La maison hantée chapitre 9&10

Ecrit par Verdo

*Les chroniques de Verdo Lompiol*


*La force de l'écriture*


*LA MAISON HANTÉE* (Série littéraire)


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****Chapitre 9&10 : Ce qu’il m’avait infligé****


                            *village de Zogbédji*


                                 ****Leley****


J’étais bien avec ton père avant qu’on ne se marie mais tout a commencé à s’effondrer lorsque j’ai déménagé chez lui. Avant le mariage, je venais souvent lui rendre visite à la maison sans que ses parents ne disent quelque chose. Ils faisaient semblant de m’apprécier et de m’aimer. Mais après, ils ont affiché leurs vrais visages. Tout d’abord pour eux, je ne sais rien faire même si je faisais tout mon possible pour qu’ils m’apprécient, je ne récoltais qu’injures. Chez nous ici au village, quand toi femme, tu te maries à un homme, c’est avec toute sa famille que tu l’as fait alors imagine qu’ils ne t’aiment pas sans que tu ne leur ais rien fait.  C’était un coup dur pour moi car à chaque fois que je me réveillai les matins,  l’idée qu’ils allaient encore me rendre la vie dure m’encombrait l’esprit. Dovaldo était passif à tout cela. Des fois, il préférait écouter ses parents que moi ce qui me rendit à chaque fois malheureuse et en colère. Qu’avais-je fait au monde pour que mon propre mari se ligue contre moi en faveur de ses parents ? Il a commencé à aussi me crier dessus même pour rien du tout. Lorsqu’il part  pour les champs   le matin en revenant les soirs, sa mère lui raconte tout un tas de mensonges qu’il gobait facilement. Sans même rien me demander, il me crie dessus et me bât correctement tout en sachant que j’étais enceinte. C’était ma première grossesse. Peu de temps après, j’ai fait une fausse couche. Il était furieux contre moi à un tel point qu’il m’a battu à mort car selon ses parents, j’étais une sacrée sorcière qui venait de manger  son propre fœtus dans le ventre. Je pleurais à chaque fois en demandant à Dieu de me venir en aide et de toucher le cœur de Dovaldo pour qu’il change et redevienne comme avant. Mais on dirait que le seigneur ne m’écoutait pas. Au village ici, on se marie et en aucun cas le divorce n’est toléré. Même si ton foyer sent l’enfer totale, tu dois tout subir parce-que c’est mal vu et jugé par les autres qu’une femme quitte son mari. Ce qui leur donnait la force et le droit de nous traiter comme des moins que rien et pour ne pas dire des sous Hommes. On est tous des êtres humains mais ce que Dovaldo m’avait infligé comme douleur, même un drogué et fou ne pourrait en faire autant. Je les supportais lorsqu’ils me traitaient  tous de sorcières. Ses parents, sachant très bien qu’ils n’avaient aucun droit de me renvoyer chez eux puisqu’on vivait dans leur maison, faisaient tout pour m’obliger à partir. Ils  ont fait de telle sorte qu’il ne s’intéresse plus à moi. Pendant mes périodes de convalescences, je me supportais seule.  Des fois, c’était ma mère qui venait me faire à manger et m’aider aussi prendre ma douche ainsi de suite. Elle me consolait à chaque fois que je versais des gouttes de larmes. Si c’était possible, elle m’aurait amené avec lui car je souffrais beaucoup. Peu de temps après que je sois complètement rétablie, Dovaldo est venu s’excuser pour tous ces atrocités envers moi et promit de changer dorénavant de comportement. C’était mon mari et je ne devais pas le repousser. D’ailleurs c’était ce que j’avais demandé au seigneur qu’il fasse pour moi et je crois qu’il a finalement  écouté mes prières. Les choses ont changé et pour ne pas mentir sont redevenues comme avant. On vivait la belle vie et dans peu de temps, je tombai de nouveau enceinte. C’était toi. Il prenait bien soin de moi pendant