La maison hantée Saison II Chapitre 15

Ecrit par Verdo

Les chroniques de Verdo Lompiol


La force de L'écriture


LA MAISON HANTÉE (Série littéraire)


SAISON II


LIkez avant lecture.


****Chapitre 15 : Pas de honte chez moi****


                         *Ville de Tsévié*


                           ****Thuram****


Cette femme a le culot de briser ma relation avec Rachel ? Elle a tout fait pour m’envoyer le texto au moment même où Rachel était à côté du téléphone. C’est ce qu’elle voulait j’en suis sûr. Faire tout son possible pour nous séparer et prendre sa place. Voilà qu’elle sort aussi cette histoire de grossesse. Je n’ai jamais touché Rachel et je saute sa meilleure amie en la mettant enceinte ! C’est un truc difficile à pardonner. Si j’étais à sa place, j’en ferai pire qu’elle. Depuis qu’elle est partie, je n’ai plus eu de ses nouvelles. Son numéro même ne passe pas. Quelqu’un cogna à ma porte. Je me levai pour aller ouvrir. 


Moi : Francine ? Qu’est-ce que tu viens faire ici avec toutes ces affaires? 


Elle : J’ai été virée de mon appartement et je ne sais où aller donc j’ai jugé venir ici.


Moi : Quoi ? Tu es malade ou quoi ? Imagine si Rachel vient te voir ici ! Que va-t-elle dire ? S’il te plaît, n’aggrave pas les choses Francine. Tu ne peux pas rester ici !


Elle : Tu me chasses maintenant ? Après m’avoir mise enceinte ? Où veux-tu que j’aille avec ton bébé dans le ventre ? Je n’ai nulle part où aller. Je resterai ici que tu le veuilles ou non le temps de trouver un autre appartement.


Moi : Hum, Ca ne sera pas possible Francine ; nous avons déjà merdé. Faut pas en rajouter. Si tu étais à la place de ton amie, comment te sentirais-tu ? Tu couches avec son fiancée et ensuite tu viens s’installer chez elle ?


Elle : Je le sais très bien Thuram, pas besoin d’encombrer de nouveau mes tympans avec tes morales à deux balles. Tu es aussi responsable de ce qui arrive que moi, alors, arrête à chaque fois de me faire porter toutes les croix du monde. Je n’ai pas fait ce bébé seule alors tu dois aussi prendre tes responsabilités.


Moi : Tu t’entends parler même ? N’est-ce pas toi qui as emmenée ce soir là du vin en me séduisant ? Je  suis bêtement tombé dans ton piège et te voilà en train de me coller un bébé ! Tu sais bien que je n’ai aucun sentiment pour toi et je n’ai d’yeux que pour Rachel alors, pourquoi veux-tu qu’on vive ensemble ? Je m’occuperai du bébé mais pour ce qui en est de toi et moi, saches qu’il ne se passera rien du tout. C’était une erreur ce qu’on a fait et je suis en train de le recevoir déjà en pleine face. Alors, s’il te plaît, prends tes affaires et tires-toi d’ici. Je n’ai aucune envie de te voir trainer dans cette maison.


Elle : Tu te trompes Thuram, j’ai ton bébé dans le ventre et je n’ai nulle part où aller je te l’ai déjà dit alors, que tu le veuilles ou non, je resterai dans cette maison et tu seras obligé de me supporter. 


Moi : N’as-tu pas honte de ce que tu es en train de dire ? Si tu étais une femme respectable et une bonne amie de Rachel, tu n’allais même pas revenir ici pour qu’elle tombe sur toi. Tu te cacherais vis-à-vis d’elle pour qu’elle ne te voie pas. Et voilà que madame veut prendre sa place. Jamais je ne t’aimerai !


Elle : Je me suis déjà tapée son mec, ce qu’elle n’a pas encore fait alors, qu’est-ce qu’il y a de pire que ça ? Elle est furieuse après moi je le sais mais je dois aussi penser à mon bébé.


Moi : Je ne vais plus rester ici une seconde pour écouter tes âneries. Reste ici si tu veux moi je me tire. De toutes les façons, j’avais prévu trouver un autre appartement et de laisser celui là à Rachel. J’imagine la tête qu’elle fera en venant te retrouver ici. Tu as du culot !


Elle : Comment ça tu as prévu déménager ? Et moi alors ? Tu fais quoi du bébé ? 


Moi : Va te faire foutre femme et fiche-moi la paix. Tu as déjà bousillé ma vie alors cherche quelqu’un d’autre qui s’occupera de toi.


Elle : Attend Thuram, attend, je porte ton bébé et tu dois t’occuper de moi ! Ne t’en va pas s’il te plaît !


