Florent ? Je n’ai rien fait de mal ! J’ai juste niqué une petite fille qui s’accrochait à moi. Comment savoir que vous avez fait des rituels avec elle ? Je vous en prie, il n’y a pas une autre alternative ? Je ne veux pas mourir. J’ai une femme et des enfants qui comptent sur moi.


Moi : Tu ne savais pas ça avant d’aller sauter cette petite fille ? Je suis désolé mais je ne peux pas faire autrement. Dès l’instant que le maître mangera ton testicule, tu seras mort.


Lui : S’il vous plaît. S’il vous plaît monsieur Florent. Sans moi, vous saviez bien que vous ne serez pas à ce stade dans les sondages.  Je vous en prie de m’épargner. Il y aura toujours une alternative ?


*A suivre*


*Koffi Olivier HONSOU*


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La maison hantée