les débuts de la grossesse et je me sentais heureuse. Trois mois après, ma belle mère fit venir une autre femme plus jeune que moi à la maison du nom d’Avélie. Au début, je ne savais pas que c’était celle qu’ils voulaient qu’elle me remplace. Je fis alors comme si de rien n’était mais tout d’un coup, Dovaldo ne s’intéresse plus moi. Il a commencé à reprendre son attitude d’avant, et cette fois çi, c’est pire parce qu’il couche sous mes yeux avec cette nouvelle femme et en plus sur notre lit conjugale. Je ne pourrais rétorquer parce que je risquais d’être battue comme la dernière fois et perdre le bébé que je portais. Je les regardai donc faire. Mais j’en avais ras-le-bol  lorsqu’Avélie a complètement déménagé chez nous et que j’étais obligée de partager la même chambre et lit qu’elle. J’en ai parlé à mon mari mais il a préféré faire la sourde oreille et mes beaux parents me firent savoir que si je ça ne me plaisait pas, je devais donc pacquer mes affaires et partir de la maison. Mes parents ne pouvait plus supporter le comportement de mon mari, sont alors venus m’amener vivre chez eux sans rompre le lien du mariage ce qui les a amenés à plus me détester. Dovaldo me menaçait à chaque fois que si je ne rentrais pas, je n’allais jamais enfanter mais j’étais bien décidée. Pas question que je retourne dans cette maison bourrée de sales démons. Les temps passaient et j’étais à court de ma grossesse alors un matin, j’étais partie dans la forêt chercher les feuilles d’eucalyptus pour ma mère qui avait une forte   grippe. Il est sans noter que les feuilles de cette plante ont des vertus thérapeutiques. De son nom scientifique Eucalyptus globulus ou eucalyptus radiata, c’est un expectorant, antiseptique et astringent. Venue d’Australie, elle permet de lutter contre les inflammations des voies respiratoires telles que  la bronchite chronique, la toux, les pneumonies et d’une manière générale toutes les infections des voies pulmonaires et digestives. Il aide également à lutter contre l’asthme et peut être aussi utilisé pour la désinfection des plaies. Alors je suis partie  lui en chercher parce qu’elle toussait sans cesse. Sur le chemin du retour, je rencontrai Avélie qui revenait du champ avec sur la tête des fagots de bois. Dès ma vue, elle a commencé à me provoquer et pire m’insulter. Je fis comme si de rien n’était mais ça ne lui suffisait pas car elle a osé me renverser avec le bois qu’elle transportait et je suis tombée de l’autre côté du sentier. Je me suis relevée et le poussai à son tour. Le fagot de bois qu’elle transportait tomba en plein milieu du sentier. Elle s’est jetée sur moi et  nous avions commencé à se battre. J’étais enceinte mais je ne lui ai laissé aucun moment de faveur. Je l’ai battu jusqu’à ce qu’elle perde toutes ses forces puis je la quittai. Arrivée chez moi, je narrai l’histoire à mes parents qui m’ont rassurés qu’elle le méritait bien. Le lendemain, Dovaldo débarqua avec des amis et frappèrent en retour moi et mes parents et cela devint une grande affaire où tout le village fut au courant.  Mon père furieux et désemparée en complicité avec ma mère allèrent voir les anciens du village et les  liens de notre mariage furent brisés. Ils ont juré ne jamais aimer l’enfant que je portais parce-que c’était de l’homme qui a porté main sur eux. Pour cela ils m’ont demandé d’avorter mais je ne pouvais pas. Je tenais vraiment à toi alors, je les ai quittés pour squatter chez ma sœur où tu es venue au monde. C’est pour cette raison que tout le monde te déteste mon fils. A travers toi, je vois toutes ces années et ces douleurs qu’il m’a infligées. Des fois, je me demande si j’ai bien fait de te laisser naître puisque tu paies pour les fautes que tu n’as même pas commises.


