Partie 14
Ecrit par Ornelia de SOUZA
Je posai le combiné du téléphone fixe d'Amelie et je me dirigeai vers le canapé où je me laissai tomber telle une masse sans vie. Depuis quelques semaines, j'avais emménagé dans la maison de mon ex petite amie pour m'éloigner de toute sortes de distraction. J'avais pris des vacances à durée indéterminée car mon traitement nécessitait du repos et des heures de sommeil convenables. J'avais suivie plusieurs thérapies et j'étais vraiment désireux de me porter mieux pour Inès, pour ma famille et pour moi avant tout.
J'avais communiqué le numéro fixe d'Amélie à ma mère en cas d'urgence et je venais de recevoir un appel d'elle me sommant de venir à la maison au plus tôt. Elle ne m'en avait pas dit plus déclenchant en moi une panique dont je n'avais pas besoin. Amélie vint s'installer près de moi inquiété par mon stress apparemment visible.
-Que se passe t-il? questionna t-elle
-C'est ma mère... Elle m'ordonne de passer la voir...
-Et pourquoi cela te stresse ?
-Clairement parce j'ai senti dans sa voix que quelque chose de plus ou moins grave s'est passée; répondis-je.
-Tu n'as pas besoin de ça en ce moment... Tu n'as vraiment pas besoin de ça. Tu commences à peine à te soigner et rien ne doit te détourner de ça.
-Je le sais mais je n'ai pas le choix ; murmurai-je. C'est ma mère et...
Elle hocha la tête par dépit et se leva me laissant seul face à mes questions. Qu'avait-il bien pu se passer pour que ma mère ait la voix si tremblotante? J'avais un choix à faire et je préférais secourir ma mère que de maintenir le calme pour ma santé.
Moins d'une heure plus tard, je garai ma voiture et j'en descendis. Je croisai dame Esther dans le vestibule et son regard inquiet m'alarma encore plus. Elle me prit dans ses bras comme à son habitude et s'enquit de mes nouvelles.
-Mon fils, pourquoi as-tu fait ça? Cela ne te ressemble pas du tout...
Je n'eus pas le temps de lui demander de quoi elle parlait que ma mère apparut la mine serrée.
-Esther, retournez donc à vos fourneaux! ordonna t-elle. Et toi, nous t'attendons dans le salon alors ne te fais pas prier.
Je tiquai. Ma mère n'avait jamais été aussi dure envers moi. Et de plus, j'avais toujours eu un comportement irréprochable mis à part mes relations qui ne lui plaisait pas. Elle n'avait jamais rien eu à me reprocher alors je ne comprenais pas la situation présente. Dame Esther se retira sans demander son reste et ma mère quitta le hall pour la salle de séjour, moi à ses trousses. Quelle ne fut ma surprise de constater en plus de la présence de mes deux sœurs que Mélaine était assise dans un des canapés de ma mère. Elle tenait un mouchoir essuyant des larmes que je jugerais imaginaires. Ashley assise près d'elle lui tapotait la main semblant la réconforter. Fidèle à elle même, elle me toisa dès que j'entrai dans la pièce. Irina debout à l'autre bout de la pièce se leva et s'approcha de moi pour me saluer.
-Mon frère...
-Que se passe t-il ici? murmurai-je au bord des nerfs
-Il se passe que tu es exactement comme ton père ; me répondit Ashley
Je soupirai. J'avais vraiment dépassé ses histoires négatives et je ne comptais pas revenir en arrière. Grâce à mes séances de thérapie, je commençais à me détacher de l'image du père lâche auquel Ashley me rattachait tant.
-Ça suffit Ashley! dis-je calmement. Que fais-tu ici Mélaine?
-Adresse toi à nous au lieu de l'attaquer! lança ma mère.
-Quoi?? dis-je. Mais je ne l'attaque pas. Je lui demande juste ce qu'elle fait ici. C'est l'une de mes patientes et...
