La maison hantée Saison II Chapitre 10 &11

Ecrit par Verdo

Bon début de mois et bonne lecture.


Les chroniques de Verdo Lompiol


La force de l'écriture


LA MAISON HANTÉE

(Série littéraire) 


SAISON II


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****Chapitre 10 & 11 : Deuxième coup de point au cœur****


                               *Ville de Lomé*


                             ****Gladys****


J’ai souffert avant que ces blessures ne disparaissent de mon corps me laissant beaucoup de cicatrices. Ces dernières semaines ont été les plus douloureuses de ma vie. Moi, Gladys, qui ne se fait pas ridiculiser par un homme ! Voilà que je suis devenue la risée de tout le monde tout en étant nue dans leurs téléphones en se battant pour un homme. Si vous savez ce que je ressens en ce moment contre ce coureur de jupons de Kyrielle ! Je ne peux plus sortir, parce que j’ai peur des regards de l’opinion générale. Mais comment ai-je pu être assez idiote de la sorte ? Pourquoi l’ai-je laissé profiter de moi bêtement comme ça ? Hum, je ne saurais l’expliquer moi-même. Moi qui vociférais ici la fois dernière genre je vais le bouffer et le souiller sans qu’il ne regarde la couleur de mon slip ; et voilà que je n’ai même rien mangé avant que son John CENA me tombe dessus en me rouant de tous les coups du monde. Avec sa taille et sa forme, une petite et mince fille comme moi ne pourrait rien faire contre sinon je risquais qu’elle me tamponne bien en m’écrasant et même fracturant mes côtes. Raison pour laquelle je me suis moi-même capitulée sinon à l’heure là, je n’aurai plus mes trente deux dents dans ma bouche. Tchié ! Cette fille cogne fort hein ! A-t-elle pris des cours de boxes juste contre moi ? Ses gifles ont failli enlever une partie de mes joues. Tout ça à cause d’un homme qui ne vaut même pas la peine. Hum, il me payera toutes ces humiliations. Mais sans mentir, il saute bien hein. C’est la seule partie où j’ai adorée dans l’histoire. Waouh !  Non, le gars baise bien. Vous allez sans doute commencer à proférer des injures à mon égard mais je ne fais qu’exprimer le fond de mes pensées. Il est certes bon au lit mais avec un tas de problèmes qui l’entoure. S’est-il protégé la dernière fois même ? Je ne m’en souviens plus. Eh merde ! J’espère qu’il ne m’a pas mis enceinte hein.  J’étais dans mes moments d’ovulations lorsqu’on l’a fait. Les coups de cette fille ont fait en sorte que je ne me suis pas souciée de cet aspect là. S’il arrivait que je sois enceinte, je serai foutue. Qu’allais-je dire à mon fiancée ? Que je suis une garce ? Va falloir trouver un test de grossesse rapidement pour me fixer. Eh seigneur, fait en sorte que je ne sois pas enceinte oh s’il te plaît.


                             ****Kyrielle****


Depuis l’histoire de Gladys et de Cella, j’ai des surnoms dans le quartier. Certains m’appellent Kyrielle le Don juan et d’autres Kyrielle le Juponiste ce qui me fit mettre hors de moi. Je ne peux plus passer librement sans que les gens du quartier me pointent du doigt ou me collent un surnom. J’ai honte de moi et de ce qui s’est passé. Si c’était à refaire, je n’amènerai pas Gladys ici chez moi. Mais le mal est déjà fait et il faut assumer les conséquences de ses actes. Depuis ce soir là, Cella ne répond plus à mes appels ni textos. Cela fait un bon moment qu’on est ensemble et je ne l’ai jamais vu comme ça auparavant. Que faire pour me faire pardonner auprès d’elle ? Et si je lui faisais une surprise en allant lui rendre une visite chez sa sœur ? Acceptera-t-elle de me parler ? Parce que la dernière fois, c’était la pluie des gifles sur mes joues. J’espère qu’elle ne se jettera plus sur moi comme la fois passée. Mais pourquoi ne peut-elle pas comprendre un petit peu ? Faut qu’elle se mette à ma place du moins une seconde ! On ne s’est plus vu il y a de cela six mois. La chair est faible et moi j’étais envahi par la tentation du diable. La preuve, je ne l’ai jamais trompé auparavant. C’était la première fois que je voulais essayer tout en nourrissant ma machine  affamée de six mois. Hélas que les choses ont tourné en mon désavantage. Sincèrement, je l’aime beaucoup et je n’aimerais pas qu’elle me quitte pour cette petite erreur alors, je ferai l’effort de me faire pardonner même si cela me prendrai tout le reste de mon existence. Je vais de ce pas essayer de la rappeler. Peut être qu’elle décrochera cette fois ci on ne sait jamais. Bon, c’est toujours la même réponse. Je crois plutôt qu’il faut que je passe chez elle c’est mieux.


