Partie 23 : Surprise

Ecrit par Mayei

...Murielle...

Je n'en revenais toujours pas de ce qui était en train de se passer. Durant cette journée on a non seulement assisté au fait que Nadia ne soit pas la fille de Léopold, que Tania l'ait trompé mais aussi comme ça subitement, il meurt ? C'est vrai que je ne portais pas ce monsieur dans mon cœur mais on ne peut pas se réjouir de la mort d'autrui. Je suis sûre que Samuel doit être anéanti en ce moment. 
Ils se sont enfermés dans le bureau ses tantes et lui. Quant à moi j'étais avec Syntiche sur la terrasse 

Syntiche (me regardant) : qu'est-ce que tu vas faire maintenant ?

Moi : comment ça ?

Syntiche : tu es une veuve ! Tu feras la cérémonie de veuvage ?

Moi : ... ... ...

Je cogitais sur ce que Syntiche venait de dire mais très vite nous avons été dérangées par les bruits de Tania 

Tania (assise à même le sol) : je vous ai dit que je ne sortirai pas d'ici 

"Tu n'en as pas assez ?" 

Je me suis tournée vers cette voix si douce, du calme et apaisante. La personne à qui appartenait cette voix, je ne la connaissais pas. Mais je pouvais voir des traits ressemblant à ceux de tata Marianne. 

Moi : Syntiche tu connais la Dame ?

Syntiche : non c’est la première fois que je la vois 

"Pourquoi tu veux toujours te donner en spectacle même ?" 

Tania : Bénédicte mon mari est mort, j’ai le droit de faire son veuvage on n'a même pas divorcé. Vous êtes des sorcières 

Ah le bruit de Tania je suis sauf qu’habituée à cela mais au moins je peux mettre un nom sur le visage de la dame, Bénédicte 

T.M : c'est toi même ! c’est toi ta propre sorcière ! C’est nous qui t'avons montré la route pour tromper ton mari ? Tu étais la, ses dernières paroles envers toi étaient de foutre le camp de sa maison donc tu te lèves, tu ramasses tes affaires et tu débarrassés le planché 

T.B : la maturité ne dépend vraiment pas de l’âge ! à ton âge tu accuses les autres pour tes erreurs je me pose des questions. Tu as vu dans quel état se trouve ta fille...tu ferais mieux de quitter de cette maison avant que les doyens de cette famille n’arrivent et te fassent payer cet affront que nous as fait.

"Mes tantes, laissez je m'en occupe" c’était la voix de Samuel 

Samuel : maman Lèves toi 

Tania : je ne me lève pas ! Je ne sortirai pas de cette maison ! Qu'il pleuve, qu'il neige, qu'il vente je resterai ici. Le corps de mon mari est encore chaud et on veut que je parte ?

Daniel : JE T'AI DIT DE TE LEVER MAINTENANT 

C’était la première fois que j’entendais Samuel hausser le ton de la sorte et tout mon corps en tremblai, j’ai même vu Syntiche sursauter. Tania s'est levée à la vitesse éclair. Immédiatement ce dicton selon lequel il ne faut pas énerver les gens calmes m'est venu à l'esprit. Daniel est si doux pourtant ce soir je ne lui ai pas du tout reconnu ce ton 

Il a installé Tania à l'arrière de sa voiture et ils s'en ont allés. 

Les deux femmes sont restées à regarder la voiture s'en aller puis ont pris la direction du salon mais mon regard a croisé celui de Bénédicte. Je ne sais pas comment vous le décrire mais son regard dégageait quelque chose de tellement fort qu'il m'était quasiment impossible de soutenir. Elle me regardait avec intensité comme s'il elle lisait en moi comme on lit un roman. Instinctivement j'ai baissé la tête 

T.M : je vois que tu as fais la connaissance de Murielle 

Les deux femmes se sont approchées de moi avec le sourire aux lèvres. Elles avaient tout qui pouvait apaiser mais quelque chose en Bénédicte me dérangeait un peu. Cette dernière sans formalité m’a palpé le corps et a posé sa main vers mon cou faisant je ne sais quoi. Elle gardait toujours son regard. Je suis sûre qu'à l'instant j’affichait une mise apeurée. 

