La maison hantée Saison II Chapitre 2&3

Ecrit par Verdo

Les chroniques de Verdo Lompiol


La force de l'écriture


LA MAISON HANTÉE (Série littéraire)


SAISON II


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***Chapitre 2 &3 : Blessée tout au fond de moi (2) ****


                                       *Ville de Lomé*


                                 ****Flash back Kyrielle****


Ce soir là, j’ai mis mon plan en exécution avec l’espoir que Gladys tomberait bêtement là dedans et les choses se sont bien passées plus que je l’imaginais même. Tout d’abord je  suis passé chez un de mes amis à qui j’ai emprunté le t-shirt et le pantalon raison de mon retard puis la moto à un autre. Je scintillais tellement de loin tel un diamant des mines congolaises or qu’en réalité tout sur moi ne m’appartenait pas. Je savais bien que Gladys aimait ces genres de choses et que je n’ai pas les moyens d’en avoir pourtant je veux cout que cout la pénétrer raison pour laquelle mes potes m’ont filé un petit coup de main. Dès ma vue, sa manière de me regarder et de me parler changea sur le champ. La douceur apparut dans sa voix et dans ses pensées ne circulait qu’une seule idée  qu’elle avait du mal à exprimer « amène moi chez toi et saute-moi comme jamais. N’allons pas perdre de temps dans ce foutu restaurant ». Me dévisageant du regard, je finis par lui demander ce qui n’allait pas ; c’est en ce moment qu’elle eut le courage de me le dire sans se soucier de ce que j’allais donner comme réponse. Vous n’imaginez pas l’allégresse que jouit mon cœur juste en entendant sortir de sa bouche de pareilles mots d’autant plus que j’ai déjà dressé mon lit avec soin pour ensuite la dresser là. Je penchai la moto sur le côté histoire qu’elle puisse s’asseoir sans aucun souci puis nous quittâmes sa devanture. On roula à peu près trente minutes avant d’arriver chez moi. A l’intérieur, elle s’assit directement sur le lit et se déshabilla soit disant qu’elle a chaud me laissant voir sa poitrine équivalente à celle d’Amber Rose qui fit dévier mon bâton magique de sa trajectoire en devenant solide comme de l’acier. Je pris soin de fermer la porte mais pas à clé et enlevai rapidement mes vêtements que j’ai d’ailleurs empruntés. Jusqu’à ce que je la rejoigne, elle était déjà à moitié nue.


Elle : Fait vite car ça fait longtemps que j’attends qu’un beau gosse bien musclé comme toi vienne remettre  cette vilaine garce à sa place.


Moi : Je sens que ça ne va pas tarder. Tu veux qu’on se la joue comment ? Levrette ou papa et maman ?


Elle : Ca fait des siècles qu’on adopte plus ce style papa et maman. Come on et mets-le moi par derrière sans attendre. Tu as gagné au gros lot ce soir.


Moi : Eh oui. Et pour ça, tu auras toute ta dose.


C’est ainsi même qu’on commença à bien s’amuser. Mon pénis dans son kiki. De nos bouches sortirent de vulgaires paroles comme dans un film de sextape. Je vous assure qu’elle a eu sa dose. Premier coup, deuxième coup et voilà même troisième coup. C’est précisément durant le troisième coup que Cella entra nous surprendre. 


Elle : Quoi ? Qu’est ce que je vois là ? Kyrielle ? C’est à ce jeu que tu joues lorsque je me démerde pour te venir en aide ? Tu prends tes pieds à sauter d’autres filles ?


Moi : Euh, non Cella. Ce n’est pas ce que tu penses. On faisait juste.


Elle : La ferme ! Vous faisiez quoi ? Quelle explication vas-tu me donner ? 


Gladys : Putain, c’est qui celle là ?


Elle : A qui oses-tu adresser la parole toi ? (Je lui donnai une gifle qui la projeta contre le mur. Dès qu’elle se releva, ses yeux devinrent sur le champ rouge ce qui l’empêchait de bien voir. Elle se jeta sur moi. Je la rouai tellement de gifles que son ouïe pourrait disparaître. Kyrielle avait du mal à nous séparer mais elle ne voulut pas capituler. Ce qui me mit hors de moi c’est son coup de point qui me tordit l’estomac. Sur ce, elle courut dehors tout en étant nue espérant me fuir mais je la rattrapai aussi vite avant qu’elle ne s’échappe. Je m’assis sur elle avec ses cheveux en main. Les tirai à un tel point qu’elle me supplia de la laisser partir. Nous fûmes entourées de badauds qui filmaient la scène avec leurs téléphones portables. Kyrielle honteux était là, coincé dans la chambre ne pouvant pas mettre pieds dehors. Je la laissai finalement et rentrai le rejoindre sans lui adresser la parole. Je redressai bien mes vêtements, arrangeai mes cheveux, pris mon sac à main sur le sol et avant de sortir lui donnai deux gifles qu’il n’oubliera jamais de son existence. Il ne fit même aucun geste pour me retenir ni dire quoique ce soit. En dépassant la fille toujours nue au sol avec du sang sur la tête, je lui crachai dessus avant de prendre un taxi moto et foutre le camp. Au moins, elle aura aussi mal que moi, cette espèce de trainée.


