LA NAISSANCE DU PREMIER AMOUR
Ecrit par princesse tia
Le lendemain lorsqu'elle quitta l'atelier, Véronique se rendit au lieu du rendez-vous comme prévu. Joseph l'y attendait déjà, assis sur un tronc d'arbre coupé qui se trouvait là et pour la première fois elle le détailla du regard en s'approchant. Il devait avoir dans les 28 ou 27ans, il était très clair de teint et beaucoup plus grand de taille qu'elle. Elle remarqua que son air était sympathique et son regard chaleureux, comme s'il était toujours sur le point d'éclater de rire.
_Bonsoir Véro, je suis content que tu sois venu, lui dit il en souriant, lorsqu'elle arriva près de lui.
Ce sourire réveilla une émotion jusque là inconnu de la jeune fille, elle baissa les yeux timidement.
_Bonsoir, je suis venue juste pour que vous ne veniez pas me créer des problèmes à la maison comme vous avez menacé de le faire, fit elle en s'asseyant à une distance raisonnable de lui.
_Desolé, je l'ai fait pour que tu viennes. Je voulais vraiment te voir. Et je t'ai demandé de me tutoyer s'il te plaît.
_D'accord, je suis là maintenant.
_Tu sais Véro depuis hier que je t'ai vu à l'atelier, je n'ai cessé de penser à toi. Tu es si belle et tu me semble être une fille très gentille, je voudrais qu'on devienne amis tous les deux.
_Amis? S'étonna l'intéressée en levant les yeux vers lui.
_Oui amis, simplement des amis. Tu dois en avoir des amis n'est ce pas ?
_Oui j'en ai, répondit elle.
_Alors je serai un ami de plus pour toi. Tu acceptes mon amitié ?
La jeune fille ne savait trop que répondre, tout ce qu'elle savait c'est que cette voix douce, ce sourire, lui faisaient quelque chose, bien qu'elle ne sache pas encore ce que c'était.
_D'accord, je vais être ton amie, lui répondit elle en souriant timidement.
Ainsi commença l'amitié de Véronique et Joseph. Ils prirent l'habitude de se retrouver à ce même lieu lorsque la jeune fille finissait sa journée. Joseph s'arrangeait toujours pour être là, il lui apportait toujours un petit présent, des beignets par ci, des friandises par là. Véronique fini par se détendre complètement en sa compagnie et en trois mois il savait tout d'elle. Ainsi il apprit qu'elle était issue d'une famille de 8 enfants et qu'elle vivait avec deux de ses sœurs et leur grand mère alors que leurs parents vivaient avec les autres au Ghana. Il savait aussi qu'elle avait arrêté les études pour apprendre un métier et pouvoir aider sa grand mère à s'occuper de ses deux petites sœurs, Marguerite et Naomi
_Vero tu sais que tu n'es jamais venu chez moi ? Demanda Joseph un soir à leur rendez vous habituel. Nous sommes amis depuis trois mois maintenant, ce serait normal que tu viennes chez moi tu ne crois pas ? Ça se fait entre amis n'est ce pas ?
_Oui c'est vrai ça se fait entre amis. Quand veux tu que je vienne ?
_Demain même si tu es d'accord, s'empressa t-il de lui répondre tout heureux.
_D'accord demain.
Le lendemain donc, Joseph vient la chercher après le boulot pour l'amener chez lui. Il habitait une petite pièce dans une cour que partageait un dizaine de personnes, non loin du dispensaire rural où il travaillait. Il la fit entrer et la fit asseoir sur le lit, qui était l'unique meuble de la pièce. Il lui donna de l'eau à boire et s'assit près d'elle. Ils causèrent pendant quelques minutes et Joseph se rapprocha un peu plus de la jeune fille.
_Tu es si belle Véronique, tu me fais tellement d'effets, lui dit il en lui caressant lentement la joue. Elle sourit timidement et un peu mal à l'aise. Il poursuivit ses caresses, lui murmurant doucement des choses à l'oreille. Voyant qu'elle ne protestait pas il prit leva délicatement son menton vers lui et se mit à l'embrasser.
Véronique ne savait pas exactement ce qu'il lui faisait mais c'était délicieux, cette sensation, cette chaleur qu'elle ressentait dans le creux de son bas ventre était délicieuse et elle n'écoutait plus rien, elle ne réfléchissait plus, elle savait juste qu'elle devait s'abandonner à cet homme.
Tout doucement il la renversa sur le lit et délicatement, lui enleva un à un ses vêtements. C'était la première fois qu'elle se retrouvait nue devant un homme, elle se sentit gênée et se cacha les yeux sur le torse de l'homme qui la tenait dans ses bras. Il comprit instantanément qu'elle n'avait jamais connu un homme auparavant.
_Ne t'inquiète pas ma belle, je ne te ferai aucun mal, la rassura t-il.
Elle ne put qu'hocher la tête contre lui, incapable de prononcer un mot, tellement sa gorge était nouée.
Il continua ses savantes caresses, jusqu'à lui faire perdre la tête, jusqu'a ce qu'elle ne désire plus qu'une seule chose, lui appartenir corps et âme.
Véronique offrit à Joseph ce soir là ce qu'une femme avait de plus cher et de plus pur, sa virginité.