La maison hantée Saison II Chapitre 20

Ecrit par Verdo

Les chroniques de Verdo Lompiol


La force de l'écriture


LA MAISON HANTÉE (Série littéraire)


SAISON II


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****Chapitre 20 : Le revers de la médaille (3) ****


                               *Ville de Lomé*


                               ****Gladys****


Se tournant vers Kyrielle :


Moi : Anh, monsieur a maintenant honte de niquer en ma présence mais ce n’est pas ce que tu faisais avant ? Si tu ne le fais pas bien, tu verras une des balles de cet arme exploser la tête de cette fille sur le champ ! 


Elle : Non mademoiselle, s’il te plaît, je vous en supplie. Pitié 


Moi : Je t’avais demandé à toi de la fermer et tu oses encore me parler ? (Je m’approchai d’elle et lui collai le flingue sur sa tempe et avec mon coup de point je lui massacrai le visage.) Tu la fermes et tu t’allonges pour qu’il te nique ou la prochaine fois que tu l’ouvres, ce sera une balle qui explosera ta tête.


Kyrielle : S’il te plaît Gladys, pourrais-je ?


Moi : Quoi abruti ? 


Kyrielle : J…….je…. n’ai plus du tout d’érection.


Moi : Eh bien fait en sorte que ça vienne connard. Vous me faites perdre mon temps. Vous pensez que j’ai que ça à faire ? Toi pétasse ? Branle-le pour l’aider à s’exciter et après tu lui fais une fellation.


Elle : (Pleurs) Je n’ai jamais fait un truc pareil dans ma vie.


Moi : Eh bien il y a toujours une première fois pour tout. Soit vous faites ce que je vous demande, soit vous mourrez tous les deux. 


Kyrielle : Mais Gladys, comment veux-tu que j’aie de l’érection avec un flingue pointé sur moi ? 


Moi : Bon c’est comme si vous n’estimez pas l’ampleur de la chose. (Je tirai de nouveau une autre balle dans le mur en s’avançant de nouveau vers eux. Kyrielle réussit à s’enfuir de la chambre tout nu. J’attrapai  la fille en question et la frappai avec le derrière de l’arme jusqu’à ce qu’elle ne s’évanouisse et je m’enfuyai à mon tour. Très loin, je vis Kyrielle arriver avec deux flics. Le connard ! Il ose en plus me dénoncer. Le sort que je lui réserve sera pire.


                          ****Grand maître****


J’avais bien demandé à ce connard de Florent de nous ramener sa femme ici pour le rachat de ses péchés mais il semble qu’il m’ait encore dupé une seconde fois. Cette fois ci, je n’aurai plus aucune pitié envers lui. Mes hommes doutent déjà de mon statut de chef de la secte alors si je ne fais rien, je risque de perdre ma place. Je ne le tuerai pas encore. Qu’il souffre un peu comme les personnes qu’il a torturées avant de passer de l’autre côté de la vie. Chez nous c’est comme ça. Tu es loyale, on te couvre ; tu es déloyale, nous te laissons à ton sort et gare à toi si tu veux nous dénoncer, c’est la mort directe. Il faut qu’il nous rembourse tous les services qu’on lui a rendus. Mais pour commencer, je dois d’abord lui ôter notre couverture servant de protection qu’il a sur lui. C’est ce qui lui permettait de commettre des abus sexuels et meurtres sans aucune crainte au niveau de la police, ni spirituel. Mais une fois que cette protection sera enlevée, il fera face contre le retour de ses propres actions. Sacrée revers de la médaille.


                                ****Naomi****


S’adressant à Madji.


Moi : Tu vas me dire avec qui tu as couchée Madji !


Lui : Oor fiche-moi la paix Naomi. C’est toujours toi. Je t’ai déjà dit qu’elle était là pour le boulot. Nous n’avons fait que travailler.


Moi : Quel boulot espèce de don juan ! Si tu ne me le dis pas, tu vas voir ce matin de quel bois je m’échauffe !


Lui : S’il te plaît Naomi, je n’ai pas la tête à me disputer. J’ai assez de problèmes comme ça pour que tu viennes encore me casser les tympans avec tes crises de jalousies. Est-ce la fin du monde si je couche avec une autre femme ?


Moi : Donc tu admets que c’est vrai. Tu crois que moi je vais rester ici pour que tu te tapes d’autres nanas sous mon toit ?


Lui : Tu as un toit toi ? Ici c’est chez moi et je fais ce qui me chante. As-tu une fois dépensé ne serait-ce qu’un franc dans cette maison ? Je suis le seul à tout faire pour qu’ensuite toi tu te vautres à savourer le fruit de mon travail. T’ai-je une fois fait des reproches à ce sujet ? Alors fiches-moi la paix s’il te plaît !


