Partie 42 : Colère

Ecrit par Mayei

...Tania...

Je n'arrive pas à croire que depuis que j'ai tapé le scandale dans mon ancienne maison, aucun de mes enfants n'a essayé de me joindre, ni même chercher à me voir. Samuel ne paie plus la maison dans laquelle il est venu me déposer. Du côté de mes magasins aussi, Plus rien ne me réussi ces derniers temps. J'ai plus de dépenses que je ne fais de bénéfice. Ce qui me tue encore plus est sur je dois assurer le loyer de là où je vis moi même, inutile de vous dire que ce n’est pas un petit montant. J’avais choisi celle la parce que c’était Samuel qui était sensé tout prendre en charge. 

Aujourd'hui j’ai décidé de ne pas travailler mais d'aller voir Samuel Chez lui, trop c'est trop. J'ai encore pris Le transport en commun contre mon gré pour aller jusqu'à Chez lui. 

C’est cette Cécile qui m’a ouvert la porte quand j'ai sonné 

Moi (surprise) : tu es encore là toi ?

Cécile : comme tu peux le constater

Je l'ai bousculée en rentrant 

Moi : où est mon fils ? 

Cécile : tu peux t'asseoir, je vais l'avertir que tu es la 

Moi : je ne sais même pas ce qu'il te trouve et depuis il te garde dans sa maison. Tu aurais dû ne plus être là depuis fort longtemps. Tu as marabouté mon fils c’est pour ça qu'il ne s'occupe plus de moi. Espèce de sorcière 

Cécile : il est tout juste 9 heures et tu arrives Chez les gens pour déjà les fatiguer. Tu ne trouves pas sur du exagérez un peu ? 

Samuel (apparaissant) : en plus l'essentiel est ce que moi je vois en elle et non ce que toi tu décides de voir. Maman si je ne m'occupe plus de toi c’est justement à cause de ton comportement. Tu ne veux pas changer, tu es toujours en train de prendre les gens de haut.  

Maman : Samuel je t'ai porté dans mon sein. Tu as tété pendant huit mois, aujourd'hui tu me parles comme ça ? Je n'arrive même plus à joindre les deux bouts parce que mes enfants m'ont tourné le dos

Daniel : on ne t’a pas tourné le dos mais c'est toi même avec ton comportement qui nous a obligé à nous éloigner de toi. 

J'étais dépassée que mon fils puisse me parler ainsi. Où ai-je faute ? Je ne vois pas du tout mais ils m'accablent tout de même. J'ai quitté sa maison avec la promesse qu'il viendra régler mon loyer pour un an. C'est déjà ça. Il m’a aussi remis de l’argent dans lequel j’ai pris un peu pour prendre le taxi compteur

Je regagnais ma maison quand Léonie, la fille qui surveille le magasin m’a appelée 

Moi : allo Léonie ?

Léonie (essoufflée) : tantie…le magasin…

Moi : Léonie qu’est ce qui se passe ? le magasin a quoi ?

Léonie : le magasin a brulé…

J’ai lancé un cri avant que mon téléphone ne quitte mon oreille et je retrouve au sol

...Nolan...

J'ai quitté Abidjan depuis vendredi pour être ici samedi. J'ai fait tout ce trajet pour être présent pour l'anniversaire de Mia. Elle aura un an, pour rien au monde je ne pouvais rater ça. J'ai donc décidé de faire la surprise et finalement c'est moi qui me trouve surpris du fait que madame abandonne ma fille depuis jeudi pour aller je ne sais où avec je ne sais qui. J'arrive et comme ça c’est Diane, sa cousine que je retrouve avec Mia. C’est elle qui s’occupait d’elle alors que c’est le rôle premier de sa mère. J’ai pris mon mal en patience et j'ai attendu tranquillement qu'elle revienne aujourd'hui. Dès que je l'ai entendue demander après Mia je suis sorti avec la petite 

Moi : nous sommes la 

J’ai vu sa mine se décomposer quand elle a réalisé que j'étais la devant elle. 

Léna : Nolan ?

