SON PARDON : page 9

MARC 

Ca va faire aujourd’hui la quatrième fois que je viens dans ce bar, rien que pour espérer rencontrer la patronne, Yedmila, mais c’est impossible de la voir. J’y passe presque toutes mes soirées mais depuis rien. Je ne sais même pas ou elle est, n’y pourquoi elle ne vient plus dans son propre bar.  Lorsque je demande après elle, auprès de ces employés ils me répondent tous,  avec un sourire en disant ‘’madame ne viendra pas aujourd’hui M. voulez autre chose ?’’. Bof pourtant moi la seule chose dont j’ai besoin c’est Yedmila, non mais cette fille est une vrai reine.

Regardez son visage et son teint, sans compter sur ces vêtements et paires de chaussures, mais le plus cool dans tout ça c’est qu’elle sait très bien les porter. Je sais tout ce qui se raconte sur elle en ville et sur les réseaux sociaux mais j’ai moi-même envie de la découvrir pour en savoir plus, j’ai essayé avec ma petite-sœur, mais je crois qu’elle la déteste, car elle ne dit rien de bon sur elle.   

Je voulais me lever et partir lorsque quelqu’un m’approcha, un homme très bien, avec une certaine classe en lui : 

Lui : (s’approchant tout souriant) bonsoir M., excusez-moi du dérangement, mais s’il vous plait vous êtes bien le footballeur Marcus non ? 

Moi : (lui rendant son sourire) oui, oui c’est bel et bien moi

Lui : (riant) je peux m’asseoir, ça me fait plaisir de vous rencontrer, je suis vos matchs depuis toujours et permettez-moi de vous féliciter car vous jouer parfaitement bien. Vous faites notre fierté à l’international.

Moi : (flatté) c’est très gentil à vous M. je suis vraiment très ravi que mes frères ivoiriens apprécient ce que je fais. 

Lui : (souriant) et comment ? Vous avez vraiment du talent croyez-moi, alors je vous offre quoi ? 

Moi : non, merci. Je crois que c’est bon pour moi aujourd’hui. Je m’apprêtais même à rentrer lorsque vous m’avez approché 

Lui : oh non (déçu) ne me dites pas que vous vous ennuyer ici ? 

Moi : non, non juste que j’étais venu dans l’espoir de revoir quelqu’un et je ne l’ai pas vu, donc je préfère rentrer. 

Lui : ah je vois, souvent ça arrive. Mais buvez au moins quelque chose pour me faire plaisir. (Souriant) j’insiste vraiment. 

Moi : non, non ça va pour moi 

Lui : allez ça, s’il vous plait. C’est un honneur pour moi en plus ça  fera vraiment de la peine à Yedmila si elle sait qu’une grande star du foot est venu et est parti sans rien commandez de bon à cause d’une déception.  (Essayant de me convaincre) Laissez-moi vous faire déguster nos cocktails fait maison, vous m’en direz des nouvelles…..

Moi : (le coupant) pardon vous avez dit qui ne sera pas contente ? 

Lui : (reprenant) la patronne, Yedmila. C’est à elle ce bar et moi je suis son manageur. Alors si je lui dis qu’un footballeur est venu ici et n’a même pas consommer nos nouveaux produits ‘’les cocktails’’ elle sera déçue. 

Moi : (souriant) Yedmila

Lui : (souriant) vous la connaissez  apparemment, c’est super cela, une raison de plus pour rester

Moi : (lui rendant son sourire) je crois que je vais boire vos cocktails, car je cherche à la connaitre, cette femme. C’est elle-même que j’espère rencontrer chaque soir lorsque je viens ici

Lui : oh je crois que je sais qui était donc à l’origine de votre déception qui voulait vous faire partir d’ici (indexant un jeune homme) Boris, apporte-moi les cocktails maisons là vite. (Me regardant) alors que voulez-vous savoir sur Yedmila ? 

Moi : (souriant) un peu de tout 

Lui : oh, vous enquêtez sur elle ou quoi ? 

Moi : (riant) non pas du tout, juste que la première fois que mes yeux sont tombés sur elle, j’ai été fasciné par une telle beauté et un tel charme et je peux dire aussi que j’ai été captivé 

Lui : (riant) c’est l’effet qu’elle fait toujours Yedmila. 

Moi : elle a vraiment du potentiel…..

