Partie 4 : des questions
Ecrit par labigsaphir
Cela fait deux jours que je suis sortie du ST THOMAS' HOSPITAL de Londres et suis à la maison, après m'être évanouie le jour de la lecture du testament. J'essaie tant bien que mal de m'occuper l'esprit soit en lisant soit en posant des questions à maman qui fait mine de ne pas comprendre où je veux en venir.
A mon réveil dans ma chambre, quelques heures plus tard, maman et tonton Dike étaient à mon chevet. Le médecin qui s'était occupée de moi vint nous faire un bilan rapide des radios et Prélèvements de sang, tout va bien. Mon évanouissement, surement le stresse ; au lieu de m'inquiéter et me poser plus de questions, je pris le parti de reprendre des forces afin de rentrer à Limoges. La vie à Londres avec les nouvelles responsabilités qui semblaient désormais m'incomber, je l'avoue, me faisait peur.
- Mary, pouvez-vous m'apporter une tasse de thé et de petits biscuits, s'il vous plait ?
- Oui, mademoiselle Croft, répond-elle en sortant à la hâte de la pièce.
- Eh ben, tout va bien ici ? Demande maman en rentrant dans le boudoir, talonné de son complice et frère, Dick.
- Oui, tout va bien, j'ai juste un creux.
- C'est déjà mieux mais je préférerai que tu manges de la vraie nourriture.
- Je ne suis pas certaine de pouvoir avaler quoi que ce soit. Bonsoir tonton Dick.
- Bonsoir Championne. Comment vas-tu ?
- Bien, merci et toi ?
- Ça peut aller, merci. Je peux dire sans risque de me tromper que tu es la nouvelle attraction de la maison.
- Dick ! Gronde ma mère ; Dick au lieu de se démontrer rigole de plus belle.
- Mais quoi ? Est-ce faux ? Tous les employés ne parlent que de ça. Ma petite, tu es rentrée dans le top 10 des Croft ou Stern à abattre.
- Dick ! Gronde à nouveau ma mère et cette fois, avec la mine qui va avec.
- Il vaut mieux la préparer à cela car rien n'ira en s'arrangeant.
- Mais laisse-là tranquille, elle pourra déléguer, intervient ma mère.
- Si jamais j'accepte, ce que je n'ai vraiment pas envie de faire, les surpris-je tous les deux.
- Quoi ? S'exclament-ils tous les deux, les yeux ronds.
- Mais oui, maman, j'ai l'impression d'arriver sur un terrain miné. Je ne sais quel passif il y a entre papi et vous tous mais cela doit être grave pour que mami ait décidé de me léguer 10% de l'empire Stern, sachant que tonton Jamice est aux fours et au moulin depuis des années. Entre papi que ne m'aime manifestement pas,
- Non, tu te fais des idées, me coupe maman.
- Maman, je ne suis plus un bébé, tu sais. Tu vas m'excuser, je sais que c'est ton père et que tu l'aimes toujours malgré tous vos différends, mais cet homme m'est antipathique et je crois savoir que c'est réciproque.
- Jen, tu ne devrais pas t'exprimer ainsi, ce n'est que le premier contact.
- Cela ne veut rien dire, maman. Vanaya était ici la dernière fois, il y a cinq(5) semaines de cela pour être précise, le contact fut excellent au point où papi lui a proposa d'intégrer l'empire Stern sans sourciller.
- Là, la petite marque un point, elle fait preuve d'une logique imparable, fait remarquer Dick.
- Dick, tu ne t'y mettras pas, toi aussi, dit ma mère.
- Carla, pourquoi fais-tu cela ? Réplique-t-il en se tournant vers elle.
- Faire quoi Demandai-je perdue dans leur échange bizarre.
- Rien, rien, répond précipitamment maman ; ces deux-là, je ne sais pas ce qu'ils me cachent mais, humm.
- J'ai une question à te poser, tonton Dick.
- Oui, princesse, je t'écoute.
TOC...TOC...TOC...
- Entrez ! Crie ma mère en se redressant.
