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Ecrit par Mabanabook

SON PARDON : page 22


YEDMILA


Je me levais de bonne heure ce matin, je devais aller voir un médecin, je me sentais vraiment mal. Je n’ai rien dit à Tiacoh et je suis partie. Faut dire que l’on continue à faire chambre à part, mais cette fois c’est moi qui l’évite je rentre quand il n’est pas là et m’enfermes puis mets mes écouteurs pour éviter d’entendre ces coupa à ma porte et de le laisser entrer. Trop de choses ont été dites et selon moi nous avons encore besoin de temps nous deux.  Et dire que bientôt l’on va célébrer nos 1an de mariage et nous voici déjà en train de s’éviter comme un vieux couple. Je ne me voyais pas comme cela avec lui, au début il avait l’air de tout accepter en ce qui me concerne, mais ces mots de la fois dernière m’ont laissé sans voix.  Si il doit toujours reparlez de mon passé à chaque dispute, mieux faut que l’on arrête tout alors. Puff, le plus dure est que moi aussi j’ai appris à l’aimer. 


Je partis donc voir mon médecin et après les différentes analyses  il me dit : 


Lui : (souriant) félicitations Dame Tiacoh, vous êtes enceinte 


Moi : (ahuri) enceinte ? 


Lui : oui, oui. C’est ce que les résultats nous disent. (Me les montrant comme si j’y comprenais quelque chose) 


Moi : (ne comprenant rien) mais comment est-ce possible, je prends la pilule 


Lui : mais elle ne garantit pas à 100%, et peut-être que vous n’avez pas respecté la dose prescrite ou encore vous avez dû la prendre avec quelque chose qui ne passait pas. 


Moi : (me rappelant de la fois ou j’avais remplacé ma pilule avec du coca-cola) oh, j’avais loupé une prise une fois. 


Lui : (me souriant) souriez un petit-être vit en vous, vous devez en être heureuse. 


Moi : (forçant un sourire)  je sais mais je ne sais pas si je pourrais être une bonne mère. 


Lui : (me rassurant) personne n’est jamais bien prêt pour cela, mais on s’adapte. Vous verrez vous en prendrai soin. 


Moi : oui je l’espère (touchant mon ventre) 


 Je sortis de l’hôpital et monta dans ma voiture. Je demandais au chauffeur de me conduire chez Sophie. Je ne faisais que toucher mon ventre, ça me faisait tellement bizarre qu’un être puisse vivre en moi. Je souriais et me demandait si il ou elle allait m’aimer. Je voulus appeler Taicoh et lui annoncer la nouvelle mais je pensais à une meilleure idée, qui serait de lui annoncer ce soir au diner. Ça allait peut favoriser la réconciliation et nous allions tout reprendre à zéro avec  ce joli petit-être.  J’allais plus m’investir et ne plus rein lui cacher, plus être disponible pour lui. Ce sera mon cadeau pour lui pour ces 1an de mariage. (Souriant en imaginant la tête qu’il fera), je sais que je n’en voulais pas, mais je ne peux sacrifier un être innocent, si malgré toute ces protections, je suis tombée enceinte, c’est que je dois le garder. Même si j’avoue que je flippe un peu quand même. Moi  Yedmila, maman ? J’imagine déjà les commentaires lorsque mon ventre prendra forme, mais bof, pourvue seulement que mon mari me soutienne et soit présents pour nous. 


Moi : (décrochant mon téléphone) bonjour M. Tiacoh (mon beau-père) 


Lui : ça va Yedmi dis-moi tu peux passer à mon second bureau j’ai à te parler d’une chose concernant ton couple


Moi : (un peu inquiète)  d’accord sans soucis, mais rassurer moi Marc va bien 


Lui : oui t’en fais pas (me rassurant) 


Moi : (rassurer) d’accord (au chauffeur) dépose moi au restaurant et rentre déposer la  voiture à la maison. Ensuite tu peux partir tu as ta journée


Lui : (heureux) d’accord merci madame


Il me laissa et partis. J’avais une de ces faims et je devais manger. Promis je n’allais plus me priver de nourriture car maintenant mon petit-être doit aussi se nourrir. (Sourire) donc je n’irai plus chez Sophie mais j’irai plutôt  voir mon beau-père. On ne fait pas attendre un ancien président et en plus il est le seul après mon beau frère qui me soutien toujours dans cette famille. 

Il m’a donné rendez-vous dans son second bureau  et c’est un peu éloigner, j’aurais dû aller avec le chauffeur, mais je ne sais trop pourquoi, j’ai envie d’être un peu seul. Donc j’ai libéré le chauffeur et respirer un peu le vent frais, manger dans un bon restaurant et ensuite j’irai en taxi dans son second bureau, qui était une belle et grande maison qu’il avait fait en bureau et partais y travailler quand il voulait le faire seul. J’y suis allé deux fois avec Marc là-bas, je peux donc indiquer au taximan sans soucis. J’y crois pas on sera parents. 