Moi : ça ne va pas chez toi ? N’est-ce pas toi qui m’as demandé de rester au village avec les cinq enfants ? Si tu ne m’avais pas engrossé lorsque j’étais en classe de troisième, j’aurai pu continuer mes études du moins au baccalauréat pour trouver un travail. Voilà qu’à chaque fois que tu reviennes, tu m’engrosses. Ecoute, c’est toi qui as bousillé ma vie. J’ai tout laissé tomber à cause des enfants que tu m’as fait avoir. Alors ne vient pas ici me parler de ce dont tu ne sais pas. T’es qu’une racaille toi. Mais je te jure que toi et cette femme allez regretter d’avoir couché ensemble dans cette maison et pire sur notre lit.


Lui : Ecoute Naomi, tu m’insultes encore et je te colle une baffe !


Moi : Alors, vas y. (Je lui colle moi-même la baffe) Qu’est-ce que tu peux faire ? Crois-tu que j’ai peur de toi ? Si tu es homme, approches-toi et tu verras que je suis aussi femme.


Lui : Quoi ? Tu viens de me gifler ? Tu vas me le payer cher. (Lui retournant la gifle). Je suis ton mari et le seul à porter pantalon dans cette maison alors tu me dois du respect.


Moi : Quel mari responsable couche avec une autre femme sur le lit conjugale ? Aujourd’hui c’est aujourd’hui (cries). Tout le monde entier va te connaitre. Si tu ne me tues pas, alors je ne m’appelle pas Naomi. 


Je pris la chaise plastique qui se trouvait à côté de moi et je lui frappai avec. Elle se retrouva sur le champ en mille morceaux. Tenant son dos, il se dirigea vers moi la mine très froncée. Il jouait au macho car je savais bien qu’il a tellement mal mais ne pouvait pas éclater en sanglots devant moi. Je fis des reculons lorsqu’il s’avança mais il me rattrapa et me prit par mon t-shirt et jusqu’à ce que je ne me défende, il me donna un coup de point au visage qui secoua tous mes dents en me projetant à terre. Je vis le ciel s’assombrir pendant au moins trente seconde. Eclatant en sanglots, je saisis le petit tabouret qui se trouvait à ma portée et le lui lançai en me relevant. Il le prit en plein abdomen en attrapant son ventre. Je m’avançai à mon tour vers lui et je le frappai de toutes mes forces. Le seul fait de l’imaginer sur une autre femme me donna plus de rage de le tabasser. Il s’effondra sur le sol. Je le retournai pour qu’il puisse me regarder en face et je me déshabillai devant lui.


Moi : Tout ça ne te suffit pas et il a fallu que tu en ramènes d’autres dans notre maison ? Connard ! Abruti ! T’es qu’un irresponsable.


Lui : Naomi, s’il te plaît, arrête. Tu viens de me fracasser les côtes et j’ai tellement mal. 


Moi : Eh bien tu n’as encore rien vu. Je te fracasserai toutes les côtes s’il le faut. T’as aucun droit de me traiter comme de la merde.

 

Lui : Je suis désolé d’accord ? S’il te plaît. Pardonne-moi.


Moi : Te pardonner ? (Rires) Et voilà que monsieur est pressé que je lui accorde mon pardon. Je le ferai lorsque tu me diras où je peux trouver cette Abigael.


Lui : Non s’il te plaît Naomi, ce n’est pas une bonne idée. Je t’en supplie ne fais pas ça.


Moi : Madji, on dirait que tu ne me connais pas. Je ne me lèverai pas sur toi sans que tu ne m’ais donné son adresse. L’adresse ou je te casse le reste de tes côtes.


Lui : Okay, okay. Je vais te le dire.


Moi : Mieux pour toi. A présent lèves-toi pour que je t’accompagne à l’hôpital.


                                ****Cella****


Moi : Ca fait combien de temps que je suis ici ? 


Fernando : au moins trois semaines mon amour.


Moi : Tu viens de m’appeler « mon amour » ?


Fernando : Si ; c’est ce que tu es pour moi. Te voir entre la vie et la mort m’a fait comprendre à quel point tu es spécial pour moi. Je ne m’étais pas vite rendu compte mais à présent je compte être avec toi si tu n’y trouves aucune objection.


Moi : (Sourires) Bien sûr que je le veux. Mais dis-moi et la jeune femme qui était avec toi l’autre fois ?


Fernando : Ce n’était qu’une mise en scène de ma part juste pour vérifier que tu m’aimais vraiment.


Moi : Je vois. T’es pas gentil hein. Et tu m’as laissé pleurer ce jour là comme ça ?


Fernando : Je suis désolé ma chérie. J’ai appris que ta sœur est en prison.


Moi : S’il te plaît pour le moment je ne veux pas parler de ça d’accord. Parlons d’autres choses.


Fernando : Okay d’accord. A présent que je suis là, ton rétablissement ne sera plus que questions d’heures.


Moi : Ah bon ? Tu joues aux médecins maintenant ?


Fernando : Oh que si. 


Moi : (RIRES) Dis, tu peux aller me chercher de quoi manger au restaurant en face ? La bouffe de l’hôpital ne m’y va pas du tout.


Fernando : Oui chérie mais je crois qu’il faut demander d’abord au docteur puisqu’il avait dit l’autre fois de contrôler ton alimentation jusqu’à la cicatrisation de la plaie. 


Moi : Oh la la. Je déteste ça.


