>> NADIA << Acte 7
Ecrit par chrochro241
*** NADIA ***
D’après la chronique « C’EST
NOËL ! », déjà parue.
ACTE 7
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>> NADIA <<
J’arrive à la cuisine par où je dois passer pour me
rendre au vestiaire afin de me changer. En arrivant dans la cuisine, je trouve
Diallo, Seydou et 3 hommes qui semblent travailler sur le site vu leur
combinaison de travail qu’ils portent sur eux.
Les 5 hommes buvaient et mon arrivée il se sont tous
retournés vers moi. C'est alors que l'un des 5 hommes, un gars que je crois
avoir vu durant le repas, m'interpelle joyeusement et me cloue sur place.
- Ah ! Nadia ! Viens un peu ici !
- ….
- Viens, s’il te plait !
- Faire quoi ?
- Boire un dernier petit verre avec nous.
- …
- Viens, ya pas le feu !
- …
- Aka ! Viens d’abord, guéh !
- Je ne peux pas ! Désolé !
- Pourquoi ?
Je ne réponds pas et vais m’enfermer dans le vestiaire.
J’enlève mon costume de mère noël avant d’enfiler ma tenue de départ : courte
robe bustier noire près du corps, et blouson noire fermé sur la poitrine sans
soutien-gorge.
Je reviens à la cuisine et me tient dans un coin en
regardant les hommes boire et bavarder à tour de rôle. L’un me complimente sur
ma beauté qui ne le laisse pas indifférent, j'apprécie la chose. Je lui remercie
et souris. Un autre en rajoute une couche en me regardant….
- Avec une haute définition comme ça et un arsenal
comme celui-là, comment en peut s’en sortir ?
- Je te dis, même on doit finir pauvre pour entretenir
ça, on est dedans. Piang !
Je ris après avoir écouté ces commentaires sur moi.
Je suis de nouveau invité à me joindre à eux pour
boire un verre mais je campe sur ma position. Voyant mon hésitation et sans
attendre ma réponse, Diallo se détache du groupe pour venir m'attraper
rapidement par le bras et me tire vers ses potes. Je résiste mais vu la force avec laquelle il
me tire je finis par le suivre sans résistance.
Il me fait asseoir sur sa jambe droite après qu’il a
pris place sur une chaise installée devant les autres mecs. Je me souviens de
l'expérience que j’ai vécue avec lui dans les toilettes, et cela me trouble. Je
veux me lever mais Diallo m'installe d'autorité sur sa jambe droite en me
tenant fermement par la taille. Je suis bloquée et pas du tout rassurée de me
retrouver au milieu de ces hommes.
On me donne un verre de bière que je refuse.
- Je ne bois pas la bière !
- Il n’y a que ça boire !
- …
- Tiens ! Bois avec nous !
Je prends sans conviction le verre de bière qu’on me
tend. J’avale une petite gorgée et fais une grimace car le la bière là a un
gout amère.
- Humm ! C’est quelle bière, ça ? dis-je en
faisant une moue.
- Régab (bière gabonaise) !
Je connais la bière là. On dit que REGAB est
l’abréviation de « République gabonaise » et de l’expression
« REgardez les GAbonais Boire ».
- Pardon je ne peux pas boire ça ! dis-je !
- Aka pourquoi ?
- C’est pas bon !
- Si c’était pas bon, tu penses qu’on serait là en
train de boire ça comme c’était l’eau ?
- …
Je ne trouve rien à dire, façon le gars qui dit cette
phrase me parle fort en en fronçant les sourcils. On dirait que je l’ai vexé ou
offensé. Ils se mettent discuter de tout et de rien. Je l’es écoute en avalant
des petites gorgées rapide pour finir mon verre assez vite, tout espérant
partir une fois le verre vide.
La conversation des 5 hommes dérive vers ce qui
intéresse le plus les hommes : Les femmes et le cul !!
- Non, les filles Nzébi sont des nymphos.
- Ah bon ?
- Oui ! Elles ne dorment pas !
- Pas toutes, quand même han !
- Ouais ! N’oubliez pas les filles Punu,
hein !
- Ah oui ! De vraies baiseuses.
- Pfff ! C’est ça ! C’est ça !