Je n'ai pas manqué de remarquer ce gringalet qui se trouvait avec nous dans ce salon. C’est sûrement avec lui qu'elle est allée passer ce week-end. Je sentais une forte colère me consumer à l'intérieur mais j'ai préféré garder mon calme. Je suis là pour ma fille, je ne veux pas qu’on me mette en prison pour meurtre car si je commence a lui donner des coups à cet idiot, ce n’est pas aujourd’hui qu’il s’en remettra. De quel droit il se permet d’envoyer Léna en weekend ? à qui est ce qu’il a demandé la permission ? je laisse ça pour le moment.  

Moi : ça a été ton weekend ?

Léna : qu'est-ce que tu fais ici ?

Moi : n'ai-je plus le droit de voir ma fille ?

Didi : je suis dans ma chambre si jamais, vous avez besoin de moi 

Le mec : quelque chose ne va pas ?

Quelqu’un peut demander à l’autre idiot de bien vouloir fermer sa bouche ? si quelque chose ne va pas pourra t-il arrangé ?

Moi : Léna tu ne nous présentes pas ? 

Léna (se raclant la gorge) : Keith je te présente Nolan le père de Mia, Nolan je te présente Keith...un ami 

Keith : un ami ? 

Léna : s'il te plaît Keith tu peux nous laisser maintenant ? S'il te plaît 

Keith : waouh ! Laisse-moi ranger les affaires et je pars 

Je l'ai regardé aller tout ranger pendant que je prenais mes aises dans le fauteuil. 

Keith : tu m'accompagnes au moins 

Léna : keith...

Keith : ok je vois, 

Sous mes yeux il l'a attirée à lui et l’a embrassée. J'avais envie de me lever et de lui serrer la gorge jusqu'à ce que ses yeux sortent de leurs orbites mais comme je l’ai dit, je me maitrise, je prends sur moi. Quand il a fini son manège Il a finalement décidé de s'en aller.

Léna : No...

Moi : donc c’est la vie que tu mènes ici ? Tu laisses ma fille et tu t'envoles pour des weekends je ne sais où ! C’est comme ça que tu t'occupes de ma fille ? C’est comme ça que tu donnes l'occasion à n'importe qui de l'approcher ? 

Léna : Keith n’est pas n’importe qui ? 

Moi : si c’est n’importe. Tu ne connais depuis quand déjà ? Tu connais ces antécédents ? comment tu peux exposer MA fille comme ça au premier venu ?

Léna : qui tu vas arrêter maintenant ? Tu te crois où pour venir questionner la façon dont je m'occupe de ma fille...

Moi : NOTRE fille, c’est notre fille 

Léna : Nolan se sont les ennuis que tu es venu m'apporter ? 

Je vois que madame a du répondant maintenant, c’est l’autre idiot la qui lui donne des ailes ou quoi ?

Moi : oooh pas du tout ! Je suis juste là pour l'anniversaire de ma fille et rien de plus...maintenant que tu es là, que ton weekend est achevé, je vais pouvoir aller à l'hôtel. J’ai utilisé mon numéro d'Abidjan en roaming donc tu peux me joindre là-dessus pour ce qu'il y'a à faire pour Mia 

Léna : ok 

Je lui ai laissé la petite et je suis allé à l'hôtel. Je tournais en rond dans ma chambre ne sachant quoi faire. L'image de de ce type embrassant Lena ne fait que s'imposer à moi et me filer la haine. Il ne respecte rien en plus. La fille te présente le père de son enfant et sans aucune gêne tu te mets à l’embrasser. J’aurais du lui en coller une qui allait lui faire passer toute envie de l’embrasser encore une fois. 

J’ai essayé de joindre Kenzo mais il ne décrochait pas, Samuel aussi pareil. Je n'allais pas déranger Audrey dans son foyer aussi donc la seule personne vers qui je pouvais me tourner c'était ma mère.

Moi : allo maman !

Maman : Ehui qu'est-ce qui te contrarie ?

Moi : je ne suis pas contrarié maman 

Maman : dans ce cas tu m'appelles pourquoi ? Et ma petite fille ? 

Moi : elle va bien. Mais figures toi que Lena la laisse à sa cousine pour aller je ne sais où avec un vanupied bizarre je ne sais même pas à quoi il ressemble. 

Maman : donc quand on a un enfant on ne peut plus se permettre les weekends ? tu as bien dit sa cousine, c’est un membre de sa famille et les deux vivent ensemble. Donc toi si tu laisses Mia chez Samuel c’est un crime ?

Moi : mais maman…

Maman : je dis oh Ehui, et ta femme elle se porte bien ?

