Partie 5 : Mise à jour
Ecrit par Mayei
...Léna hamza...
Je me suis assise brusquement alors que je venais s'ouvrir la portière de la voiture de Mickaël. J'étais au summum de l'énervement. Si je pouvais encore retourner dans la société et lui filer de belles gifles j'allais le faire mais je n'ai pas envie de me retrouver derrières les barreaux.
Mickael : à en juger par ta tête ça ne s'est pas très bien passé
Moi : j’ai fait de mon mieux mais le monsieur à l'intérieur m’a mise hors de moi. C’est le même monsieur qui avait retrouvé Mia au supermarché
Mickaël : à force de regarder les telenovelas chaque soir ta vie sera comme ça aussi. Après c’est pour roucouler avec ton patron
Moi : il faut apprendre à être sérieux un peu hein de plus il faut encore qu'il soit mon patron. Je n'ai pas pu me retenir je lui ai peint le fond de ma pensée. L'autre monsieur était très professionnel et respectueux pourtant
Mickaël : bon je crois qu'on peut y aller. Je te dépose à la maison ?
Moi : oui oui
Mickaël : mets ta ceinture
Le temps passe tellement vite qu'on ne s'en rend pas compte. J’ai 26 ans aujourd'hui et je suis rentrée il y a six mois au moins après l'obtention de mon master. Comme vous pouvez le voir je suis à la recherche de boulot. Papa Sébastien m’a gentiment proposée de travailler avec les garçons mais je veux me construire de moi même, faire mon petit bout de chemin avec mes propres efforts. Il m’a dit que si ça traine trop, il va me trouver une place de force.
Le temps m’a changée, beaucoup changée. J'ai compris que c’est le manque de personnalité qui m'a manqué. Je n'étais pas assez forte pour imposer ma volonté. J'ai accepté trop de chose sans crier ce que je voulais réellement. J'ai accepté ce mariage sans penser premièrement à moi. Aujourd'hui j'ai décidé de ne plus me laisser faire et de ne plus laisser quiconque me marcher là-dessus. Mes choix je les affirme mais surtout je les assume.
Pour ce qui est de ma petite vie, tout tourne autour de ma fille, ma petite Nour Mia. Elle grandit, elle a 5...non 6 ans, je refuse de la voir grandir ce pourquoi je lui donne toujours le plus petit âge. J'ai fais toutes ces années loin d'elle, la laissant avec ma mère et Nolan. C'était un moyen pour moi de me concentrer le plus possible et de vite finir. Ça a été dur au début mais avec le temps je m'y suis faite. On se parlait dès que je le pouvais pour ne pas qu'elle m'oublie. Je trouve que j'ai réussi à ce niveau
Quant à ma vie sentimentale, j’ai eu des petits amis mais rien de sérieux. Je me rappelle d'un qui ne m’a plus jamais rappelée quand je lui ai dis que j'avais une fille. Nombreux sont ceux et celles qui se posent la question sur Nolan et moi. Il a refait sa vie avec une certaine Ashley je crois je ne maîtrise pas bien son nom. Elle m’a l'air sympa. Elle est gentille et elle côtoie énormément Mia en bien surtout.
Mickaël : madame descend je ne rentre pas
Moi : oh tu me laisses la ?
Mickaël : oui je suis pressé la
Moi : tu t'en vas chercher une go j'en suis sure. Cherche à te caser moi petit. Je veux une belle sœur là
Mickaël : éloigne ce genre de pensées de moi. C’est la malédiction ?
Moi : se marier c’est la malédiction ? tu exagères Mickael ce n’est pas la fin du monde de rester avec une seule
Mickael : avec toutes les belles femmes de babi tu veux que je me case avec une seule ? ça ne me suffit pas du tout. Descends maintenant
Moi : krkkrkr (lui faisant un bisous) merci de m'avoir accompagnée rentre bien
Mickaël : depuis quand il y a le merci entre Frère et sœur. Puis arrêtes de me faire des bisous comme ça je peux rater des go. Tu mets du sable dans mon attieke
Moi : tant mieux alors
J'ai fini par descendre et rejoindre la maison. Mia qui jouait avec sa grande mère stoppa net quand elle me vit arriver.
Mia : mamaaaaaaaan tu m'as manquée
Moi (la serrant fort) : tu m'as manquée aussi mon bébé.
Je lui ai fais des bisous en la chatouillant. Je ne sais pas ce que je ferai sans elle. C’est ma lumière mon rayon de soleil, celle qui illumine ma vie.
Maman : Mia passe par ici ce n'est pas parce que ta maman est venu que les tresses c'est terminé
Mia : mais mamie ça fait maaaall
Maman : il fallait prendre les cheveux de ta mère au lieu de tout prendre chez ton père
Moi (faisant une bise à ma mère) : arrêtes de menacer ma fille non c'est comment ? N'est-ce pas son père ? Si elle a pris ça fait quoi ?
Maman : c’est pour ça qu'elle pleure maintenant. Ça a été l'entretien ?