Lui : oui et pas seulement ces formes, croyez-moi.  Jeune femme de 23 elle est belle et ne laisse aucun homme indifférent et vu qu’elle le sait elle en tire profit. Masi sa qualité c’est qu’elle à la tête sur les épaules,  est très altruiste, et  elle a entrepris dans différentes affaires et c’est ce qui lui permets aujourd’hui de s’affirmer et d’être indépendante financièrement.  (Continuant) Les hommes n’arrivent plus à l’épater avec des sous car croyez-moi elle en a, et ne cesse d’investir (parlant au serveur) voilà merci Boris, apporte nous des cacahuètes et des olives, vous en prenez non ? (me parlant) 

Moi : oui, j’en prends (pressé qu’il continue à me parler d’elle) 

Je m’assis donc bien (sourire) car je sais déjà que ma nuit sera longue. Yedmila enfin je rencontre quelqu’un qui pourra m’aider à mieux te comprendre et connaitre. 

YEDMILA

Oh je suis épuisée, je viens de finir de faire mon jogging matinale et vu que j’ai fait près d’une semaine sans le faire, je me sens si fatiguée.  Je tombe sur mon divan et respire fortement. J’ai besoin de me poser un peu, je suis allé dernièrement à Dubaï avec Sophie pour l’aider à faire quelques achats et moi aussi j’avais des trucs à y prendre, donc j’ai fait d’une pierre deux coups en même temps.  En fin de semaine je dois inaugurer ma première maison à étages qui comprendra des maisons de différents standings, je la nommerai  « LUCIE HOUSE », en hommage à ma mère. 

Elle avait tant voulu avoir une maison à nous ou nous pourrions vivre et une autre en location qui nous permettra de vivre. Eh bien, j’ai réalisé son rêve en créant ces maisons de hauts standings avec des ascenseurs, des split déjà installés, le chauffe-eau,  la baignoire dans la chambre principale …..  Que je mettrais en location. J’ai tout mis en ce qui concerne le confort et j’espère juste qu’elle appréciera ce cadeau de là où elle est. 

Moi : (décrochant mon téléphone) allo Steve ça va ? 

Lui : (riant) oui la Boss, ça va tu as fait bon voyage ? 

Moi : oui, oui et toi ça bouge ici les affaires j’espère ? 

Lui : que de bon chiffre d’affaires rassure toi (me rassurant) 

Moi : c’est super alors, mais dis-moi tu m’as l’air de bonne humeur, c’est du à quoi s’il te plait ? (souriant) 

Lui : (riant) tu ne devineras jamais qui fait tout pour te connaitre ? 

Moi : (ne voyant pas) dis-moi ? 

Lui : (criant presque) Marc Taicoh, le fils de l’ancien président de la république qui est footballeur évoluant en Angleterre 

Moi : (sans enthousiasme)  oh, c’est bien pour lui donc

Lui : (reprenant avec une certaine joie) mais c’est bien pour nous, c’est un  gars bien, il faut vraiment que tu songes à le rencontrer, je te jure le gars est fan (amoureux) de toi, et s’il s’affiche avec toi ça te fera plus de publicité einh Yedmi, je sais de quoi je parle. 

Moi : (le coupant) Stevi,  (j’aime souvent l’appeler ainsi) tu es gentil et aimable tu sais ? Tu arrives à bien faire ton job, même si parfois je ne te remercie pas assez et de mets trop de pressions, mais je n’ai pas besoin de publicités je suis déjà moi-même ma propre publicité (souriant) alors ne t’en fais pas pour ma pub. (Avec audace) aussi les hommes que je fréquente ou avec qui je couche je te remercie je te prie de ne pas en faire ton affaire, je sais me débrouiller toute seule là-bas. Donc je n’ai pas besoin que tu me mettes avec quelqu’un, d’accord. (Souriant) 

Lui : (déçut) oh mais j’avais cru que …..

Moi : (le coupant) ne t’en fais pas, ça lui passera ton footballeur, et reconcentre toi sur le vrai travail car l’inauguration de notre résidence c’est pour très bientôt et on n’a pas droit à l’erreur car sa représente beaucoup pour moi. Bisous Stevi

J’ai raccroché, non mais pourquoi veut-il me mettre en relation avec quelqu’un ? Puff fils de président et joueur pro, et puis quoi encore ? Les joueurs sont faits pour les miss, je laisse Yasmina se battre dessus. En parlant d’elle ça fait longtemps, j’espère qu’elle ne viendra pas me déranger maintenant que je suis rentrée. 

