Partie 18 : Sauter le pas

Ecrit par Mayei

...Cyrah Elloh...

Mon cœur battait toujours aussi fort lorsque nous regagnions la maison. Hakeen était toujours avec son père ainsi que ses frères. C’était comme ça d’après ce que j’avais remarqué. Les hommes passaient plus de temps ensemble et les femmes restaient de leur côté. De loin je vis la mère de Hakeen, il fallait que je lui en parle. Que je lui dise ce que je venais de vivre. Je m’approchais alors d’elle mais une chose avait changé chez elle. D’habitude quand elle me voyait arriver, elle affichait directement un sourire mais là, elle me regardait à peine. Elle devait être sûrement préoccupée.

Moi : maman je peux te parler s’il te plaît ?

Elle : c’est à moi que vous parlez ? 

J’étais déboussolée par sa question. Sur le coup je ne savais que dire. J’étais surprise, pourtant nous avions passé presque la nuit ensemble et elle me vouvoie comme si elle ne m’avait jamais vue.

Elle : on se connaît ? 

« Arrête Riah, tu l’embrouilles »

Sur le coup je croirais que mes yeux me jouaient un mauvais tour. Je les fermais très fort avant de les rouvrir à nouveau. Mais elles étaient toujours là, deux copies de la mère de Hakeen. Deux copies conformes. Je les regardais ébahie. 

L’une : c’est moi Rimê ! Cyrah je te présente ma sœur jumelle Riah

Riah : oh c’est elle la belle-fille ? Viens dans mes bras. 

J’y allais avec hésitation mais elle était plus extravertie et m’attira à elle en me tapant dabs le dos. 

Rimê : pour ne pas que tu sois perdue, regarde j’ai cette trace sur ma joue alors qu’elle ne l’a pas. Par la tu pourras facilement faire la différence. 

Moi : ouf, cela me rassure ! Je pensais que tu m’en voulais 

Rimê : oh mais pas du tout. Ma sœur est juste venue faire ta connaissance. Tu sais on désespérait que Hakeen ne trouve une femme 

Riah : vraiment on désespérait. Je suis ravie de faire ta connaissance 

Je lui souris timidement. 

Riah : Rimê elle a l’air timide la petite. Viens je te secoue un peu. 

Elle ma secouée au sens propre du terme puis me tira dans une autre chambre que je devinais être la sienne, suivie de la mère de Hakeen. Riah avait un sac qu’elle traînait avec elle. Elle déversa le contenu sur le lit. Il y avait des perles pour les reins, des petites tenues, tout était fait de perles. J’étais de plus en plus gênée face à la situation.

Rimê : non tu n’as pas osé ! Je ne fais que répéter que les enfants ne sont encore pas mariés. Pourquoi voulez-vous les pervertir ?

Riah : ils ne sont pas mariés donc ? Tu es avec eux là-bas en ville ou tu penses que ton fils est puceau ? Laisse les enfants s’amuser un peu. 

Rime : tu es un cas

Elle me força à attacher ces perles aux reins devant elle. J’avais trop honte de me mettre nue devant elle puisqu’elle devait les ajuster. Mais avec le temps, l’atmosphère était de plus en plus détendue et je commençais à m’y faire. J’observais les jumelles. La mère de Hakeen avait l’air plus prude et plus réservée que sa sœur qui elle était très joviale et un peu fofolle. Elle ne se gênait pas et disait ce qui lui passait par la tête tel que c’était. Je n’ai pas eu le temps de parler à la mère de Hakeen je le ferai lorsque nous serions toutes les deux seules.

Le soir venu nous nous sommes retrouvés tous autour de la table pour le repas. Il y avait Hakeen et ses frères. Leur père, tante Sandy, les jumelles et nana. Les causeries fusèrent de partout et la nourriture était super bonne. 

Nana : Hakeen ?

Hakeen : oui nana ?

Nana : j’ai remis des perles à ta femme. (Chuchotant) Tu sais des perles pour augmenter la fécondité. apparemment tu as des difficultés à ce niveau 

Tout le monde a éclaté de rire 

Hakeen : d’où es-tu allez chercher cette idée nana ?