Nick : hum, (longue inspiration) Pourquoi ne me l’avais-tu pas dit plus tôt mère ? 

Moi : je ne pouvais pas fils


Nick : Mais tu as fait le choix de me laisser vivre alors tu dois assumer cela. Je suis quand même ton fils et je le demeurerai malgré tout ce que mon père t’a fait.  C’est un sacré connard celui là. Je n’ai pas choisi de venir au monde maman, mais regarde comment je souffre. Ils m’ont tout dernièrement accusé de vol de poules. Jusqu’à quand cela va s’arrêter ? Si tu as un problème avec papa, ce n’est pas pour cette raison que tu vas me détester moi, ton propre fils, la chair de ta chair. Je suis désolé pour tout ce qu’il t’a fait subir toutes ces années. Tu ne le méritais pas. Et moi aussi, je ne mérite pas cette vie non plus.


Moi : Je le sais, je fais tout mon possible pour me débarrasser de ce chagrin. Mais ne t’inquiète pas, je changerai de comportement envers toi dorénavant. Et laisse-moi te faire savoir que je n’étais pas au courant des comptes que ton beau père lui a fait payer. Même si je te déteste, je ne te ferai en aucun cas cela. 


Nick : (Abasourdi) Hum, pourtant tu n’avais rien  dit lorsque beau père parlait de comptes maman. Pourquoi ce silence ? 


Moi : je ne savais pas quoi faire à ce moment fils. Je te demande pardon pour tout ce que je t’ai fait. Pardonne-moi s’il te plaît.


Nick : Hum, d’accord je te pardonne. Tu es ma mère et je ne peux pas garder rancœur envers toi. Mais promets-moi que tu ne me feras plus de mal.


Moi : Merci, je te le promets. D’ailleurs  J’ai quelques économies actuellement. Après ton lycée, je t’enverrai en ville pour l’université histoire de me racheter pour t’avoir rejeté tout ce temps mais ne le dit à personne. Ce sera notre petit secret.


Nick : T’es sérieuse maman ? C’est mon rêve d’aller à l’université.


Moi : On ne peut plus sérieux. Alors tu dois faire tout ton possible pour avoir ton baccalauréat cette année et sortir de l’emprise de ton père et de ton acariâtre de belle mère. Je n’ai jamais cessé de penser à toi-même si j’étais passive en te regardant souffrir. Je savais qu’un jour, j’allais y remédier.


Nick : Je te remercie du fond du cœur maman. Cette bonne nouvelle vient d’effacer toutes ces douleurs que j’ai subies. Ne t’inquiète pas, je garderai cela secret pour moi. A présent, je ne vivrai que pour ça. Je prierai pour toi que le seigneur apaise ton cœur pour que tu puisses pardonner à mon père afin que tu sois tranquille. Même s’il ne le mérite pas, toi tu mérites de vivre heureux sans penser aux douleurs du passé. Tu viens de me prouver que je peux compter sur toi mère. C’est la première fois dans ma vie que je suis vraiment heureux. Merci seigneur. Hum, elle est méchante, cette Avélie.


                               ****Avélie***


Je ne supporterai en aucun cas ça dans ma propre maison. Que Dovaldo crie sur moi à cause de Nick. Quel est même l’enfant qu’on n’a jamais vu ? Et il croit qu’il peut le protéger de moi ? Il ne sait pas encore de quoi je suis capable celui là. Si j’ai réussi à chasser sa mère Leley et à présent sa famille et celui de Dovaldo ne s’adressent plus la parole, ce n’est pas lui, ce petit minable qui me  donnera du fil à retordre. Je vais voir si cette prêtresse qui m’avait aidé entre temps est toujours là et je profiterai pour lui demander de le tuer pour qu’on puisse respirer en paix mes enfants et moi. Je suis décidée à le faire. Pas de pitié. Je me dirigeai vers la forêt à grand pas en empruntant le petit sentier touffu de mauvaises herbes de chaque cotés. Le brouillard ne s’était pas encore totalement dissipé. On pouvait voir sur quelques herbes des gouttelettes d’eaux suivies de *coccinelles* *(familles d’insectes de l’ordre des coléoptères, familièrement  connues sous le nom de *bêtes à bon Dieu* ou *pernettes*. Ils figurent parmi les insectes utilisés par l’homme. Se nourrissant en effet de pucerons, ils sont donc utilisés en lutte biologique comme insecticide naturel. Selon la croyance populaire,  le nombre de tâches de la coccinelle dépend directement de son âge. En réalité, son nombre dépend de l’espèce dont il peut être une clé d’identification)*. J’arrivai à petits pas au niveau la loge de *Prisca*, la méchante de la forêt. Deux cranes de bœufs puants accrochées sur un bout de piquet de chaque côté du loge me souhaitèrent la bienvenue. Je me rends compte qu’elle est toujours là. Moi qui pensais qu’elle allait quitter ou soit carrément changer de lieu. J’entrai après qu’elle me le demande. Assise sur une peau de bête, des tresses jusqu’à la hanche, elle émit un léger sourire à ma vue.


Elle : Eh mon amie, sois la bienvenue


Moi : Merci prêtresse. Ca fait longtemps dêh !


Elle : Oui bien sûr. C’est toi qui as refusé de passer me voir. J’avoue que tu as changé.


Moi : Oui, tu as raison. C’est le temps qui ne me le permet plus. Mais je suis là maintenant.