Mary rentre dans la pièce, tenant un plateau contenant une théière, des biscuits et une tasse, le pose sur la table-basse et fait rapidement le service. Je suis soulagée en tenant ma tasse et trempant mes lèvres dans le mythique thé des anglais, je comprends pourquoi ils lui vouent une affection particulière.
- Mary, pourriez-vous apporter d'autres tasses ?
- Bien sûr, Mademoiselle Stern ; elle répond en souriant.
- Madame Croft, corrige automatiquement ma mère en plissant la figure.
- Excusez-moi, je vous prie ; elle s'en va, contrite et confuse.
- Oulaaaaaaaaaaaa, My God, tu es la femme de Croft, comment a-t-elle pu l'oublier ? Ironise tonton Dick ; c'est dit avec drôlerie que nous éclatons tous de rire.
- Tu n'as pas changé, fait remarquer maman alors que nous sommes tous calmés et que Mary ait apporté les tasses demandés.
- Sérieusement Carla, je sais que tu as peur pour la petite ; moi aussi, je craindrais si c'était mon enfant. Maman a fait établir ce testament l'année dernière en fonction des informations qu'elle avait. Tu sais très bien que c'était une femme pointilleuse avec l'âge et l'expérience. En plus d'être notre mère, c'était une redoutable femme d'affaires.
- C'est vrai, c'est vrai, reconnait maman.
- Si elle a fait établir ce testament en donnant la possibilité, car j'ai la très nette impression qu'elle tenait à ce que Jen fasse partie du conseil d'administration, il doit y avoir une raison.
- Mais laquelle ? Le coupe maman, dubitative.
- Je ne sais pas, Carla et nous la découvrirons. Jen, quelles études fais-tu déjà ?
- MBA Banking of Finances, répondis-je en portant la tasse à mes lèvres.
- Voilà ! Quoi de mieux ? Demande-t-il à maman.
- Voilà quoi ? Fait maman sur la défensive.
- Elle pourra facilement se faire la main et apprendra aussi sur le tas.
- Tu sais comment est papa, tu sais qui il est, insiste maman.
- Elle a dû jauger Jen et s'est surement rendue compte que Jen ferait surement l'affaire. A moins que Jen ne soit une chochotte, une pauvre femme, incapable de se défendre ; il le dit en me regardant.
- Je suis encore là, moi, m'exclamai-je.
- Je sais, Jen, repart Dick. Je sais que le tableau n'est pas des plus idylliques et que tu as raison de penser que tu vas rentrer dans la fosse aux lions mais il le faut. Reconnaissons que tu as là, une formidable occasion d'apprendre, tu n'auras pas à chercher du travail car tu seras au cœur de la machine.
- Il cherchera à la briser, lâche maman, dépitée.
- Tu seras là, nous serons là et nous ferons appel à des professionnels pour la former, la rassure Dick.
- Dick, c'est ma fille, c'est ma fille. Je ne tiens pas à ce qu'elle ait la même vie que...
- Non, je te rassure que non, non, s'empresse de répondre Dick.
- Tonton Dick, c'est bien beau mais que puis-je apporter à cet empire ? Je n'ai aucune expérience en la matière, tu sais.
- Au moins, tu seras au fait de tout ce qui est opération financier, ma petite. Je sais qu'avec toi dans les parages, je pourrais dormir sur mes deux oreilles. Avoir un MBA en finances, n'est pas donné à tout le monde. Tu auras la possibilité de demander certains documents de l'entreprise, de donner ton avis et s'il le faut, d'opposer un veto à certaines transactions.
- Humm, fais-je simplement.
- Jen, 22,5%...C'est presque le quart de l'entreprise, à toi toute seule. Je n'ose imaginer le sang d'encre que doit se faire Jamice en ce moment, lâche-t-il avant d'éclater de rire.
- En parlant de lui, je ne l'ai pas vu depuis mon retour.
- Il doit t'éviter comme la peste, explique Dick.
- Dick, tu pourrais faire attention à ce que tu dis, s'exclame maman outrée.
- Quoi ? Il est important qu'elle sache dans quel panier à crabes, elle se trouve en ce moment.
