La maison hantée Saison II Chapitre 4

Ecrit par Verdo

Les chroniques de Verdo Lompiol


La force de l'écriture


LA MAISON HANTÉE (Série littéraire)


SAISON II


Likez avant lecture


****Chapitre 4 : Sensual seduction****


                                          *Ville de Tsévié*


                                           ****Francine****


Je me dirigeai vers l’appartement de Thuram avec juste une idée en tête. Le séduire et le mettre dans mon lit. A vrai dire, je ne sais pas exactement ce que je faisais ou si c’était l’œuvre du diable. Il a obscurcit mes pensées tellement que la lumière ne peut éclairer ; dans mes pensées, je ne voyais que son image défiler, ce qui ne me fit même plus penser à mon amie Rachel. D’ailleurs, je n’ai plus aucune envie qu’on la retrouve pour qu’elle vienne retrouver son Thuram et se mettre entre moi et lui ; que je veux dorénavant séduire. Pour ça, je dois lui mettre le grappin dessus avant que Rachel revienne on ne sait jamais. Est-ce un crime que le fiancé de ma meilleure amie m’attire ? Je suis un être humain après tout et je me fous des jugements que vous porterez à mon égard. Je sais que bon nombre d’entre vous vont me scander d’insultes et de malédictions mais vous n’êtes pas pire que moi. J’ai commencé à l’apprécier depuis la disparition de Rachel car nous avions été proches tous les deux pour se soutenir l’un l’autre. Il est charmant et gentille. Malgré tout ce qu’il traverse en ce moment, il n’a pas daigné perdre son sourire ce que j’apprécie le plus chez lui. C’est un homme courageux et je crois qu’il pourra bien prendre soin d’une femme comme moi. Je suis aussi douée de certains talents  au lit que je pourrais lui faire faire oublier Rachel en une minute. Sachant bien même au fond de moi que c’est une mauvaise idée, je prends quand même le risque de le faire. Je sais qu’il est faible et soucieux et je crois jouer sur ce point là. Je le comblerai d’affections et d’amour qui lui manquent en ce moment voir s’il peut me céder une partie de son cœur. Alors, je cognai la porte à plusieurs reprises et quelques instants plus tard il vint m’ouvrir tout en étant torse nu. Je ne l’ai jamais vu comme ça auparavant. Je sentis mes glandes s’échauffer et pire mon clitoris en position pointillage. Tout d’un coup, une chaleur prit possession de mon corps qui me fit perdre l’usage de la parole. Putain qu’est-ce qui se passe ? Ce n’est pas comme si je ne l’ai jamais vu auparavant ! Mais bon, il n’a jamais été torse nu devant moi.


Lui : Quelle surprise ce beau matin Francine ? Je te croyais au boulot. Entre s’il te plaît. Je venais de prendre ma douche.


Moi : D’accord,…..me……..r…..ci


Lui : Oh excuse-moi de te mettre mal à l’aise, je pars tout de suite enfiler une tenue. 


Moi : Okay, il n’y a pas de soucis. Je vais attendre ici.


Quelques instants plus tard, il revint vêtu d’un débardeur qui laissait voir ses muscles.


Moi : Je venais voir comment tu allais et si tu tenais le coup. 


Lui : Merci, c’est gentil de ta part. Ah, ça va. Je tiens le coup. J’ai toujours espoir qu’elle est en vie quelque part.


Moi : Moi de même. Au niveau de la police, pas de news ?


Lui : Non, l’officier Désiré n’a toujours pas ouvert la bouche pour prononcer ne serait-ce qu’une seule phrase.


Moi : On va toujours espérer. Pour te changer les idées, j’ai apporté du vin rouge et à manger.


(L’on dit souvent que l’alcool est mauvaise pour la santé mais le vin rouge comme vous l’entendez a quelques caractéristiques qui laissent désirer. Riche en polyphénols, il pourrait bien contribuer à repousser les maladies cardiaques. Leurs rôles d’antioxydants naturels permettent notamment de prévenir les maladies inflammatoires et cardiovasculaires. Teneur en vitamine E, il protège les tissus des vaisseaux. Prévient également l’apparition de plusieurs bactéries responsables d’infections dentaires et contribue à une bonne santé neurologique etc…)


Lui : C’est une bonne idée. Cela fait un bon moment que je n’ai pas changé d’idées  depuis la disparition de Rachel.