Elle : Arrête, je sais bien le jugement que porte les gens du village à mon sujet. Je sais qu’ils ne m’aiment pas car pour eux, je suis la diablesse incarnée et une sale profiteuse. Alors, c’est normal que tu prennes tes distances toi aussi.


Moi : Non, ne parles pas comme ça. Ce sont les risques du métier. Moi je ne t’ai jamais considéré comme ça. Ils ont tous oublié les services que tu leur as rendus de par le passé.


Elle : Bon, arrête de parler de ça et dis-moi la raison de ta visite. T’es juste pas venue pour me saluer je suppose. Alors, que dois-je faire cette fois çi ?


Moi : Tuer quelqu’un. Tu peux faire ça non ?


Elle : Hum, tuer quelqu’un ? Je pourrais le faire mais ça dépend de celui que tu veux que je tue et aussi le prix à payer.


Moi : Okay, ca marche. Pour le prix, ne t’inquiète pas. Tu auras tout ce qu’il faut. La personne en question, c’est le premier fils de mon mari. Celui qu’il a eu avec l’autre femme qu’on n’a chassé. Il commence à poser des problèmes.


Elle : Il est revenue vivre avec vous ? Je croyais qu’il vivait avec sa mère ?


Moi : Non, pleines de choses se sont passées dont tu n’es pas au courant. Il squatte à présent chez nous et Dovaldo le préfère à moi et mes fils. Je veux que tout cela s’arrête. Imagine s’il meut un jour, c’est lui qui se chargera de son héritage ; ce que je ne veux pas de mon vivant.


Elle : Hum, je vois. Mais dis-moi, aimes-tu ton mari Dovaldo ?


Moi : Bien sûr, toi-même tu le sais. Je ferai tout pour lui.


Elle : Alors pourquoi ne pas aimer son propre fils comme tu l’aimes ? Si tu l’aimes de tout ton cœur comme tu le dis, tu ne n’as pas besoin de tuer son fils. Cela le rendra triste tout le reste de sa vie et je crois que tu n’aimerais pas cela. Et si tu essayais plutôt d’aimer et de chérir ce fils comme tes propres enfants, peut être qu’un jour il pourra te venir en aide ou soit à tes enfants. Tu ne penses pas ? C’est juste une suggestion. 


Moi : Quoi ? Prisca ? Toi la tueuse de la forêt ? Depuis quand es-tu devenue empathique et moralisatrice ? Tu as maintenant pitié des gens ? Je ne te connais pas comme ça.


Elle : les choses ne sont pas aussi simples que ça ma chère. On parle ici du gosse de ton mari. C’est également ton fils.


Moi : Non, ce n’est pas le mien. Qu’il aille se faire foutre. Je veux Qu’il dégage de ce monde. Tu vas m’aider ou non ? 


Elle : Sans te mentir, je ne sais pas si c’est une bonne idée ou pas.


Moi : Alors, je ferai mieux d’ailler voir ailleurs. Je pensais être ton amie mais je vois que ce n’est pas le cas. (Je me levai et pris le chemin de la porte de sortie. A peine arrivée au seuil du portail qu’elle me rappela)


Elle : Assois-toi Avélie. Donc c’est comme ça que tu me dis au revoir ? 


Moi : toi-même tu sais que j’étais sérieuse pourtant tu ne voulais pas m’aider.


Elle : Okay, j’accepte de t’aider mais à une condition.


Moi : C’est maintenant que tu parles comme une amie. Dis-moi, quelle est la condition ?


Elle : je me désengage de tout ce qui peut se passer après l’avoir fait.


Moi : C’est tout ? (rires) ça marche. 


Elle : D’accord. Donne-moi sa photo et l’argent.  Tu auras de mes nouvelles d’ici peu de temps.


                            ****Prisca****


Je suis un féticheur mais pas quand même une tueuse. Je ne peux pas faire ce que me demande Avélie.  Je connais bien son mari et le fils en question. Je crois qu’il s’appelle Nick. Le tuer pour quelle raison ? Juste pour faire plaisir à Avélie, donc je dois ôter comme ça une vie ? Innocent en plus. Non, je ne crois pas pouvoir faire ça. Si elle n’a pas une conscience, moi j’en ai une. Je pourrais l’aider à tout faire sauf tuer. Je crois que je ne ferai rien du tout. Je vais profiter de ses jolis billets qu’elle vient de me donner et si Nick n’est pas mort, ce n’est plus mon problème. Si elle veut le tuer, c’est simple. Qu’elle prend une machette et lui coupe la tête. Comme ça on saura que c’est elle la responsable de sa mort. Faut pas qu’elle se cache derrière moi pour commettre ses absurdités les plus horribles.