Je fais  un tour sur internet et je tombe sur une photo qui attire mon attention, une image celle de mon bar  ‘’Faboulous’’  et une personne à l’intérieur en train d’échanger avec Stevi je crois et comme légende je vois ‘’ Le célèbre footballeur Tiacoh Marc en train  de discuter affaire certainement chez Yedmila’’’. Bof vraiment être à mon bar, est-ce être chez moi ? 

Armos avec sa page ‘’The Best’’  est toujours là  à me lancer des piques pour que ces internautes réagissent plus rapidement.  Je voulus faire un tour dans les commentaires voir un peu les critiques des haineux ou envieux,  lorsque mon téléphone sonna, ca fait la 5ème fois que ce numéro m’appelle, je ne le connais pas, mais vu l’instance je tente le coup et réponds. 

Moi : allo qui est-ce ?  (Sereine) 

Lui : bonjour madame, je suis le voisin de M. Meledje, il est mal en point et il m’a dit de vous contactez. 

Moi : (mon cœur fit un boum) il est où ? 

Lui : au quartier gobelet là aux vallons là 

Moi : si j’arrive au quartier Gobelet je vous appelle 

Click ! J’ai raccroché et je suis allé prendre ma douche. Je ne sais pas pourquoi mais cette nouvelle ne me ravit pas tellement. Je croyais que je le détestais, mais bien sûr que je le déteste mais peut être vu qu’il est mon géniteur voilà pourquoi ça me fait bizarre. Boff, je ne comprends rien. Je monte dans ma voiture et demande au chauffeur de m’y conduire.

 Je sortis donc de la voiture pour attendre le voisin de mon géniteur. Il vient vers moi et il m’aidait à descendre jusqu’à chez mon père.  Le quartier de mon père, était juste un quartier assez précaire avec des collines et des ordures presque partout, des maisons pas du tout clôturés. C’est là qu’il vit ? 

J’y suis venu une fois donc Dieu merci je savais un peu à quoi m’attendre et donc je n’ai pas mis de hauts talons, ma chance. J’y étais venue pour voir la fille d’Hélène (ma servante) et depuis lors je lui avais demandé de rester vivre chez moi avec sa fille, mais vu que la petite vit avec son père, c’est seulement Hélène qui vit chez moi. Elle m’a dit que sa fille viendra la voir  certains Weekends et j’ai accepté. Je ne pouvais pas les laisser vivre dans une telle médiocrité. 

Et voilà que mon géniteur qui nous a chassés de sa splendide maison loge ici, c’est vraiment de la merde ici, comment il ne tombera pas malade. J’entrais et je vis des gens assis prêts de lui, en train de prier. 

Moi : (entrant)  bonjour, je peux voir M. Meledje s’il vous plait ? 

Lui : (parlant difficilement) je suis là,  (souriant en me voyant) s’il vous plait mes frères et sœurs laissez nous

Ils partirent et je le stoppai lorsqu’il voulut me parler. J’appelais mon chauffeur et je lui demandais de partir chercher mon médecin le plus vite, il partit le chercher et  l’emmena.  Celui-ci examina mon géniteur qui se jouait encore les difficiles en refusant d’aller à l’hôpital.  Je n’en sais trop rien de son refus. Mais fatiguer de voir le docteur se tuer à le convaincre je demandais au docteur de lui prescrire des médicaments et  nécessaires et de laisser tomber l’histoire de l’hôpital, que je le suivrai moi-même. Ce qu’il fit.

*********

Ça va faire maintenant trois jours que je passe  ici matin et soir pour voir l’état de mon géniteur. Il ne touche pas tellement aux médicaments ni même aux provisions que je lui apporte, il préfère se nourrir du peu que ces amis qui sont des personnes aussi pauvres que lui, lui apporte et prie assez pour sa santé selon lui.  Je ne comprends donc pas pourquoi il m’a appelé :

Moi : (le regardant) pourquoi m’as-tu contacter ? 

Lui : (souriant) je voulais te voir ma fille 

Moi : (serrant ma mine) je t’en prie, arrête de m’appeler ainsi. Je ne suis plus ta fille 

Lui : on ne peut rompre nous-même nos liens familiaux tu le sais ? 

