La totale !
Ecrit par Farida IB
Florent GBEVOU…
La situation s’est empirée disons même que c’est le sursis, je tiens en ce moment un petit bout de papier si anodin et pourtant si destructeur de l’âme. Ça fait une heure que je suis planté devant cette commode, je regarde les mots soigneusement écrits par Fifa et je me demande ce qui ne va pas dans la tête de ces femmes. Dites-moi les amis où c’est écrit que FUIR est indubitablement l’antidote aux maux du cœur ? Dites-moi hein, elles ont quoi en cœur ? Où est-ce que j’ai failli ? Où se situe réellement mon tort ? Pourquoi est-ce que le sort ne s’acharne rien que sur ma pauvre personne ?
Tenez, lisez vous-même ce que votre copine m’a laissé comme lettre après avoir pris la clé des champs à l’instar de son mentor. Si ça ce n’est pas de la malédiction, c’est que je me prénomme malédiction !!
Cher Florent
Si tu lis ces mots, c’est que je me suis déjà envolé vers d’autres cieux pour que nous puissions reprendre nos vies chacun de son côté. Je sais que je t’aimerais de toutes mes forces toute ma vie, et même dans la vie d’après, mais il fallait que je partes. Ce n’est pas facile pour moi de te dire tout ça mais je pense que tu dois comprendre certaines choses. Tu sais, s’il m’était donné de choisir pour mon cœur, je t’aurais mille fois choisi les yeux fermés. Bien évidemment je veux parler de Florent, l’homme charismatique que Nadine a épousé et non cet homme vide de sens qui dort dans mon lit ces derniers mois. Je ne t’aurais probablement pas choisi comme compagnon de vie si tu avais l'habitude de faire des choses qui me blessent comme me tromper ou me mentir comme tu l’as fait avec Nadine. À cela, je m’en tiens énormément responsable d’avoir fait de toi ce compagnon perfide et je me déteste encore plus de devoir t’abandonner dans ce gouffre. C’est peut-être bête de filer en douce comme un vulgaire voleur après avoir tant lutté pour avoir l’homme que j’ai tant désiré de toute ma vie, mais comme je te l’ai toujours répété, mon bonheur dépend du tien. Je préfère boire le calice jusqu’à la lie que de te voir malheureux sans Nadine et tes enfants. Je me tire aujourd’hui parce que suis incapable de dormir sur mes lauriers alors que je me sais être la cause de ton malheur. Je ne suis plus à l'aise en sachant que l'amour que je porte pour toi blesse quelqu'un d'autre. Va, regarde dans mon tiroir, tu y trouveras tout ce dont tu as besoin pour ramener de l’ordre dans ta vie. J’espère que tu pourras me pardonner d’avoir bloqué exprès tes marchandises par le passé pour arriver à mes fins. Sache que je ne l’ai pas fait pour te nuire, au contraire j'en ai bien pris soin jusque là. Ce qui est certain, c’est que je ne regrette rien de ce que j'ai pu faire, dire ou ressentir jusqu’à maintenant. J’ai vécu des moments uniques avec toi, j’ai ressenti des choses extraordinaires et nous avons fait ensemble des choses authentiques. Pour finir, j’aimerais te remercier de m’avoir fait connaître les joies de l’amour et de l’enfantement. Les seules choses qui pourront me torturer dans ma nouvelle vie seraient ton absence, et toute une vague de sentiments, mais je ne crains rien tant que j’ai le fruit de notre amour à mes côtés. Ne crains pas pour lui, il saura te retrouver au moment opportun.
Sois heureux, ta Fifa…
Et depuis que je suis planté devant ce tiroir, je me sens incapable de l’ouvrir. De toute façon, qu’est-ce qui pourrait bien remettre de l’ordre dans ce chao qu'est devenu ma vie si ce n’est une baguette magique ?
Voix de maman furieuse depuis la cour : elle est où Florent ? Elle est où ta femme ?