                                         ****Gladys****


En pleurs…


Pourquoi m’as-tu fait ça Kyrielle ? Pourquoi ? Pourquoi ne m’avais-tu pas dit que tu as une copine ? Regarde maintenant ce qu’elle m’a fait ? Je ne sens plus mes bras ni mes pieds. Trop de douleurs en moi et je ne sais pas quoi faire. Tu m’as humilié Kyrielle et ça, devant tout ce monde. Je te jure de toutes mes forces et de mon âme que tu vas me le payer très cher. Tu vas me le payer ! Je te jure, je te jure sur la vie de ma mère que tu ne t’en sortiras pas comme ça. Tu ne l’as même pas empêché de me bastonner. Regarde comment je suis devenue ? On dirait être sortie d’un combat de boxe. Maudit soit le jour où je t’ai rencontré Kyrielle ! Je te déteste du plus profond de mon âme. (Je rentrai sans même le regarder et enfilai mes habits. Avant de le quitter, je lui donnai deux gifles.)


                                      ****Kyrielle****


Je voulais juste avoir une partie de plaisir et voilà tout ce que je récolte. D’abord la honte du quartier et ensuite mes joues qui sont devenues rouges. La douleur est tellement intense que même Victago pommade ne peut pas me soulager. Mes dents ont failli sortir de mes mâchoires. Comment peux-je être assez bête de la sorte ? De ne pas pouvoir imaginer que Cella sera là ? Depuis ces six mois passées sans elle, je ne l’ai pas trompé et lorsque je décide de le faire, elle surgit on dirait Chuck Norris dans delta force. Eh maintenant que vais-je faire ? Quel scandale ! Je ne serai plus vu comme le jeune saint de ce quartier.


                                          ****Cella****


J’ai tout donné pour lui et voilà ce que je reçois en retour. Je l’aime et je n’imagine pas une seconde qu’il me ferait un truc pareil. J’ai couché avec des gars juste pour lui rapporter du fric et lui, ne fait que sauter les filles en désordre ? Celle là n’a qu’à remercier les cieux que je n’ai pas finis avec sa vie sinon façon dont la colère m’a envahit là. Hum, elle n’est quand même pour rien dans cette histoire. Si seulement il ne l’avait pas dragué, elle ne sera pas là dans son lit. Mais bon, ce qui est fait est fait. Ça leur apprendra aussi de sauter dans le lit des garçons sans vraiment se demander s’ils sont libres ou pas. J’ai le cœur en miettes. Moi qui rejetais Fernando pour lui.


                                          ****Agnès****


Aujourd’hui à l’école, je remarquai que William n’est toujours pas là. Qu’est ce qu’il a ?  Il est absent depuis le début de la semaine. Moi, qui voulais qu’on remette notre partie de jambes en l’air. Hélas que je dois trouver un autre garçon qui s’occupera de moi en attendant qu’il ne revienne. Je ne sais même plus ce qui m’arrive. Pourquoi dois-je me laisser sauter à chaque fois ? Et cette envie incessante qui m’envahit ? Pourquoi ne peux-je pas me retenir à la vue d’un garçon ? Pourtant, je n’étais pas comme ça auparavant. Qu’est-ce qui m’arrive putain ? Une femme vint vers moi et me salua gentiment.


Elle : Bonjour demoiselle.


Moi : Bonjour madame. 


Elle : êtes-vous Agnès ?


Moi : Oui, c’est moi. Y’a-t-il un problème ?


Elle : Bien sûr que oui. Je suis la mère de William et j’aimerais que tu me dises ce que tu as fait de son testicule ou toute l’école sera au courant sur le champ !


Moi : (Surprise) comment ça testicule ? Je n’ai aucune idée de ce que vous dites madame. D’ailleurs, en me voyant là, ai-je l’air d’une voleuse de testicule ? Je n’ai jamais entendu parler d’un truc aussi ridicule que ça.


Elle : Ah bon ? T’essayes de jouer à l’innocente ? William m’a dit que c’est après avoir fait l’amour avec toi dans les toilettes que son testicule a disparu et à présent il est sur un lit d’hôpital en attendant que la mort le prenne. Que lui as-tu fait ?  Une petite fille comme toi qui séduit ses camarades de classes jusqu’à coucher avec eux dans les toilettes ! Dis-moi, tes parents ne t’ont pas éduqué ? 