Moi : je reprends pourquoi m’as-tu appelé ? (sereine) 

Lui : je me sentais vraiment mal, et j’avais peur de mourir sans que tu ne me voies (air triste) 

Moi : (n’en revenant pas) dis plutôt que tu voulais que je t’empêche de mourir 

Lui : (serein) non, la mort ne m’effraie pas. Dieu rappel qui il veut à lui, mais je ne voulais pas partir sans avoir obtenu ton pardon 

Moi : (m’énervant) Dieu ? Parce que tu connais Dieu toi, eh bien tu m’as fait perde du temps inutilement, parce que je ne t’ai pas pardonné et ne le ferai jamais tu comprends ? (le fixant) 

Lui : (essayant de s’assoir sur son minuscule matelas) tu t’ai inquiéter pour moi, le reste viendra, j’en suis sure 

Moi : (haussant le ton) je me suis inquiéter pour toi, parce que je suis humaine, pas parce que toi particulièrement ton état m’inquiète. Ne t’avise plus de m’appeler pour me raconter de telles bêtises (ton autoritaire)  

Lui : ma fille, toute cette rancœur que tu as en toi, n’est pas bien. Confie-toi à Dieu  et il t’aidera à me pardonner, j’ai mal agit et j’en suis vraiment navré (me suppliant du regard) s’il te plait crois-moi. 

Moi : (craint presque) tu peux laisser Dieu là où il est. Tu le connaissais et tu nous as traités comme des moins que rien à cause de ta famille et de tes nombreuses conquêtes. Tu le connaissais et puis par ta faute mon frère est mort, est tu même venu à son enterrement, non. (Mes yeux se mouillèrent) parce que tu sais on n’avait pas d’argent,  et cette nuit sous cette pluie maman l’a mis au dos et m’a tenu la main, nous avons marché dans le noir sous cette forte pluie et nous  sommes allés chez toi pour de demander de l’argent pour l’hôpital qu’as-tu dis à ton vigile, que tu n’avais pas rendez-vous avec nous. (Soufflant) Tu  nous as laissé sous cette pluie devant ta porte, sans même nous recevoir, par ta faute Loïc est mort, (fermant les yeux pour cacher ma peine)  et on l’a enterré sans rien, (coulant une larme) on n’a juste mis du sable sur lui. (Essuyant rapidement ma larme) ou étais ton Dieu dans ces moments-là ? Ou était –il ? Ne pouvait-il pas te dire de nous aider ? (riant nerveusement) et tu veux que je me confie à lui, jamais.  (Avec assurance) Car je suis arrivé ou je suis sans lui, (claquant mes doigts)  alors je n’ai pas besoin de lui et encore moins de toi (lui jetant un vilain regard) 

Lui : (voix tremblante) je suis désolé, ça me pesé ma fille. Ainsi j’implore ton pardon. Je te demande pardon. Yedmila, quand j’ai appris cette perte j’ai aussi souffert, le vigile ne m’avait pas dit le vrai objet de votre visite. Je suis vraiment désolé, ça ne peut rien ramener, mais il faut que tu le sache (air triste) Dieu peut tout changer il peut t’aider à oublier cette peine, douleur que tu ressens et te permettre d’avoir le bonheur, je t’assure, crois en lui et repends toi. Il accepte tout le monde, il m’a accepté moi alors que je suis un pécheur….

Moi : (criant et le coupant) NE M’APPEL PLUS MA FILLE. (Respirant fortement) tu me parle de quel bonheur ? (Regardant autour de moi) ce trou à rats dans lequel tu vis, ce quartier pleins de mélancolie, c’est ça le bonheur pour toi ? (riant nerveusement) eh bien sache que dans la vie certains sont faits pour le bonheur et d’autres (appuyant sur le mot) pour le P-O-U-V-O-I-R. c’est ce qui fait la différence entre toi et moi, ton soi-disant  bonheur tu peux le garder, mais ne me dérange plus jamais pour des âneries pareilles (sortant) 

Lui : (parlant rapidement avant que je ne sorte) pardonne moi, s’il te plait et laisse le Seigneur te toucher, toutes ces choses que tu as aujourd’hui sont éphémères… 