T.M : Bénédicte qu'est-ce que tu fais encore ? tu vas effrayer l’enfant ?

T.B : rien...rien 

Elle s'est éloignée un peu de moi 

Moi : tata Marianne ?

T.M : oui ma fille ?

Moi : qu'est-ce qui se passera maintenant ? Je peux retourner chez moi ?

T.M : au fait il va falloir appeler tes parents pour qu'on puisse régler certains détails. 

Moi : il n'y a pas de soucis 

Elles nous ont laissé Syntiche et moi 

Moi : Syntiche qu'est-ce que la dame m’a fait ?

Syntiche : je n'en sais rien mais c'était vraiment bizarre. Bon moi je retourne à la cuisine 

Moi : je vais aller joindre mes parents 

Il y avait cet espoir qui naissait en moi. Moi qui m'apprêtais à mettre sur pied un plan pour pouvoir m'échapper d'ici voilà que la mort de Léopold m'ouvre une grave opportunité. J'ai traîné les pas pour regagner ma chambre Mais des voix provenant du bureau de feu Léopold ont attiré mon attention. Normalement j'allais passer mon chemin sans marquer un arrêt mais la façon dont elles parlaient indiquait qu'il y avait quelque chose à cacher. Elles chuchotaient. Je me suis donc arrêter et j’ai active tout mes facultés auriculaires

T.B : elle ne pourra ni faire les cérémonies du veuvage ni épouser mon fils 

T.M : pourquoi on chuchote même ? C'est quoi tout ce mystère ? 

T.B : elle est tellement belle, je la voyais bien à côté de lui mais hélas 

T.M : Bénédicte parle maintenant 

T.B : elle est enceinte Marianne 

T.M : qui ça ?

T.B : Mais Murielle !

T.M : Krkrkrkkkr Bénédicte ! Tu es maintenant gynécologue ? Comment tu sais ça ?

T.B : c’est ce qui ne me plait pas avec toi ! Toujours à te moquer de moi et à accorder peu de crédit à ce que je te dis. Combien de fois des faits que j'ai énoncé se sont réalisés ?

T.M : ... ...

T.B : tu ne parles plus ? Mais ce qui m'étonnes c'est que j'ai senti la présence de l'enfant tellement intensément ! ce qui ne peut être possible que si l'on a un lien de parenté 

T.M : si elle est réellement enceinte comme l'enfant pourrait avoir un lien avec nous ? C'est confirmé que Léopold était stérile au moment où il l’a épousée et aussi il ne l’a même pas touchée 

T.B : c’est la question que je me pose. Com...

Je n'ai pas voulu en entendre davantage. J'ai couru jusqu’à ma chambre et une fois à l'intérieur j'ai refermé la porte en restant coller à elle de dos. Je respirais fortement sûrement à cause de cette petite course que je venais de faire. Mais il faut noter que je suis bouleversée par ce que je viens d'entendre. 

J'ai essayé de me rappeler de quand est ce que j'ai eu mes règles pour la dernière fois mais je n'arrivais pas à me rappeler de date exacte. Je me suis précipitée dans ma douche et j’ai ouvert le compartiment du bas, là ou je garde mes effets pour cette période du mois, j’ai vu le paquet intact qui montre que cela fait un bon moment que je n’ai pas eu mes règles. Dans un état de panique, j’ai soulevé mon t-shirt pour regarder mon ventre. Si j'étais réellement enceinte ça voudrait dire que la dernière fois avec Nolan...non ! Je regardais mon ventre, il est super plat donc je ne peux pas être enceinte. J’ai essayer de le faire rentrer et j'y arrivais parfaitement. Je ne suis pas enceinte. J'aurais sûrement eu des symptômes comme la nausée et autres Mais rien Chez rien 

Cette femme je ne sais pas d'où elle sort mais quelles sont ces manières de venir inventer de telles choses sur ma personne ! Si ce n'est pas pour me créer des problèmes c’est quoi encore ? Elle va crier partout que je suis enceinte pour qu'on me voit du mauvais œil comme c’est actuellement le cas de Tania. Si elle pense peut être que son frère m’a lassée un quelconque bien, qu’elle arrête sa sorcellerie car je ne veux rien du tout 

Il faut que j'appelle ma mère. 

