Partie 31 : La nouvelle servante

Ecrit par Mayei

Partie 31 : La nouvelle servante 

...Mickaël Adjoumani...

Je regarde l'heure, je commence sérieusement à perdre patience. Cela fait près d'une heure que je suis assis face à Mathilde qui, ne faisait que pleurer. Le pire c'est que je ne sais pas pourquoi car elle refuse de me dire quoi que ce soit. 

Moi : tu es enceinte et tu ne sais pas comment me le dire ?

Mathilde : ... ... 

Moi : si c’est le cas arrêtes de pleurer car de toutes les manières je compte prendre mes responsabilités. Nous serons tous les deux dedans. Je me présenterai devant tes parents le plus vite possible 

Mathilde : snif...je ne…snif je ne suis pas enceinte 

Moi : alors c’est quoi le problème ? Mathilde tu ne sais pas à quel point cela peut être frustrant de te voir comme ça sans savoir le pourquoi et surtout comment je peux t'aider ?

Elle a fini par se calmer mais a refusé tout de même de me dire quoi que ce soit. 

Moi : Mathilde ?

Mathilde : tu ne me fais pas confiance ?

Mathilde : si 

Moi : non tu ne me fais pas confiance sinon tu m'aurais tranquillement dit ce qui se passe 

Mathilde : il ne se passe rien. C'est juste qu'il y'a des jours où tu te sens triste pour je ne sais quelle raison,

Moi : ok 

Je me lui levé, l'ai prise dans mes bras pour la réconforter puisqu'elle dit se sentir triste. J'ai voulu l'embrasser mais elle a poussé son visage sur le côté. Tout comme avec ses larmes, je n’ai pas compris ce geste non plus.

Mathilde : je ne suis pas d'humeur s'il te plaît 

Moi : ... ...

Mathilde : tu peux me déposer chez moi s'il te plaît ?

Moi : on était censé passer la nuit ensemble. On avait un programme bien établi et tout à coup tu me rentrer chez toi ?

Mathilde : je sais mais comme je te l'ai dit je ne sens plus. Dépose-moi chez moi ou si c'est trop te demander je vais emprunter un taxi pour ne pas te déranger.

Moi : à ce point là ? tu tiens vraiment à rentrer ?

Mathilde : … …

Moi : je vais me changer et je te déposer 

Mathilde : ok 

Je suis resté un instant à la regarder. Si seulement je pouvais pénétrer dans sa tête et savoir ce qui se passait à l'intérieur ! J’ai pris sur moi et l’ai conduite jusqu'à chez elle. Elle n’a pas voulu que je l'accompagne jusqu'à devant sa porte, même si je trouve cela déplacé je l'ai tout de même laissée faire sans m’opposer. Mais de loin je vérifiais qu'elle soit bien rentrée et sans problème. Une fois que j'ai vu son portail se refermer j'ai mis le contact de ma voiture et le moteur en marche. 

J'allais m'en aller quand j’ai regardé de l'autre côté de la route et que j’ai vu cette fille arrêtée attendant surement un taxi. J’avais cette forte impression de la connaitre quelque part. j’ai fait demi-tour pour aller vers elle. À son niveau, je baissais la vitre  

Moi : excusez-moi mademoiselle 

Elle : oui ?

Moi : désolé de vous déranger mais je suis sûr de vous avoir déjà vu quelque part. 

Elle : Mickaël c’est ça ?

Moi : euh oui, vous connaissez mon nom alors je ne me trompe pas

Elle : nous nous sommes vu hier, j'étais avec Murielle à la maison alors que vous preniez votre petit déjeuner 

Moi : oh ouiiii, Ruth c’est ça ?

Elle : tout à fait 

Moi : Mais montes, je te dépose où tu vas. 