Moi : (le regardant) fallait y penser quand tu nous faisais souffrir, regarde toi aujourd’hui ou sont (parlant avec des gestes) passé tes amis qui te conseillait  de chasser ma mère car elle n’est pas du même rang que toi? Tes sœurs que tu aidais lorsqu’elles calomniaient ma mère la traitant de femme poisseuse ? Tes nombreuses conquêtes qui t’offraient bien plus que ma mère, selon tes dires? (le regardant avec mépris) Ou sont tous ces gens ?  (Claquant mes doigts) Ils t’ont laissé ?  (Souriant) parce que tu n’es plus rien et tu  te console en te disant que la paix avec ton Dieu te procure bonheur ? Tu es la définition même du mot éphémère. (Autoritaire) ne me dérange plus pour rien, parce que si c’est mon pardon que tu attends pour mourir, (me rapprochant de lui et lui parlant avec toute la haine que je ressens au fond de moi)  laisse-moi te dire (air audacieux et menaçant) que tu vivras longtemps dans cette galère car jamais (craint) JE DIS BIEN JAMAIS TU N’AURAS MON PARDON (sortant toute énervée) 

Je sortais de ce quartier et promis ne plus y revenir lorsque je voyais la sœur d’Helene sortir d’une maison, je montais donc rapidement dans ma voiture et demandais au chauffeur de me conduire au plus vite chez moi. Je crois que j’ai ma petite idée de qui lui a remis mon contact, je n’ai pas osé lui demander car je sais déjà qu’il ne me communiquera pas le nom de la personne.

Moi : (entrant toute énervée) Hélène ???? 

Elle : oui madame, bonne arrivée madame  (me souriant) 

Moi : connais-tu M. Meledje (autoritaire) 

Elle : (bégayant)  euh madame, oui, c’est….c’est 

Moi : (m’asseyant toute énervée) Hélène manque tu de quelque chose ici ? 

Elle : non, madame  (prenant peur) 

Moi : (haussant le ton) pourquoi donc as-tu oser lui communiquer mon numéro ?  (Criant) POURQUOI ??

Elle : (prenant peur) madame il prie  avec nous souvent dans la petite église du quartier, et un jour je parlais bien de vous parce que vous m’avez aidé avec ma fille et c’est là qu’il m’a dit qu’il est votre père et que vous êtes fâché contre lui depuis longtemps. Donc je lui ai dit de prier et que je vais lui remettre votre numéro afin que Dieu l’aide à arranger les choses car vous êtes gentille te lui aussi est un homme bon. Donc c’est comme cela que j’ai donné et puis je suis venue vivre ici 

Moi : (me levant) vous priez ensemble dans une petite église ? (ton menaçant) sais-tu qui est cet homme que tu dis être bon c’est celui qui a mis une femme qui est ma mère, une petite fille de 10 ans qui est moi et un petit ange de 4 ans mon petit frère à la rue, en pleine nuit juste parce que ma mère à oser questionner sa maitresse qu’il logeait depuis longtemps dans sa maison. Cette fille nous maltraitait lorsque maman partait vendre.  (Passant  ma main dans mes cheveux) Sais-tu comment nous avons vécu ma mère et nous à cause de cet homme ? Il nous a abandonné et sa famille à tout arracher à ma mère sous prétexte que c’est leur frère qui lui avait tout offert. (riant nerveusement) ils ont oublié, oui ils ont la mémoire bien courte ces gens-là, ils ont oublié  qu’elle partait vendre une année avec moi sur son dos pour lui venir en aide lui , (soufflant)  leur frère riche, (la regardant énervée) à cause de cet homme que tu dis être bon mon petit frère est mort. 

Elle : (mettant sa main sur sa bouche) oh Jésus, pardon madame je ne savais pas 

Moi : (criant) ET TOI TU LUI COMMUNIQUE MON NUMERO JUSTE PARCE QU’IL PRIE AVEC VOUS ? SAIS-TU TOUTE LA PEINE ET LA DOULEUR QU’IL NOUS A CAUSER, L’HUMILIATION DANS LAQUELLE IL NOUS A FAIT VIVRE, LE FARDEAU QU’IL A IMPOSER A MA MERE ?