...Françoise Hamza ...

On ne se réjouit pas de la mort de quelqu'un, je ne me réjouis pas de la mort de Léopold mais la situation me rend heureuse, vraiment heureuse car cela pourrait signifier la fin du calvaire qu’endure Léna et par conséquent le mien aussi. 

Des boites j'en ai plein dans cette chambre mais il y a une à laquelle je tiens particulièrement, elle a même un cadenas dont moi seule ai la clé. C’est avec 'émotion que je l'ai ouverte à nouveau et que j'ai touché cette lettre. Mais avant j'ai eu une sensation étrange. J'aurais juré que je l'avais laissé à l'intérieur de l'enveloppe la dernière fois que je l'avais parcourue et là, elle est en dehors de cette enveloppe. J’ai beau cherché dans mes souvenirs...ça date quand même de longtemps, depuis que cette histoire de Léna a débuté je n'ai pas eu le courage de revenir lire cette lettre. J’ai au sûrement la laisser la comme ça. Qui aurait bien pu ouvrir cette boite, j'ai fait de la clé un pendentif que je porte au cou comme une chaine. Je ne m'en debarasse presque jamais 

C'est avec une grande émotion que j'ai relu les lignes de cette lettre en demandant à la fois pardon et me promettant de ne plus faillir à ma promesse. 

Je me suis faite une toilette rapide avant de sortir, direction Chez feu Léopold. J'y au été accueillie par Léna elle même.

Léna : tu n'es pas venu avec papa ?

Moi : il est en mission actuellement il rentre dans pas longtemps 

Léna : d'accord viens il y a des femmes qui souhaitent te voir 

Je me suis mise à la suivre. Oui je lui ai menti. Comment lui dire que je ne sais pas ou son père se trouve ? Quelle est la fierté pour une femme de ne pas savoir où se trouve son mari ? Cela fait deux jours qu'il est sorti de la maison soit disant pour se rendre au boulot mais jusque-là plus rien 

Je la suivais encore mais en la regardant de plus près, je constatais qu'il y avait quelque chose de changer en elle. Je ne sais pas quoi exactement mais il y a sûrement quelque chose qui n'est plus comme avant. Elle s'est arrêtée devant une porte quelle a poussé, puis se mettant sur le côté m’a fait signe d’y pénétrer 

Léna : maman je te présente tata Marianne et tata Bénédicte, ce sont les sœurs de Léopold  

Nous nous sommes saluées avec le sourire puis elles m'ont demandé de prendre place. 

Marianne : Murielle tu peux nous laisser un instant

Léna : oui bien sûr...maman je suis dans ma chambre

Moi : pas de soucis 

Nous avons attendu que la porte se referme 

Marianne : si nous avons tenu à votre présence c'est pour régler certains points par rapport aux funérailles de mon Frère. Mais je pensais que vous seriez là avec votre mari 

Moi : il est présentement en déplacement 

Bénédicte : c'est mieux ainsi 

Marianne : donc comme on le sait la Côte d'Ivoire est vaste avec ses différents groupes ethniques et cultures

Je commençais à m'impatienter ou veux elle aller 

Marianne : alors Chez nous l'héritage se fait du côté de la mère. C'est à dire que les neveux sortis du ventre des sœurs du défunt sont ceux qui héritent des biens de leurs oncles 

Moi : madame c’est quoi le point ? J'ai l'impression que nous tournons juste autour du pot et qu'on effleure le sujet 

Marianne : j'en viens. Pour les biens matériels, la modernité s'y est installée avec les testaments à moins que ne vous n’ayez jamais quitté le village. Mais pour ce qui touche au mariage c’est encore plus complexe. Une fois que la famille de la femme a accepté la dote, la fille nous appartient. Donc Murielle doit non seulement faire les rites de veuvage mais aussi épouser un neveu de Léopold selon nos coutumes. Dans ce cas se sera le fils de Bénédicte puisque c'est le plus âgé des neveux

Moi : je sais très bien ce que c’est que le matriarcat madame. C’est pour me dire que ma fille non seulement trop jeune pour porter le deuil doit aussi devenir votre ballon de football avec qui vous jonglerez et ferai vos passes 

