Partie 30 : Veux-tu m'épouser?

Ecrit par Mayei


Partie 30

...Nabil...

Moi : tu es fou ma parole 

Lui : je ne suis pas fou Mais j'en ai juste marre 

Moi : putain qu'est-ce que tu ne comprends pas à ce que je raconte ? Je ne peux pas m'afficher avec toi, j'ai une réputation à sauvegarder, une femme et des enfants 

Lui : une femme Mais c'est Avec moi que tu prends ton pied 

Moi ( me passant la main sur le visage) : la société Dans laquelle nous vivons n'accepte même pas ça donc comment...

Lui : c'est bon fait comme si j'avais rien dit 

Moi : ... ... 

Je ne comprends plus rien à ce qu'il veut. Nous nous sommes très bien entendus sur le fait qu'on ne pourrait au grand jamais s'exposer mais cette histoire qu'il me fait sortir ces temps ci ne me convient pas. Je pense qu'il est plus que temps que je mette un terme à cette relation et me cherche quelqu'un d'autre. 

...Naomie...

Cette sensation est tellement bonne, plus je me gratte cette partie de la peau, moins l'envie d'arrêter se fait sentir . Je me gratte jusque en avoir mal. C'est comme ça quand vous êtes enfermés dans une cellule ou Les règles d'hygiène ne conviennent qu'aux rats. L'amende pour diffamation s'élevait à plus de huit millions de francs CFA où allais-je trouver cela ? J'ai donc opté pour les trois ans de prison ferme. J'ai tellement mal que Fatou et Sidik ne reçoivent pas Les mêmes sanctions. Samuel n'a pas porté plainte contre eux. Mais j'ai confiance que je sortirai d'ici un jour et je leur réglerai leurs compte de tous ceux-là la commençant par Cécile bien sûr.

La gardienne : oh madame ? 

Moi : moi ? 

La gardienne : tu veux que ce soit qui ? Il y a ton double Dans cette cellule ou quoi ? 

Je me suis levée pour m'approcher 

Ls gardienne : il faut sortir, tu as une visite.

Moi : pour moi ?

Ls gardiennd : tchrrrrrrrrrrrrrrrrrrr 

Elle ma brutalement tirée hors de la cellule Avant de me porter un coup. J'ai voulu crier Mais Le regard qu'elle a jeté m'a fait comprendre que si je criais je recevrais encore plus de coups. Je me suis rendu Le au coin des visites ce qui était tout nouveau pour moi car personne n'étais venu me rendre visite 

J'ai serré la mine en voyant la personne 

Moi : qu'est-ce que tu fais ici ?

Cécile : je vois que ce séjour dans cette cellule ne ta pas arrangé en sagesse 

Moi : ne me fait pas perdre mon temps ! Que veux tu ?

Cécile : je veux comprendre, je veux savoir pourquoi tu m'en veux autant 

Moi : écoute, je crois que j'ai mal agis, très mal agis même 

Cécile : hum...

Moi : j'aurais dû simplement engager des gens pour te découper à la machette et on aurait mis ça sur le compte des microbes. 

Cécile (choquée) : Naomie ! 

Moi : sors d'ici sorcière, tu as raison, cest mon étoile que tu as volé comme ça pour avoir tout ce bonheur Dans ta vie. Dieu te vois c'est avec lui que tu règleras tout ça. Mais la première des choses que je ferai en sortant d'ici sera de t'envoyer en enfer 

Cécile : aaaaaah,

Je l'ai vu tenir son ventre et se tordre de douleur.

Cécile : au secours, aidez moi je perds Les eaux 

Moi : perds même cet enfant 

Cécile : tu...pourriras ici 

Des gardiennes se sont précipitées vers elles pour l'aider. J'aurais souhaité qu'elles ne l'entendent même pas et quelle perde l'enfant Mais bon. Je me suis tournée vers la gardienne qui me raccompagnait 

La gardienne : tu dois être vraiment mauvaise toi 

Moi : pardon ?

La gardienne : arrête tes manières avec moi. J'ai entendu ta conversation avec la dame, tu mérites cette Cellule et je vais faire en sorte que ton séjour soit un enfer pour.

J'ai difficilement ravalé ma salive. Elle ma remise Dans ma cellule en me regardant méchamment. C'est fou comme Le temps passe au ralentit ici, j'en perds ls tete. C'est chiant. 