J’avais cesse de la vouvoyer le plus naturellement possible 

Ruth : non ne te dérange surtout pas pour moi, je finirai bien par trouver un taxi

Moi : j'insiste 

Elle a fini par accepter. Dès qu'elle s’est installée dans la voiture, son parfum a pris toute la place. Elle sentait incroyablement bon 

Moi : tu parfum doit être vraiment cher vu comment ça prend tout le coin

Elle a éclaté de rire, vous savez, ce rire cristallin qui vous contamine automatiquement, j’ai aussi remarqué sa belle dentition blanche qui faisait l’éclat dans cette voiture plutôt sombre. 

Ruth : je ne mets pas de parfum 

Moi : lol, tu veux me faire croire que c’est ton odeur corporelle naturelle ?

Ruth : non mais tu serais surpris de savoir que c’est certaines plantes et fruits que j'utilise comme parfum 

Moi : je vois 

Je ne l'avais jamais entendu celle-là. Sur ce coup elle me surprend tout de même. Je me demande bien quelles sont ces plantes qu’elle utilise. Mais on ne demande pas le secret d’une belle demoiselle. 

Moi : sinon tu faisais quoi par ici ?

Ruth : je suis passée voir mon père 

Moi : oh donc tu dois bien connaitre les environs. Tu connais Mathilde ?

Ruth : oh oui nous avons grandi ensemble elle et moi. D'où toi tu la connais ?

Moi : ma petite amie 

Ruth : ah ok qu'elle cachotière celle la ! elle ne m’a rien dit du tout 

J'ai été surpris de la déposer chez Olivier pour seulement apprendre que c’est son frère. Décidément Abidjan est de plus en plus petit. Je pensais qu’elle était juste une amie de Léna mais c’est aussi sa belle-sœur. 

Bien après que je l'ai déposée et que je regagne ma maison, son parfum prenait encore tout le coin. Ce parfum m’a accompagné jusqu’à chez moi. J’ai essayé de joindre Mathilde pour un peu parler mais le téléphone de celle-ci était éteint pour je ne sais quelle raison. 

...Mathilde Obrou... 

J'étais dévastée, anéantie. Je n'avais plus envie de faire quoi que ce soit. Pendant combien de temps je suis restée à espérer qu'il puisse me regarder autrement ? Lui qui ne s'attachait à aucune autre comment se fait-il que celle-là soit devenue si importante au point de même venir chez son père ? je pensais qu’il se limitait encore aux plans cul. Je savais que cette fille allait me créer des problèmes. Dès le premier jour que je l’ai rencontrée j’ai su qu’elle et moi ne serions jamais amies. Plus je pense à tout ceci plus mes larmes redoublent en intensité.

Hélène : je dis Mathilde, c’est pour Olivier que tu pleures comme ça ou bien tu as perdu l'un de tes parents 

Maman : ce n'est ni moi ni son père qu'elle a perdu. Demande lui bien c’est quel parent du village qui est venu lui annoncer une mort. Il faut bien parler à ta sœur car la folie qui l'habite là, je ne sais pas de quel côté elle rire ça mais cela doit sûrement être du côté de son père. En tout cas je vous laisse je pars au marché 

Ma mère me lança un regard comme pour me dire que j’étais un cas désespéré mais je n’en fis pas cas. 

Hélène : ta mère a raison Mathilde, tu étais si proche de décrocher un cdi mais tu mets tout ça en suspend pour venir te cloîtrer ici et pleurer pour quelqu'un qui ne te regarde même pas. Je suis fatiguée de toujours devoir répéter la même chose. Ta vie est en train de passer alors qu'il mène bien la sienne. On ne peut même pas lui en vouloir parce qu’il ne t’a jamais rien promis et que tu te fais tes films toute seule dans ta tête. Il a seulement été gentil envers toi en te payant les études c’est tout. 

