Partie 41 : Vous êtes attendu

Ecrit par Mayei

Partie 41 : Vous êtes attendu

...Uriel Loserian...

J’ai traversé toute cette journée de travail en pensant fortement à Tisha et à ce qu’elle m’avait raconté. À chaque que l’heure d’une pause se présentait, cette vision, la vue de ces marques sur son dos tout entier me revenait à l’esprit.

Je ne pouvais pas penser que quelqu’un puisse faire autant de dégâts sur le corps d’une autre personne. Mais ce qui m’a encore plus chagriné est le fait que je sois toujours aussi faible face à elle. Je n’ai pas pu résister à l’envie folle de l’embrasser, de sentir son corps près de moi. 

Si seulement vous saviez toute la volonté que j’avais en moi. Pourtant je n’y suis pas arrivé. J’ai fondu comme neige au soleil lorsqu’elle s’est frottée à moi. 

Mon téléphone qui vibrait dans ma poche me ramena sur terre. C’était un coup de fil de Audrey. 

Moi : allô ma libellule 

Audrey : Uriel tu insistes hein ! 

Moi ; bien sûr que oui (riant) comment vas-tu ma belle ?

Audrey : pas trop bien ! Tu me manques énormément 

Moi : tu me manques aussi ! J’ai presque fini je rentrerai sûrement dans deux jours 

Audrey : super ! Je pourrai venir t’attendre à l’aéroport 

Moi : ne te fatigue pas… 

Audrey : ça me fera énormément plaisir bébé 

Moi : ok donc nous nous verrons à l’aéroport alors 

Il s’en est suivies plusieurs minutes d’échange durant lesquelles nous nous témoignons notre amour et nos sentiments. Nous avons terminé par des je t’aime et des baisers sonores. De mon côté je me sentais coupable d’avoir embrassé une autre et surtout d’avoir songé ne serait-ce qu’une seule seconde à la faire mienne. Ce n’est pas mon genre de m’étaler comme ça ! J’aime ce qui est fait dans l’ordre et n’aime surtout pas déborder. 

Heureusement que le reste du travail que j’ai à faire m’éloigne de toute cette réflexion jusqu’à ce que je regagne la maison de mon hôte de fortune. Je suis bien accueilli par la fille de maison mais ne vois Tisha nulle part. J’hésitais à poser des questions. En rentrant dans ma chambre, mon attention fut attirée par cette feuille de papier pliée en deux et posée sur mon lit bien dressé. Je me débarrassais de mes affaires et prenais cette feuille en m’asseyant sur le lit. Je me mis aussitôt à la lire. 

« Uriel, en lisant cette première ligne, tu sauras certainement que cette lettre vient de moi, Tisha. Je t’en prie, ne l’ignore pas, ne la jette pas mais continue à la lire. C’est un cri de cœur, un cri désespéré. 

D’abord, je tiens à m’excuser pour la manière dont je me suis comportée envers toi. J’ai été victime de mon goût pour le « paraître ». Tu es un homme bien, et même trop bien pour moi. Tu mérites mieux que moi. Je t’en supplie pardonne moi.

Pour en venir à moi, Uriel, tu es mon unique chance de sortie. On a pour coutume de dire que ce n’est pas tout qu’on explique et qu’il y’a des choses qu’il vaille mieux garder pour soi mais je suis dans l’obligation de t’en parler. Je souffre tellement tu sais ! Entre les sexe parties que mon mari organise (oui tu as bien lu, il aime me voir faire l’amour avec un autre pour ne pas dire d’autres hommes), les délires sexuels de mon mari et la prostitution dont j’ai été victime, je ne m’endors plus. Il faut noter qu’il tient aussi une maison close et se fait tellement d’argent avec ça ! J’ai été voir la police mais les choses ont mal tournées et les traces que tu as pu voir sur mon corps en sont le résultat. 

Je ne sais pas quand tu rentreras mais prends moi avec toi. Je t’en prie ne laisse pas la haine que tu as envers moi t’aveugler, aide moi s’il te plaît, aide moi Uriel.

Tisha “

Mes mains avaient tremblé tout le long de ma lecture. J’étais dépassé par ce que je venais de lire. Lui avait-il infligé toute cette peine ? Elle parle de prostitution tout de même. Je suis sorti de la chambre et tombais directement sur la fille de ménage. 

Moi : s’il vous plaît, pouvez-vous avertir votre patronne que je suis de retour ?