-L'une de tes patientes; répéta Ashley avant de partir dans un rire sournois... D'ailleurs cela ne m'étonne pas vu que tu as l'habitude de coucher avec tes patientes.
Mon sang ne fit qu'un tour. Mélaine était donc venu leur conter cette histoire dont la véracité n'était même pas assuré. Comment avait-elle pu oser? Il s'agissait de ma vie privée et je doutais encore fortement de ce qu'elle avait avancer.
-Un instant! dis-je ne pouvant plus controler mes emotions. Mélaine, nous n'avons pas couché ensemble.
-Ah bon? répondit Ashley à sa place. Elle m'avait dit que tu dirais ça. Et comment se fait-il qu'elle soit enceinte?
-Quoi?? criai-je automatiquement hors de moi.
Je n'avais pas vu venir ce coup là. Mélaine mentait et je comptais rapidement déjouer ses plans.
-C'est n'importe quoi ça ! Je ne suis même pas sûr d'avoir couché avec elle alors comment pourrait-elle être enceinte? m'emportai-je
-Ne m'insulte pas! intervint enfin la principale concernée. Nous avions une relation solide avant l'arrivée de cette Inès.
-Premièrement ne mêle pas Inès à cette histoire et deuxièmement arrête de mentir Mélaine !
-Je suis enceinte! cria Mélaine en se levant pour me contredire
Fou de rage, je traversai la pièce et je la saisis par l'avant-bras. Je ne supportais pas ses mensonges. Assurer qu'on avait une relation alors que je la supportais à peine. Jurer qu'on avait coucher ensemble alors que je n'en avais aucun souvenir et pour finir dire qu'elle était enceinte, ce qui était assurément faux surtout étant donner la manière dont je l'avais connu.
-Tu vas dire la vérité maintenant idiote sinon je ne donne pas chère de ta peau; la menacai-je
-Lâche la tout de suite! fit ma mère. Tu comptes battre une femme devant moi et devant tes sœurs ?
-J'en serai capable si cette sorcière n'arrête pas tout de suite de mentir. Tu mens n'est-ce pas? Comme à cet homme marié espèce de vaurienne. Pensais-tu que j'avais oublié?
Ashley me poussa pour récupérer Mélaine qui alla aussitôt se planquer derrière elle. Je constatai dans son regard qu'elle était prête à m'affronter pour protéger cette parfaite inconnue. Irina m'observait confuse et je crus lire de la déception dans les yeux de ma mère. J'étais totalement hors de moi. Cette fille était entrain de retourner toute ma famille contre moi.
-Elle ment maman; dis-je en me retournant vers ma mère. Tu dois me croire. Demande lui comment on s'est rencontré maman. Qu'elle te dise comment elle escroquait un homme marié en lui faisant croire qu'elle portait son enfant. Qu'elle te dise elle-même que son mensonge a été réfuté à l'hôpital suite aux analyses. Qu'elle te le dise si je mens.
-Je ne te connaissais pas aussi lâche ; lança Ashley. T'en prendre à une jeune femme au lieu d'assumer tes responsabilités. Enceinter deux femmes et te défiler pour l'une, ça vous ressemble bien à ton père et à toi.
L'information mit du temps à monter au cerveau. Elle venait de dire deux femmes ou j'avais rêvé ?
-De quoi tu parles encore?
-Ne joue pas à l'innocent; fit Mélaine. Tu as enceinté cette défigurée avec laquelle tu me trompes.
J'avançai d'un pas menaçant.
-Ne parle plus jamais d'Inès de la sorte sinon...
-Arrête de menacer les gens sous mon toit; intervint ma mère. Recule tout de suite et laisse cette fille en paix.
-Mais maman, tu ne connais pas cette fille. Elle est malhonnête et...
-Et toi idiot? Enceinter deux filles, c'est au delà de la malhonnêteté.
-Elle raconte n'importe quoi maman; tentai-je. Ni elle, ni Inès ne sont enceintes. Demande lui si elle n'a pas déjà menti qu'elle était enceinte.
Ma mère sembla me croire puis elle se retourna d'un air interrogateur vers Ashley et Mélaine.