                               ****Cella****


Je me suis rendue compte que Kyrielle n’est pas celui que je crois. Tout ce temps, je faisais tout pour ne pas aimer Fernando juste parce que j’avais l’espoir qu’il me sera fidèle et qu’un jour on se marierait mais regardez ce qu’il fait en mon absence ! Il défonce ces petites filles de bas quartier. Hum, je ne pourrais en aucun cas lui pardonner un truc pareil. Ce jour là, je me suis jurée de ne plus se laisser marcher dessus par un homme mais je crois qu’il faut reconquérir Fernando car il était là à tout moment lorsque j’avais besoin d’aide sans rien recevoir en retour. Lui, m’aimait et m’appréciait bien pourtant je ne portais qu’en tête en ce temps Kyrielle. A présent, je veux tourner cette page là et me consacrer à lui. Je lui donnerai l’amour dont il a besoin ; l’amour qu’il attendait depuis tout ce temps. Il est maintenant temps de faire bien les choses. Alors je prends mon téléphone et lui passai un coup de fil voir s’il est là chez lui. Il répondit à l’affirmative. Sur ce, je pris une bonne douche, me maquillai comme jamais et partis le rencontrer. A mon arrivée, je remarquai qu’il y avait de chaussures de femmes comme l’autre fois chez Kyrielle mais je faisais semblant de ne rien regarder puis je cognai. Il sortit torse nu et me fit entrer. Une autre femme plus belle que moi les cheveux jusqu’aux fesses me souhaita la bienvenue. Elle faisait la cuisine. Il me demanda de prendre place. Ce que je fis. Etant mal à l’aise, je lui demandai si je pouvais le voir une minute mais il me demanda de dire ce que j’avais à lui dire devant la demoiselle.


Moi : Quoi Fernando, s’il te plaît, laisse-moi te parler juste une minute. Je te jure que je ne prendrai pas beaucoup de ton temps.


Lui : Non je ne crois pas. Oh désolé, pardonne-moi mon impolitesse de ne pas te présenter la demoiselle. Elle, c’est Mabelle ; ma nouvelle copine. Mabelle, voici Cella, celle dont je t’avais parlé. Je lui ai donné mon cœur mais elle l’a saccagé.


Moi : Quoi Fernando ? Comment ça ta nouvelle copine ? Je croyais que tu m’aimes.


Lui : Rectification. Je t’aimais avant de me rendre compte que tu tenais à ton copain Kyrielle et que jamais tu ne le quitteras pour moi. Tu m’as menti que c’était fini entre vous or que tu entretenais encore des relations avec lui. Tu penses que je ne suis pas que courant de tout ? Eh bien ma chère, le monde ne tourne pas autour de toi seule. Il faut que je pense à moi et que j’aille de l’avant. Pour cela, j’ai rencontrée Mabelle qui a promis de prendre soin de moi ce que tu n’as jamais fait. Tu vois, elle est en train de me faire la cuisine. M’as-tu une fois fait  ça en venant chez moi ?


Moi : Mais Fernando, écoute-moi une minute au moins, je suis venue te dire que j’ai rompu avec Kyrielle et que dorénavant je me consacrerai corps et âme à toi. Je serai à présent gardien de ton bonheur et te donnerai l’amour que tu as tant désiré.


