Le doigt dans l'engrenage - Episode 2
Ecrit par chrochro241
Deux
jours se sont écoulés depuis la convocation de Romuald au bureau de Mr Bill
By-Nzé, le DG par intérim de la BGFI. Le
mois de mars 2016 débute aujourd’hui. Plus le temps avance vers le 10 mars,
plus Romuald se sent de plus en plus mal.
Romuald
est particulièrement stressé chaque matin quand il réalise qu’il doit se rentre
à son lieu de travail. Son stresse est plus grand quand il est à son bureau où
il travaille comme un automate en sachant que sa carrière ne tient plus à rien.
L’affaire
de la fraude de cartes crédit BGFI est sorti dans la presse et s’est répondu
dans tout le pays en un rien de temps. Ce scandale fait couler beaucoup de
salive à Libreville suite à la révélation de l’information de la perte de 2
milliards de Francs CFA qui ont disparu dans la plus grande banque du Gabon. La
BGFI on n’en parle pas trop et ne commente pas cette affaire mais elle promit
de faire toute la lumière lors d’une conférence de presse le 10 mars prochain
après le tenue de son conseil d’administration qui se réunira pour faire le
point.
A la fin de la journée, Romuald quitte
son bureau et rentre directement chez lui à Batterie 4, un quartier résidentiel
de Libreville. Le soir venu, il composé un numéro qu’il connait par cœur depuis
6 mois. Ça sonne puis son correspondant décroche à la quatrième sonnerie.
- Allo !
- Bonsoir mon soleil !
- LOL ! Toi là je t’ai d’arrêter
de m’appeler comme ça. Sinon…
- Sinon quoi ?
- Je vais te taper.
- Parce que tu rougis quand je
t’appelle mon soleil, hein non ?
- Krkrkrkrkr ! Non, même pas.
Sinon, bonsoir ! Comment va Rom?
- Ça va ! Et toi ?
- Ça va bien ! Et ta journée ?
- Mauvaise !
- Pourquoi ?
- Parce qu’il y a des jours comme ça.
- Humm ! Qu’est ce qui n’a pas
marché ?
- L’ambiance au taff.
- Ah ça ! C’est dû à quoi ?
- La pression du boulot !
- Tu tiens le coup ?
- Oui !
- C’est bien !
- Tu as ouvert ?
- Oui !
- Il y a des client en
poutoulou ?
- Lol. Poutoulou veut dire quoi ?
- Beaucoup-Beaucoup aka en grande
quantité.
- Krkrkrkrkrkr ! Non ! Il y a personne pour le
moment.
- Tu t’ennuies ?
- Non ! Enfin un peu, oui !
- Si je pouvais, je viendrais tenir compagnie.
- C’est gentil !
- Sinon c’est toujours bon pour ce
samedi ?
- Oui mais ne parlons de ça tu vas encore
me stresser.
- krkrkrkr ! Ah mama tu fiiaaaa
(as peur) hein ?
- Lol ! Même pas !
- Pourquoi tu parles d’être stressée ?
- Tu mets la pression en me parlant de
ça.
- C’est pour être sûr et me rassurer.
- Continue et ce ne sera plus bon pour
samedi.
- Oh ! Pardon ! Je tais. Ne
vais plus recommencer. Allah, je jure ! Han ! Trois doigts au ciel.
- Krkrkrkrkr ! Chance !
Il discute avec elle quelques minutes
avant de devoir raccrocher. L’appel terminé, il sourit. Il manipule son
téléphone portable et parcourt la galerie de photos pour regarder les photos de
cette fille qui lui plaisait tant. Il ne se lassait jamais de regarder ces
photos d’elle qu’il avait pris en sa
compagnie. Il sourit en parcourant les photos et chaque fois en voyant le
visage souriant de cette fille qu’il connait depuis presque 6 mois.