Moi : ma femme ?

Maman : tu n'as pas une femme que tu as laissée ici à Abidjan ?

Moi : maman arrête de dire que c’est ma femme, nous sommes entrain de divorcer. 

Maman : jusqu'à ce que le divorce ne soit vraiment prononcé elle est toujours ta femme donc tu n'as pas à te plaindre de ce que Lena voit quelqu'un ou pas. Quand tu fricotais avec Meira sous son nez ça te plaisait non ? Maintenant à cause de toi elle ne doit pas avancer dans sa vie ? Ehui tu te prends pour qui à la fin ? Tu es parti pour l'anniversaire de Ma petite fille il ne faut pas aller créer des problèmes à la pauvre fille. 

Moi : je savais que je ne devais pas t'appeler tu ne prends jamais ma défense 

Maman : tu sais que c'est la vérité que je dis c'est pour ça que tu n'as pas envie de m'appeler 

Moi : hum

Maman : il faut bien faire les hum hum bientôt ça sera ton nouveau surnom, monsieur hum-hum

Moi : maman tu es grave je t‘assure 

Maman : en tout cas monsieur problème je vais dire à Audrey de t’envoyer les photos des articles que je veux la

Moi : hum maman je n’ai pas envie de faire les surcharges

Maman : prends-moi une valise rien qu’à moi et envoie la facture à ton père 

Moi : c’est compris, bon je vais te laisser

Maman : au revoir monsieur l'Indécis 

En raccrochant je me suis demandé si c'était vraiment ma mère. Une femme ne peut pas être aussi contre son fils de la sorte. 

...Murielle...

Moi : Didi il est là depuis quand ?

Didi : depuis samedi hein 

Moi : mais il ne peut pas prévenir avant de venir ?

Didi : tu demandes à qui ? Il a les moyens de sa politique donc il peut aller où et quand il le veut. Ça t'apprendra à fermer ton téléphone tout un weekend 

J'étais toujours dépassée par le fait que Nolan soit là, dans ma ville et surtout qu'il m'ait surprise revenant d'un weekend. J'ai défait mes affaires et je me suis blottie sous mes draps avec Mia. Elle m’a vite abandonnée pour aller jouer et faire tout le vacarme possible. Elle déborde d'énergie cette petite, des son réveil elle ne fait que bouger comme s'il y'a en elle une pile qui ne se décharge jamais. 

J'ai voulu m'endormir mais Keith m'a appelée

Moi : allo ? 

Keith : ça va toi ?

Moi : oui et toi ? 

Keith : je ne sais pas trop 

Moi : comment ça tu ne sais pas si tu vas bien ?

Keith : parce que je suis perdu entre le fait sur tu m'ai présenté au père de Mia comme étant ton ami ou encore que j'ai quitté chez toi depuis 16h et que jusqu'à 20h tu ne m’appelles pas pour savoir si je suis arrivé à bon port  

J'étais dépassée par ce qu'il venait de me faire sortir. Ce ne sont pas les femmes qui sont sensées se plaindre de la sorte ou je me trompe ? Je n'avais ni l'envie ni Le moral pour me lancer dans une quelconque discussion surtout en ce moment où j'ai d'autres choses auxquelles penser

Moi : je suis désolée 

Keith : euh...ok 

Il paraissait surpris par ma réponse. Je vois que je nous ai sauvé du temps en nous évitant une discussion inutile. 

Moi : tu peux me rappeler plus tard ? Je tombe de sommeil. 

Keith : on se dit à demain alors 

Moi : ok à demain 

Je sens que cette affaire de relation n'ira pas loin. Avant qu’on ne décide de se mettre ensemble lui et moi on pouvait faire des heures à rire de tout et de rien au téléphone mais là ça devient tendu à la limite bizarre quoi. Je ne me sens pas du tout à l'aise. Ce n'est pas naturel en fait. Je croise les doigts en tout cas en espérant un changement Chez moi. 

......

Quand je me suis levée le lendemain j’ai d'abord paniqué en ne trouvant Mia nulle part dans mon lit. Je me suis levée en sursaut. D'habitude quand elle se réveille elle me saute là-dessus ou me fait des bisous baveux mais là rien 

Moi : Mia...Mia 

Mia : mama...

