Le Pain Spécial

Ecrit par Shayanna225

1m92 pour vous servir
Noire chocolat
Native du mois de Mars, 
Sport favoris : Calculer
Yeux globuleux, la boule à zéro 
Dentition parfaite, sourire cristallin
Un visage d'ange au physique d'athlète,
Qualité : Réservé, respectueux et chanceux






Béryl KOULIBALY, papa n'a humilité exagérée… 


Sieur KOULIBALY est le prototype même de "l'homme idéal sur mesure". Le Geek des temps modernes (c'est comme ça que l'une des ses chouchou le surnomme moi en l'occurrence????), quelqu'un de très à cheval sur les règles, il n'est pas du tout dans le bling-bling et encore moins dans le m'as-tu-vu aka le milliardaire qui fait genre???? pourtant ce ne sont pas les moyens de sa politique qui lui manque. C'est quelqu'un de très carré et un peu trop perfectionniste, mais aussi très humble????. Il a la tchatche, impossible donc de lui clouer le bec. Je dois également vous prévenir que c'est une personne assez grincheuse, et ce, avec tout le monde, enfin presque… Suivez mon regard????.


Monsieur KOULIBALY est musulman. À 35 ans, il vit dans un petit studio situé dans la commune de Cocody. Il emprunte les transports en commun et travaille en freelance pour des entreprises. Il est expert en finance, professeur d'université et homme d'affaires. Très réservé de caractère, il n'y a que ces proches qui le connaissent véritablement. Mais chose étrange, la femme avec qui il vit a tout l'air de ne rien savoir de lui. Voyez par vous-même… 
 
" Ayana traîne les pieds dans mon petit studio de quelques mètres carrés. Elle grogne, se permet d’ouvrir grandement la porte et les fenêtres. Ayana dérange les meubles. Elle cherche un éventail pour se souffler, mais au lieu de cela, elle se saisit de l’un des magazines Forbes déposés sur la commode pour accomplir sa besogne. 




— Dépose ce magazine tout de suite Ayana, grondé-je avec calme.


Je ne lui fais pas face. Le faire serait accorder de l’importance à ses bêtises. 


— Ton magazine a plus de place que moi. Tu as plus d’estime pour ce bout de papier que ma propre survie. Regarde le genre d’endroit dans lequel tu me fais vivre ? Un studio d’à peine 50 m².


— Ayana arrête de dramatiser les choses ! Tu étais bien dans la maison de tes parents. T’ai-je appelé pour me rejoindre dans mon taudis ?


— Si je ne l’avais pas fait, jamais, on ne serait allé plus loin dans notre relation. Tu es si lent à la détente que nous aurions stagné comme un cours d’eau. J’ai cru qu’en te rejoignant ici, ma présence te boosterait à viser plus haut, du moins plus grand.


— Sottise ! Mais qui t’a mis cette bêtise dans la tête ? Moi, Béryl, me précipiter dans mes objectifs à cause de ta présence importune dans ma vie ? Non, mais… 


Je retiens le juron qui ne demande qu’à sortir. 


— Apprends à bien sécher la drogue que tu fumes. J’ai l’impression qu’il y a un truc qui ne tourne pas rond dans ta tête. 


— C’est ce que tu trouves à me dire ? Mais laisse-moi te dire que moi au moins, j’évolue. J’ai un travail stable. Ce qui est tout le contraire de ta piteuse personne. D’ailleurs, tu devrais avoir honte d’être la brebis galeuse de ta troupe d’amis. Pendant qu’ils excellent tous, toi… tu es encore à l’étape zéro. Aucune réalisation de ton côté, aucun emploi stable. À 35 ans, tu loges dans un studio. Tu n’es pas assez responsable pour te caser. Cela fait trois ans que nous sommes ensemble et tu n’as pas demandé ma main. Même mes parents, tu n’es pas encore allé les voir.


La bêtise est à son comble. Je me retourne sur la chaise pour mieux la voir. La vérité se dit dans les yeux. Et dans mon cas, je me dois de le lui dire sans faux-fuyants. "


Il est ce que j'ai nommé le Pain spécial.


Jj-3
Il était une fois de...