Aux environs de dix sept heures, une autre gardienne s'est présentée à moi pour une autre visite. Ça ne va pas m'étonner si c'est Samuel. Il est sûrement passer me crier la dessus par rapport à ce que j'ai dis à sa femme. La même rengaine quoi. Je me suis enfermée dans ma bulle ne Le regardant même pas 

: comme on se retrouve ! 

Cette voix ! J'ai ouvert grand les yeux, la bouche ouverte, je ne crois pas ce qui se passait. 

: ferme la bouche, il y a beaucoup de mouches qui passent par ici 

Moi : non...(me frottant les yeux)...ça ne peut pas être possible ! Auguste ?

Auguste (regardant tout autour) : je vois que tu as enfin eu ce que tu méritais 

Moi : ... ... ...

Auguste : alors comment as tu apprécie le cadeau que je t'ai envoyé ? 

Moi : un cadeau ? Quel cadeau ? 

Auguste : il se prénommait Evrard ! 

Non pas ça...pas ça...j'ai senti le froid envahis mon corps tout entier 

Auguste : pour une fois que tu as vraiment aimé quelqu'un 

Il avait un mauvais je dirais même effrayant comme dans les films d'horreur et pour moi c'était un horreur de savoir que ce salaud était derrière tout ça. 

...Ruth Thalmas...

J'ai décidé d'aller rendre visite à mon pere aujourd'hui Mais d'abord je dois faire un crochet pour voir Murielle. Ma vie est bien simplement actuellement. Plusieurs personnes ont été Dans mes messages, me demandant si je ne déprime pas par rapport au type la Mais bon il faut prendre la vie du bon côté. Dieu seul sait ce qu'il m'a évite en m'épargnant de me marier avec lui. Qu'il vive bien sa vie avec sa blanche. Je finirai bien par trouver la personne qui est faite pour moi.

Moi : allo Murielle ? 

Murielle : oh Ruth ! Tu es déjà la ?

Moi : oui je suis devant le portail 

Murielle : ooh c'est maintenant que je sors de la douche, sonne le gardien va fou rire 

Moi : pas de soucis 

J'ai fais comme elle la dit et en effet Le gardien ma ouvert la porte et m'a montrée ou m'asseoir. Je me dirigeais vers la Terrace quand une femme d'un certain âge à apparu. Murielle lui ressemblait énormément donc j'en ai déduis que c'était sa mère. 

Moi (à son niveau) : bonjour maman 

Elle : comment tu vas ma fille ? Cest Ruth c'est ça ?

Moi (soutient) : oui maman 

Elle : Mais rentre, ne reste pas devant la porte comme ça. Léna va descendre tout de suite. 

Je l'ai suivie jusqu'au salon, très bien aménagé d'ailleurs. J'ai aussi remarqué la présence d'un beau mec en train de prendre le petit déjeuner sur la table ls bas 

La maman : Ruth, tu viens prendre le petit déjeuner ? Ne fais pas attention à ce faux type qui est sur la table la 

Le gars : Mais maman, tu me gâtes le nom comme ça pourquoi ? 

La maman : quitte-la 

J'ai gentiment décliné l'invitation. Le gars s'est levé et s'est présenté sous le nom de mickael. Il est vraiment beau, Avec Le teint mielleux je ne vous dis pas. J'avais du mal à Le Regarder dans les yeux alors qu'il me parlait. J'étais soulagée quand Murielle est enfin descendue. 

Murielle : j'espère que mon frère ne ta pas dérangée hein 

Moi (timidement ) : mon t'inquiète 

On était sensée tourner un peu Mais quand je lui ai dis que j'allais voir mon père, elle a insisté pour me suivre 

Moi : pardon, ne me crée pas de problèmes avec ton mari 

Murielle : il ne saura rien promis  

J'ai fini par ceder

Moi : voilà nous y sommes 

Murielle : Mais c'est Le quartier de Mathilde, cest ici sa maison n'est-ce pas ?

Moi : oui tout à fait...

En parlant du loup on voit sa queue. Mathilde sortait de la maison Avec un panier dans la main 

Moi : MATHILDE ?

Elle s'est retournée pour nous attendre 

J'ai tenté de faire Les présentations mais âprement elles se connaissaient déjà. Je n'ai pas cherché à savoir comment 

Murielle : pourquoi c'est Mathilde qui apporte la nourriture à ton père ? 

