La promenade

Ecrit par Djelay

Max revint vêtu de son pyjama. Il avait dû prendre une douche car il sentait délicieusement bon. Cet ensemble bleu nuit à manches longues lui allait comme un gant. Comment pouvait-il être sexy en pyjama ? Cet homme la surprenait à chaque fois. Se dit-elle.  Djelay n’avait pas bougé depuis le départ de Max.

-         vous n’avez pas apporté votre couverture et d’autres oreillers ? Comment comptez-vous  dormir ?

-         Quelle question ! Je dormirai dans le lit. Et cesse de me vouvoyer s’il te plait. Il la rejoignit dans le lit.

-         Quoi ? s’horrifia-t-elle. Nous ne pouvons pas partager le même lit !

-          Pourquoi ne le pourrions-nous pas ? Tu as sans doute peur de me sauter dessus ! Il pouffa de rire en s’installant bien au chaud sous la couverture.

-         C’est ridicule ! Ce ne serait pas convenable.

-         Convenable ou pas, je dormirai dans le lit.

-         Dans ce cas c’est moi qui dormirai par terre. Elle tenta de se lever mais il lui empoigna le bras.

-         N’y penses même pas ou je te ligoterai et tu sais que j’en suis capable. L’expression de son visage  prit un air menaçant.

-         Si nous devrons partager le même lit, alors je vais te demander de te tenir éloigné de moi.

-         Très bien ! il la libéra. Ils restèrent silencieux durant un long moment.

-         Max ?

-         Oui ?

-         Concernant la proposition que tu m’as faite… eh bien je l’accepte.

-         J’en suis ravi et rassure toi, tu as pris la bonne décision Djelay.

-         Seulement je voudrais juste que tu m’orientes vers des entreprises qui pourraient me prendre comme stagiaire et je trouverai un petit job de serveuse dans un restaurant ou n’importe quoi où je pourrai travailler de nuit.

-         Tu n’es pas sérieuse ?

-         Je n’ai jamais été aussi sérieuse.

-         N’importe quoi, tu as dit ? tu serais donc prête à servir dans un bar ?

-         Si je n’ai pas d’autres choix, oui. Elle n’osa pas le regarder. Ses yeux fixaient le plafond.

-          Tu devrais me connaître assez bien pour savoir que je ne le permettrai pas. Les traits de son visage se durcirent. Elle se tourna à présent vers lui.

-         Il s’agit de ma vie et c’est moi qui décide d’en faire ce…

-         Tu es sous ma responsabilité, tu feras donc ce que je jugerai bon pour toi sur le plan professionnel bien sûr. Dit-il en élevant la voix.

-         Tu n’as pas le droit, maugréa-t-elle.

-         Si j’en ai tous les droits. Demain nous en parlerons mieux. Mais mets-toi dans la tête que je te trouverai un travail qui te convienne et qui soit en rapport avec la formation que tu as suivi.

-         Ne me traites pas comme si j’étais une enfant !

-         Alors cesse de te comporter comme telle ! Ces mots lui avaient échappés et ils les avaient durement prononcés.

Sans dire un mot, elle se glissa sous la couverture et lui tourna le dos. Elle sentait des larmes lui brûler les yeux mais elle refusa  de pleurer en sa présence. Elle ne voulait pas lui donner ce plaisir. Apparemment il aimait la voir ainsi. Elle devait se montrer forte. Tous ces mots d’encouragements ne valurent rien car ces larmes se mirent à couler sans qu’elle puisse les retenir. Max entendit ses reniflements même si elle essayait de les cacher. Elle pleurait et encore  une fois c’était à cause de lui. Il avait été trop dur envers elle. Pourtant il n’ignorait pas qu’elle était sensible.

-         Excuse-moi… Je ne voulais pas te faire pleurer. chuchota-t-il. Pardonne-moi s’il te plait. Il voulut la toucher mais y renonça. Il ne fallait pas l’effrayer. Pensa-t-il.