Je sors de la chambre au moment où elle débarque dans le vestibule du couloir.
Maman : tu as osé ? Comment tu as pu la laisser partir ?
Moi soupirant : maman calme-toi s’il te plaît, ce n’est pas le moment d’en rajouter.
Maman gesticulant : je ne peux pas me calmer, je ne peux pas. Comment tu as pu la laisser partir Florent ? Comment tu as pu faire une chose pareille ? (croisant les mains sur la tête) Que vais-je devenir ? Comment allons-nous nous en sortir sans elle ? Elle est partie avec tout son argent ? J’espère qu’elle n’a pas tout emporté hein ? Mais parle !!
Je hausse simplement les épaules.
Maman écarquillant les yeux : elle ne t’a rien laissé ? (non de la tête) Heeeeeee !!!
Elle s’écroule sur le sol en atterrissant sur ses fesses.
Maman hystérique : il faut que tu la retrouves.
Moi durement : ne me demande pas de courir après un mirage, si j’ai de la peine à retrouver Nadine ce n’est pas Fifamè que je retrouverai !!
Maman parlant vite : je ne te parle pas de Fifamè, mais de Nadine.
J’arque un sourcil.
Maman continuant : si Nadine revient Fifamè fera de même et tout redeviendra comme avant.
Moi (secouant la tête dépité) : maman, tu es répugnante.
Maman pleurnichant : ça ne te dit apparemment rien qu'on ait tout perdu, c’est fini la belle vie. Les soins de ton père, les plans de shoppings à Dubaï avec ta belle-mère. Tu t’imagines qu’elle m’a banni de leur club ? Et ça ce n'est qu'un début, elle m’a dit que c’est de notre faute si sa fille s’est exilée en leur laissant juste un mot d’adieu donc elle nous fera regretter cela. Tu as vu où tes conneries nous mènent ? (traînant les fesses sur le sol) C’est quel amour que tu ressens pour ta Nadine ? Elle a quoi de si spécial cette bonne femme ? Tu avais tout, tout pour être heureux avec Fifamè, mais tu n'as pas pu te contenter d'elle. Maintenant tu les as perdus toutes les deux en plus d’être fauché comme un rat d’église, nous ne pourrons même plus bénéficier des miettes de Nadine.
Moi roulant des yeux : arrête ton mélodrame ! Si tu concentrais toute l’énergie dont tu te sers pour détester Nadine sur ton commerce, tu ne serais pas en train de me tenir un discours aussi pathétique ce matin. De toute façon, je ne suis pas le seul enfant que tu as fait dans ta vie ! Tu as réussi la mission de détruire ma vie, maintenant tu peux aller voir ailleurs si j'y suis.
Maman : que veux-tu insinuer par là ? Qu'est ce que j'ai à voir dans ton histoire ?
Moi cru : c’est de ta faute si Nadine est partie, j’allais trouver les mots adéquats pour lui annoncer mon mariage avec Fifamè. Elle ne serait jamais partie si tu n’avais pas été aussi cruelle envers elle en lui crachant la vérité de cette manière. Je me demande pourquoi tant de haine alors qu'elle a toujours été correcte avec toi. Malgré tout, elle œuvrait pour mon bonheur et le vôtre. (la voix tremblante) Avant que Fifamè n’arrive dans nos vies, elle remplissait déjà bien la mienne, j’étais heureux maman et ça tu ne peux pas t'en rendre compte parce que tu es une parvenue. Tout ce qui compte pour toi c'est ce que les autres peuvent t'offrir, et toi que leur offres-tu en retour ?
Flottement.
Elle commence à déblatérer d’autres bêtises, je ne l’entends plus parce que je me suis enfermé dans la chambre pour découvrir ce qui se cache dans le tiroir magique qui devrait changer ma vie.