Moi : je croise les doigts en espérant qu'ils m'appelleront.
Maman : t'inquiète j'ai déjà mis ça en prière ils le feront
Je n'avais pas le courage de lui dire qu'il y'a de très faibles chances qu'ont me rappelle vu que j’ai tout gâté là-bas avec mon franc parler. Mais il fallait que je mette ce monsieur un peu à sa place avec sa figue qui est toujours serrée. Il va se retrouver avec un visage froissé à la longue. Il me fait drôlement penser au lutin grognon de Dora lol. Ça ne doit pas être facile de travailler avec lui. Il doit être du genre peu importe ce que tu fais ça ne lui convient pas. Ce serait peut-être mieux pour moi qu'on ne me garde pas.
Moi : il est où papa ?
Maman : il est au boulot, ils ont une assemblée générale je crois
Moi : oh mais c’est Mickael qui m’a déposée pourtant. Il n’assiste pas aussi ?
Maman : normalement si hein
Je sais que les gens n’ont fait les gros yeux ici soit disant ne sors pas avec ton grand frère. Il se trouve que je suis plus proche de Mickael que de Tristan. Tristan est trop très sérieux, j’attends le gars qui va le rendre moins sérieux.
...Nolan Ehui...
Moi (fouillant dans le tiroir) : Ashley où sont les préservatifs ? Il y en avait plein je pense
Ashley : je les ai tous jeté
Moi (la regardant étrangement) : et pourquoi tu ferais une chose pareille ?
Ashley : parce que je suis fatiguée Nolan ! Je suis fatiguée. Nous sommes ensemble depuis trois ans maintenant et à chaque fois que nous devons avoir des rapports, ça doit être protégé. Nous avons fait nos bilans, nous sommes seins. Tu quoi tu as peur ? La grossesse ?
Moi : Ashley on ne va pas remettre ça sur le tapis s'il te plaît...nous étions bien là
Ashley : ce soir en tout cas si tu veux me toucher ce sera sans préservatif dans le cas contraire tu n'auras rien
Moi : Ashley tu n'es pas sérieuse. Regarde-moi...regarde comment je suis
Ashley : c'est ça ou rien ! Tu penses que je ne sais pas que tu fais tout ça pour ne pas avoir d'enfants avec moi ? Jusqu'à présent c'est juste Le kôkôkô que tu es allé faire Chez mes parents même pas la dote. J’ai 29 ans Nolan ! a quel moment vais-je faire mes enfants ? ma vie est entrain de passer
Moi : tu sais quoi ? Garde tous les préservatifs je vais Dans la chambre d’à coté
Ashley : bonne nuit
J'ai mis mon bas de jogging avec rage et je suis allé dans l'autre chambre. Elle m’a gonflé ce soir. Moi qui me voyais déjà en elle, il fallait qu'elle gâche tout avec cette histoire d'enfant et de mariage.
Je ne suis pas prêt pour le mariage, d'ailleurs je ne sais pas quand je le serai. Et jusque là Mia me suffit largement comme enfant. Suis-je obligé d'avoir une multitude de gamin ? Je suis bien comme ça, je n'ai pas envie de m'encombrer.
Je partage ma vie depuis trois ans maintenant avec Ashley Kouyo. Nous nous sommes rencontrés quand je suis une fois allée rendre visite à Laurent et sa femme Yolande. Laurent, Samuel, Kenzo et Emmanuel sont tous mariés il ne reste plus que moi. Oui Kenzo est marié et tenez vous bien ! il est marié à Didi. Il a crié ici que c'était fini avec elle et qu'il ne pouvait supporter les relations à distance mais dès que celle ci a mis les pieds sur Abidjan il a dépêché les siens pour aller voir ses parents.
Donc je disais c’est comme ça que j'ai connu Ashley. Elle s'entend avec presque tout le monde sauf ma mère qui la tolère. Je ne sais d'ailleurs pas pourquoi. Peut être que dans le fond c'est ce qui m'empêche de m'engager sérieusement avec elle bref je ne sais pas. Je finirai par savoir pourquoi j’hésite tellement.
J'ai passé une mauvaise nuit c’est donc naturellement que je me suis réveillé avec la tête des mauvais jours. Ashley était déjà allée au travail je suppose sans me le faire savoir du genre elle est trop en colère. Je ne la chercherai pas d'ailleurs. Elle est sortie sans même me faire le petit déjeuner c'est bien. Je me suis dirigée vers le frigidaire pour me prendre un jus frais après quoi je suis sortie de la maison toujours avec la mauvaise mine
Aujourd'hui c’est vendredi je dois passer chercher Mia Chez sa mère.
Après le boulot j’ai pris la route de chez ses parents. C'est toujours avec beaucoup d'appréhension que je me présente ici
Maman : oh Nolan tu es déjà là ?
Moi : oui maman comment tu vas ?
Maman : oh c'est la vieillesse hein les rhumatismes par ci et par la.
Moi : ah vraiment désolé mais il faut faire vérifier ça.
