Partie 24 : Confrontation

Ecrit par Mayei

… Françoise hamza…

 

Cette nuit encore, Auguste n’a pas passé la nuit à la maison. Je ne sais vraiment plus où donner de la tête. J’ai passé une nuit pénible entre ce qui se passe avec ma fille mais aussi du côté de mon foyer. Je sais que mon foyer est entrain de m’échapper, si ce n’est pas chez une femme, chez qui passera t-il toutes ces nuits ?

 

Dès les premières lueurs du matin je me suis dirigée à son bureau. Sa secrétaire n’était même pas encore arrivée. Aujourd’hui je sais que lui et moi nous nous rencontrerons. Il était 6h30 quand j’ai pris place sur l’un des fauteuils de la salle d’attente. Je crois que j’ai un peu fini par m’endormir car je ne sais pas à quelle moment Paula, sa secrétaire, est arrivée. Elle m’a juste un peu bousculée et j’ai ouvert les yeux

 

Paula : comment allez vous madame ?

 

Moi : je vais bien Paula et toi ?

 

Paula : ça va aussi madame. Je vous sers un café à boire ?

 

Moi : non, non ça ira. J’ai déjà pris quelque chose avant de venir

 

Paula : bien madame

 

Moi (tout doucement) : Paula ?

 

Paula : oui ?

 

Moi : où se trouve ton patron ?

 

Paula : il n’est pas encore arrivé mais je suis sure qu’il ne tardera pas

 

Moi : Paula, tu vois très bien de quoi je veux parler. C’est ton patron, tu es ici la plupart du temps donc tu vois un peu tout ce qui se passe ici. Depuis la semaine dernière, combien de fois j’ai fais les aller-retours ici ?

 

Paula (gênée) : madame, je ne vois rien, je fais juste mon boulot.

 

Moi : je sais que tu as peur qu’il ne te fasse quoi que ce soit. Tu peux tout me dire, je t’assure que mon mari ne sera jamais au courant du fait que ce soit toi qui m’est mise au parfum

 

Paula : hum madame…

 

Moi : tu peux me faire confiance comme je te l'ai dis il ne saura rien

 

Elle a marqué un arrêt en me regardant. Sûrement qu’elle se demandait si elle devait me faire confiance ou pas car son travail pourrait en pâtir.

 

Paula : c’est à dire que...

 

J'étais suspendue à ses lèvre quand la porte s'est ouverte soudainement laissant passer mon mari porté disparu. Inutile de vous dire la surprise qui s'est dessinée sur son visage. De la surprise il a viré à l'énervement, s’il était blanc, son visage serait rouge de colère et s’il était un dragon, le feu sortirait de sa bouche.

 

Auguste : Paula qu'est-ce que c'est que ça ?

 

Paula : ... ...

 

Auguste : n'ai-je pas laissé des consignes claires et net ici ?

 

Paula : si monsieur Mais...

 

Auguste : il n’y a pas de mais ici. Je trouve que tu ne tiens pas à ton boulot

 

Paula ma regardée d'un air désespéré

 

Moi : ne t'en prend pas à la fille car elle n'y est pour rien. Nous devons parler auguste

 

Il ne m'a pas répondu, se contentant tout juste d'ouvrir son bureau et de laisser la porte ouverte. C’est sûrement sa façon à lui de me dire de le suivre.

 

Moi (refermant la porte) : tu étais où depuis tout ce temps ?

 

Auguste : si c’est pour ça que tu es de retour, tu as gaspillé ton temps car tu n'auras rien comme information et d'ailleurs je ne compte plus rentrer

 

Moi : comment ça tu ne comptes plus rentrer ?

 

Auguste : souvent je me demande si tu as vraiment fait l'école. Soit tu es d'une idiotie monumentale soit tu fais exprès de l'être

 

J’ai accusé le coup. C'est la première fois qu’auguste me parle de la sorte je ne sais pas ce qui peut bien se passer pour qu'il soit dans cet état.

 

Moi : auguste c'est quoi le problème ? Quelque soit ce qui se passe on peut en parler et régler ça calmement

 

Auguste : Françoise tu me perds vraiment Le temps. Tu sais quoi ? Je ne veux plus rien à avoir à faire avec toi (posant son stylo). Je ne veux plus rien discuter avec toi, d’ailleurs bientôt je serai père

 

Moi : quoi ?????

 

Auguste : oui tu as bien entendu ! Une fille que j'aime attend mon enfant.

 

J'ai senti mon cœur se serrer et mes mains trembler.

 

Auguste : prépares toi à recevoir des papiers du divorce

 

Moi : auguste qu'est-ce que j'ai bien pu te faire ?

 

Auguste (se levant) : j’ai une Réunion

 

Il ne m'a plus calculée mais s'en est allé me laissant seule dans de bureau froid. Je suis restée la pendant un bon moment à réfléchir à ce qui venait de se passer. Un enfant dehors ? Le divorce ? À mon âge la un divorce pour aller où ? Sans mon mariage je suis quoi ? Il n'a même pas eu du temps pour m'écouter pourtant je voulais lui parler de tout ce qui se passe par rapport à Léna

 

...Nolan...

 

Léna s'est évanouie comme ça sous nos yeux et c'est de justesse que Samuel l’a rattrapée puisqu'il était plus proche d'elle. Léna ? C'est étrange quand même qu'elle soit dans la maison de mon oncle en compagnie de ma mère et de ma tante Marianne.

 

T.M : il faut la monter dans sa chambre je vais prendre de l'eau avec une serviette et on vous rejoint

 

Sam

Les Péripéties de Mu...