Elle : (prenant peur) pardon madame 

Moi : (criant) JE NE VEUX PLUS JAMAIS QUE TU DINNE LA MOINDRE INFORMATION ME CONCERNANT À CET HOMME, (me rapprochant d’elle) M’ENTENDS-TU ? PLUS JAMAIS JE NE VEUX DE CELA , NE PARLE PLUS DE MOI A CELUI QUI NE FAIT QUE DIRE A TOUS CE QUI VEULENT L’ENTENDRE QUE JE SUIS SA FILLE ET  QUE JE SUIS UN PEU FACHEE CONTRE LUI CAR 1 : JE NE SUIS PLUS SA FILLE ET 2 : JE NE SUIS PAS FACHEE CONTRE LUI MAIS JE LE HAIS POUR TOUT CE QU’IL A FAIT ENDURER A MA MERE ET CA CE NE PASSERRA JAMAIS. EST-CE QUE TU M’AS COMPRISE ?  (La fixant avec une telle colère)

Elle : (tremblant comme une feuille) oui madame, je vous le promets 

Moi : (me retournant toute remontée) disparait de ma vue

Je m’assis et me servit un bon verre de Baileys, demain est le grand jour et je ne dois pas être tant en colère. Mais  lorsqu’on parle de cet homme (coulant une larme) je ne peux m’empêcher, des revoir des souvenirs noirs de ma mère qui pleurait et partait toujours implorer son pardon pour qu’il la reprenne, pourtant elle n’avait rien fait de mal, à part l’aimer et l’honorer. Mais il l’a tellement humilié, tellement maltraiter (pleurant).  Je veux tellement qu’il souffre que je me trouve stupide d’avoir couru le voir quand j’ai appris qu’il était malade. 

Je m’étends sur le divan  et essaye de me changer un peu les idées en allant sur Facebook pour voir un peu mon fil d’actualité, c’est déjà bon, presque tous parlent de mon inauguration de demain. Les filles ont même fait une vidéo chacune pour me soutenir et certains de mes amis stars l’ont aussi fait.  C’est  gentil et parfait. 

Je suis contente de cette attention que l’on me porte, c’est vraiment généreux de leur part, en plus je ne leur est rien demander.  Je jubile encore de joie, lorsque je tombe sur une publication d’une petite bloggeuse qui a je ne sais comment mis une photo de moi sortant du quartier gobelet avec pour légende « un tour chez le marabout pour demain ? » et cela s’en suit de commentaires bidons 

1er commentaire : enfin on sait comment elle fait pour avoir tout ce fric, prostitué et aussi sorcière

2ème commentaire : lol coupé décalé deh, jusqu’à ça va chez marabout, ça là je suis sure que c’est pour aller attacher Yasmina inh lol 

3ème commentaire : les hommes qui couchent  avec ce genre de filles là, méfiez-vous inh, c’est là-bas elles vont mettre vos chances pour qu’elles puissent avoir plus d’argent,  co femme d’affaires, marabouteuse plutôt 

4ème : pardon ‘’Tout Savoir’’ (nom de la page) vérifie bien des infos, tu es sur que c’est pour aller vor un marabout qu’elle est allé là-bas ? 

5ème : pardonnez ne venez pas gâter l’inauguration de demain là à cause de votre jalousie avec des intox (fausses infos) 

Non c’en est trop pour moi, habituellement je ne réagis pas mais je ne vais pas laisser une petite bloggeuse de rien du tout gâcher mon inauguration de demain juste parce qu’elle a envie de se faire connaitre. Tout ça à cause mon géniteur il ne m’apporte que de la poisse celui-là, il ne me reverra plus chez lui, ça j’en suis sûre.  Je sors et prends ma voiture, je conduis moi-même et me gare devant chez cette petite bloggeuse. Je connais sa maison car une fois elle avait écrit une fausse rumeur sur une amie et celle-ci était venue la voir avec moi. 

Je monte et frappe à sa porte, elle vient m’ouvrir et est surprise 

Moi : (entrant) j’ai a de parler tu peux t’assoir ? 

Elle : Yedmila (sereinement) si c’est concernant la publication d’aujourd’hui, je ne fais qu’informer mon public sur les fait et gestes des personnes célèbres, donc je suis désolé si cela t’à vexer mais c’est le rôle de ma page. 