                            ****Dovaldo****


Mais où est partie cette femme ce matin ? Donc comme ça on sort de ma maison comme on veut ? C’est devenu le palais du roi Pluton où tout le monde fait comme il veut. Hum. Je l’attends ici. Ses fils qui mentent sans réfléchir et elle se permet de quitter la maison sans prévenir. Je ne sais plus du tout à quoi ressemble ma vie. Moi qui rêvais d’une famille stable. Regardez dans quoi je me suis fourré. Ma femme qui ne fait qu’à sa tête tout en soutenant les sottises de ses enfants. Tout cela va s’arrêter un jour et c’est à moi d’y mettre un terme. Tout d’abord, je dois commencer par demander pardon à mon fils Nick et sa mère y compris sa famille ensuite, j’instaurerai l’ordre dans cette maison. Avant, je me voyais au centre du monde en suivant bêtement ce que me disait mes parents. Hum, c’est maintenant que je me rends compte du sacré bordel dans lequel ils m’ont mis en m’obligeant de chasser Leley et d’épouser cette acariâtre d’Avélie. Je dois remettre de l’ordre dans ma vie et celui de mes enfants sinon le jour où je quitterai ce monde sera un sacré désastre. Parlant du loup, on voit sa queue.


Moi : D’où viens-tu comme ça Avélie ?


Elle : Je ne suis donc plus libre de sortir dans ma propre maison ? 


Moi : Dans ta propre quoi ? Tu as construit une maison ici ? 


Elle : Donc ce n’est pas ma maison ? As-tu oublié ce que tu as dit lors de ma dot ? Que tout ce qui t’appartient m’appartient aussi ?


Moi : Bon, écoute, j’en ai marre de ton comportement de ces derniers jours. Depuis que tes fils ont sali ma réputation devant le chef, tu te comportes bizarrement comme si je devais riposter face à la décision du chef Gildas. Et maintenant tu sors de la maison sans même m’informer ? Je te rappelle que c’est moi l’homme de cette maison et tu dois obéir à mes ordres et me respecter. Je ne t’ai pas doté pour que tu viennes me manquer de respect dans ma propre maison.


Elle : Tu as fini ? Si oui, laisse-moi passer. Un vaurien comme ça. Tu n’as même pas pu dire un mot devant le chef et c’est sur moi que tu viens criailler. Tu laisses ce misérable chef maltraiter nos deux enfants juste à cause de ton soit disant fils batard Nick. Tu n’es qu’un incapable. Désormais, je sors comme je veux si ca ne te convient pas, je m’en fiche.


Moi : Quoi ? (lui donne une gifle) Tu oses me parler comme ça ? Espèce d’impolie et mal éduquée. Tu soutiens encore tes fils dans leurs bêtises. Tu ne sais pas ce qui t’attends dans cette maison toi et tes deux fils qui ne veulent pas me respecter. 


Elle : (je lui redonne tranquillement sa gifle) N’essaie plus jamais de porter ta main sur moi sinon tu sauras de quel bois je m’échauffe. Je ne suis pas une chienne que tu peux maltraiter. Crois-tu que je suis comme ton ancienne femme Leley que tu as chassé ? Frappe-moi encore et tu verras que tout le village sera au courant.


Moi : Tu me gifles moi ton mari ?

 

Elle : Oui, et je le referai. Ce n’est pas parce que tu es mon mari et tu vas me gifler et moi je vais te regarder faire.


Moi : assrafouillai tu quitteras cette maison toi et tes enfants. Vos jours sont comptés.


Elle : Sottises ! Personne ne bougera d’ici. Tout ce que tu as, c’est grâce à moi. Je ne laisserai personne venir en profiter. Ose me mettre à la porte et tu verras que je peux aussi porter pantalon. Je pars même chercher mes fils au palais. Je ne laisserai plus une seconde qu’ils fassent les corvées de cette poufiasse de reine.


                              ****moi****


Hum, je crois que mes problèmes sont plus pires que j’imaginais. C’est quelle genre de femme ça ? Eh seigneur ! J’ai chassé Leley pour ensuite prendre une vipère. Hum.


*A suivre...*


*Koffi Olivier HONSOU*


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La maison hantée