LE COUTUMIER
Ecrit par Opale
***New York, USA***
**Austin Willy Koch**
Je suis dans de beaux draps. Je ne sais pas comment lui expliquer cette histoire saugrenue. J’ai tellement honte de parler de mes histoires de fesses avec ma mère. J’ai envie de me défiler mais vu la manière dont elle me sort son regard mauvais, je me ravise tout court. Car elle attend une explication, et une des plus crédible en plus.
Moi( la regardant) : en faite Bella, c’est la meilleure amie de Lucie. C’est elle qui a maquillé la femme de Karl à leur mariage.
Les deux me font les gros yeux. Du genre, seriously ?
Karl( arquant un sourcil) : attends un peu mec ! Tu veux dire que c’est la meuf qui a rendu canon ma femme le jour de notre mariage ?
Moi : oui, tu la vois dans votre vidéo de mariage. La partie où ta femme se faisait maquiller avec ses demoiselle d’honneur.
Karl ( avec les gestes) : la filles avec une forme svelte, pas trop grande de taille. Avec une cambrure extra et ultra sexy ?
Moi : attention mec avec la description, t’es un homme marié maintenant.
Nous éclatons tous les deux de rire.
Karl : mais franchement elle est belle hein.
Elle passe son regard de Karl à moi et vice versa puis explose.
Maman(furieuse) : vous vous foutez de moi ? ( me regardant) non mais sérieusement la situation vous fait rigoler ?(me fixant) Tu as passé trois (avec ses doigts) bon jours à te tordre de douleur ici et c’est toi qui vient t’assoir gaillardement et rire parce que pour toi tout va bien dans le meilleur des mondes parce tu as retrouvé un semblant de santé. Non mais je rêve ! tu n’as même pas conscience de quelle situation tu viens de te réveillée ? Tu viens de te faire envouter par une fille ? Elle te faisait manger du n’importe quoi. De la salive de cadavre. As-tu un peu idée de la situation dont on parle ? Par ta négligence une fille dont on ne sait rien t’envoute en t’attribuant la grossesse d’autrui (sec) Tout ça à cause de ta vie bordelique. Et tu es là à rire comme un idiot. Sais tu la salissure dont tu as été sujet ? Et pourtant Dieu seule sait combien j’avais peur de te perdre. Et toi tout ce que tu trouves à faire c’est de venir mettre tes dents dehors ? Tu pense que c’est une mince affaire que de manger la salive d’un cadavre ? Ou bien tu te moques de moi (la voix aigue) Je t’ai toujours dit de faire attention au filles que tu fréquentes. Je t’ai toujours prévenu. Toujours. Mais tu n’en fais qu’à ta tête. Regardes un peu où tes bêtises nous ont mené. Heureusement que je suis une femme avertie dans le spirituelle. Je n’imagine même pas les dégâts que cela t’aurait causé si j’étais une mère lambda comme toutes les mère. Tu avais cette dénommée Bella mais tu couchais quand même cette Hillary. Est-ce cette mauvaise éducation que je t’ai apprise ? Allez de femme en femme ? Ou bien tu veux prouver au monde que tu es le plus virile ?
Aish !! Calme plat total dans la chambre. Je me sens honteux. Je crois que jusqu’ici je n’avais pas encore mesuré la portée et la gravité des choses. Je suis à la fois choqué d’apprendre toutes ces manigances venant d’Hillary. Je comprends ce changement brusque entre nous. Parce que je me rappelle bien que je l’évitais. Mais comment j’ai fait d’elle ma fiancée je ne m’en souviens pas. Jusqu’à venir avec ici à la maison. Il fallait vraiment qu’elle m’enchante avec ses poudres dégueulasses. De la salive de cadavre ? Rien qu’à y penser y penser j’ai mal au crane. Me faire manger des conneries ? Elle a seulement la chance que maman l’ait renvoyé dans son pays. Bref, pour l’heure il faut que je m’excuse auprès de maman.
Moi ( regard désolé) : je suis désolé maman, je ne voulais pas te faire de la peine. Je n’ai jamais été amoureux d’Hillary. Et même dans mes souvenirs, je voulais à peine la blairer. Elle a vraiment usé des charmes pou m’avoir parce que dans mon état normal s’aurait pas été possible. Je suis sincèrement désolée.
À vrai dire, cette expérience malencontreuse me fait avoir peur des femmes. Et encore plus de celle qui ont des ambitions démesurées. C'est une leçon pour moi.
Maman : elle t’a envouté c’est pourquoi tout ça t’étonne ainsi. Mais c’est pas grave tout ça est derrière nous maintenant. Je veux juste que tu prenne conscience qu’il y a certaines erreurs qui ne pardonnent pas. Imagine un peu si elle était arrivée à ses fin (douce) ce que je veux, c’est que tu ranges ta vie. Ranges ta vie Willy. Le dehors est mauvais. Très mauvais( regardant Karl) et à vous qui êtes marié, demeurez fidèle à vos épouses.
Karl se sentant indexé, lèves les mains en signe d’innocence.
Karl(sourire) : j’suis fidèle jà mon épouse moi !
Maman( le lorgnant) : que qui t’as accusé ? Je te préviens juste. Si non que ce n’est pas moi qui appréciait la beauté de l’autre.
Nous éclatons de rire. Elle a une telle manière de prévenir.
Maman(me regardant) :donc si je comprend bien, tu es toujours en contact avec ta Bella ?
Je grimace fort…
Moi(honteux) : c’est compliqué maman.
Maman(arquant un sourcil) : comment ? Je ne comprends pas.
Moi : en faite avant mon départ sur Abou Dhabi. Elle est rentré chez elle au pays. Dès qu’elle est partie, j’ai perdu tout contact avec elle. Et ceux pendant plusieurs mois. Et moi aussi j’ai été muté à Abou Dhabi du coup j’étais pris par le boulot et tout donc j’ai pas vu le temps passer…
Maman(les bras croisés sur la poitrine) : et c’est ainsi que t’as eu Hilary ?
Je soupire longuement…elle ne me facilite pas la tache là !
Moi : Je ne vais pas le nier, dans la foulée Hillary me faisait du rentre dedans…bref, Bella et moi avons un ami en commun, Shama. Il m’a écrit sur WhatsApp que Bella avait fait un accident grave de la circulation ainsi que ses sœurs.
Maman : tu vois les choses comme ça ? Ça veut dire que pendant que la fille mourrait toi tu trempait ton biscuit ailleurs.
Karl(les yeux ronds) : maman ! Arrêtes un peu !
Maman : quelle maman ? Quelle maman ? C’est parce que je n’étais pas informée de tous ceci qu’il est allé se faire envouter quelques part là-bas. Avant je ne m’intéressais pas à ses histoires de copinage et tout mais dès à présent, je le suivrai de près pour ne pas retomber encore sur des Hillary. ( revenant à moi) donc je suppose que tu ne l’as pas recontacté jusqu’ici ?
Moi (honteux) : euh oui !
Maman : regardes moi les bêtises comme ça ! Regarde moi sa tête dure ! Une personne qui fait un accident. Et ce n’est pas n’importe qui en plus. C’est une personne que tu dit aimer. Non mais, Austin t’es tombé sur la tête ou quoi ? Et tu veux toujours la reconquérir ?
Moi : euh…wep !
Maman : regardes comment tu es idiot ! Ça veut dire que toi tu n’as pas de compassion quoi ? Tu es sure que tu veux aller loin avec elle ?
Moi : bien sure !
Maman : et tu n’as même pas pût l’appeler durant tout ce temps. Et ceux malgré l’accident ? Tu es vraiment impossible toi ! bonne chance ! Parce que ce niveau ci me dépasse. N’importe quoi. Les choses de la connerie.
Elle prend la porte en étant toute remontée après moi.
**Aline Koch**
Eeeeh Seigneur aide moi oh ! C’est quelle situation ça ? Un enfant têtu. Il n’est bon qu’à diriger les entreprises et à donner les ordres. Mais pour se choisir une bonne partenaire et faire les choses correctement, il est incapable. Que vais-je pouvoir faire ? Pour mettre de l’ordre dans tous ça ! Une idée me vient. Je me saisis de mon téléphone. Après manipulation, je lance son numéro. Elle décroche à la quatrième sonnerie.
Moi(sourire) : la super mannequin ! Alors comment on va ?
Lucie(rire) : bonjour ma tante, ça va et chez toi ?
Moi : je suis fâchée parce que tu ne passe plus jà la maison dire bonjour à ton oncle et moi.
Lucie : oh ma tante, je suis désolée. Le boulot, tu sais comment c’est stressant en plus du fait qu'on a pas une minute à nous.
Moi : oui, je vois. Mais t’ai où là ?