Elle : c’est comme si c’était déjà fait monsieur ! 

J’attendais donc au salon que Tisha vienne me retrouver. C’est en ayant la tête baissée qu’elle prit place près de moi. 

Moi : c’est vrai tout ce qui est dans cette lettre ? 

Tisha : je ne m’amuserais pas à mentir sur ce genre de chose. 

Moi : c’est compliqué Tisha ! Je ne peux pas te prendre comme ça avec moi tu m’as pas tes documents, pas ton passeport. Même avec le trajet routier, il va falloir présenter quelque chose à la douane à chaque fois que le car sera arrêté. 

Tisha : non Uriel ! ne me laisse pas ici (se mettant à genou) je ferai tout ce que tu voudras, mais ne me laisse pas ici. 

Moi : relève toi Tisha ! 

Elle se rassit dans les fauteuils en pleurant silencieusement. 

Moi : ne pleure pas ! Je ne pourrai certainement pas te prendre avec moi mais je vais essayer de t’aider d’une autre manière. Connais-tu l’adresse de cette maison close ?

Tisha (essuyant ses larmes) : oui oui ! Bien sûr 

Moi : ok note moi ça et aussi à quel moment il y va 

Tisha : il n’y a pas de soucis ! 

C’est avec enthousiasme qu’elle a noté toutes ces informations sur un bout de papier. J’ai ensuite recopié sur une feuille présentable et je suis sorti après avoir prévenu mon hôte de départ que je me rendrais chez lui. 

Sean : oh Uriel bonne arrivée !

Moi : merci Sean ! J’espère que tu vas bien ?

Sean : oh ça va ! Alors qu’est-ce qui t’emmène ?

Moi (me grattant la tête) : en fait j’aurais aimé me divertir un peu. (Sortant la feuille) regarde j’ai eu l’adresse d’une maison close on pourrait y aller. Tu vois, histoire de prendre du bon temps. 

Je vis la mine de mon interlocuteur se briser. Il me regardait étrangement et sa réaction n’était pas du tout forcée, tout était naturel.

Sean : Uriel, je voyais en toi un jeune homme sérieux ! Tu ne sais pas que ce genre de pratiques sont interdites par la loi ? Tu devrais avoir honte de toi de me suggérer une idée aussi immonde. Je ne suis peut-être pas marié mais j’ai des principes.

Il se mettait en colère alors je le stoppais net en lui racontant toute l’histoire. Il était aussi choqué que moi lorsque j’avais lu la lettre. Il insista aussitôt à ce qu’on se rende à un commissariat pour leur rendre l’adresse et les différentes informations qu’on avait. Il était convenu que des agents s’infiltrent sur une période d’une semaine pour observer Sandilé et avoir des preuves suffisantes pour entamer une procédure. Je ne serai pas là en tout cas quand tout ceci se passera mais j’y aurais contribué d’une certaine façon. 

...Cyrah Elloh...

Je ne saurais d’écrire la joie que me procure cette belle surprise. Mon âme est en extase surtout que je ne m’attendais pas à cela. Lorsqu’à peine nous sortons du cabinet du docteur, Hakeen me prend par la hanche et m’embrasse devant tout le monde, je comprends que cette joie si immense est partagée. 

Hakeen : tu fais de moi l’homme le plus heureux de toute la terre. Tu t’en rends compte ? Deux en un seul coup 

Moi (souriante) : je t’assure deux ! Même si ça va être une lourde tâche, je suis tout de même heureuse.

Hakeen : je te rassure en même temps que ce ne sera pas une lourde tâche. Je serai là pour t’aider dans tout ce qu’il y aura à faire. 

Moi : je verrai bien 

Hakeen : serais-tu en train de douter de ma parole ?

Moi (faussement outrée) : comment pourrais-je ?

Vous l’avez sans doute deviné, nous attendons deux enfants au lieu d’un seul. Ça ne doit pas venir de mon côté mais sûrement de celui de Hakeen puisque sa mère est jumelle. Je suis encore plus contente du fait que nous aurons une fille et un garçon comme ça tout le monde est satisfait. 

Nous nous dirigions dans l’ascenseur pour nous rendre au Rez-de-chaussée. Je ne sais pas si je pourrai attendre de rentrer à la maison pour en parler à ma mère. Je suis si excitée. Nous sommes seuls dans l’ascenseur alors Hakeen ne cesse pas de prendre possession de mes lèvres. Nous arrivons enfin à la caisse pour régler ce qu’il y’a à régler. 