Moi : Ecoutez madame, je ne vous permettrai pas que vous insultiez mes parents juste comme ça devant moi. Je n’ai rien fait à votre fils. S’il a des problèmes, allez chercher le coupable ailleurs au lieu de venir déverser sur moi votre colère. 


Elle : Ne t’inquiète pas, tu crois pouvoir le détruire avec tes esprits maléfiques ? Tant que je serai en vie, je ferai de mon possible pour qu’il ne succombe pas. Attends-toi à une répression de ma part. Espèce de sorcière.  Tu n’auras pas son âme si c’est ce que tu désires. T’auras de mes nouvelles bientôt.


                                           ****Moi*****


William est malade ? Comment ça il a perdu un testicule ? Je ne comprends plus rien. Je crois que quelque chose se passe sans que je ne m’en rende pas compte. C’est pourtant lui la troisième personne avec qui j’ai couché. Une minute, ça fait un moment que je n’ai plus vu aussi Gérard. Et si cette femme disait vrai ? Mais comment un truc pareil peut arriver ? Suis-je un porte malheur ? Hum, il y a quelque chose de métaphysique que je n’arrive pas à cerner moi-même autour de moi. En tout cas, j’ai un truc à vérifier voir si cette femme dit vrai. Je m’empressai pour rejoindre la maison mais notre  devanture fut bourrée de flics avec une ambulance. Qu’est-ce qui se passe encore ? J’entrai avec peur qu’il n’arrive rien de mal à ma famille.


Moi : Qu’est-ce qui se passe ici maman ? 


Elle : Ma fille, monsieur Gérard a été retrouvé mort dans sa chambre. C’est son cadavre qui puait depuis tout ce temps là.


Moi : Quoi ? Monsieur Gérard mort ? Comment un truc pareil est arrivé sous nos yeux sans qu’on ne s’en rende pas compte ?


Elle : Je n’en ai aucune idée ma fille.

(Madji s’approcha avec l’un des policiers.)


Lui : Bon, la police se chargera de tout. Pour le moment, il n’y a rien à faire mais ils reviendront plus tard pour vous poser quelques questions histoire d’en savoir plus sur sa mort. Mais ne vous inquiétez pas. Ce ne sont que des formalités. Tout rentrera bientôt dans l’ordre.


Elle : Okay Madji, merci beaucoup.


Je courus dans ma chambre pour se recroqueviller sous mes oreillers. La peur m’envahit complètement. Gérard est mort et William qui m’accuse de lui avoir prit un testicule. Qu’est-ce qui se passe au juste dans ma vie ? Puis du coup, je me levai histoire de me regarder dans le miroir. Je remarquai la présence de trois serpents autour de ma personnalité et aussi une image de Florent avec un foulard rouge sur la tête. Je ne ressemblai plus à un être humain mais plutôt à un monstre, ce qui me fit donner raison à la mère de William. Que m’a-t’il fait ce Florent ? Que suis-je devenue ? Une meurtrière ? A qui dois-je me confier ?


                                          ****Naomi****


S’adressant à Madji.


Moi : Donc c’est elle la poulette à qui tu parlais au téléphone ?


Lui : Putain Naomi, tu vas me lâcher avec ça ? Tu as voulu me suivre et c’est le cas. N’est-ce pas suffisant pour me foutre la paix ? Mon locataire est mort. Alors s’il te plaît, laisse-moi en paix avec tes questions stupides.


Moi : Questions stupides ? Tu crois que je ne me suis pas rendue compte de comment tu la regardais ? Je suis sûre que quelque chose s’est passée entre vous deux. C’est quand même une belle femme. Avoue.


Lui : Comment peux-tu être assez bête et insolente ? Je commence par me rendre compte que c’est une erreur que j’ai fait en vous laissant habiter ici avec moi. 


Moi : Tu me traites de bête Madji ? Je te préviens que je suis ta femme et la mère de tes enfants !


Lui : Et alors ? Moi je suis ton mari ; pas ton enfant et je te demande de me lâcher les baskets. Merde !


Moi : Okay comme tu voudras. Dès que les enfants rentreront de l’école, je partirai avec eux sur le champ pour te laisser seul ici. C’est ce que tu veux.


Lui : Quoi ? Attends(…)


Moi : Va te faire foutre Madji.


Lui : (Quelle bête celle là ! j’en ai marre d’elle-même.)


                                       ****Channel****


Assise avec ma petite sœur Cella sur un bench devant mon supermarché, nous essayâmes d’admirer les vas et viens avec le cœur brisé toutes les deux.


Elle : Grande sœur, dis-moi, pourquoi n’avons-nous pas de chance, nous en amour ? Nous a-t-on jeté un sort ou comment ?