Moi : ça ne fait rien, il faut me laisser me faire des films et concentre toi sur ta relation. C’est ma vie ok ? Je fais ce que je veux et comme bon cela me semble, je n'ai pas de compte à rendre à qui que ce soit. Qu'elle a quoi de plus que moi ? Je suis plus bien plus belle, avec de plus belles formes que cette Murielle ou je ne sais quoi 

Hélène : waouh, tu me dépasses avec tout ce que tu racontes. Tu es sûre que ça va chez toi ? Celle dont tu parles là c’est la sœur de Mickaël celui avec qui tu es sensée être en couple. Elle ne t’a jamais rien fait elle a été même assez gentille pour venir te consoler une fois dans cette même pièce

Moi : je ne lui ai pas demandé de le faire à ce que je sache. Quand je pense qu'à cause de Mickaël je serai obligée de la côtoyer ! C’est au-dessus de mes forces 

Hélène (remuant la tête) : il faut que tu te fasses traiter Mathilde. Tu es en train de foutre ta vie en l’air

J'en avais plus que ça de ces paroles, elle me fatiguait à la fin. Tout me fatiguait. Je n'avais plus envie de rien du tout. Tout ce que je voulais c’est être avec Olivier. J'ai attendu qu’Hélène s'en aille pour prendre mon téléphone et écrire un message à Mickaël. 

"Je ne sais pas comment te le dire et je m'excuse de le faire par message. Tu as été une personne formidable dans ma vie mais tout doit prendre fin maintenant. Ce n'est surtout pas de ta faute c'est plutôt moi. Je n'ai pas la tête à avoir une relation actuellement alors que j’arrive à peine à diriger ma vie. Pour le moment je suis assez instable et j’ai besoin d'être un peu seule. Tu trouveras certainement celle qui est faite pour toi, je te souhaite tout le bonheur du monde. Mathilde"

Sans hésiter, j’ai envoyé le message. Il a essayé plusieurs fois de me joindre, j’ai délibérément refusé les appels jusqu'à ce que je finisse par le bloquer. Que veut-il que je lui dise de vive voix ? J'ai déjà tout dit dans le message alors qu'il ne me rende pas la tâche difficile. 

Les jours qui ont suivi, Mickaël a essayé de me parler, de me voir mais je l'ai tout simplement refoulé. Aujourd'hui par exemple, il est en bas de mon immeuble où je travaille. Je suis passée près de lui puisque je ne pouvais faire autrement. J’ai fait celle qui ne le voyait pas

Mickaël (me rattrapant par le bras) : Mathilde tu veux dire que tu ne m'as pas vu ? 

Moi : qu'est-ce que tu me veux bon sang ?

Mickaël : il faut qu'on parle 

Moi : je n'ai rien à te dire, lâche moi.

Mickaël : je ne te lâcherai pas tant qu'on n'aura pas eu une discussion toi et moi. Je veux savoir ce qui se passe, pourquoi du jour au lendemain tu décides de mettre fin à notre relation. 

Moi : eh ben du l'auras voulu...AU SECOURS...À L’AIDE VENEZ M'AIDER

Mickaël (me lachant) : Mais qu'est-ce que tu fais ? Pourquoi tu cries ?

Moi (plus fort) : il veut me kidnapper au secours !

Les gens ont commencé à se regrouper pour voir ce qui se passait. Mickaël m’a lancé un regard plein d'incompréhension, il a secoué la tête et a fini par monter dans sa voiture. C'est mieux ainsi, qu'il me déteste. Je pourrai continuer avec mon plan.

... ... ...

Moi : je peux voir Monsieur Thalmas s'il vous plaît ?

Le gardien : vous êtes qui ?

Moi : Mathilde 

Le gardien : attendez je demande à l'intérieur 

Moi : vous allez donc me laisser sous ce chaud soleil ? 

Le gardien : je ne fais que mon travail 

Moi : s'il apprend ça, vous serez renvoyé 

Le gardien : si je vous fais rentrer aussi et qu’il s’avère que vous êtes une voleuse, je serai aussi renvoyé donc souffrez d'attendre la 

Je lui ai lancé un tchrrrr dans mon cœur et quelques minutes la porte s'ouvrait sur Ruth. 