Moi : Eh oui, ça te fera du bien. Laisse-moi alors dresser la table pour qu’on s’y mette.


Lui : Ca ne sera pas cool de te laisser le faire seul. Laisse-moi t’aider.


Moi : Je vois que tu es galant. (Rires) D’accord, merçi beaucoup.


Je sortis la bouffe du sac et me dirigeai vers la table à manger. Il me chercha les plats dans lesquels je dois servir. Dans peu de temps tout est prêt. Nous nous régalâmes de mes mets délicieux suivi d’un bon apéritif du vin rouge. On discuta de n’importe quoi sans aborder le sujet de Rachel ce qui lui fit un peu évader tout en ramenant son sourire. Assise en face de lui, j’approchai ma main droite de la sienne et commençai à la caresser avec ma paume. Le regardant tout droit dans les yeux, l’envie de l’embrasser me prit.


Moi : Je serai toujours là pour toi Thuram quoiqu’il arrive. Tu peux compter sur moi. Je donnerai ma vie pour toi. Laisse ce moment nous emporter.


Lui : Mais Francine….


Moi : Chuuuu. Ne dis pas un mot s’il te plaît. Laisse-moi prendre soin de toi. Tu as trop souffert ces dernières semaines et il faut que quelqu’un comme moi puisse te remonter le moral.


Jusqu’à ce qu’il ne dise un mot, j’étais déjà de l’autre côté de la table près de lui. Mes mains sur ses épaules, j’essayai de lui faire un petit massage. Il ne dit un mot et me laissa faire. Sans qu’il ne s’en rende compte, je lui enlevai son débardeur et parcourut ses muscles à la Rambo avec mes mains tout en les glissant dans sa culotte saisissant sa machine que je branlai avec ma main quelques secondes. Il se leva, me saisit avec une certaine force, balaya tout ce qu’il ya sur la table à manger avec l’autre main et me posai dessus.  Je sentis dans ma bouche sa langue tourner dans tous les sens et ses lèvres jouant avec les miennes. Il m’embrassa vigoureusement tout en léchant les différentes parties de mon corps. Il prit ensuite mes seins avec ses deux mains qu’il suça à tour de rôle. J’avais du mal à respirer car j’étais comme le disait les cours de sciences naturelles en terminale en anaphase. Je sentis ensuite ses mains sur mon sexe et avec une certaine délicatesse, il me caressa le clitoris jusqu’à un point où j’ai failli mourir de plaisir mais ce ne fut pas tout. Ce qui me tua, c’est lorsqu’il parcourut tout mon sexe avec sa langue existante. Après, il me fit allonger sur la table tout en faisant sortir sa machine que je vis enfoncer petit à petit en moi jusqu’à ce que je la sentis au plus profond de moi. Quelques heures après, nous prîmes ensemble une petite douche et s’allongeâmes sur son lit ; au fait son lit à lui et Rachel.


Lui : C’est moi seul qui le pense ou bien tu as aussi l’impression qu’on vient de merder ?


Moi : Je crois que oui mais nous sommes des adultes. Ce n’est pas comme si on ne savait pas ce qu’on faisait.


Lui : Oui je sais mais tu es la meilleure amie de ma fiancée.


Moi : Arrête Thuram. Je le sais. Pas besoin de me le rappeler. Le problème est que tu me plais. 


Lui : Non Francine, on ne peut pas faire ça à Rachel après tout ce qu’elle est en train de vivre. Elle ne mérite pas ça venant de nous deux. Nous sommes ceux à qui elle tient le plus. Imagine si elle se rend compte de ça.


Moi : Ne lui disons pas c’est tout. Ne me dit pas que tu as des regrets. 


Lui : Bien sûr que oui. Je viens de coucher avec la meilleure amie de ma fiancée.


Moi : Meilleure amie de ta fiancée ? C’est juste comme ça que tu me vois ?


Lui : Euh bien sûr que si.


Moi : Va te faire foutre Thuram.

Je me levai du lit, pacquai mes affaires et sortit de l’appartement malgré ses supplications.


                                  ****Thuram****


Eh merde ! Qu’est-ce que je viens de faire ? Je crois que je viens de tout gâcher. A présent, je ne pourrais plus regarder Rachel dans une glace. Que vais-je faire maintenant ?