- Alors, qui est Lavigna ?
Les deux blêmissent et détournent le regard, puis se regardent avant de serrer la mâchoire. Maman a un regard mouillé et serre les mains à s'en faire mal aux phalanges. Dick, lui, prend un journal dur la table-basse et fait mine de ne pas avoir entendu.
- Qui est Lavigna ? Répétai-je, surprise par leur réaction et surtout, leur silence.
- Jen, je ne crois pas que ce soit important pour l'instant, répond enfin maman.
- Pourquoi ? Il est important que je sache qui elle est, si je dois accepter les 10% qu'elle souhaite me transférer. Ce n'est tout de même pas rien.
- Je sais, Jen, je sais mais pour l'instant, contente-toi de gérer ce qui est à ton niveau.
- C'est vrai, renchérit Dick ; il parait vraiment gêné voire choqué.
- Je conclus pas vos réactions que vous vous connaissez et ne souhaitez pas en dire plus. Que cachez-vous, maman ?
- Je crois que c'est ce château, répond-elle sur un ton mystérieux.
- Alors, que décides-tu ? Demande Dick ; lui, il ne lâche rien.
- Je croyais avoir le temps de réfléchir, tonton.
- Non, nous devons signer les papiers ce jour, il est important que cela se fasse rapidement.
- Pourquoi ?
- Jen, essaie-t-il, ton oncle n'approuve pas le fait que tu sièges au conseil d'administration, tu es et seras surement un frein pour Jamice et lui. Au cas où tu ne le saurais pas, tu es la prochaine Stern ou Croft, à abattre. Je suis sûr et certain qu'avec mon frère, ils sont en train de réfléchir à comment faire passer certaines décisions et lois, avant que tu ne fasses officiellement partie de ce conseil et de cette façon, tu ne pourras contester leurs décisions.
- J'y ai moi aussi pensé, avoue maman.
- C'est pourquoi, nous devons aller signer les documents chez Sir Ridge qui les fera avaliser, ce soir ou demain matin. La date et la signature, étant très importantes dans le monde des affaires, continue Dick.
- Je ne suis pas certaine de vouloir le faire, surtout que vous me cachez certaines informations ; ils se regardent à nouveau mais ne lâchent rien.
- Si Lavigna était une personne mauvaise ou vicieuse, j'aurai été la première à t'en éloigner, explique maman.
- C'est vrai, confirme Dick.
- Je ne sais pas, je ne crois pas. Puis-je demander une faveur ?
- Tout ce que tu veux, championne ; lui, il tient vraiment à me coller ce pseudo.
- J'aimerai discuter avec Lavigna.
- Euh...je ne crois pas que ce soit utile, Jen, réplique Dick.
- Pourquoi ?
- A quoi, bon ? Rétorque maman, manifestement désireuse d'en finir.
- Si je ne la rencontre pas, je ne signe rien, m'énervai-je.
- Carla, tu viens s'il te plait ? Dit Dick à sa sœur en se levant.
Au moment où ils se tournent vers la porte pour cet aparté, Vanaya rentre dans la pièce telle une furie et s'assied en face de moi.
- Vanaya, tu pourrais tout de même dire bonjour, s'exclame maman, je ne t'ai pas éduquée ainsi.
- Bonjour maman et bonjour tonton Dick. Alors comment va la nouvelle héritière ?
- Bonjour Vanaya. Je vais bien merci et toi ? Eh non, je ne suis pas la nouvelle héritière. Pourquoi es-tu là ? Je croyais que me voir te filait des ulcères.
- Mais non, Jen, tu es ma grande-sœur et l'as toujours été.
- Alors, qu'est-ce qui a changé ? Pourquoi cette attitude envers moi ?
- Excuse-moi, je me suis quelque peu laissée débordée c'est tout.
- Ah bon ? A peine tu découvres que tu peux vivre dans un luxe insolent, que tu changes autant ?
- Cela arrive, tout le monde n'a pas le flegme britannique dans le sang ; elle dit en regardant maman.