-Jeune fille ?
-C'est vrai mais il sait parfaitement que je l'ai fait pour échapper à des viols répétés; se justifia Mélaine.
-Pourquoi évites-tu le sujet? la défendit Ashley. Tu n'as pas honte de tromper une jeune femme convenable avec cette... Tu dois prendre tes responsabilités. N'est-ce pas maman?
-Bien entendu! répondit ma mère. Chez nous on ne se comporte pas comme ça. Tu vas prendre tes responsabilités Carin. Tu dois épouser la mère de ton enfant.
-Non non maman! criai-je pris d'une envie folle de me défendre face à toutes ses attaques. Je te dis que cette femme ment.
-Je ne mens pas; assura Mélaine. Je suis prête à voir un gynécologue quand tu le voudras.
-Très bien! dis-je. Crois-moi que je te ferai faire tout les tests nécessaires.
-Et tu l'épouseras puisqu'elle ne ment pas; ajouta Ashley.
J'eclatai d'un rire nerveux en me dirigeant vers la sortie.
-Si vous dites qu'Inès aussi est enceinte, pourquoi devrais-je l'épouser elle? J'ai aussi des responsabilités envers Inès. Jamais je n'épouserai celle-là.
-Carin; m'appela ma mère juste avant que je ne sorte de la salle de séjour.
-Oui? répondis-je en me retournant.
-Tue moi de tes propres mains au lieu de ramener cette femme dans ma famille. Tue moi de tes propres mains.
Un frisson parcourut tout mon être avant que je ne sorte de la maison pour me réfugier dans ma voiture. Je cognai ma tête plusieurs fois contre le volant pour me débarrasser de la rage que je contenait. Je n'arrivais plus à me contrôler. Le monde entier était contre moi et j'avais du mal à le supporter. Je démarrai ma voiture en trombe et je conduisis vers l'unique endroit où j'étais sûr d'avoir des explications à propos du sketch auquel je venais d'assister.
Quelques instants plus tard, j'ouvris la porte de l'appartement de la sœur Mina en fracas. Hors de contrôle, je ne m'inquiétai point de la présence de cette dernière. Inès était installée sur un canapé et semblait effrayée par mon entrée. Trois enjambées et je me retrouvai près d'elle. Je l'obligeai à se lever.
-Lâche moi! dit-elle d'une voix à peine audible.
-Comment ça tu es enceinte ? Qu'est-ce que tu vas raconté ? hurlai-je
Ses yeux roulèrent dans leurs orbites et elle resta tétanisée par la frayeur.
-Est-ce que tu vas me répondre ? demandai-je en la secouant
-Ce n'est pas encore sûr ; répondit-elle enfin. J'attends les résultats.
-Et pourquoi l'as-tu dit à Mélaine? Toute ma famille est au courant.
D'un coup, la peur fit place à la colère sur son visage. Elle retira son bras de ma main et sembla me questionner du regard.
-Ah bon? Ça fait des semaines que tu te comportes en parfait étranger avec moi qui suis sensé être ta petite amie mais Mélaine tu la présentes à ta famille ?
-Elle s'est présenté toute seule; tentai-je d'expliquer avant de me raviser. Et ce ne sont pas tes affaires.
J'étais conscient de lui devoir des explications. Ces dernières semaines je ne lui avais donné que peu de nouvelles car je devais me concentrer sur mes thérapies mais que pouvais-je lui dire? Comment pourrais-je lui expliquer la situation ? Je ne pouvais pas lui dire que j'étais bipolaire au risque de la perdre. Je pouvais encore moins lui expliquer que Mélaine m'accusait de l'avoir mise enceinte. Elle ne le comprendrait pas et elle m'en voudrait. Je ne pouvais rien lui expliquer.
-Et c'est quoi mes affaires ? demanda t-elle
-Ce truc indésirable qui se trouve dans ton ventre; lachai-je
Elle marqua une pause visiblement choquée par mes mots. Je les regrettai de suite.
