L'heure de vengeance
Ecrit par Djelay
Dans la voiture, Djelay repensa à Max et à leur folie de tout à l’heure. Elle n’en revenait pas. Ils avaient fait l’amour dans son bureau. Mon dieu, dans son bureau (Répéta t-elle). Elle sourit en se remémorant les aveux de Max. Elle était la première femme avec qui il s’envoyait en l’air dans son bureau. Bon sang Djelay, contrôle ton langage (se dit-elle, amusée). Elle sortit de son sac, le téléphone que lui avait offert Max et entreprit d’envoyer un message à Leslie.
Numéro inconnu : Bonjour ma belle. Djelay.
Elle attendit qu’elle lui réponde mais rien. Dix minutes avaient passé et toujours rien. Elle était sur le point de ranger son portable quand elle entendit le bip d’un message. Elle l’ouvrit immédiatement.
Leslie : Ma reine ! Tu t’es enfin déniché un téléphone ?
Numéro inconnu : Oui c’est max qui me l’a offert ce matin.
Leslie : Et comment a-t-il réagi hier soir ? J’enregistre ton numéro.
Djelay : Il faut qu’on se voit, je ne peux pas te l’expliquer au téléphone.
Leslie : Rien d’inquiétant ?
Djelay : A quelle heure es-tu libre ?
Leslie : Je quitte l’université à treize heures et je fais un tour rapide chez moi. On dit quinze heures ?
Djelay : C’est parfait.
Leslie : Tu m’inquiètes ! Dis-moi au moins s’il t’a fait mal.
Djelay : Tu sauras tout quand nous nous verrons. Au même endroit que la dernière fois ?
Leslie : Ok. Mais je te préviens. J’irai lui botter les fesses s’il t’a fait du mal.
Djelay : A tout de suite. Bisou.
Après le déjeuner, Djelay monta se reposer dans sa chambre. Il lui restait encore deux heures avant qu’elle ne rejoigne Leslie. Elle repensa au moment érotique qu’elle avait vécu dans le bureau de Max.
- Oh mon Dieu… murmura-t-elle, les joues en feu.
Elle était étendue sur le dos, les mains sous la nuque et le regard rivé au plafond. Max était tellement intense. Il savait lui procurer le plaisir dont elle avait besoin. Il savait quand, comment et où la toucher. Comme s’il lisait dans ses pensées. Elle ne voulait plus que lui. Personne d’autre. Elle voulait qui l’aime comme elle l’aimait. Elle voulait faire sa vie avec lui.
- C’est impossible. Il en aime une autre. (elle se parla à elle-même)
C’était comme si une épée lui transperça le cœur. Elle était meurtrie à l’idée que Max puisse aimer une autre femme. Dans ce cas, pourquoi se montrait-il aussi possessif vis-à-vis d’elle ? Si lui, avait le droit de voir une autre femme, pourquoi ne le pourrait-elle pas ? Pour être honnête, elle ne se donnerait jamais à un autre homme. Seulement Max. Elle était à lui pour toujours. Un instant, Elle se rémora ses paroles : « Ne t’avise pas de laisser un homme autre que moi te toucher ». (Elle sourit). Etait-ce une manière pour lui, de dire qu’elle comptait à ses yeux? De toute façon, elle profiterait des moments de plaisir qu’il voudra bien lui accorder tout en gardant espoir qu’il puisse un jour l’aimer. Elle pensa à sa mère et sa sœur. Devrait-elle leur dire pour son travail tout de suite ? Ou attendre qu’elle ait commencé ? Elle choisit la première option. Il devait être six heures et demie du soir en Côte d’Ivoire. Elle pouvait donc les appeler. Elle sortit son téléphone puis composa le numéro de sa maison.
- Allô ! C’est toi Djelay ?
- Bonsoir maman.
- Comment vas-tu ma chérie ?
- Bien maman et toi ?
- Je vais bien, seulement que tu me manques énormément.
- Tu me manques aussi maman.