- Vanaya, pourquoi ? Jusqu'à il y a deux mois de cela, nous étions les meilleures amies du monde, les meilleures sœurs. Nos passions des heures et des heures au téléphone, à discuter de tout et de rien et surtout, à nous raconter nos secrets. Pourquoi as-tu autant changé ?
- Je suppose que c'est le milieu, répond-elle simplement.
- Nous allons vous laisser, dit maman en se tournant vers la porte.
- C'est bien que vous soyez là, commence Vanaya, manifestement excitée par ce qu'elle va nous apprendre.
- Pourquoi ? Demande maman, surprise.
- Papa et tonton Jamice, sont en train de voir dans quelle mesure, ils feraient passer certains projets avant que tu ne sièges ou vous ne siégez officiellement au conseil d'administration. Je ne sais pas ce qui se trame mais pour le moment, tout est une question de finances et je crois, de lobbies.
- Quoi ? S'exclame tonton Dick, c'est pire que nous ne le croyions.
- Oui, oui, Dick, affirme maman.
- Pourquoi devrait-on te croire, d'autant plus que papi et toi, semblez vous entendre comme larrons en foire ? Demandai-je en me redressant ; elle est désarçonnée quelques secondes mais se reprend vite.
- Jen, je n'ai que 2,5% des entreprises Stern alors que toi, tu caracoles à 22,5%. Cela devrait pourtant suffire à te faire comprendre que tu peux me faire confiance. Si certaines décisions doivent être prises, autant qu'elles le soient pour le bien de tous.
- Pourquoi trahir papi et tonton Jamice, qui sont tes mentors ?
- Je ne trahis personne, Jen, je vais où le vent me mène et surtout où mon intérêt s'y trouve.
- Pour l'instant, il est avec moi et dans le cas contraire ?
- Bah, tu le sais. Papi et tonton Jamice, ont convoqué la réunion d'un conseil d'administration en urgence pour demain matin, 8 heures au siège des bureaux de l'empire Stern à Londres.
- Ok, merci pour l'information, dit maman.
- Carla, il faut agir et très vite ; Dick semble pour la première fois, être dépassé.
- Je vais appeler Lavigna et toi,
- Je vais chercher un expert en finances et un maitre spécialisé en affaires.
- Bien, approuve maman en sortant de la pièce.
- Maman et tonton Dick, je vous suis, dis-je tout simplement.
- Merci, répondent-ils en cœur.
Ils s'en vont, nous laissant en tête à tête, Vanaya et moi. Passé un moment de flottement, nous nous mettons à discuter comme si nous ne nous étions jamais quittés. Je prendrais presque plaisir à échanger avec elle, même si au fond de moi, je sais que quelque chose a changé. Je ne sais pas quoi, mais je mettrais le doigt dessus, un jour, j'en suis certaine.
QUELQUES HEURES PLUS TARD...
TOC...TOC...TOC...
- Prête ? Demande ma mère en passant la tête par l'entrebâillement de la porte de communication.
- Oui.
- Allons-y !
Nous sortons par la porte de ma chambre et rejoignons tonton Dick, qui nous attend au rez-de-chaussée en dégustant un Whisky avec des glaçons.
- Vous êtes magnifiques, les femmes Croft.
- Merci, répondons-nous en rosissant de plaisir.
- Allons-y, après vous, mesdames.
- Merci.
Nous prenons place dans la Maserati et sortons du domaine, la tête pleine de questions et chacun, dans ses pensées. C'est fou, ce que la vie peut nous réserver comme surprises. Je suis venue en tant que lycéenne et me voici, en passe de devenir une des héritières et de pas n'importe quel empire, celui des STERN.
Après une heure, nous arrivons au centre-ville de Londres et bifurquons sur la gauche avant de rentrer dans sous-sol. Je me tourne vers maman qui ne cille ni ne tremble.
- Où allons-nous, maman ?
- Dans un restaurant chic et très discret, répond tonton Dick qui est assis à l'avant.
- Ok, fais-je plus rassurée.
Il gare devant un ascenseur et nous descendons, le prenons pour nous arrêter au premier étage. La musique classique en fond sonore et les tableaux, comble du raffinement, donnent le ton à l'entrevue. Un homme portant un costume en queue de pie, nous accueille, souhaite la bienvenue et nous invite à la suivre après avoir eu confirmation de notre identité.
