Le coronavirus, le début et la fin du confinement
Ecrit par Flore LETISSIA
Puis vient le coronavirus au
pays après avoir semer le chaos dans le monde, en Chine précisément à Wuhan où
elle est née faisant ses premières victimes. Virus qui se transmet très
rapidement où ne serait-ce qu'une personne infectée peut à elle seule contaminer
plusieurs autres personnes rien que dans l’air et cela à engendrer la psychose
dans le cœur des gens vue la description de celle-ci. Au bout de 14 jours si le
contaminé n’était pas prise en charge à temps, ce dernier pouvait se voir dans
un cas critique conduisant à la mort. Les personnes à risque sont les plus
âgés, ayant des difficultés respiratoires ou même ayant une santé fragile.
Alors l’Etat décida donc de prendre des mesures afin d’éviter le pire car
n’ayant pas assez de centre de traitement des maladies infectieuses, il fallait
confiner le maximum de personne jusqu’à ce qu’on ait une solution pour palier
au problème, D’où la fermeture des endroits publics qui ne recevaient
énormément de personne comme les lieux de spectacle, les restaurants, les
maquis, les boites de nuit, les administrations et entreprises les privées.
Mais il est difficile pour nous
de gérer cette situation car 50% de la population se débrouillait pour survivre
et nombreux étaient ceux-là même qui vivaient le jour au jour, raisons pour
lesquelles les entreprises privées ne pouvaient fermer totalement et attendre
que le bon Dieu fasse pleuvoir de la nourriture. Alors on devait
trouver des solutions pour permettre aux personnes de vaquer à leur occupation,
mais dans le strict respect des mesures barrières. On a connu les doubles vacations et le
télétravail.
Au boulot, on décide donc de
former deux groupes de travail afin d’éviter assez de monde sur le palier,
travaillant ainsi sans pression pour ensuite rentrer un peu plutôt à la maison
et c’était vraiment génial car j’ai tapé un an sans congé donc le confinement a
été une bénédiction pour moi.
Pendant le confinement nous nous
sommes encore plus rapprochés puisque j’avais des sujets de conversations qui
viraient carrément a la vie de couple et il était partant pour ses
conversations, mais il y’avait un truc qui me gênait grave, c’était toujours à
moi de lui raconter tout de ma vie car pour moi nous formions « un
couple » et même si c’était pas encore concret, je lui disais tout ce qui
me concernait afin qu’il puisse me connaitre d’une manière subtile et cela
virait à un jeu de question réponse car étant quelqu’un de très renfermé,
souvent je lui posais des question afin qu’il me parle un peu plus de lui, mais
il détournait toujours la question,
chose que j’ai jamais compris... Mais je comprenais, peut être que j’allais
trop vite.
On continuait à discuter puis
arriver un moment il a cessé tout contact, je l’ai relancé et il m’a fait
savoir qu’il avait un deuil… Peiné pour lui je lui remontais le moral. Les
discussions ont repris puis soudain, plus de nouvelle, il a carrément coupé les
ponts, tapant des jours sans m’écrire, pourtant en ligne et même souvent je
l’écrivais, mais il ne me répondait pas ou soit le lendemain qu’il le faisait.
Je traversais difficilement ce
moment car à vrai dire j’étais éperdument tombée amoureuse de lui et pour
cause, je justifiais son absence par le fait qu’il soit réellement occupé et
n’avait pas le temps de me répondre sachant qu’à mes yeux c’était abuser. Je
peux comprendre qu’on soit occupé en journée mais au moins le soir on peut bien
faire un petit coucou en passant, mais cela n’était pas le cas.
Malgré que la vérité fût sous
mes yeux je continuais tout de même à espérer. Cela virait au ridicule, mais ne
dit-on pas que quand l’amour est présente, la raison n’a plus sa place ?
Eh bien, j’étais dans cette triste posture, mais c’était bien fait pour moi,
une aussi grande rêveuse.
Et vient un soir où j’étais
toute triste, il me laissa un message et me posa une question vraiment à
laquelle je ne m’y attendais pas :
-
Que penses-tu de moi ?
Un peu
perdue, je ne savais pas quoi répondre donc je lui retournais la question
-
Que veux-tu dire par là ?
-
Je n’ai pas envie de faire fausse route, tu es quelqu’un
de difficile à comprendre car on n’arrive pas à te cerner
-
Dit plutôt que je suis compliqué
En vérité c’est ce que je
voulais répondre dès le départ et j’ai même ajouté :
-
Parfois il est tellement difficile de te cerner
que j’ai l’impression de forcer quelque chose dont tu n’aies pas envie et là ça
me gêne grave.
Et il ajouta :
-
Eh bien voilà tu as la réponse !
Pour quelqu’un de sensé, tout
était dit, mais tellement je m’accrochais à cette relation virtuelle qui
n’existait que dans ma tête, je n’ai pas perçu le message qui se cachais
derrière la phrase et là on continuait à parler de la pluie et du beau temps.
En fait, il est du genre franc sans pour autant avoir de mauvaises pensées
visant à causer du tort à l’autre.