Moi : c'est une longue histoire. Je peux t'expliquer mais je prendre que ce soit Olivier qui Le fasse

Murielle : euh ok 

C'est toujours avec beaucoup d'émotions que je retrouve mon pere. Le voir sobre ma encore plus fait plaisir 

Papa : c'est qui la jolie demoiselle derrière ? 

Moi : cest la femme d'Olivier 

Papa : ma belle fille ? 

Mathilde : merde !!

Elle venait de renverser la sauce qu'elle avait préparée. Elle avait l'air énervée pour je ne sais quelle raison Mais bon! Je vois que papa est tombé sous le charme de Murielle. Ils se sont même éloignés pour discuter entre eux. 

Mathilde : Olivier s'est marié ?

Moi : non cest une manière de parler quand je dis que c'est sa femme. Pourquoi ?

Mathilde : juste pour savoir 

Moi : il y a un problème ?

Mathilde : je dois retourner chez moi, ravis de t'avoir vue 

Moi : hum ok 


... Murielle Hamza...

Moi (regardant Le menu) : à cette allure la, paie moi que je vienne préparer chez toi. 

Olivier : c'est toi qui refuse de venir et en plus une fois que tu seras madame Thalmas tout ça prendra fin 

Moi : que ça m'étonne ?  

Olivier : c'est ça ! Mia rentre quand ? 

Moi : la semaine prochaine pourquoi ?

Olivier : juste pour savoir

Nous bavardions gaiement en attendant nos plats puis soudain j'ai vu Olivier se figer. 

Moi : qu'est-ce qui se passe ? 

Olivier (se reprenant) : Rien, rien du tout 

Moi : comment ça rien ? Tu deviens tout biz..

Olivier : j'ai dis qu'il n'y a rien Murielle  

Il vient de m'interrompre pourtant si c'était lui, il allait crier au scandal.

J'ai serré le visage en me concentrant sur la nourriture que Le serveur venait de poser. Notre table était devenue silencieuse tout à coup. À un moment J'ai levé la tête et surpris Olivier entrain de regarder je ne sais où. Il était tellement concentré qu'il n'a pas su que je le regardais. Jai tourné ma tete dans le sends où il regardait. Il y avait une belle jeune fille qui fait aux éclats avec son groupe à elle. 

J'ai poussé mon siège en me levant ce qui a attiré son attention. 

Olivier : qu'est-ce que tu fais ? 

Moi : je suis à la voiture, quand tu auras fini de mater cette fille viens me déposer chez moi 

Olivier : mu...

J'ai Laissé tout et je suis allée me plaquer contre la voiture. J'aurais dû même prendre la clé Avec moi comme sa je démarrais et Il se débrouillait en taxi. Non Mais oh, tu me traîne ici et tu regardes une autre 

Quelques secondes après que je sois sortie il me retrouvait à la voiture. 

Olivier : c'était quoi ça ? 

Moi : c'est à moi de te poser la question, tu as fini de la regarder c'est bon ?

Olivier : tu délires 

Moi : ok, dépose moi à la maison que je continue à délirer moi seule dabs mon coin. 

Il a déverrouillé la voiture et je me suis installée en ferment très fort la portière. 

Olivier : merde c'est quoi la probleme ? 

Moi : ... ... ...

C'est lui Qui n'a pas raison et c'est encore lui qui se fache. Il fallait voir comment il a contracté la mâchoire par ici. 

Moi (ne reconnaissant pas la route de Chez moi) : Olivier ce n'est pas par ici qu'on passe pour aller chez moi.

Olivier : ... ... ...

Moi : Olivier je n'ai aucune envie daller chez toi. Prends la route de Chez moi tout de suite 

Olivier : HAMZA TU VAS TE TAIRE UN PEU ?

J'ai tourné la tête vers la vitre et me suis coincée contre la portière. Il crie comme ça pourquoi ? S'il parle doucement je ne vais pas comprendre ? 

Olivier : Hamza ne t'adosse pas comme ça sur la portière 

Moi : ... ... 

Olivier : quitte sur la portière 

Moi : ça vs ? Satisfait ? 

Olivier : oui 

Nous sommes enfin arriver chez lui. Il est passé devant et je suivais derrière. Au salon je me suis assise dans un dès fauteuil. 

Olivier : Hamza on monte 

Moi : ce n'est pas Chez moi ici donc je t'attends, monté va faire ce que tu as à faire et redescends me raccompagner 

Olivier : tu l'auras cherché 

Il m'a soulevée sans difficulté et alors que je criais et gesticulais dans tout les sens il montait les marches Le plus naturellement possible. Il a fini par me poser sur son lit 

Olivier : je ne regardais pas cette fille parce qu'elle m'attire ou quoi que ce soit, c'est juste qu'elle ressemble étrangement à mon ex fiancée 

J'ai été prise d'une vive toux entendant la fin de sa phrase. 