Lui : C’est trop tard Cella. L’amour ne se quémande pas. Et je ne crois pas tout ce que tu dis. Qu’est-ce qui me prouve que ce n’est pas encore une de tes magouilles ? J’étais la seule personne à faire d’efforts dans notre relation et je m’en suis finalement lassé parce qu’il n’y avait aucun retour. Je ne peux plus de nouveau fourrer ma tête dans un truc pareil Cella. Désolé mais je vais à présent me consacrer à ma nouvelle copine et profiter du bonheur que tu ne m’as jamais donné. C’est fini Cella. Oublie-moi. A présent, tu peux t’en aller s’il te plaît.


Moi : Non, Fernando, ne me fais pas ça, tu ne vas pas aussi me briser le cœur. S’il te plaît, je te promets de changer. Je t’aime. Je me suis rendue compte ces derniers temps de l’importance que tu avais à mes yeux. S’il te plaît donne-moi au moins une chance de te prouver que tu as tord.


Lui : Je te l’ai déjà dit Cella et je suis sincère. Je ne veux jouer à aucun double jeu comme tu l’avais fait avec moi. Je tiens à  Mabelle et en aucun cas je ne la tromperai. Je t’avais donné mon cœur et tu en as fait ce que tu voulais. A présent, c’est le tour de quelqu’un d’autre. Sors s’il te plaît.


Moi : Okay, pas de problèmes. Je vais sortir mais permets-moi de m’excuser pour tout le mal que je t’ai fait. Sincèrement je regrette et je te souhaite d’être heureux avec ta copine.  Si la meilleure façon de t’aimer est de te laisser partir, alors je le ferai. Tu es quelqu’un de bien et je n’ai pas su t’apprécier à ta juste valeur. C’est en te perdant que je me suis rendue compte. (Se tournant vers Mabelle) prenez soin de lui mademoiselle. Il le mérite.


Elle : Ne vous en faites pas. 


                               ****Moi****


Hum, on ne peut pas tout avoir dans la vie. Voilà que je les ai perdu tous les deux. J’aurai aimé que Fernando me donne une seconde chance parce que c’est quelqu’un de bien mais voilà qu’une autre m’a déjà remplacé. Le karma. Hum, je ne fais que récolter ce que j’ai semé. A présent, je suis seule et resterai seule au monde. J’espère que vous ne commettrai pas les mêmes erreurs que moi. A malin, malin et demi.


                             ****Naomi****


Je pris soin de bien pacquer mes affaires. Madji était assis sur la terrasse en me regardant avec rage. Je ne le calculai même pas une seconde. Je le vis faire des vas et viens  au moment d’amener les affaires dehors, il courut à mon encontre.


Lui : Ma poulette des caraïbes, ma poupée gonflable, ma belle aux bois dormantes ; s’il te plaît,  ne t’en va pas. Tu es la seule qui illumine mes journées et sans toi, mon monde serait invivable.


Moi : (Je tournai ma tête de l’autre côté tout en souriant pour qu’il ne s’en aperçoive pas) non Madji, depuis que je suis ici, tu ne fais que m’insulter et me traiter de tous les noms. Je vais m’en aller pour que tu puisses bien profiter de tes pétasses.


Lui : Quoi ? Quelles pétasses ? Tu es la seule qui rend joyeuse mes journées. Je t’aime Naomi. Je promets de changer. S’il faut même que tu m’accompagnes partout où je vais pour que tu puisses rester ici avec moi, j’accepte.


Moi : Ah bon, c’est vrai ça ? 


Lui : Oui, je te le jure ma chérie. Reste ici avec moi et les enfants. Je m’occuperai dorénavant bien de vous. Plus d’insultes


Moi : C’est promis ?


Lui : Oui. Mais promets-moi aussi que tu diminueras ton degré de jalousie


Moi : (Rires) Okay. Je ferai l’effort. Je t’aime aussi tu sais ?


Lui : Bien sûr.


Moi : Et si on allait dans la chambre profiter de notre réconciliation ? Ca fait longtemps que je ne t’ai plus senti en moi.