*
*
Austine AGBEKO…
Il est 20 h 32 lorsque j’arrive au restaurant de Daniel, je viens normalement lui donner un coup de main pour l’organisation du banquet du mariage de Cynthia. Quoique tout ce dont j'ai envie en ce moment n'a rien à voir avec les préparatifs de ce mariage. Je le trouve dans son bureau, assis devant son ordinateur super concentré sur l’écran.
Moi entrant : bonsoir mon chéri
Daniel (décollant son regard de l’écran) : bonsoir bébé.
Je contourne le bureau et lui fais la bise avant de me mettre derrière lui.
Moi (plaçant ma main sur son épaule) : tu as beaucoup à faire c'est ça ?
Daniel (caressant mes doigts) : non, j’envoie ce courrier et je suis à toi.
Je le regarde pianoter son clavier un moment.
Moi (bisou dans le cou) : et si tu m’aidais à décompresser un peu ? J’ai eu une dure journée.
Daniel (penchant sa tête) : ah, ouais, raconte.
Moi : boulot, fondation, préparatifs, bref la routine ! (murmurant à son oreille) Et si tu t’occupais de moi là maintenant.
Je m’abaisse et lui fait un suçon dans le cou.
Daniel : aieuuhh,
Je ris doucement en lui butinant le cou un moment avant de placer mon menton sur son épaule. D’une main, je lui caresse le menton et de l’autre je déboute les premiers boutons de sa chemise avant de descendre lentement sur son torse et lui.
Daniel la voix rauque : bébé !!
Je glisse ma main jusqu’à sa braguette de son pantalon que j’ouvre délicatement.
Moi (baissant à nouveau la tête dans son cou) : j’ai envie de toi bae.
Il émet un soupir lorsque je m’empoigne de son membre tout en lui caressant les poils de sa poitrine. Au dernier clic sur la souris, je bascule sa chaise vers moi et me mets à quatre pattes tout en sortant sa verge de sa cachette. J’entreprends de le rouler entre mes mains pendant que je suce le bout et finis par l’avaler en entier.
Daniel (bégayant) : tu… Tu… Mes protections… Euhh… J’en ai plus ici.
Je continue de le sucer tout en pointant mon sac du doigt, je le pompe ensuite en le regardant droit dans les yeux. Un moment, il m’incite à stopper mes mouvements et se lève pour verrouiller la porte du bureau. Je débarrasse la table donc et m’assois dessus avant qu’il n’arrive, il se rapproche pour m’embrasser puis laisse ma bouche pour mon cou. Il me fait des petits bisous en partant du cou et me mordille ensuite l’oreille tout en glissant sa main sous ma jupe. Il me lèche le pavillon auriculaire en même temps qu’il frotte deux doigts dans ma moiteur, je frémis et me tortille dans tous les sens au moment où ses doigts en moi fourragent promptement tous les recoins de mon minou.
Bon là, notre conversation est terminée, il faut pouvoir ouvrir la bouche pour parler ou bien ?
Hum trop bon !!!
Tout… Tout ce que je peux vous dire, c’est que ce petit blondinet aux yeux bleu me rend toute chose, qui… Qui… Qui l’aurait cru ???
Néanmoins, je redescends sur terre et me débarrasse de ma jupe, puis son pantalon et mon string atterrissent de l’autre côté du bureau. Je l’aide à retirer son boxer dragon ball z, il se rue sur ma chemise fluide et s’attaque à mes seins.
God this boy !!