Moi : Ex quoi ?  

Olivier : fiancée 

Moi : tu as été fiancé ? 

Olivier : ... ... ...

Il s'est dirigé vers les placards et en est revenu avec des albums qu'il m'a tendu. Je me suis mise à tourner les pages. Effectivement la fille lui ressemblait incroyablement. Sur certaines photos je voyais Olivier Avec un bébé dans les mains. Beaucoup de Questions me passaient par l'esprit 

Moi : c'était ma fille Zoé et elle ma fiancée. Je Les ai toutes les deux perdu Dans un accident. La voiture a pris feu 

Moi : mon Dieu 

Je voyais la douleur dans son regard, il faisait peine à voir 
Il s'est assis lourdement près De moi l'air ailleurs 

Moi : je suis vraiment désolée, j'étais loin d'imaginer 

Il a souri et s'est Laissé glisser sur le sol en mettant sa tete sur mes cuisses. Nous sommes restés comme ça un bon moment jusqu'à ce que je sente quelque chose me mouiller les cuisses. J'ai aussitôt relève sa tete. Il pleurait, seigneur il pleurait. Cela ma déchiré le coeur 

Moi : non non ne pleure pas s'il te plaît, ne pleure pas mon cœur 

Je sentais qu'il faisait tout pour garder sa virilité mais Les larmes ne faisaient que couler. J'ai moi aussi suivi Dans Les larmes la. Cependant une question me vont à l'esprit. Si en voyant la jeune fille du restaurant tout cela a refait surface, cela ne veut il pas dire qu'il porte toujours de l'amour à sa défunte fiancée ? J'ai rangé cette question quelque part Dans ma tete et me suis contentée de Le consoler. Qui aurait cru qu'un jour Monsieur Thalmas serait en train de pleurée sur mes cuisses ? Je lui caressais les cheveux tout en Le consolent. 

Olivier (se redressant) : tu dois te dire que je l'aime toujours vu la façon dont je suis effondré 

Moi : ... ... ...

Olivier : tu sais après cet incident, je ne me sentais plus capable d'aimer qui que ce soit. Je ne saurai comptée Le nombre de fille qui sont passé Dans mon lit. Pas celui la bien sûr. Puis je suis tombé sur toi Murielle. Pour une fois je n'intimidait pas une personne et tu osais même me répondre sachant que je pouvais te virer à n'importe quel moment. Et j'ai connu ton cote un peu fou, comme quand tu as passé ton visage à travers la fenêtre de ton bureau pour m'espionner. Du jour au lendemain tu as changer certains facette de ma vie, tu m'as obligé à m'ouvrir et même à dire excuse moi (il a sourit). Tu m'es devenu indispensable, je n'arrive plus à m'imaginer sans toi. Je t'aime Murielle, je t'aime Hamza  

J'avais Les larmes aux yeux, je pleurais de joie. Ses mots me touchaient la ou Il le fallait. Je Le regardais Dans Les yeux et ses yeux brillaient d'amour, pour moi. C'est fou comme je l'aime aussi.

Moi : je t'aime aussi Monsieur grognon 

Olivier : tu redis ça et je ne t'aime plus 

Moi (essuyant mes larmes) : lol, je vais me rincer Le visage 

Olivier : ok 

Je me suis passée l'eau sur le visage et Avec la serviette j'ai essuyé le tout. J'ai éteint la lumière de la douche et en sortant j'ai buté sur ce que je voyais 

Moi (Le coeur battant) : o...qu'est-ce qui je passe 

Olivier (Le genou au sol) : je t'ai dis que je ne pouvais plus me passer de toi. Léna Murielle Hamza, veux tu passer le reste de ta vie Avec moi et faire de moi l'homme le plus heureux 

Moi ( pleurant de plus belle ) : ouiiiii....oui je veux 

Il a sourit et a pris la main tremblante que je lui tendais. Je n'arrive pas à croire, je n'arrive pas à croire qu'il ait fait sa demande. Nous nous sommes langoureusement embrasses. 

Olivier (se dégageant) : tu ne veux plus que je te depose ?

Moi : c'est aussi Chez moi ici à partir d'aujourd'hui

Monsieur Grognon