Lucie : chez moi, je suis rentrée de Milan hier. Je me repose.
Moi : oui ça te fera du bien. Willy aussi est rentré, il y a quelques jours. Mais il était très mal en point ces temps ci. Dieu faisant Grace. Il y a du mieux.
Lucie(compatissante) : oh, je suis désolée. Je ne savais pas. Il est chez lui ou avec vous ?
Moi : il est avec nous ici jà maison.
Lucie : je passerai lui faire un coucou demain.
Moi : c’est compris. Mais peux-tu m’éclaircir sur certaines choses ? Ta copine Bella, elle va bien ?
Elle est surprise que je fasse sortir ce nom mais elle se reprend très vite. Et me répond après un bref raclement de gorge.
Lucie : oui, oui elle va bien. Ça va !
Moi : tu es toujours en contact avec elle ?
Lucie : bien sure, c’est ma meilleure pote. Ma bestie. Il y a-t-il un soucis avec elle ma tante ?
Moi : du tout ! En faite j’aimerais faire sa connaissance. Et si possible, réparer l’erreur de Willy envers elle. En gros je veux lui parler de vive voix même si c’est au téléphone. Faudrait au moins que je lui parle.
Lucie(surprise) : t’es donc au courant ma tante ? Pour leur relation ?
Moi : j’ai appris il y a peu.
Lucie : je ne sais pas si c’est une bonne idée. Parce que ma tante, elle est très remontée contre Willy. Et je le suis également. Son attitude n’est vraiment pas digne de quelqu’un qui aime. C’est vrai qu’après son voyage ma tante, elle étais injoignable. mais lorsqu’elle s’est réveillée de son coma, j’ai fait main et pieds pour la recontacter mais Willy non. Il s'en foutait complètement. Et ceux malgré même que je lui ai envoyé des tonnes de messages que je lui ai envoyé. Jusqu’à présent, c’est silence radio de son coté. Tu t’en rends compte ma tante. En tout cas ma pote ne veux rien entendre de lui. Heureusement que cette situation n'a pas eu d'impacte sur notre amitié. Parce que ces genres de comportement refroidissent certaine amitié. Surtout que j'étais belle et bien informée lorsqu'il lui faisait la cours.
Moi : je comprends parfaitement tout ce que tu dis mon enfant. Et c’est pourquoi je veux y mettre de l’ordre. Si ta copine n’avait pas d’importance pour lui, je n’allais pas vouloir m’impliquer là-dedans. Et nous ne serions même pas en train d'avoir cette conversations. C’est vrai qu'il a mal fait mais en coulisse aussi beaucoup de choses se sont passées. Je ne le dédouane pas. Loin de là. Néanmoins je voudrais que les choses rentrent dans l'ordre.
Lucie : je peux te faire confiance ma tante ?
Moi : toujours.
Lucie : ok, ma tante. T'as de quoi noter ?
Moi: oui, vas-y donnes.
Elle m'épelle et je note.
Lucie : l'identifiant est le +225, et le numéro est le suivant 0809…
Moi : merci beaucoup
Lucie(boudeuse) : et c'est moi qui vais me faire hurler dessus. Bella n'aime pas ces genres de choses.
Moi : ah bon ! (rire) Elle a in caractère bien trempé alors. Mais t'inquiète. He samurai lui Parker et la convaincre.
Lucie : je l'espère fort bien.
He discute encore in peu avec elle en la taquinant puis je raccroche. Je pose le téléphone sur le lit en me massant les tempes délicatement pour le détendre.
William(faisant son entrée dans la chambre) : madame Koch !
Je lève la tête pour croiser son regard. Il me sourit. Je suis de plus en plus amoureux de cet homme. Malgré toutes ces années, nous sommes toujours fusionnels.
William (s'avançant vers moi) : je viens de voir Willy et il se porte bien. Tes remèdes ont fait un bon boulot. Tu as fait un bon boulot. Sans toi, je crois que je n'aurai pas pût gérer la situation. Merci.
Moi(lui caressant la joue) : tu n'as pas à me remercier. Nous l'avons fait ensemble.
Il hoche de la tête, puis il se lève pour commencer à se dévêtir.
William(regardant le bout de papier) : qu'est-ce que s'est ?
Moi(soupirant) : le numéro de ta future belle fille peut être !
William (arquant un sourcil) : ah bon ? Comment ça ? Willy s'est trouvé une autre copine ?
Moi : oui, celle qu'il aime. Et qui s'avère être la meilleure amie de ta nièce Lucie. Je pense que c'est celle dont il me parlait lorsque je voulais lui présenter ma filleule.
William : et qu'est-ce que tu veux faire avec ce numéro ?
Moi : l'appeler et si possible mettre mon grain de sel dans la chose. Je veux que Willy se case. Ceux dont il a été victime m'empêche de dormir. S'il avait une vie stable cela ne serait pas arrivé. Je veux qu'il se marie et fonde une famille.
William : est-ce qu'il est prêt pour ça ? Pour cette vie de responsabilité. Faudrait pas qu'on lui impose une vie qu'il ne veux pas vivre.
Moi : on ne lui impose rien puisque c'est lui même qui s'est choisie cette fille. On ne fera que leur donner un coup de pousse et rien d'autre.
Il soupire longuement car je sais qu'il est un peu dubitatif sur mes intentions. Mais moi seule sais ce que je fais.
Moi(le rassurant) : Laisses moi faire. Ne t'inquiètes pas. Je sens que nous allons célébrer un autre mariage bientôt.
William(mettant ses boutons) : c'est une mauvaise idée Aline. Willy est majeure et vacciné. Il peut aisément décider de quand est-ce qu'il va se mettre la corde au cou. Pas besoins de l'y obliger indirectement. Le mariage n'est pas un jeu. En plus, on ne connais même pas cette fille dont tu parle.
Moi (changeant de sujet) : je crois que tu dois avoir faim. Je vais te faire un plateau.
William : wep c'est ça.
J'éclate de rire car il sait que je n'en ferai qu'à ma tête. Sur ceux je sors de la chambre pour la cuisine. Je n'imposerai rien à Willy. Je veux juste qu'il vive une relation sérieuse qui si possible aboutira au mariage, c'est tout. Car oui je suis contre le vagabondage sexuel. Si elle est la meilleure amie de Lucie. C'est que c'est une dure bosseuse. Car Lucie est une bosseuse. Elle sait travailler son argent. En plus, elle a un caractère bien trempé. Ce qui attise ma curiosité ( rire). Il n'est pas facile d'être la mère d'un garçon. C'est encore plus difficile quand c'est un homme.
**Jessica Davis**
Cela fait combien d’année déjà ? Je suis tétanisée sur place. Le revoir me fait tellement d’effets. Mais je suis encore plus sonnée par son apparence. Ces cicatrice, ces brulures. Cet aspect de lui n’a rien avoir avec celui que j’ai connu autrefois. Cela n’a absolument rien avoir avec l’homme d’affaire opulent, charismatique, l’homme d’affaire qui roulait dans les plus gros bolides d’Abuja. Cet homme qui imposait le respect autrefois n’a rien avoir avec celui qui est arrêté devant moi actuellement. Cet homme qui avait fière allure autrefois n’a rien avoir avec cet type aux allures négligées et douteuses. Que s’est-il passé ? Comment en est-il arrivé là ? Je ne cesse de me poser la question. Je n’entends presque pas les mises en gardes et les ordres de mon grand frère tellement je suis focus sur mon géniteur. C’est vrai que lui et moi, ça n’a jamais été l’amour parfait. C’est qu’il n’a jamais sût me donner l’amour de père dont j’avais tant besoin pour me sentir bien, c’est vrai qu’il n’a jamais eu mon temps. Que dis-je, il n’a jamais eu notre temps. Il a toujours adulé l’argent. Il a mis le fric sur certain pieds stal Oubliant même de sacrifier la relation parent enfant dans cette quête insatiable de la gloire. Je suis traversée par toutes sorte d’émotion. La colère, parce qu’il nous as abandonnée mon frère et moi en nous privant de l’amour paternel. Puis la curiosité de savoir ce qui bien pût le faire chuter ainsi. D’homme de haute société qu’il était. Apparemment il faisait parti de ceux là qui décidaient de l’avenir du pays. Les hommes forts du pays. J’ai besoins d’explications à certaines question. L’émotion et telle que je n’arrive pas à retenir mes larmes. Elles ruissellent toutes seule.
Dans un soucis de comprendre les choses, je lui pose cette question qui me brule les lèvres. Je suis peut être jeune mais pas idiote.
Moi( la voix enrouée) : que t’est-il arrivé ?
Brad(la voix grave) : Je t’ai dis de rentrer Jessica.