Nana : mais il n’y a pas de grossesse depuis. Si j’étais à ta place et que j’avais une femme comme elle, je t’assure que je ne quitterais la maison. Tu as vu ses formes ? 

Le père : maman ! 

Nana : quoi ? 

Hakeen : ça fait moins de six mois que nous sommes ensemble nana

Nana : donc ? (À moi) Cyrah n’oublie pas de mettre les perles parce que si c’est sur lui que nous voulons compter je risque de retourner à la terre sans tenir mes petits fils. 

Kham : et un gros point pour nana 

Rimê : arrêtez de provoquer mon enfant 

Je regardais Hakeen qui avait un sourire en coin mais toujours égale à lui-même. On ne dirait pas que c’est de lui qu’on se moquait. Il leva la tête et à ce moment nos yeux se croisèrent. Je restais scotchée à ses yeux. Son regard sur moi était de braises. Je quittais ses yeux et m’attardais sur ses lèvres. J’avais une folle envie de l’embrasser. Je voyais ses lèvres bouger comme dans les ralentis mais n’entendais aucun son. Jusqu’à ce que je sente quelqu’un me bousculer légèrement. 

Riah : on sait qu’il est beau Cyrah mais écoute nous quand même lorsqu’on parle. 

J’étais couverte de honte alors que tout le monde riait autour même Hakeen. Quelle traite ! Une fois le dîner terminé Hakeen me prit la main et nous nous retrouvions dans un endroit un peu à l’écart. 

Hakeen : alors tu fantasmes sur moi en plein dîner ?

Moi : moi ? je...ne me vois pas de quoi tu parles. 

Hakeen : piètre menteuse ! Cela me fait plaisir de savoir que tu fantasmes sur moi au moins je suis sûre d’occuper ton esprit comme tu occupes le mien

Moi : c’est vrai ça ? 

Il prit ma main et la glissa sur cette bosse qui était formée dans son pantalon. Je réalisais qu’il s’agissait d’une érection. 

Moi : Hakeen ! 

Hakeen (amusée) : tu vois c’est l’effet que ça fait à chaque fois que je pense à toi ou que je suis près de toi. En plublique c’est encore plus dur car je dois doublement lutter. 

Je ne savais que lui dire ! Il m’invita à le suivre jusque dans sa chambre. Couchés sur le lit, je me blottis contre lui et lui caressais le corps. Avec mes lèvres je lui faisais des bisous sur le bras puis sur sa main et sans savoir pourquoi je pris son doigt dans ma bouche que je mordillais légèrement. En deux temps trois mouvements il se retrouva au-dessus de moi et me regardait intensément. Il approcha ses lèvres et tout commença dès cet instant. Il m’embrassa en introduisant sa langue. C’était chaud et sexy nos corps était à l’unisson. Il me caressait la cuisse, je sentais mes poils se dresser sous l’excitation. 

Hakeen (Voix rauque) : tu me rends fou Cyrah 

Moi : et toi encore plus. 

Hakeen : il faut que j’arrête avant que nous n’allions plus loin 

Moi : et si je veux aller plus loin ? 

J’avais toujours soutenu le fait d’avoir mon premier rapport lors de mes noces mais avec Hakeen c’était différent. J’avais l’impression qu’il parlait à mon corps. Je me sentais prête avec lui. 

Hakeen : tu es sûre de toi ? 

Moi : oui mon prince 

Il s’assit sur le lit et me demanda de me tenir debout devant lui. Je m’exécutais.

Hakeen : retire doucement ta robe 

Je bloquais sur ce qu’il me demandait. Là comme ça avec la lumière allumée ? pour qu’il voit toutes ces imperfections sans vêtements ? 

Moi : on peut éteindre la lumière s’il te plait ?

Hakeen (intransigeant) : non ! j’aime ton corps tel qu’il est et c’est avec plaisir que je le verrai sous cette lumière.