- Comment ça se passe là-bas ? As-tu pu récupérer l’argent que je t’ai envoyé ?
- Oui maman. Elle l’avait encaissé, lors de sa sortie au parc avec Francis.
- Alors, racontes moi. As-tu besoin de quelque chose ? Manges-tu à ta faim ? vis-tu toujours dans la maison de cet inconnu ?
- Une question à la fois maman. Et ne t’inquiète pas, je n’ai besoin de rien. Oui je vis toujours dans la maison de Max.
- Es-tu toujours amoureuse de lui ?
- Oui maman. Elle s’abstint de lui raconter ce qui c’était passé entre eux. Sa mère ne l’apprécierait pas du tout.
- Reviens ma fille. Tu trouveras du travail ici. Je n’aime pas te savoir dans un pays où tu ne connais personne. Et je n’ai pas confiance en cet homme bien qu’il t’a hébergée.
- Il s’appelle Max maman et il est correct avec moi. Ne t’en fais pas.
- Tu ne le connais que depuis peu de temps ma chérie. Tu devrais être vigilante et prudente surtout.
- Oui maman. Je t’appelais pour t’annoncer une bonne nouvelle.
- As-tu trouvé du travail ? s’écria-t-elle toute excitée.
- Oui. Max m’a offert un poste dans son entreprise. N’est-ce pas génial ?
- C’est super ! Mais est-ce une bonne idée de travailler pour lui ?
- Maman, ne recommence pas s’il te plait. Il m’a offert un travail et il prend soin de moi sans rien demander en retour.
- Je m’inquiète juste pour toi ma chérie. Et quel poste occupes-tu ?
- Chargée de communication évènementielle.
- Pour de vrai ?
- Oui maman.
- C’est incroyable ! j’espère que tout se passera bien. Dieu te bénisse ma fille.
- Merci maman. Et Dana ? J’aimerais lui parler.
- Elle n’est pas encore rentrée. Mais je lui dirai que tu as téléphoné.
- Merci maman. Embrasse-la de ma part. et prenez soin de vous. Je t’aime.
- Je t’aime aussi ma chérie. Sois prudente et bonne chance pour ton nouveau travail.
- Bisou. (elle raccrocha).
Elle consulta sa montre et s’étonna qu’il soit déjà quatorze heures. Elle se dépêcha de se préparer. Elle choisit de porter un sweat à capuche noir avec rayures blanches sur un jean moulant et des bottes. Elle ne voulait pas risquer de frigorifier en ce temps glacial. En même temps elle voulait être sexy. Heureusement qu’elle avait apporté le manteau noir que lui avait offert son oncle lors d’une de ses visites à Abidjan. Cela lui a permis de tenir au chaud ce matin durant le trajet jusqu’à l’entreprise. Elle ne comprenait toujours pas ce qui avait poussé son oncle à l’abandonner de la sorte. Lui qui était si responsable et généreux. Depuis le décès de leur père, il a été d’un grand soutien. Il venait chaque année à Abidjan pour leur rendre visite apportant avec lui plein de cadeaux. C’était même lui qui lui avait conseillée d’étudier la communication. Il disait avoir des amis qui travaillaient dans ce domaine et qui pourraient l’aider à trouver du boulot. Repenser à son oncle l’attrista. Elle l’aimait énormément mais il l’avait déçue. Pas un seul jour ne passe sans qu’elle ne se demande ce qu’elle serait devenue si elle n’avait pas rencontré Max ce jour-là. Il avait été une bénédiction du ciel. Elle n’oublierait jamais ce qu’il avait fait pour elle-même s’il arrivait qu’ils se séparent un jour. Cette idée lui pinça le cœur. Réussirait-elle à l’oublier s’ils venaient à aller chacun de leur côté ? Non, elle ne parviendra jamais à oublier Max.