La nuit avait été longue et éprouvante pour Max. Il avait dormi aux côtés de Djelay dans le même lit, sous la même couverture et pourtant elle paraissait si loin. Il ne pouvait ni l’enlacer ni même la toucher. Et lorsqu’elle s’était retrouvée contre lui au milieu de la nuit, la tête sur sa poitrine et les jambes entremêlées aux siennes il dût lutter de toutes ses forces pour ne pas céder à la tentation. Elle était tellement belle endormie. Un véritable ange. Il n’avait pu fermer l’œil de toute la nuit. Et ce matin, Pendant qu’elle dormait, il avait vérifié sa température et ce fut  avec un grand soulagement qu’il constata que la fièvre avait complètement disparu. Cette nouvelle le rendit particulièrement de bonne humeur même s’il devait s’attendre à ce qu’elle lui en veuille encore pour son stupide comportement d’hier.

Il eut un grand mal à la laisser seule mais le devoir l’appelait. Il avait reporté à aujourd’hui ses rendez-vous de la veille pour pouvoir passer la journée d’hier avec elle.

-         Et quelle journée ! marmonna-t-il.

Max  s’était levé très tôt pour se préparer. A présent il se trouvait dans la salle à manger, à boire son café. C’était devenu un rituel pour lui : boire un café avant d’aller au travail. Max dirigeait lui-même l’entreprise de construction familiale, en hommage à son défunt père. Tremblay construction entreprise était la première entreprise qu’avait fondée Georges Tremblay ; De ce fait, celui-ci y était  très attaché. Concernant les autres entreprises, Max délégua des personnes qu’ils qualifiaient compétentes pour les diriger. En plus d’exercer son activité professionnelle qui n’était autre que l’architecture, il se chargeait de la bonne gouvernance de ses entreprises.

-         J’y vais Mme Roy. Celle-ci débarrassa la table.

-         Prenez soin de Mlle Djelay s’il vous plait. Ajouta-t-il en prenant son attaché-case.

-          Partez le cœur tranquille M. Tremblay. Dit-elle, souriante

-         Merci.

Francis était étendu sur son lit. Il était 9h du matin, il faisait beau dehors et pourtant il était là, les yeux rivés au plafond et les mains croisés sous la nuque. Lui non plus n’avait pu fermer l’œil de toute la nuit. Il avait appris la veille par Mme Roy que Max dormirait avec Djelay. Depuis il n’avait cessé de se tracasser. Ce matin encore, il se demandait s’il s’était passé quelque chose entre eux cette nuit. Il avait entendu fredonner Max dans le couloir, deux heures  plus tôt. Pourtant tous, savait que Max ne chantait que lorsqu’il était heureux.

-         Il a couché avec elle c’est certain. Marmonna-t-il.

-         Cette intrigante ne doit pas tomber amoureuse de Max sinon mes plans tomberaient à l’eau. Je dois la séduire au plus vite.

Djelay se réveilla et constata avec déception que Max était déjà parti. Cette nuit avait été la première qu’elle passait avec un homme. Leur dispute l’avait énormément blessée mais la tentative de Max en vue de se faire pardonner lui avait fait chaud au cœur. Elle n’avait pas daigné se retourner quand bien même il faisait des efforts pour s’excuser. Elle l’avait ignoré et c’était bien fait pour lui. A présent qu’il n’était plus là, elle se sentait seule. Elle se souvint s’être réveillée au cours de la nuit blottie contre lui, le visage dans son cou et la main sur sa poitrine. Elle aurait pu s’éloigner mais elle ne le fit pas parce qu’elle se sentait bien dans ses bras. Cet aveu la fit se sentir honteuse. Comment pouvait-elle apprécier être dans les bras d’un homme qui passait son temps à la rejeter et à la traiter comme une gamine de cinq ans ? Avait-elle perdu sa dignité ? Etait-ce cela l’amour ? Elle refusait de l’accepter.