Je croise les jambes sur ses fesses et son membre bien tendu se pointe à l’entrée de mon vagin, pendant qu’il s’amuse avec mes seins, je tends la main dans mon sac qui s’est retrouvé sur la chaise et en sort une protection que je lui porte. Ensuite, je glisse doucement et tombe sur mes jambes avant de lui tourner dos. Il se colle étroitement et frotte son membre contre la raie de mes fesses avant de me pénétrer par un coup sec en laissant échapper une grogne. Il part dans un mouvement accélérer en me tenant par les hanches, je sens mes oreilles siffler et j’ai que l’envie de chanter l’hymne national américain. Quand nos gémissements se font de plus en plus bruyants, je me penche un peu au-dessus de sa tête pour l’embrasser. On se détache peu à peu lorsqu'il y va de plus en plus fort, j'agrippe fermement l’autre bout de la table et me cambre plus vers l'arrière. Puis, je sens une vague de décharges électriques et pousse des cris incontrôlables qui s'intensifient à chaque coup de reins.
Voix derrière la porte : euhh patron, tout va bien ?
Il met la main sur ma bouche et s’arrête de bouger.
Daniel (s’éclaircissant la voix) : ça va Hugo (le gérant) vous avez besoin de moi ?
Hugo : pas pour le moment.
Daniel (dans un souffle) : ok
Il se retire et me traîne sur le sofa Tantra posé à l’extrême gauche du bureau. Il me fait asseoir sur le rebord avant de placer sa tête entre mes jambes, là, il se met à fourrager sa langue dans ma cave alors que je pousse des gémissements sourds. Je commence à peine à redécoller que je le sens me pénétrer à nouveau, je me laisse choir aussitôt sur la partie surélevée du sofa et là, il me touche en plein mon point G en accélérant ses mouvements de va-et-vient. Soudain, j'ai le souffle coupé, effrayant, une forte sensation d'être pleine, des contractions du vagin, mugissements. Un peu plus et, je perds pied avant de venir dans un long râle. Il me rejoins plus tard la mine froncée et le corps en trance. On se retrouve allongé dans le canapé à côté de la porte ma tête posée contre son torse.
Moi : c’était magique.
Il sourit.
Moi : j'espère que tu n'es pas épuisé parce j’ai très envie de recommencer.
Daniel : je le ferai volontiers mais il faut qu'on bosse.
Moi (lui caressant le torse) : ça peut attendre.
Daniel : ça fait dix mille fois qu’on reporte.
Moi sourire espiègle : tu as raison lol, c’est difficile pour moi de travailler sur autre chose que ton corps en ta présence.
Daniel (m’incitant à me lever) : mais il faut qu’on se bouge avant que Cynthia ne nous fasse une grosse crise de larmes.
J’éclate de rire pendant nous pénétrons la douche, nous entreprenons ensuite nous nettoyer.
Moi riant : je vois que tu as du mal à digérer la scène d’hier krkrkr…
Daniel (ne cherchant pas à nier) : bah, oui, j’ai eu peur hier lorsqu’elle a éclaté en sanglots en plein dîner de répétition parce que Joe lui a servi un gâteau au chocolat. Il était complètement déboussolé, d'ailleurs nous l'étions tous.
Moi : kiakiakia, ça lui arrive souvent lorsqu’elle stresse. Ce n’est rien de bien grave enfin, je trouve que c'est un peu plus exagéré qu'avant, mais ça va lui passer.
Daniel : le mariage peut-être, c’est tellement une grande décision que rien qu'à penser, on angoisse.
Moi sceptique : tu flipperais à l’idée de te marier ?
Daniel : pas autant que Cynthia mais ça fait flipper.
Moi plissant les yeux : hein ?
Daniel : je taquine, pourquoi devrais-je baliser d'épouser la plus merveilleuse des femmes ? Tu me rends dingue Austine et j'ai hâte de te faire mienne.
Il se rapproche et smack mes lèvres.
Moi : je l'espère bébé.
Je ne dis plus rien, on finit de se nettoyer et on sort de là pour remettre nos vêtements. On passe les heures qui suivent à faire une liste de menus pour les différentes cérémonies et lorsqu’on finit, il fait un tour dans la cuisine du restaurant pour nous préparer un plat rapide à grignoter pendant que ses employés s’occupent des derniers clients.