Pendant que Hakeen s’occupe de tout, je laisse mes yeux faire un peu la ronde de cette grande salle d’attente quand soudain mes yeux se posent sur cette personne que je reconnaîtrai parmi mille mais...il y avait un si grand changement.

Moi (touchant l’épaule de Hakeen) : regarde qui est assis là-bas 

Hakeen (regardant dans la même direction) : c’est qui ? Je connais la personne 

Moi : mais oui ! C’est Ethan !

Hakeen : quel Ethan ?

Moi : Ethan comme ton ancien voisin, Ethan comme mon ex 

Hakeen (choqué) : qu’est-ce qui a bien pu lui arriver ?

Moi : je n’en ai aucune idée, il a la peau sur les os mon Dieu. 

Hakeen : j’ai fini de régler, on peut y aller 

Je pris sa main mais quelque chose en moi me dérangeait. Quelque chose me disait de l’approcher et d’avoir une conversation avec lui. 

Moi : chérie, laisse-moi aller lui parler s’il te plaît 

Hakeen : lui parler pourquoi ? Qu’avez-vous à vous dire ?

Moi : je t’en supplie, je ne vais pas mettre longtemps.

Hakeen : hum ok mais dépêches toi, je t’attends 

Je le remerciais en lui faisant un gros bisou puis me dirigeais vers Ethan qui était assis, la tête posée sur l’épaule de la femme qui l’accompagnait. C’était sa mère, je n’avais pas oublié son visage depuis cette nuit-là. 

Moi : bonjour maman 

Sa mère : bonjour ma fille ? On se connaît 

Moi : pas tellement mais je suis une amie à Ethan 

C’est à ce moment que celui-ci tourna ses yeux, devenus tous verts, vers moi. Je lu immédiatement la surprise dans ces yeux qui reflétaient la souffrance. Après ce sentiment de surprise, fut remplacé par celui de la honte, de la gêne. Je m’assis à côté de lui et posait ma main sur sa cuisse devenue toute maigre. Il avait considérablement perdu du poids. Ce court instant durant lequel ma main était posée sur lui, mon corps fut envahi de frisson, allant de ma nuque jusqu’à mes oreilles. 

Tout était noir autour de Ethan alors que j’étais convaincue qu’il faisait bel et bien jour. Tout était d’une tristesse ! Soudain je voyais des images de lui défiler sous mes yeux. Des images de lui dans des positions pas très catholiques avec une femme plutôt âgée. Cette dame en question était remplie d’excréments. Je retirais ma main de sa cuisse en respirant très fort.

Sa mère (inquiète) : ça va ma fille ?

Moi : qu’est-ce qui lui ai arrivé maman ?

Sa mère : je ne saurais me dire ! Du jour au lendemain, Il s’est mis à se plaindre de douleurs au niveau des reins, puis c’est le sang qui sortait à la place de l’urine. Nous avons fait tous les examens possibles mais rien, les docteurs n’arrivent pas à savoir de quoi il souffre exactement. Ça va faire près d’un an qu’il est dans cette atroce souffrance et dernièrement il a perdu l’usage de sa parole. Sa femme l’aidait au début de cette histoire mais depuis peu, elle en a eu marre et a pris avec elle sa fille avant de le quitter. Nous sommes ici dans l’intention d’avoir un possible diagnostic.

Je regardais encore Ethan qui était lui aussi rempli de ces mêmes excréments que j’avais vus sur cette femme. Ces excréments se trouvaient justement au niveau de ses reins

Moi : maman, les hôpitaux ne pourront rien pour lui. Emmenez-le, le plus vite possible dans une Église afin qu’on puisse prier pour lui sinon il perdra la vie. C’est une femme qui est à la base de tout ceci et il sait exactement qui c’est...envoyez le à l’Église maman 

Sa mère : mais...

Hakeen : Cyrah on peut y aller 

Moi : oui, je viens 

Je lançais un dernier regard à Ethan et suivis mon mari pour rejoindre sa voiture. 

Hakeen : tu es toute pâle 

Moi : avec ce que je viens de voir sur Ethan je ne peux qu’être pâle 

Hakeen : ce que tu viens de voir ?

Moi : je ne saurais l’expliquer mais c’est comme si toute sa vie défilais sous mes yeux. Je ne sais pas ce qui m’arrive, Ethan n’est pas de Assiè encore moins de la royauté pour que ce soit l’enfant qui réagisse comme Nana l’a mentionné.