Ruth : Mathilde ? Il y a un problème ?

Moi : on peut rentrer s'il te plaît ? Je t'expliquerai 

Ruth : Mais oui 

Elle m’a aidée à prendre mes affaires car oui je suis venue avec mes affaires dans l'intention de rester ici. M'avoir tous les jours dans son environnement immédiat pourrait faciliter les choses. À l'instant même où on franchissait le pas de la porte du salon, on entendait le Klaxon d'Olivier. Il venait d'arriver, mon cœur s'est mis à faire des bonds. Et s’il me demandait de retourner là d’où je venais ?

Il a été surpris de me voir au salon 

Olivier : Mathilde ?

Moi : bonsoir Olivier 

Olivier : pardon...bonsoir Mathilde. Mais qu'est-ce qui se passe ?

Moi : excuse-moi de débarquer comme ça à l'improviste mais tu es la seule personne que je connais. L'atmosphère à la maison est invivable. Mes parents ne font que se disputer. Mon père rentre à chaque fois ivre mort et ce sont les cris en même temps. Je reste souvent éveillée à cause de tout ceci jusqu'à 4 heures alors que je dois commencer le stage à 7 heures. Il ne me reste plus que trois mois avant de signer mon contrat au boulot s'il te plaît permets moi de rester ici et après mon contrat, ayant un salaire fixe je prendrai mon appartement 

Ruth (me regardant) : hum 

Olivier : bien sûr que oui, tu es ici chez toi. Ruth aide là à s'installer dabs la chambre des visiteurs 

Ruth : ok 

Cette chambre était comme le paradis pour moi. Le lit était si douillet, rien à avoir avec ce béton d’une place que j’ai à la maison. Je sentais que j'allais bien dormir aujourd'hui surtout que je suis sous le même tout que celui pour qui mon cœur bat si fort. J’ai rangé ce que je pouvais ranger. J’ai pris une douche et j'ai entrepris de descendre rejoindre les autres. Dans les escaliers je me suis arrêtée pour entendre ce qui se disait 

Ruth (parlant doucement) : tu es sûr que tu fais bien de la laisser sous ton toit ? sans même en avoir parler à Murielle ?

Olivier : on connaît Ruth depuis combien de temps ? Elle ne peut pas se jouer de nous et en plus je suis sûr que Murielle n’y verra aucun problème.  

Roth : je suis convaincue que quelque chose ne tourne pas rond dans cette histoire. Elle ne dit pas tout 

Cette Ruth ! Toujours à se mêler de ce qui ne la regarde pas.

...Murielle Hamza...

Moi : Mia il ne fait pas assez chaud comme ça ?

Mia : Mais Maman j'aime ce pull 

Moi : donc parce que tu l’aimes, même dans cette chaleur tu dois porter ça ? 

Mia : ouiiii

Elle a continué sa route avec mon pull qu'elle a mis sur le dos. Je ne comprends pas pourquoi maintenant ce n'est que les pulls ou les habits à manches qu'elle veut mettre. Elle dit qu'elle a grandi et qu'elle veut se laver toute seule maintenant. Qu'est-ce que je peux y faire ? elle s’enferme à chaque fois dans la douche et dans la chambre, elle me fait trop rigoler

J’ai montré ma bague a presque tous ceux qui me sont chers. Ma mère était super contente même si mon père à grogner quelque chose dans sa barbe lol. Olivier s'ouvre de plus en plus à moi et ce n'est pas pour me déplaire. 

En parlant de lui, Le voilà qui m'appelle 

Moi : allo Monsieur Thalmas 

Oliver : comment allez-vous madame Thalmas ? 

C’est là que je souri comme une idiote.

Moi : je vais bien 

Olivier : tu ne peux que bien aller avec ce large sourire que tu affiches 

Moi : lol comment tu sais que je souri ?

Olivier : je te connais madame...tu es déjà en route pour le boulot ?