Je l'ai entendue faire de petits pas pour venir vers moi. Elle avait son bavoir attaché au cou et une petite cuillère dans la main. Je l'ai prise 

Mia (pointant le salon du doigt) : papa...

Moi : papa ? il est où papa ?

Nolan : je suis là. Je peux te la reprendre ? nous étions entrain de manger ma fille et moi en tête à tête 

Moi : ok 

Il l’a prise de mes bras et ils sont tous deux repartis de là où ils venaient.

Je me suis débarbouillée et j’ai enfilé une jupe courte avec un haut sans soutien en bas. Il fait chaud je n'ai pas envie de me surcharger. J'ai trouvé père et fille devant la télé à regarder des cartoons. Mia était couchée sur le torse de son père et paraissait tellement à l'aise. 

Je me suis servie un bol de céréales et je suis passée devant lui pour me poser dans le fauteuil du côté. Je mangeais silencieusement mais pourtant je sentais son regard sur moi 

Nolan : tu as prévu quoi pour la petite demain ? 

Moi : rien du tout, juste un gâteau

Nolan : ok ça tombe bien, On ira au parc aquatique toi, Mia et moi 

Moi : mais elle est petite, elle ne se souviendra de rien. 

Nolan : c’est pour cela que les photos existent. Au fait j'ai libéré l'hôtel, j'occuperai la troisième chambre. 

Moi : mais...

Nolan (se Levant) : je dois aller passer un coup de fil. 

Il m’a remis Mia, je l'ai regardé se diriger vers la chambre en question. Nolan doit être fou sinon je ne comprends pas. 

Je surveillais Mia en même temps que je faisais des recherches d'emplois sur mon ordinateur. Il faut que je me bouge un peu pour dépendre moins des parents. Didi travaille comme serveuse dans un restaurant et même si c'est fatiguant elle s'en sort.  

... ...

Nous sommes au parc aquatique et voir Mia et Nolan s'éclater c'est trop beau. On lui a passée des protections pour ne pas qu'elle coule et à chaque attraction soit Nolan part avec elle soit j'y vais. Nous avons pris des tonnes de photos pour immortaliser le moment. 

Pour son anniversaire je n'aurai pas rêvé mieux, ça se voit qu'elle s'amuse. Elle court dans tous les sens avec son père qui la suit partout et elle ne fait que rire. J'étais couchée sur un transat avec mon chapeau qui me protégeait du soleil. 

Nolan : je crois qu'elle est épuisée 

Moi : ça se voit. Regarde comment elle est couchée sur ton épaule 

Nolan : prends-la, je vais ranger nos affaires 

Moi : je peux le faire 

Nolan : non non, je m'en occupe. 

Il a tout rangé et avant qu'on ne parte, il a demandé à une passante de nous prendre tous les trois en photo. Pour ce faire il m'a attirée à lui et le contact de ma peau contre la sienne m'a donné des frissons. 
La dame a pris de belle photos et nous sommes finalement rentrés. 

Nolan : je vais me débarbouiller et dormir un peu. Tu comptes préparer ce soir ? 

Moi : je ne sais pas d'abord. 

Nolan : ok 

J’ai lavé mademoiselle Ehui qui tombait de sommeil et je l'ai couchée dans mon lit. Il n'est que 18 heures, elle ne fait jamais un sommeil direct. Elle va se réveiller un moment pour prendre le biberon. J'ai fini par préparer du riz gras au poulet. Jai bien mangé avec Didi 

Didi : tu as servi la part de ton mari ?

Moi : mari ?

Didi : oui monsieur Ehui 

Moi : ce n'est pas mon mari mais le père de Mia 

Didi : tout à fait 

Moi : tchrrrrr

J'ai lavé mes mains et j’ai regagné ma chambre. Mia était couchée les yeux ouverts à me regarder 

Moi : il est 22 heures c’est maintenant que tu te réveilles toi ? Pour te rendormir quand ?

Elle m’a juste sourit en se frottant l'œil, quand elle me sourit comme ça mon cœur fond 

Mia : mama...bisou

Moi : tu veux que maman te fasse des bisous bébé ?

Mia :si 

Je me suis jetée sur elle pour lui faire plein pleins de bisous, elle riait à tue tête. On a frappé à la porte ce qui nous a interrompu.

Moi : oui ?