Je me tournais pour qu’il retire la fermeture éclair de ma robe et commençais par retirer les bras puis fit descendre la robe sous mes seins et enfin la fit glisser sous mes pieds en lui dévoilant mon corps tout entier. J’étais dans mes dessous et quelque peu honteuse. 

Hakeen : approche-toi. 

Encore une fois je fis ce qu’il disait. 

Il se leva à son tour et commença par me caresser le cou. C’était sensuel, je poussais la tête en arrière. Du cou il descendit sa main entre mes seins et les pelota à travers mon soutien. D’une main experte, il dégrafera ce soutien et l’envoya bouler très loin. Après le soutien il fit pareil avec mon string qu’il porta d’abord à son nez puis le posa délicatement sur le lit. Il me retourna brusquement et se mit à pétrir mes fesses. Il m’embrassait chaque fesse et jouait avec les perles qui faisaient un bruit à chaque fois qu’il les touchait.

Hakeen : depuis quand tu as des perles ?

Moi (petite voix) : aujourd’hui 

Il me cambra ce qui m’obligea à prendre appuis avec mes mains sur le lit. Il colla son érection contre mes fesses. Cette bosse était vraiment toute dure. Il recouvrit mon dos nu de ses baisers chaud en envoya sa main vers l’avant pour me titiller les bouts des seins. Je ne savais comment décrire cette sensation mais c’était incroyablement exquis. Il me força à me coucher à plat vendre sur le lit et écarta mes jambes l’une de l’autre. Très vite je senti ses doigts commencer à fouiller dans mon intimité ce qui me fit sursauter. Il me maintenait fermement au lit.

Hakeen : reste tranquille et savoure. 

Il me retourna et cette fois ci j’avais le dos sur le matelas toujours les jambes écartées. Il avait pleine vue sur ma doudoune, j’avais un peu honte mais laissais faire. Ses doigts se promenaient un peu partout, entre mes lèvres, sur mon bouton, en moi. Je poussais de petits cris qui traduisaient tout le plaisir qu’il me procurait. 

Il se releva et retira la ceinture de son pantalon. Il se débarrassa ensuite du vêtement et resta dans ce boxer de couleur blanche. 

Hakeen : regarde-moi...soulève la tête 

En effet je n’arrivais pas à quitter des yeux son sexe qui pointait. Je commençais à regretter le fait d’avoir souhaité aller loin. Je le regardais. Il retira son boxer et se plaça entre mes jambes. 

Hakeen : regarde-moi Cyrah 

Tout à coup je senti quelque chose se frotter contre mes lèvres. 

Moi : hum...

Il se frottait contre mon sexe totalement humide. Il se frottait contre l’entrée puis revint vers mon bouton. Je sentis une pression monter en moi

Moi : hakeen...haaaa

Il m’embrassa et étouffa mon cri alors que mon corps tremblait dans ses bras. Il continua à m’embrasser jusqu’à ce que je me calme. 

Heureusement qu’il avait renvoyé les gardes sinon...

Toc toc toc 

Kham : Hakeen ?

Hakeen : Kham ?

Kham : je peux rentrer ?

Hakeen : donne-moi deux secondes. (À moi) je vais m’habiller et le rejoindre dehors, il ne faudrait pas qu’il te voit comme ça. 

Moi : je t’aime Hakeen 

Hakeen : je t’aime aussi ma princesse Fanti

Je ne sais pas à quel moment Hakeen est revenu dans la chambre mais lorsqu’il a fait jour, et que j’ai ouvert les yeux, il était près de moi et dormait à point fermé.  

Je suis sortie du lit en faisant le moins de bruit possible pour ne pas le réveiller. J’ai pris mes vêtements qui traînent de çà et là et me suis habillée avant de sortir rejoindre ma chambre. J’ai pris une douche et ai changé de vêtements. Je rangeais mes affaires quand on frappa à ma porte. Je regardais sa joue et y vis la tache en question. C’était la mère de Hakeen.

Moi : maman ! 

Rimê : as-tu passé une belle nuit ? 