Tout commença par hasard, quand à un
moment Il en avait un peu marre de sa vie monotone à Libreville. Il voulait
changer d’air. Alors il c’était dit « pourquoi pas aller faire un tour à
Lambaréné ce weekend ». C’est ce qu’il fit un samedi matin lors d’une viré
solitaire en voiture en direction de Lambaréné, petite ville sous développée
dans la province du Moyen-Ogooué au centre du Gabon, à 3h de route de
Libreville. Il arriva là-bas vers midi au volant de sa Toyota Fortuner
TDi, voiture de fonction flambant neuf
qu’il venait d’avoir quelques mois après son embauche à la BGFI. Il se prit une
chambre dans un hôtel du quartier Isaac.
A peine installé dans sa chambre
d’hôtel, il fit la sieste car le trajet Libreville-Lambaréné l’avait épuisé. Ilse
réveilla en fin d’après-midi et sorti marcher dans les environs. Ses pas le conduisirent
la route menant au débarcadère Isaac. Il suivant plutôt la colonne de
bar/bistrot car il chercha un bon coin pour boire. Il entra dans un bar ouvert
et s’assit. Il attend la jeune serveuse qui était derrière son comptoir. Quand
il vint vers lui pour prendre sa commande, il vit une jeune fille dans la
vingtaine, vêtue d’un t-shirt moulant sa poitrine et d’un pagne près du corps
attaché autour des reins. Il fut tout de suite émerveillé de la voir simplement
vêtue d’un petit t-shirt étroit et d’un long pagne attaché sur les reins. Elle
était vraiment très simple, sans bijou, mais jolie. Vraiment une jolie jeune
femme, belle, propre, avec un teint caramel et une silhouette fine.
Elle arriva à sa hauteur, elle
afficha un sourire.
- Bonsoir monsieur ! dit-elle poliment avec le sourire.
Lui, il n’a pas pu s’empêcher de
regarde un coup sur sa forte poitrine située à un mètre en face son visage. Il
pouvait deviner qu’elle ne portait pas de soutien-gorge mais quand même c’était
bien ainsi façon elle avait les seins bien debout (ferme) et surtout gros comme
la papaye bien mûre. De plus, à travers le tissu du t-shirt de la fille, il
voyait les pointes les bouts de seins qui pointaient vers lui. Il avala sa
salive avant de détacher ses yeux.
- Bon… Bonsoir ! dit-il en la regardant dans les yeux.
- Que prenez-vous ?
- Une bière ! dit-il après avoir
regardé la bouche de la serveuse qui venait de lui parler.
Il remarqua qu’elle avait des
lèvres pulpeuses (rondes et sensuelles) lui donnant une envie d’embrasser la
jeune femme qui se tenait devant lui.
- Laquelle désirez-vous ? dit-elle en lui souriant un peu.
- Beaufort ! dit-il sans la quitter des yeux. dit-il tout sourire.
- Grande ou petite ? dit-elle
en lui souriant un peu.
- Grande ! Et bien fraîche,
s’il vous plait. dit-il tout sourire.
- Bien monsieur ! C’est 1500 Fcfa ! dit-elle en souriant.
- D’accord ! dit-il tout
sourire en hochant la tête.
Et elle tourna les talons. Quand elle s’est retournée pour aller vers son
comptoir, Romuald regarda aussitôt dans son dos. Il était en émoi à la vue du
derrière, certes petit mais rebondi et serré dans le pagne qui l’enveloppait. La
petite avait un de ces bodjes (fesses) là, un petit cul tout mignon. Son
postérieur était serré et enveloppé par le tissu d’un pagne nouée sur les reins
se balançant au fil des pas de la jeune femme qui s’éloignait. Elle était juste
mal bonne avec son derrière qui bougeait
bien. Aucun pli ne se dessinait sur le tissu du pagne serré au niveau des
fesses. Romuald pensa tout de suite qu’elle était nue en dessous. S’il le
pouvait, il allait la piner sans capote. A cette pensée, il sentit son caporal
du bang se réveiller et se tendre dans son pantalon. Il se senti vite à
l’étroit dans son boxer. Jamais une femme ne l’avait mise dans tel état en rien
de temps. Pourtant il n’était pas en manque loin de là parce que depuis qu’il a
son taff de DAF de la BGFI Bank où il est bien payé, il baisait à Libreville
deux petites (femme/fille) différentes qu’il gère chaque semaine, tout ça grâce
à son argent. Bref ce n’était pas les femmes qui lui manquaient. Il lui suffit
de se garer au bord de mer de Libreville et une Il pouvait s’offrir les services d’une belle
petite métisse du bord de mer ou quartier Louis de Libreville.