C’est vrai que c’est lui qui a joué ce rôle de paternel pour moi mais là je suis complètement désolée. Je n’ai jamais discuté ses ordres, je lui ai toujours obéis. Je ne lui ai jamais manqué de respect, bien au contraire je lui ai toujours donné la considération qu’il faut. Mais là, si je ne saisis pas l’occasion d’avoir des réponses. Je ne les aurai jamais.
Moi( insistant) : pourquoi m’appelles tu ta fille aujourd’hui alors que tu m’évitais hier. Si j’ai bon souvenir à peine tu voulais me blairer. Qu’est-ce qui a changé ? Que s’est-il passé soudain ? Où bien ce sont les brulures sur ton corps qui t’ont fait rappeler que tu as des enfants ?
Okonkwo( la voix tremblante et bégayante) : je suis tellement désolé. J’ai tellement honte de moi. Honte du père cruel et irresponsable que je suis. Je suis désolé pour tous ce qui a bien pût se passer. Je suis tellement navré. J’avais tout mais je n’ai pas eu la sagesse et la maturité nécessaire d’accorder de la valeur au vrai bonheur. Pourtant mon vrai bonheur s’était vous mes enfants.
Moi( dardant un regard appuyé sur lui) : alors, dis moi ce qui t’es arrivé ?
Il soupire, je sens un voile de honte se poser sur son regard.
Okonkwo(la tête baissée) : que puis-je te dire qui puisse atténuer ta souffrance ? Rien. Mais Dieu seule sait combien je suis meurtrie de vous avoir abandonné. De vous avoir fait souffrir. Je ne suis pas digne de vous. Pais il le faut. Il faut que je présente des excuses. Des désolés. Car aucun mot ne peut exprimer, le regret que je ressens au fon de moi.
Moi(le regardant droit dans les yeux): Parce que c’est trop facile de venir se planté ici et déblatérer des désolé à tout va. Non, la blessure est beaucoup trop profonde pour que tu te pointes comme ça à l’improviste en me balançant toutes tes excuses…ce n'est pas comme ça que ça marche.
Mémé(derrière nous) : qu'est-ce qui se passe ici ?
Je me retourne pour croiser son regard plein de questionnement et d’inquiétude
Moi( la regardant) : dis à ton fils que ma blessure est beaucoup trop profonde pour ses maigres dessolés.
Elle s'avance vers moi. Puis me prend dans ses bras.
Mémé(me caressant le dos) : oh ma pauvre chérie. Je suis désolée.
Elle me garde quelques minutes dans ses bras. Puis je desserre l'étreinte. En essuyant mes larmes du revers de la main.
Moi(pleurant) : c'est trop dure de le voir. C'est trop dure…je ne suis pas sure que j'y arriverai.
Sans plus attendre, je m'échappe de ses mains pour rentrerai à l'intérieur.
Angela(derrière moi): Jess attends !
Je ne l'écoute même pas. J'suis trop brisée. Je monte dans ma chambre pour aller ruminer ma souffrance.
Irina(entrant) : Jess !
**Bradley Okafor Davis**
Moi(à Angela) : laisses la, elle besoin de s'en remettre(à lui) t'ai content de toi maintenant ? Tu as vu comme elle a mal ?
Okonkwo(voix frêle): Dieu m'en est témoin que je ne voulais pas la faire souffrir en venant ici.
Moi(furieux): tout ce que tu sais faire c'est faire du mal aux autres. C'est blesser. Je ne duis pas sure que tu puisse être capable de faire le bien. Tu es content de toi maintenant ? Nous avons vécu des années sans toi. Et je pense que nous nous porterons encore mieux sans ton horrible présence. Epargne nous et vas-t’en…
Mémé(s'imposant): tais toi enfin ! Tais toi. Qui es-tu pour juger ? qui ? Dis moi. As-tu oublié que tu es un serviteur de Dieu ? Regardes comment cette haine et cette souffrance te ronge. Okonkwo est mon fils et toi mon petit fils. Je me retrouve entre le marteau et l'enclume car vous êtes ma famille. Tous ce que j'ai, c'est. Et vous voir vous entredéchirer me fend le cœur( pleurant) ce n'est pas facile, je sais. Mais le pardon libère pourtant. Pardonnes, lorsqu'il est encore tant. La balle est dans ton camp.
Voir de la douleur dans ses yeux me fend le cœur. Je me sens bizarre tout à coup. Elle nous laisse et rentre à l'intérieur à son toure. Je sais qu'elle ne va pas bien.
Okonkwo (me regardant) : je suis désolé pour tout ce grabuge. Je m'en vais mais je n’abandonnerai pas tant que tu ne m'auras pas pardonné. Je pense que j'ai besoin de faire mes preuves. Et de te prouver que je mérite ton pardon. Je pense que les actes valent mieux que les mots.
Il s'en va sans se retourner.
Angela(me caressant la paume) : on rentre ?
Moi : oui. Je suis désolée pour tout ceci. Normalement, c'est ta soirée mais j'ai tout gâchée c'est ça !
Angela(petit sourire) : l'essentiel a déjà été fait, je suis baptisée. Le reste n'est que formalité.
La soirée suit son cours tranquillement. Le corps est présent mais pas l'esprit. Trop de chose me turlupine l’esprit. Mon esprit navigue entre mes sentiments, mes blessures intérieurs et cette petite voix qui résonne en moi et que je refuse d'écouter parce que c'est beaucoup trop douloureux. C'est beaucoup trop dure.
Moi(à son oreille) : je monte me coucher.
Angela(surprise) : déjà ?
Moi : oui, j'suis fatigue.
Elle n'insiste pas. Elle comprend.
Angela : je t'accompagne. Laisse moi deux minutes, le temps de dire aurevoir.
**
*
Quelques jours plus tard.
Avec l'aide de mémé, une cérémonie a été organisée à sur Abuja. Dans notre grande famille. La grande famille Davis. L'objet, leur présenter ma fiancée et les inviter à mon mariage. Surtout au tantes et oncles. Puisque j'aurai besoin d'eux pour la cérémonie de dot.
Tante Ogé : ouf ! Il était temps.
Oncle Obinan (gros sourire) : en plus, elle est très belle.
Moi(sourire): merci oncle.
Ce sont les petites sœurs et petits frères de mon feu grand père. Issue d'une famille polygame, son père a eu assez d' enfants. Ce qui fait que ses petites frère et autres sont très jeunes. Je préfère les appeler oncle et tante. Si non ce sont mes mémés et pépés (rire).
Les filles de la cours se sont accaparé d' Angela. En faite d'autres ont parié ici que je ne me marierai pas. Vu que j'étais un homme à femme. Du genre, je ne serai jamais assez prêt pour me passer la corde au cou. Et lorsque j'ai rangé ma vie, c'était encore pire. Je refusais les avances de leurs copines ou quand elles se font trop insistante, je les tanne. C'est surtout Uché qui m'en voulait le plus, car j'ai validé ses trois copines (rire). Les choses de la vie d'avant.
Uché(à mon oreille) : eh toi ! Tu as tanné mes copines jusqu'à, c'est aujourd'hui que tu viens nous présenter ta précieuse.
J'éclate de rire. Elle a la rancune tenace cette fille.
Moi( riant) : ça date de combien d'année déjà ? Tu ne peux pas oublier certaines choses un peu.
Uché : jamais, en plus ça te fait marrer. T’as la chance qu’elle est belle ta meuf.
Moi(la corrigeant) : ma fiancée, celle que j'aime.
Uché( levant les yeux) : que t'es lourd toi !
Moi : et c'est ce que t'aime.
Uche : obligée, c'est la famille. Que veux tu ? De plus elle est cool comme fille ta meuf.
Je secours la tête, elle n'est pas possible celle là. C'est une vrai tête de mule celle la. Bref, en gros c'est un agréable moment que nous avons passé. Les Davis ne sont pas trop compliqués en générale. Mais comme chaque famille a sa brebis galeuse. C'était aussi un moment pour Jess de s'imprégner de cette chaleur familiale. Ça lui a fait du bien après les évènement de ces derniers jours.
Trois jours plus tard.
Moi(les regardant) : toutes les valises sont déjà prête ?
Les filles : Oui
Moi (me tournant vers mon père) : ouf, c'est l'heure. Merci beaucoup pour l'hospitalité.
Papa : ce fut un plaisir fiston. Repenses STP à tout ce que l'on s'est dit.
Moi : je me ferai fort.
On se fait une vigoureuse accolade. Puis d’aller faire un câlin à maman. La séparation est toujours difficile. Et les femme sont émotives, c'est le cas de la mienne(rire). Apres elle, vient le toure des autres filles.
Papa(nous regardant) : je vais bénir votre voyage.