Nolan est rentré dans la chambre vêtu uniquement d'un boxer. J'ai ravalé ma salive de travers ce qui ma fait tousser violemment. Il s'est placé derrière moi me tapait doucement dans le dos 

Nolan : ça va ? Je t’apporte de l'eau ?

J'avais envie de lui crier rhabille toi 

Moi : non merci ça ira 

Nolan : ok ! J'ai entendu la voix de Mia  

Il est rentré sous le drap et est apparu à Mia qui en était folle de joie. Je me suis levée pour me coller contre le mur. Je les regardais jouer tous les deux. Mais Nolan me gênait énormément avec sa tenue. Pourquoi il refuse de se vêtir ? C'est normal de se promener en boxer comme ça dans une maison où tu ne vis pas seul ?

Nolan : j'ai senti la nourriture qu'est-ce que tu as préparé ?

Moi : du riz gras 

Nolan : mais pourquoi tu restes loin comme ça ? J'espère que ma tenue ne t'indispose pas hein. 

Moi : ... ... ...

Il est sorti du lit y laissant Mia et s'est avancé vers moi. Il a passé ma mèche de cheveux rebelle derrière mon oreille. J'étais enivrée de son parfum et n'arrivais à quitter son torse du regard 

Nolan : tu ne dois pas être gênée car tu as déjà vu ce qu'il y'a dans ce boxer. Tu as déjà senti en toi ce qu'il y a dans ce boxer, Mia en est la preuve. 

Ma poitrine de soulevait selon le rythme accéléré des battements de mon cœur.  

Nolan : je vais manger maintenant 

Il m’a fait un baisé sur Le front et est sorti de ma chambre me libérant de cette torture.

...Nolan...

C'est difficile de voir Léna comme ça dans la maison et de ne pas pouvoir la toucher. Hier j'ai essayé de la titiller un peu et j'ai vu que je lui faisais encore de l'effet. Présentement je suis avec ma fille en train de regarder les cartoons. J'y suis obligé, si j'essaie de changer elle va se rouler au sol ici et pleurer. Je ne sais même pas d’où elle tire ce comportement 

Léna : Nolan ?

Moi : oui ?

Léna : tu peux t'occuper de la petite ce soir s'il te plaît ? Keith m’a invitée quelque part 

Je l'ai regardée de travers. Elle est sérieuse ? Elle me dit comme ça qu'elle sort avec l'autre idiot la ? Je n'avais pas envie de m’emporter alors j’ai gardé mon calme. 

Moi : pas de soucis 

Léna : merci 

Elle est retournée dans sa chambre alors que j'avais mes yeux scotchés à ses fesses qui bougeaient dans cette petite culotte. Elle va sortir avec lui et lui donner l’occasion de voir tout ça.

Ce mec je sens que je ne vais pas tarder à lui faire la peau. Il se permet comme ça de faire sortir ma f... la mère de mon enfant comme bon lui semble et elle aussi elle accepte de le suivre. 

Le soir est vite arrivé et vers 20 heures madame est sortie de sa chambre, les cheveux bouclés, légèrement maquillée et dans une robe à tomber. J'ai du me maîtriser pour ne pas laisser transparaître tout ce qui se passait dans mon fort intérieur. Je ressentais cette grande envie de l'enfermer et de lui dire qu’elle ne pouvait plus y aller. C’est pour moi qu'elle doit se vêtir comme ça et non pour l'autre idiot. J'ai joué la carte de l'indifférence, de celui qui me voyait rien et qui se foutait de tout

Léna : bon j'y vais 

Moi : passe une bonne soirée 

Léna : euh...merci 

Dès qu'elle a fermé la porte j'ai sauté de mon fauteuil pour me précipiter au balcon. L'idiot l'attendait près de sa voiture. Je l'ai vu venir vers elle, glisser sa sale main dans le dos de Léna et l'embrasser. J'ai eu un vertige sur le coup. J'ai dû m'accrocher sur le rebord pour ne pas m'écrouler. Je les ai observés jusqu'à ce qu’ils s'en aillent. C’est avec tout le mal du monde que je suis retourné au salon rejoindre ma fille. 

Mia : papaaa ?

Moi : oui ma puce ?

Mia : faim

Je crois que c'est l'heure de son biberon même. En Le faisant toutes mes idées étaient tournées vers Léna. Qu'est-ce qu'ils sont en train de faire la présentement ? Je commençais sérieusemen

Les Péripéties de Mu...