                                       ****Yuri****


Se tournant vers ma mère Eudis

Moi : Maman, il y avait une clé USB dans le sac à médocs que je t’avais ramené de la pharmacie l’autre fois ; où l’as-tu laissé ? 


Elle : Clé USB ? Tu parles de ce vieux machin là ? Eh bien je l’ai jeté dans la poubelle il y a au moins une semaine.


Moi : Quoi ? Comment ça tu as jeté ça dans la poubelle ? C’était à moi !


Elle : Ton nom n’était pas inscrit là-dessus à ce que je ne sache. Tu fais quoi même avec un truc pareil ? Ne viens pas me déranger quand je me repose hein.


Moi : Vraiment maman. T’es pas sérieuse là. Hum


Je m’empressai d’aller fouiller la poubelle dehors mais les gens de la voirie sont déjà passés alors je retournai tranquillement me cloitrer dans ma chambre avec une fureur contre cette vieille. 


                                        ****Thierno****


Moi Thierno, agent de la voirie. C’est moi qui ramasse ordures devant toutes ces maisons que vous voyez là. Mais je viens de tomber sur un truc que je crois me rapportera un tas de fric. Une clé USB et lorsque je suis rentré chez moi, ce que je vis dessus me fit voir le monde bizarrement. Un prêtre avec des femmes nues ? Et le comble, c’est le plus réputé des prêtres de la ville. Comme ça, chacun a ses petits secrets. Il ne va pas s’en sortir comme ça hein ! C’est le moment pour moi aussi de sortir de la misère. Sur ce, je pris mon téléphone et insérai une nouvelle carte sim que je viens de payer juste pour ça. Je lançai l’appel.


Moi : Allo, c’est le prêtre Joseph à l’appareil ?


Lui : En chair et en os. A qui ai-je honneur ?


Moi : Ce n’est pas important. Vous ne pouvez pas imaginer ce que j’ai en ma possession contre vous.


Lui : De quoi parlez-vous ? Et d’abord, qui êtes vous ?


Moi : Croyez-vous être en mesure de poser les questions ? J’ai une clé USB sur laquelle figure des trucs que je pense que vous n’aimeriez pas que les gens découvrent.  Vous comprenez maintenant ?


Lui : Savez-vous à qui vous avez affaire ?


Moi : Vous êtes le prêtre bon sang ! A part ça, je me fiche de qui vous êtes. Je veux dix millions de francs CFA d’ici demain matin ou vous risquez de vous retrouver face à vos fidèles sur internet. Je vous recontacterez demain pour vous donner un rendez-vous.


Lui : Espèce de(…)


Jusqu’à ce qu’il ne finit de m’insulter, je raccrochai. Eh bien, je veux devenir aussi riche et je crois que c’est le seul moyen. Je ne lui donnerai pas la clé. S’il croit l’avoir, qu’il se détrompe. Je lui soutirerai autant de fric que possible comme ça il saura qu’on ne viole pas les femmes. Je crois que j’ai une idée, je vais programmer la vidéo en attente sur internet et au cas où il m’arrivait quelque chose, ça publierait automatiquement. Parce qu’un prêtre qui viole peut être aussi capable de tuer donc va falloir couvrir mes arrières. Qui ne risque rien n’a rien.


                                        ****Prêtre Joseph****


Qui est ce petit qui veut me mettre des bâtons dans les roues ? Sait-il à qui il a affaire ? Putain ! Je vais l’écraser comme on écrase le piment et le mettre dans bintoua. Un macaque comme ça ! croit-il qu’il peut me soutirer de l’argent juste comme ça ? Il verra de quel bois je m’échauffe cette espèce d’abruti et de macrocéphale. Je vais appeler mon homme de main pour qu’il le retrouve et qu’on me l’amène ici pour que je le tue de mes propres mains. On ne me menace pas moi Joseph. Le seigneur m’a donné le plein pouvoir de tuer.


A suivre


Koffi Olivier HONSOU


Blogdeverdo.WordPress,com


Page facebook : Les chroniques de Verdo Lompiol et La force de l'écriture


Amazon kindle : Verdo


Muswada : Verdo


Whatsapp : 00228 90509882


Copyright février 2019


Tous droits réservés

La maison hantée