Notre sujet de conversation
favoris tournait autour du sexe, un amoureux de ce genre de conversation. On
pouvait passer des heures à en parler après avoir lâché sa bombe. On parlait de
nos exploits au lit et ce que on se fera le jour où on se verra pour passer à
l’acte… Croyez-moi cela n’a jamais eu lieu.
Les jours et semaines se
succédaient et toujours rien, mais le pire, il tapait même des semaines sans
m’écrire quoique je lui laissasse des messages, mais sauf réaction.
A vrai dire, je me voilais la
face car la vérité était sous mes yeux, je refusais tout simplement de
l’accepter et c’était difficile pour moi, réaliser qu’il ne voulait pas de moi
et que je devais arrêter de penser à lui ainsi qu’à cette relation qui
n’étaient fin de compte que le fruit de mon imagination.
J’étais brisée émotionnellement
tellement mal et je suis un être humain, c’était difficile pour une personne
d’accepter le rejet et ça, vraiment je ne l’acceptais pas, je passais
énormément des nuits blanches à pleurer car je ne comprenais comment un homme
pouvait ne pas accorder de l’importance a une femme qui lui montrait qu’elle
l’aimait et qui était prête pour lui. Je ne comprenais pas et c’est cette
incompréhension qui me faisait le plus mal car quand tu ne comprends rien, tu
as du mal à avancer et à oublier.
Je suis tombée dans une
dépression au point où j’ai pris énormément de poids. Certains dirons
« mais pourquoi n’as-tu pas en parler » et bien je leur répondrai
tout simplement que de nos jours c’est difficile de parler de ses peines à
quelqu’un car chacun a son lot de peine et pour éviter d’être jugé ou mal
compris tu préfères garder pour toi seul ce que tu traverses.
Ça te donne l’impression d’être
seul au monde et tu commences à te faire des idées noires : c’est bien ça
qui détruit à petit feu.
C’est ainsi que j’ai achevé le
confinement, la vie reprenait peu à peu, tout ceux qui avait leur activité en
suspens ont repris difficilement, mais il fallait le faire car si nous ne
sortons, pas l’argent lui il finissait.
**Rupture
brutale**
Après tout ce temps gaspillé
dans cette de souffrance, je décide donc d’avoir une conversation franche avec
lui car après tout il m’a bercé d’illusion et n’a rien foutu.
Nous étions dans la période
d’une fête, le matin je décide donc de lui faire un petit message pour lui
souhaiter une bonne fête comme on a l’habitude de faire, chose normal je
pense ! Je sais que vous trouverez que je suis têtue, mais bon quand tu
aimes, tu espères et pardonne : une philosophie absurde de surcroit… Je
finis donc le message et je reçois une brève réponse tardive, là encore je me
dis que ce n’est pas grave comme d’habitude.
Je l’appelle le soir de la fête
juste pour échanger et lui demander s’il était possible qu’on se rencontre. À
peine je lance l’appel, il raccroche automatiquement en plus à trois reprises.
En vrai j’étais peinée et plusieurs choses m’ont traversé l’esprit. N’étant pas
tranquille, je lui fais un message et lui fais part de mon ressentiment :
-
Je suis brisée émotionnellement tu sais
alors pourquoi m’ignore-tu et agis-tu de la sorte ?
Il n’a pas marché ses mots en
disant :
-
Je ne suis pas fait pour toi, s’il te plait
oublie moi. Ta vie est stable actuellement, tu as plutôt besoin d’un soutien,
une présence et non d’un homme comme moi qui soit ailleurs, je ne suis pas fait
pour toi.
Je le supplie, m’indignant en
disant :
-
Si tu savais que tu n’étais pas prêt, alors
pourquoi es-tu venu vers moi et faire naitre des sentiments, me laisser comme
une épave, ce n’est pas bien, c’est cruel de ta part alors s’il te plaît
donne-moi une raison valable car ceci n’est pas recevable.
-
Les séquelles du passé ont durci mon cœur et je
ne peux pas te donner en retour les sentiments que tu as pour moi.
J’ai passé une nuit blanche, à
pleurer toutes les larmes de mon cœur cherchant à comprendre mais trop tard…
Les jours et semaines passèrent
après notre échange, plus rien n’avait de sens je détestais tous les souvenir
qu’il avait créé, mais je n’arrivais pas à l’oublier et j’en souffrais
énormément. Mes journées étaient un supplice car obligée de sourire et cacher
ma douleur au près des collègues de travail, sur les forums montrant que tout
allait bien mais cela n’en était rien. Les soirs j’inondais mes draps de
larmes.
Après plusieurs messages le
suppliant de revenir a de meilleur sentiment, il les a carrément ignorés. Alors
peu à peu je commençais à lâcher prise et passer à autre chose…
Je me suis donc effacé de sa
vie, tout en prenant l’initiative de me prendre en main et à aller de l’avant
car ma philosophie était que Dieu seul sait ce qu’il fait et c’est donc lui qui
permet toute chose. La vie reprenait donc chez moi bien que j’eusse des
sentiments pour lui, mais je ne m’occupais plus de lui, je sortais et je
m’amusais pour oublier toute cette douleur que je m’étais infligée.
**on oubli pas de kiffer et partager! bisous les chro**