A notre entrée dans la salle, des têtes se tournent vers nous, les regards sont circonspects, inquisiteurs voire curieux mais nous sommes le point de le mire de la salle. Maman et Dick, au lieu de se démonter, saluent tout le monde en souriant ; et moi, j'ai un sourire crispé. Nous sommes serpentons entre les tables et arrivons enfin, à notre table, au fond de la salle. Lavigna, la dame de la dernière fois, y est déjà.
- Bonjour Lavigna, font maman et Dick ne souriant.
- Bonjour les Stern, répond-elle simplement ; ils détournent le regard, comme s'ils étaient gênés.
- Bonjour Madame Lavigna, fais-je en lui tendant la main ; à mon grand étonnement, elle la serre et a un sourire franc envers moi.
- Bonjour Jeneya, est-ce bien cela ? Demande-t-elle en se tournant vers maman.
- Oui, confirme-t-elle.
- Comment allez-vous ?
- Bien, merci et toi ? Nous pouvons nous tutoyer, tu sais ?
- Ok, ce serait plus facile.
- Alors, vous, dit-elle en se tournant vers maman et son frère.
- Euh...oui, répond Dick en la regardant dans les yeux.
- Comment allez-vous ? Que devenez-vous ?
- Tout va bien, dans le meilleur des mondes.
- Comme toujours rajoute Lavigna les lèvres pincées ; maman et elle, s'affrontent du regard. J'avoue ne rien comprendre à leur attitude. Nous n'allons pas nous perdre en conjectures ou parler de la pluie et du beau temps, n'est-ce pas ?
- Il serait mieux, Lavigna, répond maman.
- Je suis étonnée que mon nom, tu t'en rappelles, coupe-t-elle ; je note l'âpreté du ton et maman qui baisse les yeux.
- Mesdames, intervient Dick, et si nous allions droit au but ?
- Ton caractère, j'aime bien, repart Lavigna en regardant Dick.
- Peut-on m'expliquer ce qui se passe ? Finis-je par demander, intriguée par leur comportement.
- Jeneya, je compte te léguer mes 10%, c'est tout ce qu'il y a à savoir, n'est-ce pas ?
Maman et Dick fuient à nouveau son regard, je crois que Lavigna prend un malin plaisir à les mettre mal-à-l'aise et bizarrement, les autres ne se défendent pas, au contraire. Tonton Dick, récupère son attaché-case et sors toute la paperasse à lui, donné par Sir Ridge. Il procède à l'explication desdits documents lorsque Sir Ridge, apparait comme par enchantement, tire un paravent et s'assied à notre table après nous avoir salués.
Il explique avec patience les différents documents et les conséquences relatives à la signature desdits documents. Il tient à s'assurer que nous avons tout compris, nous le rassurons puis Lavigna et moi, procédons à la signature des documents. Et enfin, les documents confirmant que nous sommes actionnaires de l'entreprise sont signés. Selon Sir Ridge il faudrait rapidement les avaliser et les déposer au siège de l'empire STERN. Il resterait six(6) heures avant que nous ne devenions les membres actifs de cette entreprise.
Nous observons tous un silence, je crois que nous prenons tous conscience de la gravité de la situation et du bourbier dans lequel, nous nous nous jetons. Des coupes de champagne sont apportées, puis un toast est fait afin de fêter la signature des document, juste avant que Sir Ridge ne nous quitte.
Dick qui est tout le temps en train de regarder sa montre, semble pensif voire inquiet. Il regarde de temps à autres, maman qui ne dit mot. Quant à Lavigna, je sens son regard comme à maintes reprises, sur moi ; je ne m'en offusque guère et me tourne vers elle en souriant.
- Alors, comment dois-je t'appeler ?
- Lavigna, suffira, Jeneya.
- Jen, si tu le veux bien.
- Ok, Jen. Que fais-tu dans la vie ?
- Etudiante en France.
- Dans quel domaine ?
- Ba