- Ne le prends pas mal parce que ces sont tes sœurs.
- Lesquelles de mes sœurs tu parles ?
- Je parle juste des filles de ton ethnie.
- Ok !
- Mais Djo, attrape une de tes sœurs là tu verras
toi-même de ce que je dis.
- Ok !
- Mais il faut éviter les gos Nzébi, elles sont
ingérable. Elles donnent sans limite. Au début c’est top mais à la longue c’est
fatiguant.
- Tu as cherché ! Tu as trouvé ! Assure
seulement pour nous faire honneur.
- Je le dis et je vous préviens façon la petite Nzébi que
j’ai sauté dernièrement m’a fatigué toute la nuit.
- Ne fait pas de ton calvaire une généralité !
- C’est une généralité ! Toutes les go Nzébi sont
pareils.
- Je parie qu’elle t’a bien ntouma la Nébi là.
- Oui !
- kiakiakiakia !
- Mais c’est parce que j’étais déjà fatigué après
trois coups bien fait.
- j’imagine elle t’a fait ça dur !
- La Revenge, quoi !
- Revenge porn !
- Kiakiakiakia
- krkrkrkrkr
- il a senti hein !
- On te dit bien, coups reins Nzébi.
- kiakiakiakia !
S’ajoute à cela la grossièreté, des allusions sur les
rapports sexuels, Les blagues et les petites histoires ou anecdotes sur la
sexualité sont aussi de la partie. L’ambiance et la chaleur monte. Le délire de
ces messieurs atteint vite des sommets pour leur jubilation.
Je les écoute et bois mon verre en silence. Ils sont
là à parler du cul comme si tout était normal.
- Nadia… tu es de quelle ethnie ?
- Eu… pourquoi cette question ? dis-je surprise.
- On ne répond pas à une question par une autre.
- …
- Toi aussi tu fais comme Omar Bongo.
- Tu parles de yaya Bongo ?
- Oui ! OBO aka « petit piment ».
- Kiakiakia
- Pourquoi on l’appelait « petit piment »
même ?
- Toi aussi ne me dit pas que tu e sais pas
pourquoi !
- Non, je ne sais pas ! D’où ma question !
- Parce que il aimait les femmes.
- Vraiment hein ! Un vrai homme à femmes.
- Un jour, un journaliste lui posait une
question : « Mr le président on dit que vous répondez à une question
par une question. Est-ce vrai ? » Et OBO tout étonné lui
répond : « Mais qui vous a dit ça ? »
- Kiakiakiakia !
Ils rient, et la conversation bat son plein. Je les
regarde parlé avec effarement de notre ancien président resté au pouvoir
pendant 42 ans. En tout cas la question sur mon ethnie n’est plus à l’honneur.
En ce qui concerne mon ethnie je suis Fang… Gabonaise et fière !
Moi qui ne bois pratiquement jamais de bière, je suis
en train de le faire. Mon verre est déjà bien entamé et j'ai la tête qui tourne
un peu. Je commence à avoir chaud. Je bouge légèrement les jambes,
croise et décroise les cuisses avant de les ouvrir puis les secouer en les
fermant et les ouvrant, plusieurs fois de suite en faisant attention de ne pas
trop ouvrir les cuisses sous peine de montrer que je suis sans culotte et à
poil en bas sous la robe.
A chacun de
mes mouvements, les hommes debout en face de moi regardent mes cuisses qui se
referment et s’ouvrent, plusieurs fois. Je surprends leur regard et le suit des
yeux. Je réalise que comme je suis assise, ma jupe courte sur moi remonte sur
le haut de mes cuisses et dénude ces dernières.
Bougeant les
jambes un peu, tranquillement et l’air de rien, je constate que mon petit
manège des jambes ne passe inaperçu chez les mecs debout devant moi. Je
remarque de multiples petits regards indiscrets sur mes cuisses.
Honteuse, je
rougis de honte et tire un coup sur ma jupe avant de croiser les cuisses. Je
porte mon verre à ma bouche pour boire une longue gorgée de bière, l’air de
rien, histoire de masquer mon trouble.
J’ai de plus en plus chaud. Je décide de descendre au
maximum le zip de la fermeture de mon petit blouson et pour ouvrir le blouson et
le creux de mes seins se dévoile.