-         Oui ? Répondit-elle quand on frappa à sa porte.

-         Puis –je entrer ? demanda Francis, la tête à l’intérieur de la chambre.

-         Je vous en prie. Entrez !

-         Je croyais qu’on avait décidé de se tutoyer. Dit-il en refermant la porte.

-         Excuse-moi. Je finirai par m’y habituer. Elle afficha un sourire timide.

-         Comment vas-tu ce matin ?

-         Je vais bien, merci de t’en préoccuper. Elle s’assit confortablement sur le lit.

-         Je t’aurais volontiers apporté des fleurs mais je sors à peine du lit.

-         Ta présence est largement suffisante. Sourit-elle.

-         Pour me racheter, je t’emmènerai au parc cet après-midi et je n’accepterai aucun refus. Il se tenait debout devant son lit tentant d’afficher bien que mal un air menaçant ce qui la fit rire.

-         Je crois qu’une promenade me ferait du bien.

-         Très bien, nous irons à 3 h de l’après-midi, cela te convient –il ?

-         C’est parfait.

-         Ok. D’ici là, repose toi bien. Dit-il en sortant.

Francis marchait dans le couloir, le sourire plus que triomphant. La première étape de son plan avait été un succès. Lui qui croyait que la convaincre ne serait pas tâche facile, il s’était inquiété pour rien.

-         J’ai toujours su  que cette fille était une groupie.  Je déplore ce pauvre Max. Il fit une moue dédaigneuse en entrant dans sa chambre.

La nuit était tombée lorsque Francis et Djelay revinrent de leur promenade. Ils avaient passé une agréable journée. En cette période de l’année, le froid était sévère mais ces jours ci,  Il avait fait preuve d’une rare générosité en cédant sa place à de faibles rayons de soleil. Djelay avait apprécié cette balade bien qu’elle eut été en compagnie de Francis. Pour être honnête, elle aurait préféré que ce soit Max qui l’accompagne. Malgré tout, elle ne regretta rien car  elle avait découvert de beaux endroits. Tout d’abord ils avaient été au parc où elle avait insisté pour qu’ils restent bavarder avec une ivoirienne avec qui elle s’était liée d’amitié. Francis semblait exaspéré mais elle s’en moquait. Il n’avait qu’à pas lui proposer de sortir. Et pour info elle n’avait accepté l’invitation juste parce qu’elle était restée enfermée depuis son arrivée. Leslie, sa nouvelle amie lui avait remis son numéro et avait insisté pour qu’elle lui téléphone. Elles s’étaient séparées en se promettant de se revoir. Francis et elle furent ensuite dans une jolie petite boutique de fleurs. Il y avait de magnifiques fleurs avec de drôles de noms. Francis lui avait gentiment offert une rose jaune avec un parfum sensationnel. Ils s’arrêtèrent après à quelques pas de la boutique, pour acheter des glaces chez un marchand ambulant. Elle en prit une à la vanille mais Francis détestant la vanille avait opté pour une glace à la menthe. Le temps fila avec une telle vitesse, qu’ils furent surpris par la tombée de nuit.

Max avait été furieux lorsque Mme Roy l’avait informé de la sortie au parc de Djelay en compagnie de Francis.

-         Quoi ? avait –t-il crié.

-         Monsieur Tremblay a dit qu’ils allaient au parc pour que Mlle  Djelay prenne l’air.

-         Parce qu’on manque d’air dans la maison ? Il est cinq heures et il doit commencer à faire très froid. Mademoiselle vient tout juste de se remettre d’une fièvre et voilà qu’elle se permet de sortir.

-         Mr… je…enfin j’avais …

-         Excusez-moi Mme Roy. Vous n’y êtes pour rien. Je n’aurais pas dû m’en prendre à vous. Je serai dans mon bureau. Prévenez-moi lorsqu’ils seront de retour. Et il tourna les talons en direction de son bureau.