Nous fermons tous les yeux et adoptons une position de concentration. Il prie, il nous recommande entre les mains du SUPREME. Ainsi que les préparatifs du mariage et tout ce qui suivra.
Les employés et moi chargeons les valises dans les males arrières des différents véhicules ainsi que les cadeaux que nous avons reçu. Puis nous embarquons.
Maman(sourire) : à nous revoir au mariage.
Angela : merci pour tout.
Papa : faites bon voyage. Que le Seigneur vous accompagne.
Nous : Amen !
C'est ainsi que nous quittons d'abord, Ota et d'arriver à Lagos. Puis de prendre enfin l'avion quelques heures plus tard.
Moi(baiser dans les cheveux) : ça va toi ?
Angela(sourire) : wep.
Moi : prête à être mon épouse ?
Angela(sourire) : graave.
Moi(la pressant tout contre moi) : tu me rassures.
**Angela Porquet **
Moi(le regardant) : merci monsieur le directeur.
Directeur (gros sourire) : je me ferai fort de suivre leur rendement de manière personnelle.
Moi(sourire) : je vous serai gré.
Nous échangeons encore un peu puis je prends congé de lui. Il me raccompagne à la. porte. Je suis venue inscrire les filles. Jess et Irina. Chacune a déjà rejoint sa classe. C'est vrai qu'elles ont pris du retard par rapport au autres élèves mais elles vont se mettre à jour. Bref, je ne perds pas plus de temps. Je fonce direct au boulot. Mes bureaux m'ont manqué. Les filles y sont déjà. Amira et Princia. Se sont elles qui me seconde.
Je parques très rapidement ma voiture et de monter. Ma secrétaire est très heureuse de me voir ainsi que certains employés. Parce que c'est une absence de deux mois dont on parle la. Après quelques salutations ici et là, je rentre enfin dans mon bureau.
Moi(entrant) : je vois que tu as pris tes aises.
Amira(levant son regard des dossiers) : que veux tu, je te remplaçais.
Moi : mais j'suis là maintenant donc oust !
Amira :rhooooo madame la PDG, c'est bon ! Tu peux venir t'installer. Il n'y a pas le feu.
Elle joint l'acte à la parole en sortant pour me faire de la place. Je lui fais un gros sourire.
Moi : pas ma faute, si j'adore mon bureau. Il m'a tellement manqué.
Amira(levant les yeux) : wep c'est ça, laisses moi quand même te faire un débriefe sur les dossiers que je traitais.
Moi(un peu plus sérieux) : vas y, je t'écoute.
Ledit débriefe prend une heure et trente minutes de temps minutes environ.
Amira(me regardant) : le stock d'hévéa de ces trois derniers mois est déjà au port et prêt à être embarqué. Mais les cacaos pas encore vu que nous ne sommes qu'en début de la traite. La production n'est pas encore assez conséquente pour l'exportation. Néanmoins, pour le peu que nous avons sous la main la conservation se fait très bien.
Moi : évidemment, puisque les dernières pluies ne sont pas encore tombées.
Amira : exactement. Bref, tu as toutes les informations ainsi que le bilan de ces deux derniers mois dans ce dossier.
Moi (parcourant le dossier) : tu t'es débrouillée comme une grande ma belle. Et c’est louable. Merci d'avoir assurée.
Amira : de rien, c'est le patrimoine familiale. On va encore faire comment( se rappelant illico d'un truc) ah j'oubliais.
Moi(perdue) : bah quoi ?
Elle va fouiller dans les tiroirs. Et en sort une chemise de couleur jaune.
Moi( la regardant) : qu'est-ce que c'est ?
Amira( croisant les mains sur la poitrine) : les documents légaux de notre héritage. Celui que Marcellin m'avait remis.
Je le récupère en étant émue de le tenir enfin dans mes mains. Wow ! Que de chemin parcouru ! C'était presqu'impossible. Je l'ouvre la main tremblante en parcourant fébrilement les lignes et les mots qui y sont inscrit.
Moi (soufflant de soulagement) : ouff ! Enfin.
Amira : alors ?
Moi : étant en congé avec Brad, il m'est venu à l'idée d'organiser une réunion entre nous.
Amira : oook…le motif ?
Moi : tout comme moi, je pense que t'as aussi pris connaissance de ce document. Ces neuf dernières années c'est moi qui me suis occupée des affaires familiale et de toutes les décisions importantes qui en résultaient. C'était assez gérable parce que je n'avais pas accès aux autres biens des parents puisque les oncles en avaient pris possession. Mais aujourd’hui avec ce document(lui montrant le dossier) nous sommes les seules propriétaires légaux des biens de nos feu parents. Ce qui sous entend clairement que j'ai besoin de coup de main parce que là les responsabilités s'élargissent. Et je ne peux tout gérer seule.
Amira (acquiesçant) : je comprend. Et ça tombe bien parce que tout le monde est présent.
Moi : exactement c'est le moment opportun pour en parler. Faudrait que chacune d'entre nous prennent ses responsabilités parce qu'il s'agit ici du patrimoine Porquet. L'héritage de nos parents et l'avenir de nos futures enfants. Il faut que chacune de nous s'implique. C'est important.
Amira : en parlant justement de s'impliquer, tu peux féliciter ta sœurette Princia. Elle m'a été d'une aide considérable à ton absence. Dans le sens que c'est elle qui gérait le coté juridique des contrats et autres. En plus elle a aussi révisé tous les documents juridique de l'entreprises. Il y a des règles et principes de l’entreprise qui étaient devenues caduques par rapport aux nouvelles lois concernant les droits et devoirs des employeurs et employés. Mais aussi des devoirs de l'entreprises. Elles a fait une mise à jours parfaite en informatisant tous. Nous sommes maintenant en phase avec les standards et normes internationaux. Elle est rigoureuse dans le travail.
Moi(gros sourire) : ça, tu peux le dire. C'est une fille intelligente. Et j'aime ça. L'entreprise a besoin de tous les cerveaux de la famille
Amira : tu ne crois pas si bien dire ma chère.
Puis en un claquement de doigt son regard pétille.
Moi(la regardant) : euh qu’est qui t’arrive tout à coup ?
Amira(gros sourire) : jusqu'ici tu ne m'as pas encore dire quelle genre de cérémonie ru veux hein. On a pas trop de temps ma belle. Il ne nous reste que trois semaines. Donc il faut qu'on se bouge.
Moi : ah oui c'est vrai. Ça aussi c'est une autre paire de manche qu'il va falloir gérer. Stp pourrais tu t'occuper de tous ce qui est organisation. Tu es douée pour ces genres de choses. Si c'est moi ça sera la catastrophe.
Amira : bien évidemment que je vais m'occuper de l'organisation. Mais avant j'ai besoin de savoir ce que toi tu veux. De quelle genre de cérémonie veux-tu. Une sorbe et classe ou une bling bling et tape à l'œil.
Moi (grimaçant): non, pas de tape à l'œil. Tu me connais. Tu connais un peu mes gouts. Brad également veut une cérémonie simple. Je veux une simple et classe. Tranquille quoi.
Elle sort rapidement un bloc note ainsi qu'un stylo de son sac main et se met à noter.
Amira : nous attendons combien d'invités ? Quel est votre budget pour la dot et le mariage cumulés ?
Moi : me concernant je m’occuperai des dépenses de la gastronomie de la dot vu que c’est nous qui recevons. Mais c’est lui qui s'occupera des tenues. Et de ceux de la dot et du mariage. Pour le mariage je donnerai 2,5 bâtons. Et comme je connais mon homme il ne voudra pas que je mette un centime dans les dépenses du mariage. Du coup tu prendras ma participation pour les imprévu et tralala. Bref, je sais qu'il sortira le quintuple de ce que je donnerai. Je te remettrai du liquide pour les courses de la dot. Bref pour les invités, 200 à 250 personnes. La majorité des personnes viendront du Nigeria. Les Davis sont nombreux. Quand à la robe, je veux une princesse. Mais de couleur belge.
Nous parlons de long en large de l'évènement. Notamment les motifs que nous devons utiliser pour les vêtements de la dot. Les réservations de chambres d’hôtel pour loger nos visiteurs. Bref de tout quoi.
Moi (la regardant) : ce soir, nous irons rendre visite à pépé Comoé. Par rapport à la liste de la dot. Aussi ça sera une occasions pour qu'il fasse connaissance avec Brad.
Amira(arquant un sourcil) : ça sera où ?
Moi : il est logé avec son plus grand fils et quelques de ses amis dans mon ancienne maison à Bietry. C'est là-bas que se fera la dot.
Amira : celle dans laquelle tu vivais avec Léon ?