- Oh un strip ! dit Seydou, un des deux cuisiniers.
- …
-Aller Nadia continue le strip ! Ouvre encore, montre
tout!! Dit-il, tout joyeux.
- Tu es fou ! Dis-je, gênée !
- Ah oui ?
- …
Je ne dis rien et décide de remonter le zip de la fermeture du blouson mais Seydou
tape sa main sur la mienne, me stoppant dans mon élan et me faisant lâcher le zip.
Ce dernier est ensuite tiré d’un coup par la main de Seydou.
Dans le même mouvement, le zip glisse le long de la
fermeture du blouson avant d’arriver en bas et sauter en ouvrant les pants du
blouson. Ma poitrine opulente se dévoile, exposant mes gros mamelons à moitié couverts
par le bustier de ma robe.
Je reste bouche bée et suis choquée par ce geste avant
de me lever d’un bond. A peine debout, ma tête qui commence à tourner. Je me
sens prise de vertige. Je m’agrippe brusquement sur l’épaule de Diallo. Il me
tient par la taille et me regarde avec inquiétude puis un sourire moqueur.
- Nadia t’es bourrée… après juste un verre !
- J’ai juste un peu de vertige.
- C’est l’ivresse !
- Humm !
Je ne sens vraiment pas bien. C’est incroyable que je sois
ivre après seulement un verre de bière. Je me tourne vers Seydou qui souriait
et lui lance au visage le reste du contenu de mon verre. Il recule en
encaissant le coup et me regarde sans comprendre.
- Ça c’est pour avoir tiré sur mon blouson pour voir
mes nibards, pervers !
Seydou me fixe et vient vers moi avant qu’on le stoppe
dans son élan pour qu’il ne touche pas. Je ne bouge pas et reste immobile pour
l’affronter du regard.
On se mesure du regard une secondes avant que les
autres interviennent pour nous séparer J’ai
envie de gifler ce goujat mais je me ravise car je n’ai pas la force pour me
battre, de surcroit avec un homme. Donc autant éviter une bagarre directe que
je ne pourrais pas mener et ni terminer sans finir au tapis.
- Oh ! Calmez-vous ! dit diallo
- Laissez-moi les gars ! Je gère ! dit Seydou.
- Pas de bagarre de poule et de cop, s’il vous
plait ! On n’est pas le poulailler ici oh.
Les autres rient car visiblement cette dernière phrase
amuse la galerie. Moi ça ne m’amuse pas du tout.
- Même si il y a bagarre, je serais le cop qui montera
sur la poulette là.
Seydou dit cette dernière phrase en fronçant les
sourcils, avant de sourire en me regardant. Je n’aime pas ça du tout. Je ne me
laisse pas intimidée par ce macho.
- Tu regardes qui comme ça ? lancais-je en le
dévisageant.
- Toi, poulette !
Il dit « poulette » d’une telle façon que ça
m’énerve.
- C’est qui que tu traites de poulette ?
dis-je en fronçant les sourcils!
- Mais toi, bordelle !
- Ne parle pas comme ça ! dis-je en levant
le ton !
- Sinon quoi ?
- …
Je ne trouve rien à dire car ce qu’il vient de dire a le don de faire rire les mecs. Je
sens ridiculisée. C’est trop pour moi, je décide de m’en aller. Je fais un pas
vers Seydou afin de le dépasser, Diallo m’attrape par là et me retiens.
- Lâche-moi ! dis-je sèchement.
- Calme-toi ! dit Diallo.
- Je suis calme ! Dit plutôt ça ce connard mal
élevé. Dis-je en désignant Seydou.
- Ah oui, je suis connard mal élevé ? dit le
concerné.
- Evidemment ! dis-je en le toisant
Diallo me tire doucement pour que je recule mais je
parviens me libérer et avancer vers Seydou que je dépasse. Je sens aussitôt
qu’on remonte brusquement le bas de ma robe. Je m’arrête nette et la robe est
déjà retroussé d’un coup rapide mes fesses nues à la vue de tous.
- WOooh !
Les hommes poussent un cri de surprise et de stupeur. Paralysée
par la surprise, j’ouvre la bouche mais aucun son ne sort.
A SUIVRE !