Il était huit heures du soir, lorsque Francis et Djelay arrivèrent à la maison. Francis monta directement dans sa chambre après avoir déposé un baiser sur la joue de Djelay, la remerciant de cette merveilleuse journée qu’il avait passé. Cette scène n’échappa pas à Max qui venait juste de pénétrer dans le salon.

-         Tu as passé une journée romantique à ce que je vois. Djelay sursauta au son de sa voix. Elle n’avait pas entendu Max arriver.

-         J’ai passé une bonne journée. Répondit-elle sèchement.

-         Oh ! Mademoiselle a passé une bonne journée. Et à aucun moment tu n’as pensé à ton état de santé enfin ! Il haussa le ton.

-         Ne me gronde pas ! Je ne suis pas une enfant surtout pas la tienne.

-         Heureusement, sinon je t’aurais sévèrement mis une fessée.  Elle voulut s’enfuir vers les escaliers mais il l’en empêcha.

-         Où crois-tu aller comme ça ? nous n’en avons pas encore terminé. Il l’entraina dans le bureau et ferma à clé dès qu’ils furent à l’intérieur.

-         Lâche-moi espèce de mufle !

-         Pourquoi ne m’as-tu pas informé de ta balade avec Francis ? j’ai été inquiet pour ta santé durant toute la journée. J’ai téléphoné à deux reprises  et Mme Roy qui  m’a assuré que tu allais mieux. J’ai pensé que tu te reposais mais non, Mademoiselle se promenait. Il parla sur un ton calme mais ses yeux lançaient des éclairs.

-         Je me sentais mieux et Francis m’a proposé d’aller au parc. J’ai accepté par courtoisie. Que voulais tu je fasse ?    ils étaient tous deux debout, en face l’un de l’autre.

-         Eh bien rien du tout. tu aurais dû lui dire que tu devais te reposer tout simplement.

-         Cesse de crier s’il te plait, le supplia-t-elle sur le point de fondre en larmes.

-         Jolie fleur ! lança-t-il sarcastique en jetant un œil à la rose qu’elle avait en main. C’est lui qui te l’a offerte ? et un baiser pour couronner le tout ! parfait. Railla-t-il en applaudissant.

-         Tu es ridicule !

-         Ah tu crois ça ?

 Il l’attira brusquement contre lui, plaquant les mains dans son dos. Il la tenait fermement. Son visage était proche du sien.

-         Qu’est-ce que tu m’as fait ? murmura-t-il contre ses lèvres.

Elle voulut le repousser mais n’en eut pas la force. Dans ses bras, elle se sentait tellement bien et en sécurité. Pourquoi était-il si en colère ? Serait-ce possible qu’il soit jaloux ? Non, il ne pouvait pas l’être puisqu’il ne l’aimait pas. Mais c’était quoi cette réaction ?

-         Pourquoi es-tu en colère ?

-         Parce que tu déclenches en moi des émotions étranges.

-         Juste pour ça ?

-         Que veux-tu que je te dise ?

-         Rien ! Elle le repoussa avec une force qui la surprit elle-même. Je voudrais qu’on parle de mon futur travail si tu veux bien. Changea-t-elle soudainement de sujet.

-         Tu ne t’es pas encore totalement remise. On en reparlera quand tu le seras.

-         Et selon toi, quand serais-je apte à travailler ?

-         Dans une semaine ou deux.

-         Quoi ? s’écria-t-elle. Tu plaisantes j’espère.

-         Pas du tout !

-         J’ai besoin de travailler pour gagner un peu d’argent ! tu n’as pas le droit de m’en empêcher !

-         Je ne t’empêche pas de travailler.

-         Vraiment ? dans ce cas puis-je commencer dès demain ?

-         Ne m’oblige pas à me répéter Djelay.