Djelay arriva quinze minutes plus tôt au « petit paradis ». Ce salon de thé était accueillant, un véritable paradis. (Elle sourit à cette pensée). Elle avait occupé la même table que la dernière fois. La serveuse qui prit sa commande était très aimable. Elle avait voulu en savoir plus sur la Côte d’Ivoire lorsque Djelay lui a révélé qu’elle était ivoirienne. Elles ont discuté un moment pendant que Clara la serveuse prenait sa commande. Elle était fascinée par la beauté de Djelay. Elle disait ne jamais avoir vu une femme noire aussi belle qu’elle. Djelay se sentait gênée mais elle prit le soin de le cacher. Elle commanda un café au lait pour se réchauffer. Il faisait atrocement froid dehors. La chaleur de l’endroit ajouté à celle du café lui ferait du bien. Clara revint peu de temps après.
- Votre café.
- Merci Clara. (elle la gratifia d’un sourire éblouissant).
- Avez-vous besoin d’autre chose Djelay?
- Non merci. Ça ira pour l’instant. J’attends une amie.
- Très bien. A toute de suite.
Djelay buvait tranquillement son café. La sensation du liquide chaud se répandant à l’intérieur de son corps lui procurait un sentiment de bien-être. Les yeux fermés, elle savourait chaque gorgée. Un homme s’approcha d’elle interrompant, ce précieux moment de plaisir.
- Bonjour Mlle. Puis-je vous tenir compagnie. Il afficha un large sourire à travers lequel elle aperçut des dents un peu jaunies.
- Bonjour monsieur. J’attends quelqu’un. Répondit-elle poliment.
- Votre petit ami ?
- Heu… Non.
- Un rendez-vous professionnel ?
- Non plus. Je peux vous aider ? Agacée, elle détailla son interlocuteur.
C’était un homme d’une trentaine d’années, assez grand. Il devait faire 1m,80. Ses cheveux courts étaient d’un roux très voyant. Il portait un jean comme elle et un pull-over sur lequel était inscrit « je vais me la faire ». Typique des « bad boys ». Il faut reconnaître qu’il n’était pas mal comme mec. Mais les « bad boy », ce n’était pas son truc. De plus elle avait déjà son Max. Pensa-t-elle.
- Eh bien. Je voulais juste faire connaissance. Puis-je m’asseoir ?
- La demoiselle a dit qu’elle attendait quelqu’un. Cette voix ?
Elle n’eut pas besoin de voir à qui elle appartenait. Max était debout derrière le type aux cheveux roux, les yeux lançant des éclairs. Il était furieux. Djelay se leva subitement.
- Euh… excusez-moi. Le roux se passa une main dans les cheveux. Il avait l’air sincèrement désolé. Je vous laisse (Il disparut).
- Que fais-tu ici ? gronda-t-il.
- Je prends un café. Elle prit sa tasse et la porta à ses lèvres.
- Je vois bien, je ne suis pas aveugle. Bon sang Djelay. je t’ai demandé de me prévenir quand tu sors. Elle se sentit coupable.
- Désolée. J’ai oublié. Elle baissa les yeux.
- Tu exagères Djelay. Tu ne connais pas la région et ça peut être dangereux. Je te demande juste de me tenir informé de tes sorties. Il avait parlé sur un ton plus calme.
- Oui, tu as raison. Excuses moi Max.
- Viens, on s’en va. Je ne veux pas que des sales types viennent t’importuner.
- Mais…
- Djelay ? Appela une voix.
Max se retourna. Il regarda Leslie d’un air interrogateur. Djelay qui lui faisait face pencha légèrement la tête afin de la voir puis se précipita entre eux.
- Max je te présente Leslie. Leslie…Max.
- C’est un plaisir, M. Tremblay. (ils se serrèrent les mains)
- C’est vous qui l’avez ramenée hier soir ?
- Oui. nous n’avions pas vu l’heure passer. Désolée.
- Ce n’est pas grave. Faites-moi une faveur. La prochaine fois dites-lui de téléphoner pour prévenir puisque de toute évidence, elle ne m’écoute pas quand je lui parle.
- Max ! Djelay fit la moue. Quand vas-tu cesser de me traiter comme une enfant ? Elle le défia du regard.