Hakeen : ce n’est pas grave ! Tu as peut-être sauvé une vie comme ça 

Moi : je l’espère ! 

...Abdoul...

Je n’ai jamais connu de période aussi sombre de toute ma vie. Comme je pouvais m’y attendre, j’ai été renvoyé de mon boulot et élise aussi. Elle a fait un scandale dans ma maison, me traitant de tous les noms et m’accusant d’avoir foutu sa vie en l’air. Et ma vie ? Y pense t’elle ? Ma femme m’a lâchement abandonné en prenant avec elle les enfants. Toutes les tentatives mises en place pour rentrer en contact avec elle se sont soldées par des échecs car madame n’est jamais là. 

Dans ma propre famille on me regarde maintenant en biais alors qu’il n’y a pas si longtemps ces mêmes personnes venaient faire la courbette dans mon salon pour me soutirer des sous. Même s’ils ne le disent pas haut il n’en demeure pas moins qu’ils pensent dans leurs cœurs, et lorsque je ne suis pas là. C’est ma pauvre mère qui n’arrête pas de pleurer à s’en rendre malade. Elle a fait le déplacement jusqu’à chez ma belle-mère pour essayer de voir ma femme, qui était encore absente. Néanmoins elle m’a rapporté que mes enfants se portaient à merveille. 

J’arrive à ressentir maintenant ce qu’avait bien pu ressentir Charlène lorsque ma femme s’en est prise à elle. Pendant un moment j’ai pensé au fait que ma femme soit au responsable de tout ceci mais ce n’est pas plausible avec l’intervention de ces homosexuels qui ont abusé de moi. 

Mon téléphone se met à sonner en affichant le numéro de téléphone du policier qui est chargé de trouver qui serait à l’origine de l’envoie de ces vidéos. Je lui ai remis une grosse somme d’argent alors il se bouge vraiment pour faire avancer la chose.

Moi : allô Raoul ?

Raoul : comment allez-vous monsieur ?

Moi : bof j’ai connu mieux hein et toi c’est comment ?

Raoul : j’ai de bonnes nouvelles pour vous. J’ai un bon petit qui est très fort en informatique qui a réussi, je ne sais comment, à dénicher les endroits d’où les vidéos sont parties 

Moi (perplexe) : les endroits ? 

Raoul : oui ça a été fait à partir de deux endroits différents 

Moi : on fait quoi alors ?

Raoul : retrouvez-moi au commissariat et nous nous y rendront 

Moi : pas de soucis je quitte la maison comme ça 

J’avais déjà une djellaba sur moi, j’ai juste eu à enfiler une paire de chaussure et j’ai regagné ma voiture pour me rendre au commissariat. J’ai averti Raoul par téléphone que je l’attendais dehors et il m’a automatiquement rejoint. Nous avons suivi les indications des adresses jusqu’à nous retrouver devant un cyber informatique.

Moi : c’est ici 

Raoul : selon l’adresse oui 

Moi : ok on va voir alors 

Raoul était habillé en civile donc personne ne pouvait imaginer qu’il serait de la police. Nous avons trouvé des personnes occupées sur les différents ordinateurs. C’est Raoul qui se chargea de parler au gérant. Après quelques minutes il revenait vers moi.

Raoul : il dit ne pas savoir de quoi on parle. J’ai aussi demandé s’il avait une caméra qui enregistrait les entrées et sorties, il a également répondu par la négative.

Moi (déçu) : on aura au moins essayé. Je commence à d’espérer. Je souhaite qu’on tombe par le plus grand des hasards sur ces malheureux qui se font passer pour des policiers et gâchent la vie des gens. Je suis convaincu que c’est un de mes collègues qui en est à la base. 

Raoul : ne soyez pas pessimiste nous allons essayer le deuxième cyber, c’est de là-bas qu’est partir la vidéo du viol...

Moi : allons-y alors 

Comme au premier endroit, j’ai laissé Raoul faire son travail. Cette fois ci l’endroit était plus professionnel, plus class. Raoul revint vers moi avec un sourire.

Raoul : ils ont des enregistrements 

La gérante : suivez-moi là-haut s’il vous plaît 

Raoul : pas de soucis 

Nous rejoignions le bureau en haut et elle nous installa en nous offrant de quoi boire. C’est avec plaisir que nous acceptions ces verres d’eau, c’était la canicule là dehors. Raoul avait demandé à voir les enregistrements il y’a un mois jusqu’à aujourd’hui. Nous nous sommes donc mis à regarder de longues vidéos, ennuyeuses surtout, à en avoir sommeil. 