                             ****Francine****


Eh merde ! Que vais-je faire maintenant qu’il envisage déménager ? Il ne m’a pas laissé l’occasion de lui dire que j’ai aussi été virée de mon boulot c’est pour cette raison que j’ai quitté mon appartement. Je n’ai plus assez de sous pour en trouver raison pour laquelle je me suis éclipsé ici voir s’il m’acceptera en s’occupant de moi et du futur bébé. Je vous avoue que je suis sur la paille et dans mes comptes en banques, ne figurent plus rien.  J’avais traité une patiente avec des piqûres périmées et cette dernière s’est sentie plus mal que jamais. Pour ça, elle a demandé à être évacuée dans un autre centre de santé. C’est là après des analyses supplémentaires que les médecins se sont rendus compte des piqûres que je lui ai administrées. Alors, elle a poursuivi en justice moi et l’hôpital où des indemnités à titre de dédommagement lui ont été versées. C’est après cela que j’ai perdu mon boulot. Je ne savais pas exactement ce qui s’était passé. J’avais la tête ailleurs et j’ai oublié de bien vérifier les médicaments avant de lui faire des soins et voilà, je me suis retrouvée seule et sans boulot. Mais comment le dire à Thuram ? Il est la seule personne qui peut actuellement me donner un coup de main vu que je suis enceinte de lui. Si c’est que je m’entendais bien avec Rachel, je sais qu’elle m’aidera sans hésiter mais voilà que j’ai tout fait pour gâcher cette relation d’amitié qui existait entre nous. Si Thuram s’en va, je ne pourrais plus rester ici. Rachel me tuera lorsqu’elle me verra alors je serai obligée de le suivre où qu’il aille. Je n’ai plus le choix. Aucun centre de santé ne voudra plus de moi après avoir commise cette lourde faute professionnelle.


                               ****Thuram****


Cette femme a gâché ma vie et voilà qu’elle se comporte comme une sans scrupule ! Comment ose-t-elle venir chez moi avec toutes ses affaires avec l’intention d’y rester ? Putain ! Il y en a qui n’ont pas de cœur ! C’est vrai que je ne suis pas un enfant de cœur et pour bien parler, je ne suis pas parfait mais je ne ferai plus souffrir Rachel. C’est pour ça que je dois chercher un appartement d’ici la fin de la semaine pour m’éloigner d’elle. Trop c’est trop ! Et cette Francine commence par me taper sur les nerfs. Si seulement je n’avais pas cédé ce jour là, elle ne tombera pas enceinte pour ensuite venir me faire ces genres de caprices.  Mon téléphone sonne. Je décroche.


Moi : Allo commissaire quoi de neuf ?


Elle : Bonjour Thuram, cette fois ci, rien ne va. Je ne t’apporte pas de bonnes nouvelles. Il faut que tu viennes au commissariat tout de suite sinon Rachel sera transférée en prison.


Moi : Quoi ? Comment ça transféré en prison ? Qu’est-ce qui se passe ? Que fait-elle au poste de police ?


Elle : Je ne peux pas te dire plus par téléphone. Rejoins-moi le plus tôt possible d’accord ? Je ne peux plus rien faire cette fois.


Moi : Okay, j’arrive tout de suite.


                     ****Officier Johannita****


S’adressant à Thierno


Moi : Tout est bien qui finit bien n’est-ce pas mon frère ?


Lui : On peut le dire ainsi.


Moi : Alors dis-moi comment tu te sens maintenant grand frère ? Tu as réussi à rendre justice à tes parents. Leur assassin va croupir pour toujours en prison. Je crois qu’ils seront fiers de toi là où  ils sont.


Lui : Tu sais, sans mentir, je pensais trouver la paix du cœur en mettant derrière les barrots mon oncle pour ce qu’il a fait à mes parents mais je me rends compte que je ne ressens pas cette joie et satisfaction en moi. Je croyais que cela allait apaiser mes douleurs de toutes ces dernières années.


Moi : Tu sais mon frère, la meilleure des choses qui pourra apaiser ton cœur c’est le pardon. Je sais que c’est difficile pour toi et je te comprends parfaitement mais  il faut pardonner aux autres pour être en paix soi même. Pour ça, je te conseillerai d’aller lui parler.


Lui : Quoi ? Cet assassin ? Après tout ce qu’il a fait ? Non, je ne suis pas sûr que je pourrais le regarder en face cet espèce de criminel.


Moi : Grand frère, je compatie à ta douleur mais c’est la meilleure des choses à faire. Que tu le veuilles ou non, le prêtre Joseph ou je ne sais pas quoi là fait parti de ta famille. Comme on le dit souvent, les liens du sang sont indéfectibles alors, je te prierai de faire le pas ; pas pour lui mais pour ton propre bonheur. Va lui parler et pardonne-lui tout ce qu’il a fait à tes parents et tu verras que tu te sentiras mieux. Je me propose de t’accompagner à la prison civile si tu veux.


Lui : C’est gentil de ta part Johannita. Donne-moi un peu de temps pour réfléchir et je te donne une réponse d’accord ?