-         Mais…

-         Mais rien du tout. Tu vas attendre sagement le début de la semaine prochaine. Nous sommes mercredi aujourd’hui n’est-ce pas ? Lundi n’est pas si loin. Et ne t’en fait pas pour l’argent je…

-         Je ne veux pas de ton argent ! tu as été suffisamment généreux en me permettant de vivre sous ton toit. Ma mère m’a fait parvenir de l’argent que j’ai récupéré aujourd’hui. Ce n’est pas une énorme somme mais cela suffira.

-         Tu es sous ma responsabilité et…

-         Et je ne suis pas obligée d’accepter ton argent. Lâcha-t-elle. Il était très contrarié et elle le voyait à travers l’expression qu’il affichait. Il alla s’assoir et l’invita à prendre place en face de lui.

-         Ecoute Djelay, dit –il sur un ton plus calme. Je ne veux surtout pas que tu crois que je t’oblige à quoi que ce soit. Il marqua une pause puis repris. Promets-moi que tu viendras me voir lorsque t’aura besoin d’une chose. D’accord ?

-         Je ne…

-         Juste promets le moi.

-         D’accord c’est promis. A présent parle-moi du travail qui m’attend.

-         Tu ne m’as encore rien dit au sujet de tes études.

-         J’ai obtenu une licence en communication dans un institut canadien.

-         Vraiment ? Dans ton pays ? il parut surpris. Il ne s’attendait pas à ce qu’elle ait un tel niveau d’étude.

-         Oui, j’ai intégré cet institut grâce à une bourse. Et c’est d’ailleurs la raison de ma venue au Canada. mon oncle m’a assurée que je m’en sortirais mieux ici.

-          Ah ! Je vois. Demain je t’informerai du poste que tu occuperas à Tremblay construction Entreprise. Il se leva et se dirigea vers la sortie sans lui adresser un seul regard. Il lui lança un « bonne nuit » avant de refermer la porte derrière lui.

Francis était assis sur le bord de son lit, satisfait de la journée passée en compagnie de Djelay. Tout à l’heure, il l’avait délibérément embrassé dans le seul but d’horripiler Max qu’il avait vu arriver. Et l’expression sur son visage lui avait procuré une immense joie. Djelay semblait être indifférente à ses charmes et ça l’inquiétait. Il avait espéré se rapprocher d’elle au cours de cette journée mais elle s’était montrée distante.

-         Je dois absolument l’attirer dans mon lit de gré ou de force peu importe. Dit-il haineux. Max paiera pour la ruine de mon père et pour la mort de mes parents je le jure.

-         Qu’est-ce tu fous avec Djelay ? Max était entré en furie dans la chambre de Francis sans prendre la peine de frapper.

-         Mais qu’est ce qui te prend ? Francis se leva d’un coup feignant la surprise. En fait il s’attendait à ce que Max débarque dans sa chambre.

-         Je t’interdis de lui tourner autour tu m’entends ! Elle n’est pas le genre de trainée dont tu as l’habitude.

-         J’ai voulu être gentil c’est tout. Et ce n’est pas ta copine que je sache. Max le saisit aussitôt par les épaules et le coinça contre le mur.

-         Tu n’as  plus intérêt à l’emmener hors de la maison sans mon autorisation. C’est compris ?

-         Lâche-moi! Il essaya de se dégager mais Max était bien plus costaud.

-         Je te lâcherai quand il me plaira. Je veux juste te faire comprendre que Djelay est une zone interdite pour toi. Contente-toi de te comporter comme un ami, mieux comme un frère pour elle.

-         Mais qui te dit que je désire une aventure avec elle? Max eut un rire méprisant.

-         Je te connais et j’ai remarqué la façon dont tu l’as regardé tout à l’heure.

-         Toi seul a donc le droit de la saut… Il n’eut même pas le temps de finir sa phrase que Max lui asséna  un puissant coup de poing au visage.

-         Si tu t’avises encore une fois de parler d’elle de la sorte, j’oublie que t’es mon cousin et je te refais le portrait. Il sortit et claqua la porte laissant Francis au sol.

 

Fin du cinquième chapitre. Bizbi.

 
Amour de couleurs