Moi : oui, j’ai fais des réaménagement afin que tout soit clean là-bas. En plus la maison est assez pour accueillir du monde. Ces derniers temps je me suis trop absentée. Donc j'ai préféré que lui-même fasse le déplacement.
Amira : sans soucis ma belle. Ça sera fait comme tu veux. Je me charge de tous. Les différentes locations et réservations, la wedding planner, les traiteurs.
Moi(la regardant) : si tu te sens débordée, les filles pourront t'apporter un coup de main. Et puis pour les plats nigérian, mémé s'en occupera. Tu vois avec elle de quoi on aura besoin. Laisses la s'impliquer au maximum. Brad est comme son deuxième fils.
Amira(acquiesçant) : t'inquiètes tout sera fait comme tu le désire.
Nous discutons lorsque Princia fait son entrée.
Princia : je vois que les activités ont repris
Moi : ouais…merci, t'as assurée à mon absence.
Princia(sourire) : bah de rien. Alors, les nouvelles. Je pense qu'on a un mariage à célébrer dans quelques semaines.
Moi : oui et c'est exactement de ça que nous étions en train de parler.
Princia : intéressant, et en quoi je peux aider ?
Amira : je te le dirai. Mais saches d'ore et déjà que tu es demoiselle d'honneur. Tu auras avec toi Daniella, Jessica et Irina.
Moi : Melissa est mon témoin, Bella ma maquilleuse et Amira sera à l'organisation.
Princia(arquant un sourcil) : qui sera alors ta dame de compagnie ?
Moi: je crois que madame Yapo fera l'affaire. Qu'en dites vous ?
Amira : wep, j'ai aucun soucis avec. Et surtout que c'est une fervente chrétienne en plus d'être cool. Et pour ton chéri, ses garçons d’honneur à lui ?
Moi : ce sont ses cousins du Nigeria. T'inquiètes, il s'organises à son niveau tout comme moi.
Princia : wow, on aura alors une forte délégation hein.
Amira : je te le fais pas dire. La couleur du mariage alors ?
Moi : du rouge blanc. Un rouge vif. Pour la dot, les tenues viendront du Nigeria. Mais pour ma première sortie nous choisirons un tissu ici.
Amira(notant) : ta robe alors ?
Moi : nous iront tout JT
Princia : wow, c'est du balèze dit donc !
Moi: ah wep(regardant Amira) stp veille à ce que la décoration ne soit pas surchargée. Je veux quelque chose de sobre mais très classe. Le rouge c'est déjà vif donc pas besoin d'en mettre partout.
Amira : c'est qu'il va falloir agencer avec une troisième couleur. C'est quoi la préférée de ton homme ?
Moi : il adore, le bleu. Le bleu claire.
Amira (notant) : ah mais ça tombe bien. On mettra quelques fine de bleu. Ça sera beau parce que cette couleur n'est pas trop frape à l'œil.
Nous peaufinons les idées pendant plusieurs autres minutes. C'est surtout au niveau de la gastronomie que nous perdons plus de temps.
Princia: pour changer. Alors, la rentrée des filles ?
Moi : elles étaient toutes excitées. J'espère surtout qu'elles se sentiront pas dépayser surtout Irina. Fallait voir la directeur me faire le gros sourire.
Amira : ahi il voulait te draguer ou quoi ?
Moi : du tout, c'est parce que j'ai soldé la scolarité.
Princia : ah wep, j'oubliais que c'est l’argent qui parle ici dehors.
Amira : clairement !
(Sonnerie de téléphone)
Moi : c'est le mien.
Je le récupère rapidement du sac, c'est namour. Je décroche.
Moi : allo ! Namour !
Princia : mieux je sors oh.
Amira : je crois que c'est une bonne idée. Je te suis. J'ai du pain sur la planche. Les choses de l'amour.
Moi(riant): envoyez moi vos gars de derrière la clôture faire la présentation.
Amira(sortant) : est-ce que tu n'as pas raison ?
C'est sure les éclats de rire qu'elles quittent mon bureau.
** Melissa Porquet**
Bella( me réveillant) : hey la marmotte. J'suis de retour !
C'est avec toutes les peines du monde que je me réveille de mon mini sommeil. Je me sens patraque.
Moi(ballant en me redressant) : t'es déjà de retour ? T'as fait vite dis donc !
Bella(essoufflée) : ne penses pas que c'est pour tes beaux yeux que je l'ai fait. C'est parce que je serai tata.
Moi(rire) : n'empêche que c'est moi qui profite pour l'instant (humant l'odeur de la bouffe) hmmm ça a l'aire délicieux.
Je m’apprêtais à prendre le sachet, quand elle est plus rapide que moi.
Moi( au bord de ma vie) : qu'est-ce que tu fais ? Rends le moi !
Bella(riant) : non ma belle. Tu me trouves en bas. Tu veux manger, bah tu descends. C'est aussi simple que ça.
Sur ceux elle s'enfuit en descendant. Non cette fille est impossible. Depuis ce matin, le petit bout d'homme que j'ai dans le ventre veux manger de la soupe de cabri bien pimentée. Et comme dans ce quartier, il est difficile d'en trouver. Bella est allée m'en chercher ailleurs dans la ville. C'est toute frustrée et furieuse que je descends du lit pour la rejoindre en bas.
(Sonnerie de téléphone)
Je le prend, c'est encore celui la. Ma tension monte d'un cran. Depuis une semaine, il n'arrête pas. Appels, messages, les vocaux. Je ne réponds à rien. Depuis que mon état a été confirmé par un médecin. Le type m'énerve, mais de ouff quoi. C'est sans surprise que je regarde le téléphone sonner sans le décrocher. Bien évidemment qu'il ne déchante pas, il rappelle. Aucune once de découragement. Ce qui a le dont de m'énerver encore plus. Apparemment Steeve a finit par lui remettre mon numéro. Je discute avec tout le monde aisément même avec Inaya sa grande sœur. Je décroche direct.
Moi(furieuse) : tous ça c'est de ta faute. Si je suis devenue mendiante de nourriture, c’est à cause de toi. Si tu ne m'avais pas mis dans cet état, je ne serai pas en train de saliver bêtement pour de la nourriture(pleurant) tu vois l'état dans lequel tu me mets ? Je ne suis plus maitresse de moi-même par ta faute. Et tu viens en rajouter une couche en m'appelant sans cesse ? Tu sais quoi, tu m'exaspère.
Clic !
Je balance le phone sur le lit et de descendre. Non mais qu'il m'agace. J'essuie mes larmes( à moi-même ) calme toi ma belle. Tu vas bientôt manger ton repas bien fumant. Je sais qu'il va encore rappeler mais ce n'est pas mon problème. Depuis que je suis ici, c’est la première fois que je décroche son appel. Ce qui compte c'est cette soupe de cabri. Heureusement que les filles ont fait la table. Je vais déguster ma chose au calme. Puis ensuite dodo. De toutes les façons, c’est ce que je fais depuis un moment.
**Bella Fatima Porquet**
Quelques jours plus tard.
C'est toutes extenuée que je me jette dans les fauteuils. Les choses du mariages. Courses sur courses. Pour finir j'ai des douleurs au corps et à l'œil par manque de sommeil. C'est complètement délirant.
Amira (dans mon dos) : alors t'as eu tout ce dont on a besoin ?
Moi(lasse) : houai, tu peux toujours vérifier.
Amira : ok, je reviens.
Moi(soupirant) : hmmm
En effet j'suis aller prendre quelques colis par DHL dans une agence de la place. Il y a certains plats dont les ingrédients ne se trouvent pas ici. Les choses d’Amira. J’espère que les plats seront délicieux. Parce que l'énergie que je dépense la c'est pas du jeu.
Amira : oui, tout est là, merci. Stp peux tu aller rapidement au marché Gouro à adjamé pour moi ?
Moi(agacée) : j'ai mal au corps Amira.
Amira : d'accords reposes toi. Mais fais le après stp. J'en ai besoin. Voici la liste de ce que tu dois acheter ainsi que l'argent.
Moi : d'accord…
Elle est déjà partie. Avec le phone pendu à l'oreille. J'imagine combien elle doit être épuisée elle aussi. Car tout repose complètement sur ses épaules. Daniella aussi est dans les courses actuellement. Etant donnée que Jess et Irina vont au school. Et Melissa est disqualifiée à cause de son état. Pour elle c’est dormir, manger et être furieuse après le docteur. Elle lui crie dessus à tout moment. C'est aberrant. La grossesse a carrément changé ses humeurs. De douce et calme qu’elle était madame est devenue grincheuse. Bref, Princia aide à l'entreprise. Du coup c'est Dana et moi qui sommes dans les courses. Mémé aussi s'occupe de certains domaines. Surtout du Nigeria.