- Le jour où tu grandiras. Leslie étouffa un rire.
- Vous pouvez compter sur moi M. Tremblay. Répondit Leslie.
- Je vous remercie. A présent mesdames je vous laisse. Ce fut un plaisir Leslie. Ne rentre pas trop tard Djelay. Leslie s’il vous plait veillez à ce qu’elle soit à la maison avant 19h.
- Très bien. Répondit Leslie un sourire aux lèvres.
Il lui serra de nouveau la main. Elle battit les cils apparemment captivée par son charme. Faisait-il cet effet à toutes les femmes ? Pensa Djelay avec une once de jalousie.
- Attends Max. Il était sur le point de s’en aller.
- Qu’es-tu venu faire ici ? Interrogea Djelay.
- Je passais devant ce salon de thé lorsque je t’ai aperçu à travers la vitre. Je n’étais pas sûr qu’il s’agissait de toi alors je suis descendu pour vérifier. « Elle fit un oh »
- Et tu retournes travailler ?
- Oui, j’ai énormément de boulot. Je t’ai dit que je rentrerai tard.
- Oui.
- Alors, on se voit à la maison. Prenez soin d’elle Leslie. Avait-il lancé avant de s’en aller. Leslie le suivit du regard jusqu’à ce qu’il disparaisse.
- Waouh ! Il est plus beau en vrai. S’extasia-t-elle.
- N’est-ce pas ! Djelay arborait un sourire fier. Ses yeux remplis d’amour et d’admiration pour cet homme étaient toujours rivés sur la porte qu’il venait à peine de franchir.
- Mais dis donc, j’ai l’impression d’avoir loupé quelque chose…. Les sourcils arqués, elle regardait Djelay d’un œil soupçonneux.
- Qu’est-ce que tu ne me dis pas ? Insista-t-elle.
- Assieds-toi. Lui intima Djelay.
Dès que Leslie fut assise, Djelay commença son récit. Elle marqua une pause lorsque la serveuse vint prendre la commande de son amie. Celle-ci demanda un thé au citron bien chaud. Il fallait juste voir son accoutrement pour comprendre qu’elle aussi subissait la rigueur de ce temps glacial. Elle portait un manteau beige qui dissimulait le haut de son jean bleu foncé et des bottes de la même couleur que le manteau. Le tout était accompagné d’un foulard noir attaché à son cou. Elle était couverte de la tête aux pieds mais restait tout de même sexy. Sacrée Leslie. Elle était une belle femme avec énormément de goût en matière de look.
- Dans son bureau ? Leslie avait presque hurlé après le départ de la serveuse.
- Leslie ! la gronda Djelay. Si tu ne baisses pas la voix, je ne dis plus rien.
- Non ! avait-elle protesté. Excuses moi. Elle fit un geste de la main comme pour montrer qu’elle se cousait la bouche.
- Donc je disais… Nous l’avons fait sur la table de son bureau et c’était une expérience… Elle fermait les yeux, revivant ses ébats avec Max.
- Une expérience …. ? S’impatienta Leslie.
- Incroyablement sensationnelle et instructive.
Leslie éclata de rire. La serveuse revint à ce moment. Elle posa délicatement la tasse sur la table et leur souhaita une bonne dégustation avant de s’en aller.
- Ce Max doit un être un Dieu du sexe alors… Reprit Leslie.
- Un Dieu du sexe ne pourrait même pas se mesurer à lui.
- Waouh Djelay ! Tu n’exagèrerais pas un p’tit peu !
- Leslie, j’aime Max plus que tout. C’est dommage qu’il ne ressente pas la même chose. Le ton de sa voix devint triste.
- Dans ce cas, pourquoi te saute t-il ?
- Leslie. S’écria-t-elle choquée.
- Quoi ? Ne me dis pas que tu es offusquée, après toutes les cochonneries que tu viens de faire !
- Ce n’est pas une raison pour être vulgaire.