Moi : je sors de la maison comme ça 

Olivier : ok, tu peux passer chez moi prendre un document super important que j’ai laisse sur non chevet ? 

Moi : oooh tu vas me faire faire ce grand détour ?

Olivier : s'il te plaît, Ruth n'est pas la si on elle me l'aurais apporté 

Moi : ok…et la clé de la chambre ?

Olivier : je ne ferme pas

Moi : ok chef

Olivier : je t'aime 

Moi : moi aussi je t'aime 

Olivier : a toute 

J'ai raccroché heureuse même si je sais que je vais arriver en retard à cause des embouteillages monstres qui sont vers sa zone. J’ai garé dehors et vite fait j’ai salué le gardien. J’ai pris les escaliers et j'ai ouvert la porte d'Olivier. 

En une fraction de seconde, tout autour de moi a commencé à tourner au ralenti. Dépassée par ce que je voyais, J’ai laissé tomber ma clé de voiture au sol et le bruit a attiré son attention 

Mathilde (sursautant) : qu'est-ce que tu fais ici ?

Je l'ai regardée de haut jusqu'en bas. Elle se trouvait dans la chambre de mon homme en caleçon et tenait une de ses chemises qu’elle humait sans gêne, les yeux fermés. 

Moi : c'est plutôt à moi de te demander ce que tu fou dans la chambre de MON homme 

Mathilde : je rangeais 

Moi : parce qu'il t’a demandé de venir ranger pour lui ? tu es la nouvelle femme de ménage ?

Mathilde : ... ... ...

Je lui ai arraché la chemise des mains et elle ne s'est pas faite priée pour déguerpir de la chambre. Elle est amoureuse de lui ! Mais oui ! C’est pour cela qu'elle a toujours eu un problème avec moi.

Olivier va m'expliquer comme ça se fait qu'elle soit dans sa maison sans que je ne sois au courant. 

J’ai récupéré ce pourquoi j’étais venue par ici et avant de partir j’ai pris le soin de fermer la chambre à clé. J’ai traîné ma mauvaise humeur jusqu'à son bureau. Il a voulu m'embrasser mais j’ai pousse le visage sur le côté 

Olivier : qu'est-ce qui se passe ?

Moi : tiens la clé de ta chambre 

Olivier : pourquoi tu as la clé de ma chambre ?

Moi : tu comptais me le dire quand que tu héberges quelqu'un chez toi ?

Olivier : quelqu'un ? 

Moi : ne joues pas à ça avec moi, Mathilde n'est pas chez toi ?

Olivier : si mais ce n'est pas quelqu'un. Elle est comme ma sœur 

Moi : une sœur qui veut finir dans le lit de son frère ?

Olivier : écoute, je ne sais pas ce qui te prend mais tu es en train de sérieusement dévier et je n’ai pas envie de m'énerver.

Moi (me calmant) : pourquoi j’ai trouvé Mathilde dans ta chambre en train de sentir tes habits et elle a le culot de me dire qu'elle range ta chambre.

Olivier : pardon ?

Moi : tu as bien compris 

Il s'est péniblement assis dans son fauteuil sûrement sonné par ce que je venais de lui dire. 

Olivier : ... ...

Moi : tu as perdu ta langue ou bien vous avez déjà fini de visiter les draps de ce lit depuis et tu veux me faire croire le contraire ? 

Sans savoir comment cela s'était passé, je voyais Olivier devant moi. Comment il avait fait pour avaler cette distance entre lui et moi aussi rapidement ? Je ne saurais le dire. Il me saisit par le Cou et se mit à m'embrasser de façon brusque mais tellement délicieuse à la fois que je me surpris à pousser on gémissement alors qu'il se dégageait. Il m'attira à lui et passa sa main sous ma robe en me donnant une claque sur Les fesses

Moi : aie 

Olivier : chut 

Il pris ma main qu'il passa sur la bosse formée dans son pantalon. 

Olivier (voix rauque) : tu vois ce que tu me fais ? Tu penses vraiment qu'une autre peut créer cet effet en moi ? 