Moi (sursautant) : Raoul revient en arrière s’il te plaît 

Raoul : tu as reconnu quelqu’un ?

Moi : rembobine seulement (ce qu’il fit) la, arrête-toi.

Il mit aussitôt pause et ma main se mit trembler. Une chaleur venue de nulle part s’empara de moi alors que la climatisation était en marche. La colère commença à m’habiter 

Moi (criant) ; elle va me le payer Raoul ! Elle va me le payer 

Raoul : qui ça ?

Moi : mais c’est ma femme sur la vidéo c’est elle la sorcière 

...Anne Tiame...

Moi : et ça comment tu trouves ?

Arielle : c’est joli...mais ce n’est pas un peu trop osé ?

Moi : c’est justement ce qu’il faut alors 

Arielle (gênée) : tu es sûre ?

Moi : ne me dis pas que tu n’as pas ce genre de truc quand même ! 

Arielle : ... ...

Moi : il va falloir t’en prendre alors ! 

Arielle : non ! Ça ira 

Je suis avec Arielle dans un magasin de lingerie pour me prendre de quoi fatiguer Issan. S’il pense que je vais laisser cette affaire il a menti. Et c’est tout drôle de voir Arielle rougir à chaque fois que je lui montre quelque chose. Elle est un peu trop timide comme fille. Elle est très réservée et on peut à peine savoir quelle est présente dans une pièce si tu ne te déplaces pas pour la voir. C’est le contraire de Kham qui lui, adore faire des blagues à tout le monde. Je me marre devant ses expressions à chaque fois. 

Moi : détends-toi, ne sois pas aussi crispée. Tu sais que si tu en prends Kham sera agréablement surpris 

Arielle : tu penses ? 

Moi : bien sûr que oui ! Quel homme n’aimerait pas ? 

Arielle : si tu le dis... (a la fille) je peux voir ça s’il vous plaît 

Moi (dépassée) : tu n’es pas sérieuse Arielle ! Cette grosse robe 

Arielle : mais...

Moi : pas de mais je choisirai pour toi et tu n’auras pas de mots à dire là-dessus. 

Nous avons fait le tour du magasin et je me suis bien servie, sans oublier d’en faire de même pour Arielle. Une fois la case lingerie cochée, j’ai mis le cap sur les magasins de décoration d’intérieur. Et oui c’est la totale. J’ai pris de nouveau draps, de nouveaux rideaux de chambre et de douche, des oreillers, des bougies, de l’encens et bien d’autres. Ma carte de crédit a saigné quand même. Mais je sais que je vais bien me rembourser chez Issan. D’ailleurs je garde la facture, quand il va finir de bien profiter, je lui rendrai. 

Dans la voiture je pris l’un des sachets de courses duquel je fis sortir la boîte des bouche-oreilles.

Moi : tiens c’est pour Kham et toi 

Arielle : pourquoi faire ?

Moi : vous boucher les oreilles Non ! Il ne faut pas que nos bruits de cette nuit vous dérangent tout de même 

Arielle : Anne ! (Éclatant de rire) tu n’es pas sérieuse ma parole !

Moi : tu es trop drôle 

Dès que nous sommes arrivées à la maison je me suis enfermée dans la chambre de Hakeen et me suis mise au travail. J’ai commencé par changer les draps ainsi que la décoration de la chambre pour aller dans les tons un peu orientaux avec des couleurs orangées. J’ai aussi changé Le rideau de douche et toutes les couleurs de la douche. J’ai allumé l’encens pour que cette bonne odeur occupe toute la chambre le plus longtemps possible avant l’arrivée de Issan. Je me suis coulée un bain avec des huiles essentielles de rose et de menthe. J’y ai passé assez de temps avant d’en sortir et d’enduire mon corps d’huile d’amande. S’il y’a bien une chose pour laquelle le royaume de Tiame est connu c’est bien pour ses nombreuses huiles essentielles et ma mère en connaît un large rayon. C’est elle qui m’a dit que l’huile de rose par exemple, imposait l’amour dans un couple. 

Je fini de m’enduire le corps et enfile l’une des tenues hyper sexy que j’ai achetées tout à l’heure. Je mets aussi les perles que Nana nous avait données à Arielle et moi. Elle avait dit quelque chose par rapport à ça mais j’écoutais de façon distraite. Ça doit juste être un type d’aphrodisiaque. Je lâche mes cheveux et me place devant le miroir pour prendre une photo. 