J'ai un petit creux. C'est à la hâte que je me dirige à la cuisine. J'y trouve tata Prudence.
Moi : hmmm ça sent bon par ici !
Tata : dis moi juste ce que tu veux manger. Et je te sers.
Je vais lui faire un gros câlin. Cette femme est un amour. Elle me fait un joli plateau du reste de michoui d'hier. Accompagné d'un mini morceau de pain. Je me régale.
Moi(avalant à la vas vite mon verre de jus d'orange) : merci tata
Tata( riant) : je vois que tu es d'aplomb pour les autres courses.
Moi (me levant) : très.
Je débarrasse la table puis de laver mes mains et de lui faire un bisou sonore. Je vais monte voir la marmotte. Bien évidemment qu'elle dort. Porter la vie c’est une chose. Je prends une douche rapide et de descendre. Le chauffeur m’accompagne. La liste est longue. Heureusement que le chauffeur m'aide avec les bagage. Ce sont les produits dont la conservation est moins difficile. À savoir igname, riz, huile…c’est prêt de trois heures du temps que nous mettons.
Moi(la déchargeant) : merci bien ma chérie.
Je fouille dans mon porte monnaie et lui tend un billet de 2000
La petite : tantie, je n'ai pas la monnaie.
Moi : gardes c'est pour toi…
Elle me fait un gros sourire en me remerciant. En faite ce sont les petites filles qui aident à porter les bagages au marché. Elle m’a été d’une utilité considérable. D’où ce petit bonus. Bref, je monte en voiture. Difficile de sortir car adjamé est toujours bourré de personne. Et le comble c'est qu'il goutte. Tout ce que je déteste.
Moi(regardant le chauffeur) : c'est pas aujourd'hui que nous allons sortir d’ici.
Le chauffeur : c'est tout adjamé ça…
Moi : et la pluie qui s'intensifie…c’est pas la joie.
Le chauffeur : nous sommes en plein octobre…et à Abidjan c'est ainsi.
A croire que la pluie n'attendais que ça pour venir fortement. Abidjan est connue pour sa forte pluviométrie. Souvent dévastatrice car il y a généralement des perte en vie humaine. C'est avec stratégie que nous arrivons à extirper de ce marché à ciel ouvert bondé de monde qui alimente la plupart des foyers d’Abidjan.
Lorsque nous arrivons enfin à la maison, aidée de tata Prudence et du chauffeur nous rangeons les courses.
Moi: mon dos…
Daniella : yako, moi aussi je viens d'arriver…
Moi : à ce rythme, ça ne va pas le faire…on va vieillir avant notre âge hein !
Daniella (riant) : on va encore faire comment ?
Je remercie tout le monde puis je monte en chambre me débarbouiller. Je trouve Melissa assise sur le lit en position tailleur. Elle vient de se réveiller apparemment.
Melissa : tu m’as ramener quoi ?
Moi (la regardant) : bah rien !
Mélie(me regardant) : comment ça rien…tu pouvais au moins me ramener quelque chose.
Je soupire d'agacement. Cette fille pense peut être que je suis son gars ou quoi ? Ces caprices de grossesse c'est pratiquement sur moi qu'elle les fait. Pourtant quand le type l'appelle, elle le clash.
Mélie(regard de chien battu) : stp pourrais-tu me chercher du gnonmi (galette de mil) ?
Moi(les gros yeux) : quoi ?
Mélie(voix suppliante) : stp ! Stp ! C'est pour le bout d'homme ! Stp tata !
Moi : t'aurais pût m'envoyer un sms me stipulant que je t'en ramène. Je suis claquée la ! Et en plus il pleut.
Mélie(soupirant) : hmmm
Elle me fait de la peine tout à coup.
Moi : et du aloco à la place, ça fera l'affaire non !
Mélie (peu enthousiaste) : mouais !
Moi : t'inquiètes, je sais que tu vas aimer.
Mélie (petite voix) : si non que le gnonmi serait mieux et surtout quand il est accompagné d'un pot de lait.
Elle me fatigue avec son chantage émotionnel.
Moi (abdiquant) : bon ok ! mais avant je dois me décrasser un peu...
Mélie(heureuse) : vas y. Saches que t'ai un amour !
Moi : tu es une manipulatrice…
Ça lui fait rire. Je ne perds pas de temps en douche. Quinze minutes plus tard, j'étais prête. Je porte un vêtement chaud.
Moi(prenant mon phone) : on y va.
Méli (se levant) : ok .
C'est le chauffeur qui va nous conduire. Parce que toutes les deux, nous avons peur du volant.
Moi(la jaugeant du regard) : ton bidou pousse bien hein.
Elle devient toute rouge et me fait un large sourire.
Mélie : j'ai tellement hâte qu'il vienne au monde. Malheureusement(se caressant le ventre) il est encore tout petit à l'intérieure.
Moi : calmos girl, tu entame à peine ton quatrième mois.
Mélie : je ne peux m'empêcher.
Moi : du coup, tu ne comptes pas lui dire pour le bébé ?
Les traits de son visage durcissent. Elle devient grognon tout à coup.
Melissa(la main sur le ventre) : c'est mon bébé ! J'aurai pût le perdre cette nuit là, qu'il n'aurait vu que du feu. Je le déteste. Il m'a blessé. Il m'a méprisé. Tout ce qui compte à présent c'est le petit homme et moi.
Cette fille va finir par me donner des céphalées. Elle est tellement butée.
Moi (la regardant) : je croyais que tu voulais que tout s'arrange ?
Mélie(sec) : et bah j'ai changé d'avis. Plus maintenant. Ce bébé, c'est le mien.
Moi (montant en voiture) : et c'est mauvais. C'est complètement égoïste même je dirai parce que tu y mets trop les sentiments. Ce n'est pas à cause de tes frustrations personnelles que tu vas empêché un enfant de connaitre son père. C'est carrément insensé.
Elle détourne son regard du mien sans me répondre. Je prend place dans le véhicule. Elle en fait de même. La pluie a cessé un peu.
Moi(au chauffeur) : nous allons à l'agence SIB de Saint Jean. Non loin du marché. Il y a une femme qui vend du gnonmi juste à coté.
Le chauffeur : oui madame, je vois. Ok merci.
Mélie (me regardant) : elle vend aussi du lait ?
Moi : bah j'sais pas trop mais si non il y a un super mâché non loin de là. On pourra toujours en prendre là-bas.
Mélie : ok.
Je me met à répondre au vocaux de Lucie lorsque mon phone se met à sonner. C'est l'identifiant des USA mais ce n'est pas le numéro de mes amis. Ce n'est ni celui de Lucie, ni celui de Shama encore moins celui d'Adam. Qui ça peut bien être ? Je décroche à la dernière sonnerie.
Moi : allo !
C'est la voix d'une dame mure qui me répond. Elle me parle en anglais. Bien évidemment que la causerie se passe en anglais. Après les civilités d'usage, elle se présente comme la mère d’Austin. Je blêmis sur le champ. Et ma gorge s'assèche tout à coup. Elle répond du nom d'Aline Koch. Elle est très chaleureuse et avenante dans ses propos. Elle me demande comment je me porte et me dit être désolée par rapport à mon accident. Et se met ensuite à s'excuser face au comportement irresponsable de son fils vis-à-vis e mois. La seule question qui me vient à l'esprit c'est ‘’qui lui a remis mon adresse.’’ Soit c'est Lucie ou Willy lui-même. Mais c'est assurément Lucie.
Moi(calme) : non madame. Vous n'avez pas besoins de vous excuser. Ça va, ces évènement ne sont que des mauvais souvenirs pour moi.
Mme Koch(douce) : n'empêche que ce fut une passe très douloureuse pour ta famille et toi. Et durant ces moments tu aurais voulu avoir le soutient de ton partenaire. Ce qui n'a pas été...n'est-ce pas ? Vraiment je suis désolée ma fille…je peux comprendre comment tu peux être remontée actuellement après lui. Et c'est justifié mais je t'en prie…
Moi(me massant la tempe) : attendez ! C'est lui qui vous envoi c'es ça ?
Mme Koch : bien évidement que non mon enfant. Tout comme toi je suis remontée après lui. Si j'avais été informée de ta présence dans sa vie un peu plutôt, cet appel je l'aurai passé il y a bien longtemps. Malheureusement ça n'a pas été le cas…
Moi (me massant l'arrêt du nez) :….
Mme Koch : c'est lui-même qui m'a parlée de toi. Et non, ce n'est pas lui qui m'a mandaté. Tu sais, il a eu plusieurs lot de succession d' évènement dans sa vie. Bien évidemment que non, je n'excuse pas son acte envers toi mais s’il y bien une chose dont je suis certaine c'est qu’il t'aime. Actuellement la honte l'empêche de faire le premier pas. Car il se dit que tu ne sera pas tendre avec lui.