Fernando : Je sais chérie mais il le faut. C’est pour ton bien. Si je le fais sans son accord, il ne sera pas du tout content. C’est pour cette raison même que l’hôpital te fait à manger. Ne t’inquiète pas, au plus une semaine et tu seras sortie d’ici.


Moi : Une semaine tu dis ! Je vais devoir encore supporter ces odeurs, les bouffes bizarres là pendant une semaine ?


Fernando : Calme-toi chérie. Moi je suis là. Supporte-moi alors et tout se passera bien.


Moi : (RIRES) Tu es drôle toi. Allez, viens me faire un bisou.


                             ****Channel****


Tina, la vieille femme avec qui je partage la cellule me rendit visite à l’infirmerie.


Elle : A peine arrivée et tu te fais déjà des ennemies ici ma jolie ? Regarde comment elles ont mis ton visage en différentes couleurs. 


Moi : Si tu es venue pour te moquer alors ce n’est même pas la peine. La porte de sortie est grandement ouverte.


Elle : Non, tout sauf ça. Ne vois-tu pas que je suis la seule à m’intéresser à toi dans cette prison ? 


Moi : Ecoute, si c’est pour me proposer d’être ton amie, je n’en ai pas besoin.


Elle : Toujours la grande gueule avec toi. J’ai pensé à ce que tu m’as dit l’autre fois. Je viens de me rendre compte que tu ne tiendras pas deux mois ici. 


Moi : Et alors ? Tu veux être mon garde du corps ? 


Elle : Ferme-la une fois et écoute-moi. Je peux te faire évader. 


Moi : (écarquillant les yeux). Quoi ? Tu peux faire ça ?


Elle : Oh que si. J’ai pleins de potentiels que je pourrais mettre en application si tu le veux.


Moi : Alors là je crois qu’une amitié vient de naître entre nous. On y procèdera comment ?


Elle : J’accepte de t’aider mais à une seule condition.


Elle : Laquelle ?


                          ****Thérèse****


Je suis à présent une vraie femme. La plus heureuse de toutes. Dans mes pensées, je ne cesse de revoir la manière dont je m’enlaçais dans ses bras. Je pouvais ressentir le gout de ses baisers et de ses caresses. Que c’est beau de faire l’amour la première fois surtout avec celui qu’on aime. Oh Fabrice, l’élu de mon cœur. Que j’ai envie de repasser ce moment avec toi. Si c’est qu’il y avait une possibilité de retourner en arrière, je le ferai piam sur le champ. Tu ne sais pas combien de fois tu as changé le cours de ma vie. Tout n’est plus pareil et je perçois les choses avec un peu plus d’amour. J’espère que les autres à venir seront aussi pareilles. Assise sous la paillote de la maison, je me plongeai dans mes fantasmes sans vraiment se rendre compte qu’il y avait la présence de quelqu’un d’autre autour de moi. Une main me tapota l’épaule et je sursautai sur le champ.  Je vis ma petite sœur Agnès en compagnie de mon père Karl.


Moi : Papa ! Toi ici ? Agnès ?


Elle : C’est une longue histoire que nous allons vous raconter à la lettre Dagan.


                               ****Florent****


Une envie m’envahit sur le champ et je ne peux y rien faire. Me défoncer le derrière par quelqu’un. Mais par qui ? Qu’est-ce qui m’arrive au juste ? Mon corps est bizarre. Je crois qu’il faut que j’aille faire une petite virée histoire de trouver un jeune gai qui me défoncera le derrière contre quelques billets. Je suis sûr que je suis en train de développer les symptômes du sort que j’avais jeté à la petite Agnès. Mais pourquoi ça ? Je suis quand même protégé par la secte ! Et je ne dois pas les subir ; à moins qu’ils m’ont enlevé la protection. Eh merde ! Je crois que je suis dans le pétrin. Recevoir dans mon corps les trois reptiles ne suffit pas et il faut aussi que je ressente les mêmes symptômes.


Je pris rapidement ma voiture et me rendit au quartier de débauche de la ville. Les jeunes hommes gais sur qui je tombais ne me trouvaient pas à leurs goûts alors j’ai dû augmenter le montant de mon chèque pour attirer l’attention de l’un parmi eux. C’est ainsi qu’il me défonça jusqu’à ce que je n’arrive plus à bien marcher. Assrafouillaî ! comment se fait-il que quelqu’un avec un gros bangala comme lui soit homosexuel ?


A peine rentré dans ma voiture que je ressentis encore l’envie. J’ai dû retourner et cette fois ci il voulut le quadruple de ce que je lui avais payé avant. A l’heure là, je ne peux même pas faire mes besoins. Même Victago ne cicatrisera pas mes plaies.


                              *Ville de Tsévié*


                           ****Prison civile****


L’une des gardes s’adressant à Rachel.


Elle : Vous êtes libres mademoiselle Rachel. Quand à monsieur Arsène, le juge veut vous revoir lundi pour réexaminer votre cas.


Rachel : Quoi ? Je suis libre ? 


A suivre


Koffi Olivier HONSOU


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La maison hantée