Moi : hummmm

Il venait de m'enfiler deux doigts à l'intérieur 

Je m’agrippais à lui pour ne pas perdre le control de mes jambes qui menaçaient de me lâcher. J’avais pris la résolution que tant qu'on ne passait pas devant me marie, il n'y aurait plus de contact sexuel entre lui et moi, mais là ça fait tellement longtemps !

Olivier (rompant le charme) : file à ton bureau maintenant Avant que je ne te déchire cette robe 

Je me suis mordue la lèvre puis après l'avoir regardé une dernière fois, je pris la porte pour rejoindre mon bureau. Cela a été difficile de me remettre les idées en place après ce petit moment dans le bureau d'Olivier. 

Pour ce qui est de Mathilde, je l'ai dans mon collimateur. Je ne serai pas celle qui dira tout à Mickaël mais qu'elle déconne seulement elle verra.  

Aujourd'hui j'avais pris des dossiers à la maison pour me pencher là-dessus. J'avais mes lunettes en place, mes cheveux relâchés et mâchait le bout du crayon quand Mia, toujours dans un pull, fit son entrée avec tout le bruit dont elle seule avait le secret 

Mia : maman ?

Moi (la regardant à peine) : oui ma chérie ?

Mia : Tonton Olivier est en bas 

Moi : qui ????

Mis : tonton Olivier 

Je lassai rapidement une longue robe et me penchais par-dessus les escaliers ou j’aperçu Olivier accompagné de Richard. Il y avait des bouteilles de liqueur à leurs pieds. Mon cœur s’est mis à battre très fort. Il ne m’avait pas prévenue qu’il passait. 

...Olivier Thalmas...

Après ma discussion avec Murielle, j’ai prêté plus attention aux faits et gestes de Mathilde. En regardant de plus près j’ai fait plus attention à sa façon de me regarder par exemple ou encore sa façon de glousser quand je suis dans les parages. Je me suis posé des questions à savoir si je lui avais déjà envoyé des signaux qui la laisseraient croire que je veux quelque chose avec elle. Ce pendant je ne lui ai point parler du fait que je savais que Hamza l'avait surprise dans ma chambre. J’étais toujours égal à moi-même dans nos rapports. 

Richard : tu es prêt ?

Moi : comme jamais 

Nous venions d'arriver chez monsieur Adjoumani. Je comptais m'acquitter de la première pâtir, c’est à dire donner la boisson et me présenter de façon très officielle en vendant non seulement avec la boisson mais surtout un représentant de chez moi. Qui de mieux que Richard ?

C’est comme ça que je me suis retrouvé avec Richard devant le père de Murielle. 

Mr Adjoumani : bonjour mes fils 

Nous : bonjour papa 

Il a jeté un coup d'œil vite fait sur les bouteilles 

Mr Adjoumani (prenant un air sérieux) : que puis-je faire pour vous ?

Richard : encore une fois je vous salue papa (il hocha la tête) j'accompagne mon frère muni de ces boissons pour se présenter officiellement comme courtisant de votre fille Murielle 

Mr Adjoumani : ah je vois...ok...jeune homme vous êtes son frère ?

Richard : oui 

Mr Adjoumani : de la mère et du même père ?

Je ne savais pas où il voulait en venir avec ses questions mais je ne sentais pas du tout la chose. 

Richard : disons que c'est un ami de longue date qui est devenu comme un frère. 

Mr Adjoumani : je vois, Mais n’a-t-il pas de frères, d'oncles, de père ? 

Richard et moi nous somme regardes à la vas vite 

Richard : bien sur que si Monsieur 

Mr Adjoumani : ok dans ce cas, je ne vous chasse surtout pas mais prenez vos bouteilles et revenez avec votre père

Il ne nous laissa même pas répliquer qu'il serait levé et avait disparut 

Richard : on fait quoi maintenant ?

Moi : merde !

Monsieur Grognon