Il passa de nombreuses fois la main sur la bosse qui déformait maintenant son
pantalon pendant qu’il regardait la jeune serveuse s’éloigner lentement en
bougent ses fesses. S’il le pouvait il sauterait sur elle tout de suite pour la
baiser, façon elle est un appel indéfini au plaisir charnel et au viol.
Elle est revint avec un verre et une bouteille de Beaufort qu’elle posa sur la
table basse en bois. Elle décapela la bouteille et pencha en avant en se
baissant pour verser la bière dans le verre posé. De là il était assis, Romuald
pouvait voir dans le t-shirt de la jeune serveuse au niveau du large décolleté plongeant
qui montrait la poitrine dénudée et une partie les gros seins qui pendaient
lourdement vers le sol. Il se rinça l’œil, appréciant la vue des gros seins
parfait et même ses tétons pointus. Il voyait aisément les seins nus dans le t-shirt
de la jeune serveuse qui finit de le servir et disposa. Il a commença à transpirer
sur le champ et bander de plus belle jusqu’à en avoir mal, tellement il était
bien dur de chez bien dur comme ça faisait un an qu’il n’avait pas vu des seins
de femme et baisé aussi... Il était d’une sensibilité phénoménale vis-à-vis de
cette jeune serveuse qu’il observait pendant qu’elle sillonnait entre des
tables pour servir des clients.
Il consomma lentement jusqu’à
recommandé une puis deux autres bouteilles, rien que pour admirer de très près cette
petite-là. S’il pouvait finirait toutes les boissons de son bar. Mais au final
il fallait qu’il parte m’acheter à manger. La nuit venait de tomber et il avait
fait. Il paya l’addition qui lui couta à peine 5000 Fcfa. Il paya avec un
billet de 5000 Fcfa sans prendre la monnaie. De plus, il voulut donner un
pourboire de 10000 Fcfa pour impressionner cette petite et marquer son esprit.
- Tenez ce billet ! dit Romuald avant que la jeune serveuse ne dispose.
- Pour quoi ?
- C’est pour vous ! dit-il
tout sourire.
- Pour moi ? s’étonna-t-elle.
- Oui ! dit-il tout sourire.
- Je… Je ne comprends pas pourquoi
vous me donnez ça. dit-elle, confuse.
- Vous l’avez mérité pour la
qualité de service à ma table.
- Ah bon ?! dit-elle surprise.
- Oui ! Prenez-le ! C’est
ton pourboire. dit-il tout sourire.
- Non ! dit-elle d’un ton calme mais ferme.
- Hein ? Pardon ? dit-il,
étonné.
- Non merci ! lança-t-elle d’une
voix posée.
- Mais…
- C’est non ! dit-elle d’un
ton calme mais ferme.
- Pourquoi ? dit-il, étonné.
- Ce n’est pas nécessaire monsieur.
Bonne soirée à vous !
- …
Sur ce, la jeune serveuse parti sans d’autres formes de procès sans prendre le billet
de 10000 Fcfa. Elle laissa Romuald planté à sa place sur le tabouret haut où il
était assis comme un con (maboule). Il était plus que surpris. Depuis quand une
jeune serveuse de bar refuse un pourboire cadeau, là en 2016 où il y a la
crise économique et la galère partout ? De surcroit, un billet de 10000
Fcfa !!! Ce n’est pas le genre de jeune serveuse qu’on voit dans les bars de
Libreville qui ne refuse jamais un pourboire, même si c’est un petit 500 Fcfa. Mais
la jeune serveuse là venait de refuser 10000 Fcfa cadeau. Romuald avait du mal à y croire. Franchement
la jeune serveuse là sort même d’où ? pensa-t-il, encore abasourdi par le
refus de cette serveuse.
A SUIVRE !