-Écoute Inès, toi et moi ne sommes pas prêts pour ce bébé. Si ça se confirme, je voudrais que tu avortes s'il te plaît... Et ne t'inquiète pas pour les frais. Je prends tout en charge.
-Je ne ferai pas ça! hurla t-elle catégorique. C'est mon enfant et je le garderai quoiqu'il engage.
Je comprenais parfaitement l'importance de cette grossesse pour elle mais je n'étais tout simplement pas prêt. Je ne niais pas ma responsabilité comme avec Mélaine car j'avais abusé d'Inès pris par mes pulsions maladives mais je n'étais pas en état de fonder une famille. Inès et l'enfant qu'elle portait méritait le meilleur et je savais qu'en ce moment, je n'étais pas le meilleur.
-Je suis conscient que ta première grossesse est importante pour toi mais comprends que nous ne pouvons pas; tentai-je de la convaincre.
-Que nous ne pouvons pas quoi ? cria t-elle. Tu t'es juste mis en couple avec moi pour que je ne te dénonce pas pour le viol et maintenant tu me demandes d'avorter du fruit de ta violence ? Non Carin! Tu m'en demandes trop. Je ne ferai pas ça.
Je restai coi devant ses dires. C'était donc ce qu'elle pensait de moi, de notre relation. Il était vrai qu'après mon horrible acte, j'avais craint qu'elle n'aille porter plainte. J'avais craint que ma famille n'apprenne ce que j'avais fait, que le monde soit mis au courant de ma véritable nature. Cependant je tenais vraiment à elle et je regrettais sincèrement qu'elle perçoive mes intentions de cette manière. J'allais la perdre si cela continuait ainsi. Je ne pouvais pas l'obliger à avorter.
-Très bien; murmurai-je. Je ne veux pas de cet enfant mais je ne vais pas être lâche. Si ça se confirme, je te soutiendrai.
********
(Mélaine)
-Quoi? s'etrangla Roland. Mais es-tu folle? Tu m'as toi-même dit qu'il ne t'avait pas touché. Alors qui est l'auteur de la grossesse que tu veux lui refiler?
-Ah! fis-je agacée. Réfléchis un peu voyons. Je ne suis pas enceinte.
-Non, toi réfléchis ! reprit-il. Il est médecin. Penses-tu qu'il n'est pas en mesure de vérifier si tu portes vraiment un enfant ou pas ?
-Mais c'est pour ça que je suis ici; soupirai-je. Tu dois me couvrir?
-Comment donc? Tu veux que je t'enceinte?
-Ne sois pas stupide voyons! Je veux que ce soit toi qui m'examine. Je veux que tu fausses les résultats et que tu déclares que je porte une grossesse d'un mois et deux semaines.
Roland éclata d'un rire qui se voulait insultant. Il trouvait certainement ma demande ridicule car il était sûr que Carin allait m'examiner lui-même mais j'avais tout calculer. J'avais agi impulsivement en informant Ashley de ma fausse grossesse et de la grossesse d'Inès mais Carin ne s'était pas laissé faire et il avait bien entendu exiger des preuves. J'avais immédiatement penser à la solution et Roland était la solution.
-Arrête de rire! ordonnai-je. Il viendra à l'hôpital et c'est là où tu devra intervenir. Je veux que tu le convainques... Non, je veux que tu l'obliges à te laisser faire ces maudits test. Je veux que tu m'examines et que tu lui dises ce que tu dois lui dire.
-Tu veux que je commette une faute professionnelle? me questionna Roland
-Tu n'es pas à ça prêt mon cher alors tu as intérêt...
-Un instant! m'arrêta t-il en pointant son index vers moi. Ne me menace surtout pas. Je déteste les menaces. Je ne suis en aucun cas obliger de t'aider dans tes délires.
-Je ne te menace pas; dis-je immédiatement.
J'avais tout à perdre si Roland me retirait son soutien à cette étape. Il était primordial dans mes plans et même si je mourrais d'envie de l'envoyer bouler, je devais me calmer.