Lui : Je crois que c’est une bonne idée. Tournes-moi tes popotins je vais voir. Eh Naomi Naomi miam miam miam ! Ca va chauffer. Allons- y pour que je puisse bien tripoter ces deux montagnes.


                              ****Fabrice****


Suivant les consignes de mon grand frère Luciano, je pris mon courage à deux mains et je rendis une petite visite à Channel histoire de tirer tout ça au clair. Elle était  dans son bureau à mon arrivée et dès ma vue, un léger sourire apparut sur ses lèvres. Pour elle, je suis venu renouer le lien qui existait entre nous mais dans ma tête, c’était le contraire.


Elle : Pourra –t-on aller dans la pièce secrète pour discuter ? Pour que personne ne nous dérange ?


Moi : D’accord. Il n’y a pas de problèmes.


Une fois dans la chambre secrète.


Moi : Tu sais Channel, nous avons été trop loin et cette fois ci j’aimerais qu’on fasse les choses comme de vrais adultes. Dis-moi ce que tu veux pour me ficher la paix et me laisser  vivre ma vie ?


Elle : Je pensais que tu étais venu me dire que c’était une erreur de sortir avec cette petite fille mais je vois que ce n’est pas le cas.


Moi : Non Channel. Il n’y a plus de retour en arrière. Ça me fait mal que tu te déverses sur Thérèse à chaque fois quand on parle de nous deux. Laisse-moi te dire qu’elle n’est pas la source de notre séparation  mais plutôt toi. Si seulement tu ne te comportais pas comme un tout terrain qui veut tout contrôler, on ne serait pas là. En plus je t’avais demandé depuis de t’engager avec moi, chose que tu n’as pas faite. Maintenant, s’il te plaît, laisse la petite en dehors e tout ça et réglons nos différents. Je suis amoureuse d’elle et je l’aime. Au fond de moi, j’aimerais faire ma vie avec elle alors je te prierai gentiment de nous laisser vivre notre vie.


Elle : Donc c’est pour me dire tout ça que tu es venu ici ce matin ?


Moi : Ecoute Channel, s’il te plait,  je ne veux plus qu’il y ait de problèmes entre nous.


Elle : alors, fais-moi une dernière fois l’amour. Fais-moi sentir de nouveau femme. Passe cette nuit avec moi et je te laisserai vivre en paix avec ta petite écolière si c’est ce que tu veux.


Moi : Quoi ? Pourquoi ramènes-tu tout au sexe à chaque fois ? 


Elle : Tu veux que je te laisse tranquille oui ou non ? 


Moi : Si mais…


Elle : Alors, c’est la seule condition. Soit tu le fais ou pas. Mais je te donne ma parole qu’après ça, tu n’entendras plus jamais parler de moi.


Moi : Okay. Donne-moi la journée pour y penser. Je te ferai part de ma décision le soir.


Elle : d’accord.


                                  ****Moi****


Hum, je ne crois pas que je puisse faire ce qu’elle me demande. Thérèse ne me pardonnera jamais un truc pareil. C’est à cause d’un simple baiser qu’elle ne décroche pas à mes appels ni mes textos depuis tout ce temps et lorsqu’elle se rendra compte que j’ai de nouveau couché avec elle ? Hum, quel dilemme ? Dois-je le faire ou non ? Elle a dit qu’après ça, elle ne nous dérangerait plus jamais mais si c’était un mensonge ou soit un piège qu’elle me tend  encore pour que je capitule bêtement ? Hum de toutes les façons, j’ai toute la journée devant moi pour y penser. J’aurai pu éviter tout ça auparavant en repoussant ses avances et voilà que j’ai du mal à sortir de son emprise. Mais le mal est déjà fait et il faut tout faire y remedier.