Je ne sais pas pourquoi mais j’avais l’impression que sa phrase était pleine de sous-entendus. Comme si elle savait ce que Hakeen et moi avions fait cette nuit, même si nous n’avions pas franchis le cap. 

Moi : oui maman, merci. J’espère que toi aussi.

Rimê (triste) : le weekend est terminé, vous allez me laisser toute seule encore une fois.

Moi (toute aussi triste) : on reviendra très bientôt 

Rimê : voilà qui me rassure. 

Moi : cela tombe bien que tu sois venue me voir. Quelque chose d’étrange s’est passé hier alors que je me promenais vers le lac près arbres aux agrumes.

Rimê : ah bon ?

Je lui détaillais comment ce lac se retrouvait être le même que celui dans mon rêve et encore le fait que j’ai cru apercevoir cette dame qui elle aussi était dans ce nouveau rêve. Tout ce mystère me donnait l’impression de délirer. Comment cela pouvait être possible ? 

Rimê : vous habitez où en ville, enfin où vit ta famille ?

Moi : dans le quartier sud proche de la gare de bus 

Rime : excuse-moi de paraître indiscrète mais pourrais-je avoir le nom de tes parents ? 

Moi : bien sûr. Mon père se nomme Paul Bertin Elloh et ma mère charlotte Laurence Kossonou. 

J’ai vu la mère de Hakeen blêmir et s’asseoir tout doucement sur le lit. 

Moi : tu vas bien ?

Rimê : ne t’inquiète pas ! Il m’arrive souvent d’avoir des malaises de ce genre 

Moi : tu n’es pas malade au moins.

Rimê : non c’est juste la fatigue. 

Hakeen a frappé à la porte pour demander si j’étais prête et il a fait descendre mes affaires. Sa mère et moi avions retrouvé tout le monde au salon. Cette dernière voulait qu’on prenne le petit déjeuner avant de prendre la route mais Hakeen n’a pas voulu comme quoi il se faisait déjà tard, sept heures hein ! Il conduisait et ne voulait pas rejoindre la ville tard.

Comme à notre arrivée, les garçons se sont agenouillés devant leur père et cette fois ci aussi devant leur mère et grand-mère. J’ai moi aussi baissé la tête. 

Riah (me prenant dans ses bras) : n’oublie pas de bien utiliser mes tenues hein 

J’éclatai de rire et tout le monde nous regarda l’air de vouloir savoir ce qu’on s’était dit. 

Riah : vous ne saurez rien !

Nous avons finalement pris la route pour rejoindre notre vie restée en ville. Hakeen était trop séduisant au bord de cette voiture. Il était sérieux et faisait très attention. Selon lui il avait les vies de trois autres personnes entre ses mains alors il se devait d’être prudent. Les garçons dormaient depuis. 

À un moment Hakeen glissa sa main sur ma cuisse et me la caressa, ce qui me fit frémir. Je tournais ma tête vers lui, il me sourit en se reconcentrant sur la route. C’est fou comme je l’aime ce type et en si peu de temps. 

J’ai fini par m’endormir moi aussi et quand je me suis réveillée, nous étions dans leur parking en ville. 

Moi : j’ai autant dormi ?

Hakeen : eh oui...vous derrière, fichez le camp de ma voiture. 

Issan : et ça se dit être un frère !

Kham : Cyrah tu devrai le laisser et t’en fuir avec nous. 

Hakeen : essaie une seconde tu verras lol 

Moi : que des menaces monsieur Hakeen…dois-je en déduire que vous êtes jaloux ? 

Il me regarda d’une manière qui disait « tu m’appartiens ». C’était tellement hot que je m’enfonçais dans mon siège. 

Issan : on prend tes affaires aussi Hakeen ?

Hakeen : non ! non, merci 

Les garçons prirent leurs affaires. Quant à Hakeen et moi nous mettions le cap chez moi. Il fit descendre nos affaires qu’on rangea dans ma chambre. Je m’assis sur le lit alors qu’il se déshabillait. 

Hakeen : vient on va prendre une douche...