Ça fait juste quelques mois que j’ai décidé de nous donner une chance, pourtant ça me fait tellement du bien que j’ai l’impression de découvrir l’amour pour la première fois. Si l’occasion se présente un jour de revoir Emmanuel, rappelez-moi de le remercier d’avoir donné sa place à cet homme ici présent. Il est beau, drôle, romantique, il a la tête sur les épaules, cocoove (cordon bleu) en plus d’être un as du sexe. J’avoue que parfois, j'angoisse en pensant au passé. J’ai peur de revivre le replay d’Emmanuel, mais je reste convaincue qu’il est mille fois mieux lui et que jamais il n’osera me faire cet affront.
Daniel (me ramenant à la réalité) : c’est prêt bébé.
Nous apprêtons une table dans un coin discret du restaurant, loin des regards indiscrets. Nous mangeons en bavardant gaiement, c’est plus tard lorsque Hugo demande à partir que nous prenons conscience du vide autour de nous. Je l’aide ensuite à ranger et à fermer le restaurant, on se sépare sur le parking du restaurant.
*
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Emmanuel OSSENI…
Je regarde Austine démarrer sa voiture et attends que le blanc-bec fasse de même pour sortir de mon refuge. Je n'aurais jamais dû décider de filer Austine, j'ai été anéanti de la voir s'amouracher avec désinvolture en pleine rue alors qu'avec moi elle avait horreur des démonstrations affectives en public. Ces derniers temps j'ai pensé qu’elle avait simplement pris l’habitude de manger dans ce restaurant, je n’ai jamais pu imaginer un seul instant que c’était pour des rencards et de surcroît avec un blanc. J’essaie d’assimiler le fait de l’avoir perdu pour toujours et pour la première fois depuis un an, je maudis le jour où j’ai croisé le chemin de cette diablesse d’Annick. Quel sort a-t-elle bien pu me jeter, quel amour m’avait autant aveuglé au point de m'inciter à détruire tout ce que j’ai construit avec Austine pendant dix ans ? C’est vraiment douloureux de se rendre à l’évidence qu’on a perdu la lune en comptant les étoiles.
Je reprends la moto de mon frère et mets le cap sur le domicile familial. Renouer avec ma famille n’a pas du tout été le lait, ma mère m’a fait voir de toutes les couleurs. J’ai dû faire des pieds et des mains pour qu’elle accepte de m’héberger à nouveau et m’intégrer dans l’entreprise familiale. Encore que je suis soumis à plusieurs restrictions, au boulot, je suis passé du directeur des opérations au coursier. Je ne m’en plains pas trop, c’était ça où me retrouver sans famille et sans sous donc me contente de ça en entendant une promotion éminente.
Annick, je n’ai plus du tout de ses nouvelles, je l’ai banni de ma vie. De toute façon, je ne veux plus rien avoir avec elle de toute ma chienne de vie. Pour le moment j’essaie de reprendre ma vie en main, il est tout à fait évident que Austine a trouvé quelqu’un avec qui elle a construit une nouvelle vie. Toutefois ce n'est pas ce qui mettra le frein à mon projet de reconquête. Ce blanc-bec est très loin de me faire de l'ombre, qu'il profite beaucoup d'elle parce que moi Christ-Emmanuel Edem Kola OSSENI j'obtiens toujours ce que je veux dans la vie.
À la maison, je vais directement au lit sans pouvoir trouver le sommeil, je me mets à penser à nos bons moments. Dans mes souvenirs elle était jolie mais encore plus maintenant qu'elle semble plus heureuse. Elle est radieuse, magnifique , elle a du sex-appeal à revendre. Plus son image revient dans ma tête, plus je suis déterminé à me battre avec ce blondinet pour la récupérer. C’est sur cette conviction que me retrouve aux aurores dans la chambre de ma mère.
Moi (la fixant droit dans ses yeux) : maman, je veux que tu m’aides à reconquérir Austina.