Moi(un peu sur la défensive) : bien évidemment que je ne serai pas tendre avec lui
Mme Koch: et moi-même je veux que tu lui fasse ça dure. Ecoute Bella, je ne suis pas le genre de mère qui collabore avec les petites amies de son fils non. Mais si aujourd'hui je t'appelle c'est pour te dire que je serai heureuse si un jour au delà de toutes ces divergences tu acceptes de rentrer dans ma famille. Je t'accepterai volontiers comme belle fille. Bien sure que la dernière décision te revient.
Elle s'éclaircit la gorge…
Mme Koch : je sais qu'il est encore trop tôt pour parler de ça. Il y a certaines vérités que lui-même te dira. Mais je t'en prie ne prends pas une décision passionnelle. Mais prends la rationnelle. Car de cette seconde, ton bonheur dépendra.
Moi(ébahie) :…
Bien sure que je reste sur le cul. Une femme que je ne connais. Que je n'ai jamais vu qui me propose d'être ma belle-mère ? C'est complètement absurde !
Mme Koch : je sais que ça doit te paraitre un peu hors norme qu'on fasse connaisse de cette manière là mais je n'avais pas d’autre option qui s'offrait à moi. Bella ?
Moi (voix flette) : oui…madame…
Mme Koch : je ne vais pas te prendre plus de temps. Je te laisses vaquer à tes occupations. Je vais t'appeler plus souvent….merci.
Moi : merci
Clic !
J'essaie de me calmer et être maitresse de mes émotions afin de pas mettre ma frustration et mes ressentiments sur cette bonne dame.
Abordée ce sujet me met tellement en émoie. Pour ne plus y penser j'ai décide de mettre un trait sur cette fichue relation qui n'en était peut être pas une. Car depuis que j'ai quitté les USA, tout porte jà croire que cette relation n'a plus d'intérêt pour Willy. Au vu de ses agissement à lui bien évidemment. Et c'est pour ne pas trop y penser que moi aussi j'ai décidé de m'inscrire dans le même canevas que lui. Le fait que sa mère vienne s'en mêler…(septique) je ne sais pas trop quoi penser.
Mélie(me regardant) : c'était qui ? T'as l'aire déroutée là ?
Moi(d'un trait) : la mère d'Austin !
Mélie : wow ! Et elle te voulait quoi ?
Moi : s'excuser pour son fils et plein d'autre trucs….pfffff je suis complètement à l'ouest là. J'sais pas trop quoi penser. Parce que cette relation, je la considérais comme morte.
Mélie : et le fait que sa mère vienne s'en mêler change la donne. Bah moi je pense que surement il lui a parler de toi. Et comme, il sait que tu ne lui rendra pas la tache facile et bah il envoie sa mère. Ne te laisse pas impressionner par tout ceci. Austin lui-même a des explication plausible a te donner quand à son absence durant tout ce temps. Donc ne mets pas trop les organes sur les intentions de sa mère. Le couple c'est lui et toi.
Moi :wep…nous sommes arrivés.
Mélie : c'est rapide dit donc !
Moi(peu enthousiaste) : wep !
Heureusement que la pluie a cessée. Le chauffeur se gare juste devant la vendeuse. Nous descendons. Elle est même en train d'enlever un tour au feu. C’est Mélie qui fait son achat. Elle achète en quantité.
Moi : autant ? T'abuses là ?
Mélie(haussant les épaules) : on ne sait jamais. Peut être que les autres en voudraient aussi !
Moi : ok, comme tu veux.
Pour les pot de yaourt, nous sommes allées les prendre juste en face dans le super marché, CDCI. On peut enfin rentrer. J'suis calquée.
Mélie(la bouche pleine) : hmmm, c'est super !
Encore heureuse que tu ne m'es pas jouée le coup de « beurk, ça sent mauvais. J'en ai plus envie » nous rentrons enfin à la maison. Toutes la maisonnée est réunie dans le grand séjour. La soirée suit normalement son cours.
Princia : alors que compte tu faire ?
Moi : bah rien. J'suis pas en couple avec sa mère.
Princia(s'asseyant en tailleur sur le lit) : c'est quand même incroyable. Aimer la meuf de son fils sans même la connaitre c'est irréel. Que penses tu d'elle ?
Moi : de prime à bord, elle était douce et avenante dans ses propos avec moi. Je n'arrivais pas à le croire en faite…elle a une belle âme.
Princia : clairement. Parce que s'aurait été d'autres femmes, bah c'est toi qui te serais fait traitée d'arriviste hein.
J'acquiesce par hochement de tête.
Princia(excitée) : ce qui veut dire que le beau gosse au pupille vert sera bientôt dans la place !!
Moi : n'y mets pas trop les organes meuf ! Parce que je vais lui faire ça très dure, lui-même le sait.
Princia(sautillant) : m'en fous, enfin je ne vais plus voir ce petit aire de tristesse dans tes yeux. Car je sais que malgré tout, tu es toujours fan du gars. Tu peux tromper la vigilance de tout le monde mais pas les miennes.
Je la laisse bien se foutre de moi en sautillant sur le lit…
Moi : tu éteins la lumière stp quand tu finis.
Princia(me secouant) : Bella est amoureuse !
Moi(en position fœtale) : arreteuuuhhh !!
Moi : c'est Adam Okoyé qui te peut oh !
Le lendemain.
Une petite cérémonie a été organisée pour faire office de présentation de grand Brad à sa belle famille. Notamment à pépé Comoé. Une petit brunch entre les enfants de celui-ci et nous. C'était assez cordiale et intéressant comme rencontre en tout cas.
Nous : aurevoir
Pepe Comoé : à dans deux semaines !
Le soir dans le bureau de Brad.
Angela(nous fixant toutes) : je crois que plusieurs d'entrée savent plus ou moins le pourquoi de cette réunion ?
Les filles(Amira et Princia) : oui
Angela : ok, je sais que vous êtes toutes informées que nous sommes maintenant les propriétaires légaux des bien de nos feux parents. Lorsque j'étais en vacances le fils ainé d'oncle Bernard a eu l'aisance de remettre les document s que voici ( brandissant une chemise jaune) à Amira. C'est donc dans ce cadre là que j'ai voulu tenir cette réunion qui nous concerne toutes. Vous êtes sans ignorez que depuis la mort des parents, je me suis donnée corps et âme dans l'avancement de affaires. Mais aujourd'hui les donnés ont changés. Avec ce document les responsabilités ont triplé. En plus je serai bientôt mariée. Et de surcroit avec un homme de Dieu. Il y a la cause du ministère dont je ne pourrai me dissociée. Donc chères demoiselles j'ai besoin que chacune d'entre nous s'implique. Donc voilà un peu définit en quelques mots l'objet de cette rencontre.
Mélie(caressant son ventre) : puis-je jeter un coup d'œil au document ?
Angela : oui bien sure.
Elle lui tend le document. Elle en prend connaisse puis nous le tend. Nous faisons de même.
Angela : donc voilà un peu ce que nous avons sous la mains.
Amira : le problème qui se pose actuellement c'est que la majorité d'entre n'est pas constamment ici.
Mélie : perso, je suis encore là, c'est après les un an de bébé que je monte sur la France.
Amira: moi j'suis encore là.
Angela : et au cas où vous venez à vous mariez ? Parce que vos différents types ne sont pas d'ici.
Moi : au cas échéant nous aviserons. Ce qui me concerne, je suis ouverte à n'importe quel type de poste. Même si ça n'a rien avec mes qualifications. Là où je peux aider, je prend.
Princia : comme Bella j'suis encore là. Mais je préconise que nous créons un orphelinat dans les années à venir.
Moi : j'suis d'avis. Pour le moment nous pouvons commencer par les simples dons mais après nous pourrons élargir.
Amira (regardant Mélie) : je pensais que le congé s'étendait sur deux months seulement.
Mélie : je lui ferai savoir que j'ai changé d'avis.
Amira : et si le gars veut voir son enfant comment tu fais ?
Mélie(arquant un sourcil) : et qui le lui dira ? Toi peut-être ?
Amira(sans ciller) : bah moi !
Melissa grogne de frustration. Et connaissant Amira je sais qu'elle le fera.
Bref la réunion se poursuit tranquillement. Des décisions sont prise…nous nous mettons d'accord en un mot. Nous avons des grands projets.
(Sonnerie de téléphone)
Il est 2h30
Qui ça peut bien être à cette heure ci ? Mon Dieu qui a lourd comportement comme ça oh !
Princia(voix ensommeillée) : pardon Bella décrocheeuh !