Moi : Je n’en ai aucune idée sœurette. On a l’habitude d’aimer comme des folles pour que l’autre nous torpille le cœur.


Elle : Hum, je crois qu’on se laisse aller trop facilement. On se donne tellement à fond sans se demander si l’autre nous aime réellement. Je me sens blessée à chaque fois qu’un homme joue avec mes sentiments ; j’ai l’impression là d’être faible.


Moi : Oui, tu as raison. On se laisse dominer par nos sentiments donnant la force à ces hommes de nous maltraiter comme ils veulent. De jouer avec nous et lorsqu’ils ont finis, nous jettent comme des moins que rien. Il faut que tout ça s’arrête ma sœur. Ne permettons plus à aucun homme de se foutre de nous. Il faut qu’on tourne toutes ces situations en notre avantage. Plus jamais on ne laissera un homme nous traiter comme de la merde ! Plus jamais on ne quémandera l’amour.


Elle : Tu as raison grande sœur. Mais bien avant ça, j’ai une dernière chose à régler.


Moi : Je crois que moi aussi. Il faut apprendre à tourner la page et vivre avec son passé tel qu’il soit.


                                       ****Sandra****

Moi au pasteur.


Moi : Pasteur, j’ai fait ce que vous m’aviez demandé. C’est une petite fille dans les seize ans environs.


Lui : Okay ça marche. Mais il y a un problème. Pour sauver votre fils, vous devez aussi faire venir cette petite fille et avec l’aide des amis, on le délivrera de tous les démons qui l’ont envahi. C’est suite à cela que votre fils trouvera guérison.


Moi : Mais comment ça ? Puisque je ne connais même pas son domicile !


Lui : C’est simple. Suivez là un de ces jours pour connaitre sa maison. On se chargera du reste. Cette fille doit être délivrée le plus vite possible car ces esprits maléfiques qui ont pris possession de son corps la détruisent petit à petit sans parler des victimes qu’ils font sur leurs passages. Nous n’avons pas beaucoup de temps. Sinon ton fils risque de mourir.


Moi : D’accord, je ferai de mon mieux. Je ne laisserai pas mourir mon fils de cette manière là.


Lui : Le seigneur est avec nous et il le protègera également.


                                       ****Florent****


Je suis au calme dans mon bureau ce matin lorsqu’Agnès débarqua avec des cris pas possibles éveillant le soupçon de tout le monde. Je la calmai et l’amenai dans mon bureau.


Elle : Qu’est-ce que tu m’as fait Florent ? En quoi m’as-tu transformé ? 


Moi : Je ne te suis pas du tout et je ne sais pas de quoi tu parles. Tu débarques dans mon bureau ce beau matin en faisant tout ce scandale ? Pourquoi Agnès ? Qu’est-ce qui te prends ?


Elle : A qui veux-tu faire croire ça ? Que tu n’es pas au courant des serpents que tu as mis en moi ? Et qui tuent tout le monde Avec qui je couche ? Tu t’es servi de moi pour assouvir tes désirs sataniques Florent ! Pourquoi ? Pourquoi ? Es-tu un monstre à ce point ? 


Moi : Ecoute petite mauviette, je ne sais pas de quoi tu parles, pour ça, je te prierai gentiment de sortir de mon bureau et ne plus jamais y mettre les pieds.


Elle : Tu me traites de mauviette après m’avoir rendu complice de tous ces meurtres et pire bousillé mon existence ? Oh la la, tu ne t’en sortiras pas comme ça crois moi. N’oublie pas que je suis plus futée que toi. Tout le monde saura ce que tu fais aux jeunes filles mineurs dans ton bureau.


Moi : Est-ce une menace ?


Elle : Prends-le comme tu veux. Tu as gâché ma vie et je ne permettrai plus que tu en fasses de même à d’autres.


Moi : Sors d’ici avant que je ne perde patience !


Elle : Tu vas faire quoi ? Me tuer ou encore mettre trois reptiles de plus en moi ? Laisse-moi te prévenir, le retour de flamme sera catastrophique pour toi. 


Moi : (Rires) Hahaha. Gare à toi si je te vois encore dans mon bureau en criant sur mes employés. Tu verras de quel bois je m’échauffe.


Elle : Va te faire foutre abruti. 


                                           ****Moi****


Cette fille ne peut pas être au courant de ce que je lui ai fait. Comment est-ce possible qu’elle se souvienne des trois serpents ? Faut que je prenne mes dispositions pour ne pas qu’elle souille ma réputation. Bientôt je serai président de la république et je ne permettrai en aucun cas qu’elle dévoile sur les toiles mes secrets les plus intimes.


A suivre


Koffi Olivier HONSOU


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