partie 3

Ecrit par natacha

Partie 3

J’étais complètement sonnée par ma conversation avec le directeur du collège.

J’étais tellement dans les nuages qu’en sortant du bureau je butai contre la chaise roulante du monsieur de la salle d’attente.

Moi : excusez-moi. J’étais distraite.

Le monsieur : il n’y a pas de mal. Vous allez bien ?

Moi : oui. Merci. Passez une bonne journée.

Je m’en allai sans attendre sa réponse.

En rentrant je partis m’enfermer dans ma chambre. J’étais à bout autant physiquement que moralement. Que vais-je dire à Arnaud en ce qui concerne son fils ? Faut bien que je lui en parle non ? Mais que lui dire si je ne sais pas exactement ce qui se passe avec David. Ce dernier refuse toute conversation. Ça ne sent pas bon pour moi tout ça. J’aimerais tellement sortir de ce mariage. Mais la dernière fois je me suis retrouvée à l’hopital. Alors que faire ? Surtout que mon instinct me disait que je devais protéger David des agissements de son père. Mais comment si je ne sais meme pas de quoi le protéger ?

Vers qui me tourner ? Pas ma famille en tout cas. Et pas d’amies non plus. Arnaud avait pris le soin de bien m’isoler. Seigneur viens nous en aide ! Je sais que je t’ai négligé mais en ce moment je confesse que tu es le seul qui puisse changer quelque chose à cette situation.

Je finis par m’endormir et ne me réveilla que bien plus tard pour donner les instructions du diner à Ayawa.

Quand Arnaud rentra le diner se passa comme d’habitude dans un silence pesant seulement pertubé parfois par ses remarques méchantes. Mais bon est-ce que je gérais encore ça ?

Après le diner David partit s’enfermer directement dans sa chambre.

Après sa douche je vis Arnaud sortir de la chambre. Je pensais qu’il se rendait dans son bureau pour y travailler comme il le faisait des fois avant de dormir. Mais je fus étonnée de le voir revenir quelques minutes après et très énervé.

Arnaud : pourquoi la chambre de David est fermée à clé ?

Là il était carrément agressif.

Moi : Euh je ne sais pas.

Arnaud : tu ne sais pas ? répéta-t-il menaçant.

Moi : c’est un ado. Peut-etre qu’il nous fait une petite crise ?

Arnaud : je te donne mon fils pour que tu l’élèves et tu en es incapable. Tu acceptes ses caprices et tu oses me dire qu’il fait une crise d’ado ? Heureusement que tu as le ventre vide. Je n’imagine pas quel genre d’éducation tu aurais donné à tes enfants. Mais peut-etre ne t’ai-je pas bien dressé pour que tu fasses de meme avec mon fils.

Il me tira du lit et je tombai lourdement au sol. Aiiiiiiiiiiiiiie

Je me roulai en boule et les coups de pieds commencèrent à pleuvoir. J’avais mal et mes larmes coulaient en silence. Je serrais les dents pour ne pas alerter David avec mes cris. Quand il fut fatigué ce fut au tour de la ceinture. A un certain moment je ne pus plus retenir mes cris. Ma peau brulait.

Quand il eut fini avec la ceinture il baissa son pantalon et m’écarta brutalement les cuisses avant de commencer ses va et vient en moi sans ménagements

Arnaud : je vais t’apprendre à bien élever mon fils.

Je m’évadai dans ma tete pour ne pas supporter ses grognements de plaisir.

Finalement il éjacula et se releva.

Arnaud : une femme sans gout comme ça.

Sans gout mais sur qui tu gémissais il y a quelques secondes. Imbécile.

Je me relevai avec peine et me rendis à la douche pour me laver. Et ensuite parti m’allonger en silence.

Le lendemain c’est le regard insistant de David sur moi qui me réveilla. Il me regardait avec des yeux tout tristes.

David : pardonne-moi maman.

Il quitta directement la chambre après. Arnaud était déjà parti et m’avait épargné une bonne gifle à son réveil.

Mais je n’avais rien compris des excuses de David.

J’avais un mal de tete pas possible et j’avais mal partout. Et en plus j’avais du mal à respirer. Je pris ma douche au ralenti et ensuite me massai tout le corps avec la pommade victago. Je m’habillai de vetements qui me couvraient tout le corps. Avant de me rallonger.

Mais une heure plus tard mes difficultés à respirer me poussèrent à quitter le lit. Je mis un foulard sur ma tete et pris mes lunettes de soleil. Je fis appeler le chauffeur pour qu’on aille à la clinique.

Après consultations il en résulta que j’avais quelques cotes felées. Le docteur me prescrit des antidouleurs et beaucoup de repos. Je sortais du bureau du docteur quand je tombai sur l’inconnu à la chaise roulante. Je pensais qu’il ne m’aurait pas reconnue vu comment je suis toute couverte mais je me suis trompée puisqu’il m’interpella.

Inconnu : madame Annan.

D’où il connait mon nom lui ?

Il me regarda inquiet.

Moi : bonjour monsieur.

Inconnu : vus allez bien ? Vous etes toute pale.

Moi : ça va. Juste fatiguée.

Il ne semblait pas convaincu par mon explication mais il ne dit rien. Il était juste là à m’observer.

Inconnu : excusez-moi. Je ne me suis pas présenter. Ivan Afanou.

Moi : Anarissa Annan. Enchantée.

Ivan : moi de meme. Vous avez un très joli prénom.

Moi : merci. Je dois y aller. Passer une bonne journée.

Ivan : merci. A vous de meme.

Moi : merci.

Je m’éloignai de lui et prit le chemin de retour.

Quand David rentra j’appris que j’étais à nouveau convoquée par le directeur à cause d’une bagarre provoquée par David. Mon corps n’avait pas encore digéré les derniers coups si Arnaud apprenait tout ce qui se passait en ce moment avec David c’est la morgue direct. L’enfant-là n’a pas pitié de nous ?

Le lendemain j’accompagnai David à l’école.

Je laissai David à l’entrée du bureau et y entra seul. Quelle ne fut pas ma surprise d’y trouver aussi Ivan.

Je compris que c’était le papa de l’autre enfant impliqué dans la bagarre et que tout était parti du mot « pd » lancé par Pierre l’enfant d’Ivan à l’égard de David. Pierre avait une lèvre fendue et un œil au beurre noir.

Et maintenant David était renvoyé pour trois jours.

Je sortis du bureau assez déprimée. Ça va encore etre ma fete ce soir !

J’observais David adossé à un pilier un peu plus loin. Depuis quand mon bb était devenu si violent ? C’est la voix d’Ivan qui me sortit de mes pensées.

Ivan : je peux lui parler si vous voulez ?

Moi : quoi ?

Ivan : je peux lui parler.

Au point où j’en étais qu’est-ce que j’avais à perdre ?

Moi en soupirant : ok.

Il se dirigea vers David et moi je retournai à la voiture pour les attendre.

L’attente dura presque deux heures.

Quand ils revinrent David semblait avoir pleuré. Et Ivan avait le visage très grave.

David s’installa dans la voiture sans un mot et je me tournai vers Ivan pour l’écouter.

Ivan : David se fait sodomiser par votre mari.

J’écarquillai les yeux horrifiés.

Moi : oh mon Dieu !

La mini histoire d'A...