J’étais tétanisée à l’idée qu’on se retrouve tous les deux, nus sous la douche. 

Hakeen : je t’attends Cyrah ! 

Machinalement je me suis levée et débarrassée de mes vêtements pour le suivre sous la douche. J’étais trop intimidée du coup je lui donnais dos. Très vite j’ai senti son troisième pied me coller les fesses. Je retiens mon souffle et me tournais pour lui faire face. 

Hakeen : touche si tu veux 

J’avançais ma main en hésitant et me mis à le toucher. C’était chaud et la peau était vraiment lisse. Au fur et à mesure que je le touchais, je sentais son membre grossir et durcir. Il fermait les yeux et se raclait la gorge. Il passa sa main sur la mienne et m’imposa un certain rythme que je mémorisais très vite. Il semblait aimer et ça me faisait plaisir. Tout à coup je le sentis se crisper et il retira ma main avant de respirer vraiment fort.

Hakeen : et si nous finissions de prendre cette douche ? 

Moi : je suis du même avis. 

Chose dite chose faite. Nous prenions cette douche et sortîmes de là. Dans la chambre il me passa ma crème de corps lui-même. Je dirais qu’il me massait plus qu’il ne me pommadait. Il délaissa la crème et alla se laver les mains. Assise sur la chaise, il vint vers moi et m’écarta les jambes avant d’envoyer ses doigts en explorateurs et de me sucer le bout des seins comme on voit souvent les Bébé le faire. C’était un pur délice. Mon bassin se mit à bouger tout seul. Il me porta jusqu’à lit. J’étais émerveillée, jamais de la vie je n’aurai cru que quelqu’un puisse me soulever de la sorte. Je voyais souvent ça dans les films mais avec les filles minces et là il me soulevait comme rien du tout. 

Hakeen m’a fait de ces choses que je ne connaissais pas du tout mais qui m’envoyaient vers d’autres cieux

Hakeen : prête ?

Moi : oui 

Je sentis le gland de son sexe se présenter à l’entrée de mon sexe humide. Tout doucement il commençait à m’écarter puis cette douleur commença à s’emparer de mon bas ventre. 

Moi : Hakeen...

Hakeen : serre moi aussi fort que tu le peux 

Moi : d’accord

Je m’agrippais à lui comme si ma vie en dépendait puis avant que je ne réalise d’un coup, il s’enfonça en moi. Le temps que j’ouvre la bouche pour crier, il m’embrassait, ce qui m’empêcha de me focaliser sur la douleur. 

Il resta immobile dans un premier temps avant de se remettre à bouger très mais très lentement en moi. 

...Tisha Okeke...

Il faille que je me présente proprement. Alors, je suis une amie à Cyrah, comme vous le savez déjà. Je suis d’origine nigériane mais depuis que j’ai sept ans je vis ici. Mes parents ont déménagé ici dans l’espoir d’avoir plus d’opportunité et la chance a été de leur côté. J’ai fait pratiquement tout mon cursus scolaire ici avec Cyrah et Charlène. J’ai connu mon petit amis Uriel il y’a quatre ans de cela alors que je finissais mes cours et depuis nous traînons cette relation. 

Il y’a trois mois de cela je quittais mon pays pour une formation en Afrique du Sud et j’ai fait la connaissance de Sandilé. C’était l’un des responsables de la boite dans laquelle je suivais ma formation.

Depuis je n’arrive plus à me l’enlever de l’esprit. Même quand je fais l’amour avec Uriel, il m’arrive de voir son visage alors que nous n’avons pas franchi le cap. Il est si sûr de lui ! Ce n’est pas de l’arrogance mais juste de l’assurance et c’est ce qui m’attire chez un homme. Il a un niveau très élevé d’assurance et cela me fascine. Sans compter le fait qu’il ait un lourd bagage intellectuel. Pas comme Uriel qui est souvent incertain bref. Je ne veux pas faire la comparaison mais c’est plus fort que moi. 