Bénédicte : calmez vous s'il vous plaît

Moi : non je ne peux pas me calmer. NON JE NE ME CALMERAI PAS. Si on faisait ça à votre fille, vous seriez contente et calme peut-être ? Donc ne me demandez pas de me calmer. Quelles sont ces histoires ? Ma fille ne fera le deuil de personne et ne sera aucun héritage 

Marianne : Dans ce cas il fallait éviter qu'elle se marie des le début parce que vous avez accepté notre dote et actuellement elle est notre propriété. Vous êtes là à faire le bruit et le gros dos alors que vous n'avez même pas été capable de tenir tête à votre mari 

Bénédicte : Marianne...

Marianne : non laisse moi Bénédicte. Elle n’a même pas pu dire non à son mari et est restée passive pendant qu'on envoyait sa fille dans cette maison à Léopold ? Combien de fois Murielle a pleuré ici que ses parents ne viennent pas la voir ou ne l’appelaient pas ? On vous appelle pour parler de quelque chose et c’est vous qui savez crier 

Quand elle a arrêté de parler, un silence s'est installé dans la pièce. J'ai été décontenancée par tout ce qu'elle venait de dire car c’était la vérité pure et simple.

Moi : oui j'ai abandonné ma fille dans un moment où elle avait le plus besoin de moi mais je ne ferai pas cette erreur une deuxième fois 

Marianne : Murielle est la seule apte à pouvoir dire non de toutes façons 

Moi : et croyez moi elle dira non 

Bénédicte (regardant sa sœur de travers) : excusez ma sœur madame

Moi : appelez moi Françoise

Bénédicte : bien Françoise ! De toutes les façons tout ça ne pourra être fait puisque Murielle est présentement enceinte et...

Moi : enceinte ?

Bénédicte : oui ! 

Moi : comment ça enceinte ? 

Bénédicte : la n'est pas le point ! Le problème est que l'enfant a n'est pas de mon Frère donc elle ne peut ni faire le veuvage ni marier mon fils. Et elle risque des problèmes au niveau de la famille si cela venait à se savoir 

Moi : décidément cette famille ne finira pas de me surprendre. Donc vous insinuer que ma fille est de mœurs légère 

Bénédicte : écoutez...

Elles m’ont relaté tout ce qui s'était passé par rapport à la révélation de Tania et les résultats attestés par les docteurs. Au point où j'en suis, j’ai terriblement mal à la tête 

Marianne : voilà ce que je propose, il faut qu'elle quitte le pays le plus tôt possible. Ça lui évitera le courroux de la famille. Elle pourra y accoucher et revenir tranquillement. 

... Nolan ...

Cécile : je suis la...

J’ai levé le doigt pour lui faire signe d'attendre un peu vue que j'étais au téléphone avec la dame pour un changement de date par rapport à mon billet d'avion. 

La dame : vous recevrez un email avec vos nouveaux détails 

Moi : merci à vous 

La dame : j’espère avoir satisfait vos attentes 

Moi : très bien même 

La dame : passez une bonne soirée et n'hésitez pas à nous rappeler au moindre problème 

Moi : c'est noté 

J'ai raccroché et me suis connecté sur mon ordinateur pour voir si j'avais réellement reçu la confirmation après quoi j’ai rejoins Cécile 

Cécile : qu'est-ce que tu faisais ?

Moi : je changeais ma date par rapport à mon billet je rentre demain 

Cécile : Mais ce n'était pas prévu 

Moi : oui je viens d'apprendre que mon oncle est décédé 

Cécile : waouuuuh mes condoléances, je ne sais vraiment pas quoi te dire. 

Moi : tu ne le connaissais pas donc ce n'est pas important. 

Cécile : je peux utiliser ton ordinateur

Moi (le lui passant) : tiens 

Elle l’a manipulé un instant puis me l’a rendu 

Cécile : merci de m'avoir prêté ton ordinateur...je retourne à mon appartement  

Moi : tu étais descendue faire quoi alors si tu retournes déjà ?