                           ****Channel****


Il est venu ici gaillardement me dire de lui laisser en paix. Il croit que je le laisserai encore se foutre de moi de la sorte ? Je ne suis plus dans ses gamineries là hein ! Gare à lui s’il passe ce soir. J’ai deux options pour lui. Soit il me met enceinte, soit je le tue avec le pistolet que j’ai acheté clandestinement la dernière fois. Je ne le laisserai plus une seconde se foutre de moi comme il a l’habitude de le faire. KO il est amoureux de lui et au fond de lui il pense faire sa vie avec lui. On verra s’il répétera ces mêmes paroles ce soir. Gare à lui s’il se pointe.  Je ne peux pas laver, nourrir un garçonnet afin qu’il devienne un homme pour qu’une tige de balai vienne me l’ôter comme ça. Elle croit que trouver de l’argent est facile ? Tous des batards. Toi Fabrice là, tu vas me sentir ce soir. Si tu es vraiment un homme et que tu veux défendre ta Thérèse, vient pointer ton nez.


                              ****Florent****


A présent que j’ai fini de régler l’affaire de Rose, je peux tranquillement rentrer à Lomé avec elle. Après qu’elle ait foutu le Bazard dans ma campagne, elle doit tout régler. Je sais bien que c’est elle qui a donné les informations me concernant aux journalistes. Pour cela, je vais l’amener avec moi pour qu’elle règle tout ça. Je n’ai plus le temps pour recruter un autre directeur vu que Gérard est mort alors, elle prendra sa place pour le reste du cursus. 


Pour ce qui est d’Agnès, j’ai envoyé certains de mes hommes pour qu’ils la retrouvent et me l’amènent. Je ne la laisserai pas une seconde bousiller tous mes efforts de toutes ces dernières années. Je dois vite rentrer pour régler ce problème.


                             ****Agnès****


S’adressant à ma grande sœur Thérèse.


Moi : Dagan, tu ne rentres pas à la maison avec moi ?


Elle : Non vas y Agnès, je te rejoins dans un instant. J’ai besoin de changer un peu d’air.


Moi : (Je pris place à côté d’elle dans son banc) C’est à cause de Fabrice n’est-ce pas ? Pourquoi tu ne vas pas lui parler pour tirer tout ça au clair ? Au moins accorde-lui le bénéfice du doute grande sœur. Moi je trouve qu’il est quelqu’un de bien.


Elle : Ce n’est pas si facile pour moi comme tu le dis ma sœur. J’ai tellement mal.


Moi : Oui je sais. C’est pour cette raison que vous devez tous les deux discuter pour trouver une issue. L’amour, grande sœur n’est toujours pas mielleux à chaque  fois,  il y aura des rebondissements et des fois, vous serez obligés de faire face contre vents et marrés. Si tu l’aimes vraiment, soutiens-le et aide-le à faire face à cette sorcière qui lui rôde autour.


Elle : Tu crois ?


Moi : Bien sûr.


Elle : C’est bizarre, c’est moi plutôt qui devrait te donner ces genres de conseil mais regarde, on dirait que je suis nulle en la matière.


Moi : Ne t’en fait pas. Tu es ma grande sœur et on se complète. A propos, je voudrais te parler de quelque chose une fois à la maison.


Elle : Ok. J’espère que t’as pas encore fait une bêtise.


Moi : Hum, longue histoire. Mais comme tu veux avoir un moment seule pour cogiter, je te devance. On se retrouve à la maison. Maman va s’énerver si au moins une de nous ne rentre pas vite pour faire la cuisine.


Elle : Oui tu as raison. Vas y je te rejoins.


                                ****Moi****


Je sortis de l’école tout en prenant le chemin qui mena chez nous. La route était déserte car tout le monde était déjà rentré. Je vis une vanne garée à cent mètres et lorsque je les dépassai, elle a commencé à me suivre jusqu’à un endroit où y avait personne. Elle s’arrêta et deux hommes sortirent et me coururent après. Ils me rattrapèrent plus tard et m’amenèrent dans la voiture en me bandant les yeux.


                                 ****Karl****


Je venais de finir ma prière. Le pasteur a dit qu’on devait amener une jeune fille pour délivrance alors tout le monde attendait avec impatience. Un moment après, les amis sont arrivés et je me rendis compte que la jeune fille en question est ma petite fille Agnès. Oh seigneur.


A suivre


Koffi Olivier HONSOU


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