Je coupe l'appelle. Même pas une minute que la personne récidive…oh mon Dieu ! Quelle galère !
Melissa(hurlant) : éteins ce fichu téléphone stp Porquet !
Moi (sortant du lit): excusez moi !
Je descend du lit pour aller m'enfermer dans la salle de bain.
Moi(baillant) : allo ! C'est qui ? (m’emportant) comment osez vous m'appelez à pareille heure ?
Voix( grave et posée) : Bella Fatima Porquet, Austin Willy Koch à l'appareil !
Mamooo ! Mes parents, mes ancêtres, mes aïeux cet enfant compte impressionnée qui comme ça avec sa grosse voix.
**Amira Porquet**
Moi(hors de moi) : comment ça la sono a été loué. J’avais réservé bien avant. Vous ne pouvez pas me lâcher ainsi à cinq jour du mariage.
Le monsieur : je suis sincèrement désolé madame, c’est notre nouvelle recrue qui a commis cette erreur.
Moi (sec) : et il faut que vous sachez que ce n’est pas du tout professionnel. Maintenant que vous me lâchez que voulez vous que je fasse avec vos excuses. Et en plus je vous ai déjà versé une partie de l’honoraire.
Le monsieur :…
Moi(furieuse) : je décommande. Je vais aller ailleurs. Vous n'êtes pas les seules à Abidjan. Comment pouvez vous me faire faux bon ainsi ? Je fais comment pour la sonorisation si vous ne pouvez me les livrer le jour J sous prétexte qu’on les a loués pour un festival. Et ceux pendant six jours ? Que voulez vous ? que j’annule la date du mariage pour vous attendre ? (rire nerveux) Non mais sans déconner ! (rire mauvais) Vous donnez au plus offrant, c’est bien mais moi, je décommande parce que j’aime pas les foutaises.
Le monsieur (paniqué) : svp, svp, madame, ne vous fâchez pas. On peut toujours trouver une solution.
Moi : trouver quelle solution ? Je veux mon argent et ce n’est pas discutable. Ça veut dire que vous voulez le beurre et l’argent du beurre. Vous n’êtes pas en mesure de me livrez les matosses le jour dont j’en ai besoin mais vous ne voulez pas non plus que je décommande.
Le monsieur(de but en blanc) : je vous trouve une sono maintenant même. Laissez moi quelque minutes pour passer quelques coups fil Svp ! Svp !
Moi : combien de minutes ?
Le monsieur : maxi trente.
Moi : ok
Le monsieur : je vous rappelle.
Moi : de la qualité hein
Le monsieur : sans soucis.
Je raccroche en essayant de me calmer. Je compose un autre numéro, celui du styliste. Après celui de la wedding planer. Et ainsi de suite. Je ne fais que ça depuis que nous sommes de retour sur Abidjan. Etant chargée de l’organisation, je passe mes journées avec le téléphone pendu à l’oreille et entre les courses aussi(soupirant) ce n’est pas facile. Etant perfectionniste comme moi, il faut être sur le terrain pour superviser parce que j’suis un peu compliqué. Donc obligée d’être au four et au moulin à la fois car difficile de me satisfaire. Les filles ne font que les courses secondaires. Rien d’autres. Les principaux, je m’en occupe moi-même. La date ultime approche et je suis de plus en plus grognon. Pff ! la pression quoi. Et cela se ressent dans mes actes. Je ne veux aucune bavure. Je veux que ma sœur ait le mariage de ses rêves. Un wedding très bien organisé même si le couple veut faire dans la simplicité. Rien d’exorbitant mais tout doit être classe. Aucun débordement, la juste mesure.
Moi(regardant le chef) : vous êtes sure que 50kg suffiront ?
Le chef : oui madame.
Moi (septique) : ajoutez y 15 kg de plus.
Là, je suis avec le cuisinier principal. Nous sommes en train de mettre au point les différentes courses au niveau gastronomique. Nous recevrons trois types d’invités. Du coup nous auront trois types de saveurs. La saveur européenne, la saveur nigériane et celle de la côte d’ivoire. Au niveau du Nigeria, nous auront les parents Oyedepo, ils viendront avec leur protocole. Les Davis seront présents. Notamment les oncles et tantes de la famille élargie. En plus de certains employés de Brad dans ses entreprises au Nigeria. Du genre, les chefs de départements, les directeurs adjoints, ces genres de postes à haut responsabilité. Ses hommes de son entreprises d’ici aussi ont reçu leur invitation. J’ai envoyée le faire part à Avery et Curtis également. Ils n’ont encore rien confirmé mais je garde espoir. En tout cas si Avery vient, c’est Mélie qui va me trucider(rire). Princia a aussi envoyé les cartes à Shama et Adam par mail bien entendu. Il y a la copine de Bella qui sera présente, Lucie. Elle a confirmé sa présence hier via WhatsApp. Au niveau de la grande famille Porquet, il n’y aura pas grand monde également. Rien que les enfants et petits enfants de pépé Comoé. Ainsi que Marcelin et son jeune frère. Oui, madame Davis Angela a décidé de faire balle à terre. On rend grâce à Dieu. De toute les façon la personne qui viendra faire son vampaya ici la, c’est lui qui tombera parce que les circonstances ont bien changé. Nous sommes tous bien outillés et chargés spirituellement maintenant. Bref, donc je disais, les membres de l’église seront aussi présent. Ainsi que les manœuvres de nos champs. Les employés de « Mon Cacao » ne sont pas laissés pour compte, on a également pensé à eux. Docteur Yapo femme et enfants puis Mr Coulibaly et madame. Donc voici ainsi constitué la liste des invités. Mais nous faisons tout en surplus, on ne sais jamais. On connait tous les africains quand on les invite. C’est pour ramener avec eux la copine de la camarade de la cousine de leur demi sœur. Bref, on avance à pas de tortue mais on avance.
Apres notre séances de travail, je vais avec les filles séances d'essayage. Les tenues de la dot sont prêtes.
Mélie (nous regardant) : on doit desserrer juste un peu ici, au niveau de la poitrine et de la taille.
Amira : c'est dément comme tu prends des kilo !
Mélie(rire) : merci de me le rappeler !
Moi : tu ne vois pas ce qu'elle ingurgite ici ? Des tonnes de nourriture.
Mélie : oui c'est ça !
Jess(appréciant) : les couleurs sont top.
Ping Sms, Brad : « ils sont là »
Moi : ok.
Je dois vous laisser les filles, la délégation nigériane est arrivée
Elles : ok.
C'est une courses contre la montre que je fais. Accompagnée du chauffeur, je pars les chercher. De les conduire à leur hôtel. Et de ramener d'autre à la maison. Ils sont nombreux. C'est un marathon pas possible. Bref, j'y suis arrivée malgré tout en bravant pluie et embouteillage monstre.
28 octobre.
Mariage coutumier.
Et voilà, nous y sommes. On a tempêté mais nous y sommes. Aujourd'hui votre sœur Angela Porquet se marie à la coutume. Les fils de pépé Comoé ont assuré. Ils ont bien fait bavé les Davis. Les pourparlers étaient rudes mais il fallait qu'on leur rende leur femme. Ils ont quand même fait du chemin pour venir la chercher.
Pépé Comoé(regardant Angela) : ma fille, ces gens ont quitté leur lointain pays avec tous ces présents pour toi. Les connais tu ?
Angela(à genou) : oui papa
Pepe Comoé : veux tu que nous acceptons leurs présents que voici en leur accordant ta main ?
Angela : oui papa.
Les Nigérians : wouhooooooo !!!
Et d'un coup les accolades fusaient de partout. Les travaillement en Naira….les folies des Nigérians quoi ! Aussitôt les festivités ont changé de tonalité, nous sommes en pays ibo et yoruba actuellement. Les cousines et tantes de Brad se sont accaparées d'Angela pour lui faire porter leur tenue qui était assortie à celui de son homme. Le rouge blanc. C'était trop beau. On aurait dit une petite princesse. Elle est tellement belle ma grande.
C'est accroché aux bras l'un de l'autre qu'ils viennent prendre place. Papa Oyedepo les bénis. Puis enfin la fête peut commencer. Le couple danse sur le morceau Eyo Oyo du pasteur Moïse Mbiye. Il y a des photographes professionnels et qualifiées qui sont présents pour prendre en photos et en vidéo les moments fort. Les présents et cadeaux, la mariée ne les réceptionne pas directement. C'est au groupe d'intercession de le récupérée. Tout est organisé comme elle l'a voulu.
***Bradley Okafor Davis***
Moi(la pressant contre moi) : tu es magnifique ! Ça t'as plût ?
Angela(gros sourire) : comment ne pas être herbeuse après que tu m'es honorée à sept bâtons !
J'éclate de rire…