Cécile (souriante) : juste te voir et m'assurer que tu n'étais pas trop fatigué. Passe une belle nuit et encore mes condoléances pour ton oncle 

Moi : merci. Passe une bonne nuit aussi 

J’ai range tout ce qui traînait et j’ai filé me coucher. Demain sera une longue journée. 

... ...

J’ai poussé un ouf de soulagement quand j’ai enfin regagnée mon siège. J'étais plutôt content vue que j'étais à la place près de l'hublot comme ça au moins je ne serai pas dérangé. D'habitude je trimbale toujours un roman Mais la nuit a été courte et je compte profiter de ce vol pour dormir profondément. 

Je me suis à penser à Léna elle me manque er je suis ravi de rentrer au bercail une bonne fois pour toute. J'imagine comment elle sera contente de me voir 

"Tu peux me tenir mon sac s'il te plaît ?" 

J’ai d'abord été étonné d'entendre quelqu'un parler français avant de reconnaître la voix de Cécile 

Moi : Cécile ? 

Elle s'est contentée de sourire en prenant soin d'installer son bagage à main dans le compartiment réservé a cela  

Moi : waouuuuh qu'est-ce que tu fais la ? Je ne savais pas que tu rentrais aujourd’hui 

Cécile : c’est toujours moi qui te pose Les questions. Si tu m'avais demandé tu auras sûrement su...alors je suis ta voisine de siège ?

Moi : comme par hasard 

Cécile : je ne crois pas que je hasard existe 

Je n'ai pas tellement cerne le sens de sa phrase mais je me suis dis que ce concours de circonstance me permettait au moins d'avoir un compagnon de vol avec qui échanger de temps à autre. 

Moi : donc supposons que je n’avais pas eu ce changement de programme, j’allais me réveiller et constater que tu étais partie ?

Cécile : tout a fait ! 

Moi : sans me dire au revoir

Cécile : ce n’est pas ce que tu n’as jamais fait

Moi : donc c’est une revanche ?

Cécile : même pas ! c’est pour ça que j’étais descendue hier, pour te dire au revoir

Moi(souriant) : je vois

Moi qui pensais avoir eu un compagnon de voyage, trente minutes après que l'avion ait décolle ma très chère collège s'est endormie posant la tête sur mon épaule. De temps à autre, elle avait des frissons donc j’ai demandé une deuxième couverture que j’ai mis sur elle. Elle a dormi jusqu'à ce que le pilote annoncé notre descente. 

Cécile et moi avons récupéré nos bagages et sommes sortis. De la où j'étais je pouvais apercevoir Samuel c’est lui qui était sensé me récupérer. 

Moi : tu rentres comment Cécile ?

Cécile : je prendrai le taxi 

Moi : je ne suis pas très pour ! Je n'aime pas savoir les jeunes femmes seules dans un taxi 

Cécile : je suis une grande fille tu sais 

Moi : n'empêche viens mon cousin te reposera 

Cécile : si tu insistes 

Nous nous sommes approchés de Samuel et à sa hauteur nous nous sommes fait une accolade chaleureuse. 

Moi : comment tu vas mec ?

Samuel : c’est dur mais on gère 

Moi : je n'ose pas imaginer 

Cécile : hum hum 

Moi : euh désolé... Samuel je te présente Cécile une collègue...Cécile je te présente mon cousin Samuel 

Samuel (pressant sa main) : enchanté belle demoiselle 

Cécile : moi de même 

Samuel : tu tombes toujours sur les jolies dames toi 

Moi : c’est une techniques d'approche que tu tentes comme ça ? 

Samuel (me tapant la tête) : con ! 

Moi : on va la déposer tu pourras te rattraper 

Nous sommes sortis de l'aéroport et avons mis les valises à l'intérieur. On va déposer Cécile puis prendre le chemin de la maison 

...Murielle ...

Tout comme ces dernières nuits, j’ai dormi comme une loire. J'ai tellement dormi que je n'ai même pas entendu mon téléphone sonner. Je me suis donc réveillée avec plusieurs appels manqués de Nolan. 

J'ai regardé l'heure qu'il faisait, il était 15h. Je n'arrive pas à croire que j'ai autant dormi. J'ai essayé plusieurs fois de joindre Nolan mais ça ne passait pas. J'

Les Péripéties de Mu...