YASMINA


Emilie : (me regardant me faisant toute belle)  je peux savoir ou vas-tu si belle et joyeuse ? 


Moi : (me parfumant avec le numéro 5 de Chanel) je sors voir quelqu’un 


Elle : (continuant toujours à me regarder) tu as l’air de bonne humeur ces temps-ci 


Moi : c’est bon non ? (lui souriant) 


Elle : oui si seulement ce n’est pas en rapport avec Marc Tiacoh, sa femme a été très claire la fois passée, ne t’approche plus ni d’elle, ni de son mari. 


Moi : (souriant) Ne t’en fais pas


Elle : (rassurer) ok 


Moi : j’ai trouvé un autre moyen pour rentrer dans cette famille et je vais à un rendez-vous dans ce sens même (lui faisant un clin d’œil) 


Elle : non, tu as recommencé encore (surprise) 


Moi : chut ce soir je te raconterai tout promis, pour l’heure je file. J’ai deux rendez-vous hyper importants. (L’embrassant) prends soin de toi 


Elle : (me serrant très fort) prends soin de toi s’il te plait 


Moi : (me dégageant d’elle et lui souriant)  allez t’en fais pas, je t’aime


Elle : moi aussi Yasmina (me souriant) 


YEDMILA 


Je ne comprenais rien je voyais du sang partout, une arme et des corps. Mais il n’y avait personne. Si à part  le corps sans vie de mon beau père et celui de Yasmina. Mais qu’est-ce qui c’est passer ? Je ne comprends rien, je le secoue, mais c’est juste le sang qui me coulent dessus. Je touche par erreur l’arme et la dépasse je touche Yasmina mais elle aussi ne réagit pas. Mais qu’est-ce qui c’est passée ? Je prends mon téléphone et essaye d’appeler le SAMU et ensuite la police. Comment l’annoncer à mon mari ? J’ai retrouvé son père et son ex petite amie morts ? Oh mon Dieu, mais où sont les gardes ? 


Et là j’entends des bruits, je veux aller faire eux et j’entends :


‘’Ne bougez pas madame, c’est la police plus un geste ou je tire. A terre, déposer le téléphone à terre et les deux mains sur la tête’’ 


Ils commencèrent à me menotter et je ne comprenais rien, je leur répétais que j’étais innocente et que je ne comprenais rien. Ils m’ont juste dit : 


‘’Taisez-vous car tout ce que vous direz sera retenue contre vous, vous avez le droit d’appeler un avocat’’ 


Un avocat mais pourquoi ? Arriver au poste de police, il me jetait comme une malpropre et ils commencèrent à m’interroger, ils persistaient sur le fait que je les avais tué. Mais c’était faux, je suis allé retrouver mon beau-père pour notre rendez-vous et je les ai trouvés à terre. Je n’avais rien fait. Mais ils ne voulurent rient savoir en plus, ils ont retrouvé mes empreintes sur l’arme. Certes par mégarde je l’avais touché mais ce n’était pas moi qui les avais tuées. 


1H PLUS TARD


 Moi : (étant heureuse en le voyant) oh Marc tu es là, dis leur que je n’ai rien fait. Ramène-moi chez nous. Je suis si désolé pour ton père. 


Lui : (coulant une larme) Yedmila pourquoi ? 


Moi : je ne l’ai pas tué, tu me crois non Marc ? 


Lui : (criant presque)  pourquoi ? Tu savais combien il comptait pour moi


Moi : je te jure que je ne l’ai pas (prenant peur vu sa réaction) 


Lui : la ferme, j’ai dit pareil et figure toi que quoi ? Tes empreintes sont les seules sur l’arme et tu as libéré le chauffeur plutôt et ensuite les vigiles t’ont vu rentrer lorsqu’ils partaient se restaurer. Pourquoi tu m’as fait ça ? (me fixant bizarrement) contre vents et marrées je t’ai choisie, et toi tu assassine le seul qui me soutient toujours contre tous. Pourquoi ? (formant un poing avec ces doigts) 


Moi : mais je te promets que ce n’est pas moi  (ne comprenant pas sa réaction) 


Lui : (fermant les yeux et coulant des larmes) je te jure que le même dévouement avec lequel j’ai tant souffert pour t’avoir sera le même avec lequel je vengerai la mort de mon papa. Je te le jure Yedmila 


Moi : mais marc….. (Surprise) 


Il me laissa là et il sortit du poste, je pleurais et les gardes venaient pour me remettre dans ma cellule. J’entendis un me dire ‘’au lieu de pleurer cherche plutôt à avoir un avocat des plus meilleurs car tu t’ai mise la plus puissante des familles à dos meurtrière.’’ 


Je ne les avais pas tuées, croyez-moi. Je les ai trouvés ainsi. 


TU AS AIMER ALORS NE TE GENE PAS DU TOUT AIME COMMENTE ET TAGUE DES AMIS AMOUREUX DE LECTURE COMME TOI……MERCI ET  BONNE SOIREE BISOUS !!!

Son Pardon