Je l’envoie ensuite à Issan avec comme légende “vous êtes attendu monsieur Fanti”.

Je me mords la lèvres en l’envoyant. Finalement, je n’attendrai pas jusqu’au soir.

...Issan Fanti...

Moi : et là tu as la commande pour le hyper marché

Hakeen : tout est prêt pour qu’on puisse livrer ?

Moi : oui, mais je vais encore vérifier juste pour être sur

Hakeen : ok c’est bien alors 

Brrr brrr

Je sors rapidement mon téléphone de ma poche pour regarder le contenu du message que je viens de recevoir. 
Je fus saisi d’une violente toux lorsque je vus cette photo de Anne.

Hakeen : ça va ? (Se levant) je t’apporte à boire 

Cette fille va me tuer, c’est ma mort qu’elle cherche en m’envoyant une photo pareille ? je vide le verre d’eau que m’apporte Hakeen

Hakeen : ça peut aller ?

Moi : oui merci…je vais rentrer à la maison, je ne me sens pas très bien 

Hakeen : comment ça tu ne te sens pas très bien ?

Moi : j’ai froid tout à coup et depuis ce matin, je ne fais que me rendre dans les toilettes de mon bureau, tu vois de quoi je veux parler ?

Hakeen (se moquant) : va vite avant que tu ne te fasses honte 

Moi : j’y vais de ce pas

Jamais je n’ai été aussi pressé de me rendre à la maison. J’ai regardé la photo une dernière fois avant de l’effacer de la mémoire de mon téléphone, on ne sait jamais.

En ouvrant la porte de la chambre j’eus le souffle coupé par ce beau spectacle qui s’offrait à mes yeux ! quand je dis que Tiame va me tuer !

Moi : qu’est-ce que tu me fais comme ça ?

Anne (voix sensuelle) : tu aimes ce que tu vois ?

Moi : j’adore.

Je l’attirais à moi et l’enlaçais, avant de l’embrasser.

Moi : tu es sûre de toi ?

Anne : plus que jamais monsieur Fanti.

Il ne s’en est pas fallu plus pour que les hostilités débutent !

Je relâchais son étreinte et j'embrassais son cou, sa nuque et je descendais en embrassant chaque parcelle de son corps, qui sentait bon l’amande ; une fois sur sa poitrine je me mis à lécher ses tétons, ce qui l'a fit gémir immédiatement et fermer les yeux, elle se laissait totalement faire et on aurait dit qu'on avait déjà eu des rapports plusieurs fois ensemble tant les choses étaient naturelles. 

Je continuais à descendre et elle comprit où j'allais aller, elle se coucha donc sur le lit et écarta les cuisses tout naturellement pour me montrer son sexe, soigneusement rasé et ses lèvres rosées. Je m'approchais d'elles et les caressais d'abord de mes doigts, avant de commencer à les lécher très lentement afin de faire monter la pression.

J’écartais un peu ses lèvres et embrassait l'intérieur, puis en léchais, encore et encore le contour. Je glissais ma langue dans son vagin, comme si je la pénétrais. Elle touchait mes cheveux et s’y cramponnait de plaisir, je remontais vers son clito, déjà bien érigé et je l'embrassais aussi, le suçotant de longues minutes pendant que j'enfonçais un doigt en elle.

La tension montait dans la chambre avec ses gémissements et j'avais désormais hâte de la pénétrer, mais pas tout de suite. Je continuais de longues minutes à lui procurer du plaisir avec mes doigts.

Mon gland ne faisait que gonfler dans mon boxer, que je retirais au plus vite. Lorsqu’elle se crispa et se mit à hurler de plaisir, je profitais pour glisser mon membre en elle sans qu’elle ne soit concentrée sur lui. Je lui laissais le temps de s’adapter avant de commencer avec les coups de reins, lents au début, petit à petit la cadence montait pour devenir vraiment hard. Anne se laissait aller et gémissait ouvertement, ce qui me rendait encore plus fou. Lorsque je la plaçais en levrette, c’était une vue magnifique qui s’imposait à moi avec ces perles de couleur blanche qui contrastaient avec sa peau. Le bruit que faisaient ces perles à chaque fois que je la défonçais était une douce mélodie à mes oreilles. En ça, son sexe si étroit et chaud, je ne mis pas longtemps avant de déverser ma semence en elle.

Mal Dans Sa Peau