- Ok ok. Je reformule. Pourquoi couche-t-il avec toi s’il ne t’aime pas ?
- Il me désire. De ça j’en suis certaine.
- Et toi tu acceptes cela ?
- Je suis tellement amoureuse que j’accepterais n’importe quoi du moment que je sois avec lui, dans ses bras.
- Ecoute ma belle. Selon moi les sentiments de Max sont plus profonds que tu ne le crois. Je l’ai vu tout à l’heure. La façon qu’il avait de te regarder. Et que penses-tu de son désir de te protéger à tout moment et de tout ? Quel homme ferait tout ça s’il n’était pas amoureux ?
- Tu crois que Max est amoureux de moi ?
- Eh bien, je crois qu’il ressent plus que du désir pour toi. (Elle lui prit les mains) Ne t’implique pas trop ma reine. Je ne voudrais pas que tu finisses avec le cœur brisé.
- Et comment dois-je m’y prendre ? dit-elle tristement
- Je ne sais pas Djelay. Mais tu trouveras j’en suis sûre. un silence s’installa entre elles.
- Comme ça tu n’es plus vierge depuis hier soir ! la taquina Leslie, rompant ainsi ce silence qui devenait gênant.
Djelay retira brusquement ses mains et lui lança la serviette de table à la figure. Les deux amies riraient aux éclats.
- Buvons à la nouvelle Djelay. Leslie leva sa tasse imitée par Djelay.
- A la nouvelle Djelay. Répéta celle-ci.
Il était 18 h lorsque Leslie déposa Djelay devant chez elle. Les deux amies se dirent au revoir puis Djelay rentra. Elle monta directement dans sa chambre après être passé saluer Mme Roy qui préparait le dîner. Elle descendit une heure plus tard. Elle s’était douchée et avait échangé les vêtements qu’elle portait plus tôt contre un pantalon de survêtement gris et un tee-shirt blanc. Elle avait tressé ses cheveux en une natte. Madame Roy lui sourit lorsqu’elle la vit.
- Comment s’est passé votre journée mademoiselle ? Demanda-t-elle en rangeant la cuisine.
- Très bien. Appelez-moi Djelay Mme Roy.
- M. Tremblay souhaite que l’on vous appelle Mlle Kassi.
- Vraiment ? quand l’a-t-il dit ?
- Ce matin mademoiselle.
- Ah ! Elle se rappela sa conversation avec le garde du corps de Max. C’était quoi son nom déjà ? Ah oui Donald.
- Je souhaiterais que vous m’appeliez Djelay mais ne vous en faites pas j’en parlerai d’abord à M. Tremblay.
- Comme vous voudrez mademoiselle. Je vous sers votre dîner maintenant ou préfériez-vous attendre…
- Je vais dîner. M. Tremblay rentrera tard ce soir. Les jumeaux sont-ils là ?
- Mlle Tremblay ne rentrera pas ce soir. Elle est en voyage pour son travail. Quant à son frère, Il est dans sa chambre. Voulez-vous que je le prévienne pour que vous dîniez tous les deux ?
- Non, ça ira. Je vais manger seule. Je vous remercie.
Francis était assis sur son lit. Il avait entendu Djelay entrer dans sa chambre. Certainement qu’elle avait fini de dîner. Max rentrera tard ce soir, il lui avait téléphoné pour s’en assurer. Maryline reviendra de voyage demain et Mme Roy devait être couchée à l’heure qu’il est. Il avait le champ libre pour mettre son plan à exécution. Ses valises étaient déjà prêtes. Il partirait aussitôt après avoir réglé son compte à cette traînée. Ce n’était que la première partie de son plan. Il aurait tellement adoré rester ne serait-ce que pour voir la souffrance et la rage dans les yeux de Max. Mais ce n’était que partie remise. Il sortit silencieusement de sa chambre pour se rendre dans celle de Djelay. Il tourna silencieusement la poignée et fut soulagé que la porte ne soit pas verrouillée.
Fin du Huitième chapitre. Bizbi