-Je ne te menace pas mais je t'explique juste que tu m'es indispensable ; murmurai-je en me dirigeant de façon sensuelle vers lui.
Je m'abaissai et je posai un doux baiser contre ma volonté sur les lèvres de cet homme répugnant. Je comptais m'arrêter là mais le pervers me prit par les hanches, força la barrière de mes lèvres et envahit ma bouche avec sa langue. J'eus envie de le repousser et de le gifler mais je ne perdais pas mon objectif de vue alors je me retins et je le laissai faire. Dès qu'il eut fini de promener sa langue dans ma bouche à sa guise, il s'arrêta, me lâcha et posa sa main sur son sexe.
-Tu viens par ici ? me demanda t-il plus dégoûtant que jamais
-Non; répondis-je. Ne pense pas que j'ai oublié notre contrat. Ça tu l'auras lorsque je serai l'épouse de Carin devant la loi.
-Très bien ! lâcha t-il en levant ses deux mains.
Il avait besoin d'une motivation et je venais de la lui donner. J'avais maintenant l'assurance qu'il ferait tout pour que j'atteigne mon objectif dans l'unique but de continuer ce qu'on avait commencé aujourd'hui.
-Le pire, c'est que Carin a juré qu'il ne m'épouserait pas malgré ma grossesse. Il préfère épouser cette défigurée et sa mère ne peut rien y faire car elle est aussi enceinte.
-Tu n'aurais pas dû parler de sa grossesse; me reprocha Roland.
-Je sais mais j'étais sûr qu'elle l'aurait immédiatement annoncé à Carin. Je ne sais plus quoi faire... Cette fausse grossesse m'assure de rester dans sa vie mais pas de devenir son épouse. J'aimerais tellement éliminer ce bâtard qu'elle porte.
-Pardon? me lança Roland. Es-tu sérieuse ?
Je pris une pause. J'avais parlé sans faire attention à mes mots et Roland m'avait prise au sérieux. Il était vrai que si elle perdait son bébé, tout s'arrangerait pour moi. La mère de Carin serait en mesure de l'obliger à m'épouser. Cependant je n'avais jamais fait de mal à quiconque et à vrai dire je n'y avais même pas pensé mais la question de Roland me fit douter. Désirais-je vraiment cela?
-Il est vrai que la seule solution pour être débarrasser de cette défigurée une fois pour toute, c'est de lui retirer son enfant mais en es-tu capable? insista Roland
-Mais je ne peux pas l'attaquer et lui retirer le bébé du ventre; dis-je juste pour que Roland me mette au courant des possibilités que j'avais.
-Non, il faudrait soi que tu aies accès à sa nourriture soi que tu uses de la maniere traditionnelle.
-Et quelle est cette manière ? questionnai-je ayant parfaitement conscience de me rendre sur un terrain glissant
-Engager quelqu'un pour la frapper ou la pousser...
J'emplis mes poumons d'air et je réfléchis rapidement. Roland semblait croire que j'envisageais cette solution depuis longtemps mais ce n'était pas le cas. Tuer un fœtus n'était pas quelque chose d'anodin mais en même temps, j'avais un but à atteindre et ce fœtus représentait l'unique mur qui se dressait entre moi et mon but.
-Je n'ai pas accès à sa nourriture; dis-je une fois ma décision prise.
-Il te faudra donc engager des gens; conclut Roland en grattant son menton
Il me poussait d'une manière si désinvolte que je pris peur. Il n'avait pas hésiter à me proposer des solutions et même si la décision venait de moi, je considérais à cet instant là qu'il m'y avait poussé.
-Je connais des gens pour ça mais il faudra que tu les contactes toi-même ; continua Roland. Je ne veux être lié ni de près, ni de loin à ça.
J'acquiescai de la tête avant de sourire. Ce n'était pas déjà fait que je regrettais déjà ma décision. Je savais que tout ça allait bien trop loin. Et peu importe ce que Roland disait, il était l'un des acteurs principaux de ce film d'horreur.