Moi : (souriant) ta page, ton public ? Boff c’est affaires ma chère, et crois moi je ne me serai pas déplacer pour venir voir ta petite personne insignifiante si je n’avais pas un peu de pitié pour toi 

Elle : pitié ?  (incomprise) 

Moi : (sereinement et haussant le temps) oui de la pitié ma chère, je te permets seulement d’utiliser mon nom et mon image parfois pour de permette de sortir un peu du trou et de mieux vivre, (marchant et parlant avec  des gestes) pas parce que je suis en manque de pub ou de buzz, mon simple passage quelque part fait la pub, donc je ne suis pas en manque, je suis moi-même le buzz.  (Tapant sur sa table) mais si tu veux continuer à poster des infos sans que tu ne sois convoquer par la police pour  faux propos sur ma personne ou fermeture de ta page il va falloir que tu apprennes à me respecter et ne plus, je dis bien plus (la fixant) mentir sur moi sur ta soi-disant page, surtout la veille d’un évènement aussi important pour moi. (criant) EST CE QUE JE SUIS CLAIRE ? 

Elle : je ne voulait pas… (Voulant s’expliquer) 

Moi : (souriant nerveusement) c’est grâce à moi que tu vis, car tout tes postes me concernant atteignent plus de vues et réactions’’ mais moi ça ne me fait rien,  (haussant les épaules) alors ne m’oblige à employer les grands et gros moyens avec toi comme je l’ai fait une année avec la page ‘’The best’’. Tu veux qu’on essaye ? (haussant le ton)  M’as-tu veux aller consulter un soi-disant marabout ? Ou m’as-tu vu à l’entrée de la maison d’un marabout ? (commençant à m’énerver) 

Elle : (prenant peur) je suis désolé Yedmi….

Moi : (la coupant) les excuses des journalistes et bloggeurs, je trouve que c’est pour les journalistes et bloggeurs paresseux et non compétents (la regardant intensément). Et je crois que toi tu es compétente, (la fusillant du regard) n’est-ce pas ? 

Elle : (tremblant) si, si

Moi : (audacieuse et ordonnant) alors pas d’excuses, je veux un droit de réponse sur ta même page ou tu t’excuseras pour de faux propos que tu as lancé sur ma personne avant que je n’entre dans ma maison. (Parlant avec des gestes et sereinement) Le chemin de chez moi à chez toi m’a fait en tout euh 25 minutes (regardant ma montre), alors si au retour il n’y ‘a pas d’embouteillages (regardant mon téléphone) je crois que j’arriverais en moins  de 20 minutes. (La fixant) et avant que moi je ne descende de ma voiture je veux ce droit de réponse sur cette page (montrant avec mon doigt sa page qui s’affiche à l’écran de son ordinateur) et le voir  apparaitre sur mon téléphone, (lui montrant mon téléphone). (criant) j’espère que je me suis bien fait comprendre, sinon ce sera la police après mon départ, et crois moi je peux même composer le numéro du procureur militaire qui s’affiche ici (lui montrant le numéro sur mon téléphone) pour que tu comprennes que parfois s’en prendre à Yedmila, ce n’est pas du tout fastidieux, car crois moi je suis très coriace (avec audace et classe) alors tu décides quoi ? L’appel ou le droit de réponse ? (autoritaire) 

Elle : (s’asseyant en face de son ordinateur, toute tremblante) je commence à rédiger le droit de réponse

Moi : (prenant mon sac et sortant) j’ai été aussi ravie d’avoir traité affaire avec toi et j’espère que je n’aurais plus  à revenir t’apprendre ton métier sur des postes me concernant.  (Lui souriant)

Je retourne donc chez moi, un peu fière, au moins quelqu’un par une erreur à su me redonner le sourire et me montrer que même triste je demeure cette femme forte, pouvant gérer tout genre de situation. Avant d’arriver au dernier carrefour avant ma maison je tombe sur le droit de réponse de ‘’Tout Savoir’’, je souris juste. Qu’est-ce que je disais à mon géniteur certains sont fait pour le bonheur, et d’autres pour le pouvoir et croyez-moi le pouvoir procure assez de satisfaction. Bon je vais rentrer me coucher demain est une longue journée. 

TU AS AIMER ALORS NE TE GENE PAS DU TOUT AIME COMMENTE ET TAGUE DES AMIS AMOUREUX DE LECTURE COMME TOI……MERCI ET  BONNE JOURNEE BISOUS !!!!!!