Moi : Okay, ça marche.


   

                      ****Officier Désiré****


Ce n’est pas vrai ! Donc comme ça Joël est un agent double ? Son vrai nom est Thierno ? Je croyais qu’il avait payé les gardes pour m’éliminer or il était en train de me sauver la vie sans que je ne m’aperçoive de rien.  A présent que je suis guéri, ils m’ont ramené en prison ce matin et je risque d’y passer au moins vingt ans pour avoir travaillé avec ce maudit Joseph qui se fait appeler lui-même prêtre. Je ne pourrais jamais imaginer que Joel est un officier de police. Moi, qui passais tout mon temps à me vanter de tout ce que je faisais pour Joseph devant lui ! Quel sacré connard, je suis. Voilà qu’il a tout noté à la lettre pour ensuite les remettre au juge. Je risque gros. Le garde m’amena dans ma nouvelle cellule et qui je vois là ! Le fou furieux de tous les assassins de ce monde ! Celui qui n’a ménagé aucun effort pour me venir en aide lorsque j’en avais le plus besoin. Ce prêtre Joseph. Après m’avoir abandonné, je serai obligé de le supporter ici aussi. Moi, me tournant vers le gardien :


Moi : S’il vous plaît, pourrais-je changer de cellule ? Je ne voudrais pas rester avec cet homme là.

Lui : Vous pensez qu’ici c’est votre maison ? En plus d’être un flic corrompu, vous voulez me donner des ordres ? Ouvrez encore votre sale bouche et vous passerez tout votre temps à l’isolement. Espèce de flic corrompu. C’est à cause des types comme vous que la population entache le nom des types comme nous. Allez rentre pour que je puisse fermer la grille !


Moi : Euh okay, désolé de vous avoir importuné. Je suis vraiment désolé.

Après qu’il ait fermé le grillage, je posai mes affaires sur mon lit. Le prêtre Joseph la tête baissée faisait semblant d’ignorer ma présence.


Moi : Je ne sais pas dans quel monde nous sommes. Tu rends service aux gens et lorsqu’ils n’ont plus besoin de toi, ils t’éliminent. Qu’est-ce que vous en pensez monsieur le faux prêtre ?


Lui : Ecoute, passe ton chemin et fiche moi la paix. 


Moi : Vous fichez la paix après que vous avez essayé de me faire tuer ? J’ai consacré toute ma vie entière à votre service. Je faisais le sale boulot et au moment venu de me tendre la main, vous avez plutôt essayé de m’éliminer pour couvrir vos arrières sale fils de pute !


Lui : Donc depuis tout ce temps tu n’as rien compris de la vie. Laisse-moi te dire une chose ; en affaire, il n’y a pas de pitié.


Moi : Va te faire enculer sale traitre ! C’est à cause de toi que je suis ici et je t’assure que tu vas me le payer très cher.


Lui : Quoi ? Tu vas me tuer aussi comme j’ai essayé de le faire avec toi ? Ecoute, j’ai un plan pour me faire sortir d’ici. Tu pourrais te joindre à moi au moment venu.


Moi : Ne croit pas que je vais te laisser fuir une fois de plus tes responsabilités. Tu vas moisir ici autant que moi et je te ferai payer tout ce que tu m’as fait abruti ! Tu crois encore te tirer comme ça ? Non non, détrompe-toi monsieur le violeur.


Lui : Ecoute, nous sommes tous les deux dans la même situation alors ménageons nos efforts ensemble pour nous en sortir. Tu finiras mal si tu te ligues contre moi. Je sais que je n’ai pas été sympa de par le passé mais maintenant, je veux me faire racheter auprès de toi.


Moi : Foutaises ! Tu crois encore me duper ? C’est quand tu as besoin  de l’aide des autres que tu te métamorphoses en gentil. Après avoir obtenu ce que tu veux, tu les élimines. Pour une fois encore, va te faire enculer toi et tes plans machiavéliques.


                                  ****Ella****


Tout est bien qui finit bien. Je peux à présent retourner à mon travail ainsi qu’Honorine et son frère. J’admire leurs courages. Ils ont été très forts et patients jusqu’à ce que cette histoire ne se termine. Je remercie le seigneur d’avoir assisté les officiers de police à enlever ces mauvaises herbes de notre communauté.  Pour une fois encore Dieu merci.


                          ****C Amandine****


A Thuram


Moi : Rachel et Arsène vont dans les instants qui suivent être transférés à la prison civile


Lui : Et pour quelle raison ?


Moi : Elle est accusée d’avoir planifié son propre enlèvement en complicité avec Arsène.


Lui : Quoi ? C’est du délire commissaire ! Ne me dites pas que vous croyez à ces conneries ! Moi : Non, pas du tout. Mais l’ordre vient du plus haut et je ne peux rien faire.


A suivre


Koffi Olivier HONSOU


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La maison hantée