***Durossimi***

J’avais bien vu qu’il était heureux de me voir partir. Mais s’il croit s’être débarrassé de moi, il se trompe. Je vais juste me ressourcer mais je reviendrai à la charge ! Parfois ma grossesse me pèse mais je serre les dents, c’est pour la bonne cause. Papa m'a aussi bien fait comprendre que c'était une grossesse précieuse!

Je vais me servir un verre d’eau à la cuisine… tout ça chez mon père il y a quelqu’un pour le faire. Mais c’est bientôt fini, je retourne au bercail.  En sortant de là je tombe sur madame, elle ne me calcule pas.

Moi : Hum tu dois être soulagée non ?!

Elle continue son chemin comme si je n’existais pas, j’avoue que le calme olympien qu’elle affiche depuis mon arrivée dans cette maison m’impressionne un peu et me dérange. Pour une fois j’avais envie de la mettre hors d’elle, alors je l’attrape par le bras. Elle se fige, regarde longuement ma main posée sur son avant-bras avant de me regarder dans les yeux

Maïté : ôte tes sales pattes de mon bras…

Moi (la défiant) : sinon quoi tu vas faire tomber la foudre ?

Maïté (calme) : Non je vais te briser les doigts

Malgré moi je prends peur... La go me parle comme si elle me donnait un avis sur la couleur d'un tissu... Je retire ma main… mais pour l’empêcher de partir je viens me planter devant elle les deux mains sur mes hanches dans une posture belliqueuse. Elle n’oserait pas pousser mon ventre ! Elle souffle bruyamment et joint ses deux mains...Maintenant que j'ai toute son attention je débite mon discours.

Moi : Je viens te dire que je pars, je quitte cette maison où tu fais la pluie et le beau temps

Maïté : Ah oui ?!

Moi : Oui ! Mais saches que ce n’est pas fini ! Je ne quitte pas la vie de Tobi ! Contrairement à toi je ne suis pas un ventre vide…Moi il a fallu d’une nuit pour tomber enceinte ! Alors que toi !

Maïté : Tu as raison Madame…maintenant je peux passer?

Moi : Non! Je n'ai pas fini! Je vais te virer d'ici et je vais récupérer Tobi... Donc prépare-toi car moi je vais me préparer!

Maïté : Ok j'ai entendu bonne chance dans ta préparation...la seule chose sur laquelle tu te trompes c’est que Tobi est à moi ! Définitivement ! J’incarne ce qu’il aime, si tu connaissais d’où nous nous revenons tu réfléchirais à deux fois avant d’ouvrir ta bouche. Contrairement à toi je ne le pourchasse pas, c’est lui qui me cherche. Je lui suis devenue aussi indispensable que l’air qu’il respire...Ah... Une chose que tu devrais également savoir est que,  si tu es dans cette maison c’est parce que moi Maïté JE le VEUX, s’il reconnaît ton enfant c’est encore parce que JE le lui PERMETS ! Maintenant laisse-moi passer et que ce soit la dernière fois que tu me manque de respect ! Tchiip !

Moi : …

Elle avance vers moi, m’obligeant à m’écarter.

 

***Maïté***

Je tremblais de tous mes membres, j’avais envie de la gifler cette pimbêche ! Ce n’est pas elle oh c’est Tobi et ses conneries. Je n’ai pas relevé quand elle m’a traité de ventre vide…Ah on ne sait jamais, une désespérée comme ça je ne sais pas de quoi elle est capable. De toute façon elle part et bon débarras. Qu'elle se prépare moi je l'attends ici...

Il faut que je me calme, elle n’en vaut vraiment pas la peine. J’en étais là de mes réflexions quand Tobi entre. A son regard je sens qu’il a quelque chose à me dire.

Tobi : Hey !

Moi : Hey !

Tobi : ça va toi ?

Moi : Hmm

Tobi : Elle s’en va

Moi (fake) : Qui ?

Tobi : Duro

Moi : Han tu veux dire TA femme s’en va ! Yako chéri !

Tobi : Ne raconte pas d’histoire s’il te plaît, je n’ai qu’une seule femme et c’est toi...

Vous ne pouvez pas savoir à quel point c’est bon d’entendre ces choses-là dans ma situation.

Moi (provocatrice) : Ce n’est pas ta femme et tu dis Duro au lieu de Durossimi ?

Tobi : Maï s’il te plaît…Je voulais que tu saches que j’ai un deal avec elle, je m’occuperai d’elle jusqu’à l’accouchement…Si c’est mon enfant je continuerai à m’en occuper.

Moi : Ok…J’espère juste que la prise en charge sera que financière…

Tobi : Je ne comprends pas

Je lui fais fasse les bras croisés sur ma poitrine, devenue lourde à cause de la grossesse.

Moi : Oh que si mon amour tu comprends bien ! Vous les hommes on vous connaît : d’ici à ce que tu te retrouves dans un lit avec elle il n’y a qu’un pas…ou pire que vous remettiez le couvert pour un deuxième enfant il n’y a également qu’un pas !

Tobi : Oh !

Moi : Il n’y a pas de oh hein ! Prends soin d’elle, l’enfant également mais si jamais tu passes ce seuil Tobi notre histoire va s’arrêter là ! Je trouve que j’ai assez bavé comme ça…Je refuse de mourir jeune à cause de l’enfant d’autrui… Je t’informe officiellement que tu as épuisé ton quota de conneries.

Tobi : C’est bon j’ai compris…Il ne se passera plus rien entre elle et moi…Je te le jure !

Moi : C’est parfait alors...C'est bien que les choses soient claires et que nous soyons sur la même longueur d'ondes

Tobi (en mode lover) : Moi aussi bébé...la même longueur d'ondes...t'ai-je déjà dis que tu es belle quand tu me menaces?

Il se rapproche et se colle à moi, je sens son érection tout de suite. Hum ! Garçon ?! Donc lui il a déjà réglé ce problème et il passe déjà à autre chose ?!

 Il se penche et me mordille le lobe de l’oreille. Je sens un frisson me parcourir l’échine, ses mains descendent dans mon dos et se posent sur mes fesses.

Tobi : Tu es magnifique Maï …tu me rends fou…

Sa bouche cherche la mienne alors je cède mais avant je lui mords les lèvres il gémit et empoigne mes fesses, on s’embrasse à perdre haleine. Je faufile ma main sous son t-shirt  et lui pince les tétons, sa réaction est immédiate, il me soulève et j’entoure sa taille de mes jambes…

Bon les tatas je vous laisse, j’ai les hormones en ébullition ;)

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