Le fait est que je suis présentement avec Uriel, couchée dans le lit mais j’échange avec mon sud-africain par message en anglais. Il a un certain pouvoir sur ma personne qui me fascine tellement. Tout ce que nous avons fait lui et moi c’est de prendre des verres ensemble. J’avais plusieurs fois passer la nuit dans son appartement, dans sa chambre, sous ses draps mais tout ce que nous avons fait c’est parler encore et encore. Rire encore et encore. Et oui nous nous sommes maintes fois embrassés. Je me sens un peu coupable par rapport à Uriel mais c’est la vie. Ça passera surement comme me l’ont dit les filles.

Sandilé : tu me manque my sunshine

Je plaçais mon téléphone de telle sorte que Uriel ne puisse voir l’écran.

Moi : tu me manques aussi mon Zulu 

Sandilé : et si tu venais me voir ?

Moi : ça sera difficile avec le travail 

Sandilé : juste un week-end. Je te prends le billet pour vendredi prochain et tu rentres dimanche 

Moi : hum laisse-moi réfléchir et je te fais signe demain. 

Sandilé : j’ai vraiment envie de te voir. Ton sourire radieux me manque tellement 

Moi : ton tout me manques 

Uriel se tourna dans le lit et me regarda un instant. Instinctivement je verrouillais mon téléphone. 

Uriel : tu es constamment sur ton téléphone ces temps-ci c’est à croire que tu es complètement ailleurs. 

Moi : mais non ! C’est juste que je me rattrape sur ce que j’ai loupé avec les filles c’est tout. 

Uriel : hum ok ! Pose ce téléphone et viens qu’on passe une belle nuit. 

Il essaya de glisser sa main sous la jupe, le je bloquais dans son élan. 

Moi : je n’ai pas la tête à cela ce soir Uriel. Je suis fatiguée. 

Uriel : ok c’est comme tu veux. 

Il s’est couché en me donnant dos, il boudait mais c’était le cadet de mes soucis à l’heure qu’il est. J’ai baissé ma main dans laquelle se trouvait mon téléphone et ai diminué la luminosité avant d’ouvrir le message que m’avait envoyé Sandilé.

Sandilé : send me some nudes please (envoie moi des photo nues s’il te plaît) je sais que c’est un peu déplacé mais j’en ressens le besoin ce soir 

Oui c’était déplacé de sa part mais cela réveillait quelque chose en moi. J’ai jeté un coup seul à Uriel avant de sortir du lit et m’enfermer à double tour dans la douche. Je me suis placée devant le miroir et j’ai baissé mon haut pour laisser échapper un sein. J’en pris la photo en montrant mon téton bien sûr. Je lui ai envoyé la photo en coupant mon visage évidement. J’ai trop entendu et vu les filles se faire exposer sur la toile.

Sandilé : j’ai juste envie de le prendre en bouche. Fais-moi voir ta cave s’il te plaît. 

Je levais une de mes jambes que je mis sur le siège des toilettes ce qui m’écarta un peu et je pris une nouvelle photo pour lui balancer. La photo montrait clairement mon sexe, et laissait entrevoir mon clitoris.

Sandilé : tu n’as pas idée de combien je suis dur en ce moment. J’ai juste envie de me sentir en toi. S’il te plaît viens ce vendredi 

Moi : je viendrai. 

J’ai effacé notre conversation ainsi que les photos avant de regagner la chambre de Uriel et de m’endormir profondément. 

...Laurence Elloh...

Cyrah me parle de moins en moins de je crois que c’est dû à la façon dont j’ai réagi en la voyant avec le fils Fanti. Je l’ai eu au téléphone il y a deux jours mais elle m’avait l’air très vague. Je dois trouver une autre stratégie. Paul n’est pas de mon côté car il veut qu’on lui dise tout mais j’ai tellement peur de la perdre. 

L’on sonna à la porte. Je me déplaçais du pour ouvrir. Dès que la porte fut entièrement ouverte, je sentis mes jambes se vider de leur force et me lâcher. 

Moi (parlent péniblement) : Ri...Rimê

Rimê : tu me laisseras devant la porte Laurence ?


Mal Dans Sa Peau