Maman : tu as raison mon fils mais les hôpitaux je n'aime pas. Attends je vais chercher la petite
Moi : d'accord
Peu de temps après je voyais Mia arrivée avec Léna.
Léna (me faisant la bise) : comment tu vas ?
Moi : comme tu vois, on ne se débrouille pas mal
Léna : ok
Mia : papaaaaaa
Moi : ça va ma puce ?
Mia : oui mon sac est près on s'en va ?
Moi : fais un câlin à maman et mamie puis on s'en va
Elle s'est jetée dans les bras de sa mère puis dans ceux de sa grand mère avant que je la place dans la voiture.
Léna : rentrez bien
Moi : merci
La voir est une douce torture pour moi. C'est de plus en plus difficile à chaque fois. Pourtant j'ai essayé. Avec Le temps elle a gagné en maturité et en confiance. Cela se dépeint sur elle. Elle est plus belle, plus joviale et dégage une telle assurance qui m’obnubile souvent. Mia nous a liés à jamais elle et moi. Chaque weekend sur deux je suis emmené à la voir. À chaque fois je me rappelle de combien j’ai merdé aveuglée par la haine.
...Sarata Keita...
Karl (serrant ma main) : tu es trop stressée Sara, tu verras que ça se passera bien.
Moi : si tu le dis mais j’ai ce mauvais pressentiment qui ne me lâche pas depuis
Karl : tu te fais des idées
Moi : hummm
Je touche l'écran devant moi et vois qu'il ne nous reste plus que cinq minutes avant d'atterrir sur le sol gabonais. Nous avons décidé de faire un grand pas dans notre relation : celle des fiançailles suivies du mariage. Nous commençons d'abord par la famille de Karl qui viendra ensuite se présenter à celle de ma famille.
Karl a une situation financière et un job stables tandis que moi je viens à peine de commencer dans une grande boite.
Karl s'est avéré être une personne de parole. Il m’a soutenue dans tout et malgré le fait que je ne voulais pas de rapport. Il a supporté sans broncher. Enfin il y'a des jours ou c'était difficile mais on a tenu bon. Si ce n'est pas le bon alors je ne sais pas qui je dois attendre encore.
Je suis super anxieuse à l'idée de rencontrer sa famille. Je ne sais pas à quoi m'attendre. J'ai juste échangé en passant avec sa sœur, juste une ou deux fois et rien de plus.
"Chers passagers merci de bien vouloir maintenir vois ceintures attachées jusqu'à l’extinction de la consigne lumineuse. Nous engageons des à présent notre descente sur Libreville"
Les hôtesses sont passées vérifier nos ceintures ainsi que nos sièges. Et c’est en soufflant que j'ai senti l'avion se poser sur ce sol qui n'était parfaitement inconnu.
Karl a tiré nos trolleys et nous sommes sortis de l'avion. Au control il est passé du côté des résidents tandis que moi je passais par celui des ressortissants étrangers. Il m’a attendue à la sortie ou après une longue attente nous avons pu récupérer nos valises.
Moi : c'est bon tout y est
Karl : ok allons y alors, le chauffeur doit être déjà là
Moi : je te suis
Nous sommes passés par la douane avant de sortir complètement du côté des arrivants. De loin j’aperçu un monsieur qui agitait sa main vers nous
Moi : c'est lui ?
Karl (souriant) : oui oui c’est lui
Nous sommes donc partis vers lui.
Karl : chef Édouard comment ça va ?
Chez Édouard : oh je vais bien mon petit...mais je vois que tu n'es pas seul la
Karl : chef je te présente ma future femme. Elle s'appelle Sarata
Chef Édouard : ooooh sois la bienvenue ma fille. Karl tu as bien choisi elle est vraiment belle.
Moi : merci chef Édouard
Chef Édouard : ah tu es belle hein. Tu es de quelle tribu ma fille ?
Moi : euh...
Karl : elle n'est pas d'ici elle est ivoirienne
Chef Édouard : tout ça c'est l'Afrique nous sommes frères. Laissez les affaires je m'en occupe
Karl : non toi laisse je m'en occupe
Karl m’a fait un sourire. Il faut avouer que chef Édouard m’a quelque peu mis à l'aise. C’est un homme d’un certain Age de teint noir ainsi que de taille moyenne. Nous l'avons suivi jusqu'à la voiture. Durant tout le trajet j'ai été frappée par la propreté des routes. C'était vraiment beau à voir. Nous avons roulé jusqu'à passer vers la mer je crois
Moi : c’est ici ton quartier ?
Karl : oui c’est la sablière
Moi : un peu comme à Bassam chez moi
Karl : tu vas me faire découvrir alors
Moi : sans soucis
Il s'est penché et ma embrasée tendrement
Chef Édouard : doucement les enfants ! attendez au moins de vous retrouver dans la chambre
Nous avons éclaté de rire en nous éloignant l'un de l'autre. Devant un portail de couleur bleu, chef Édouard a klaxonné. Mes yeux se sont grand ouverts quand nous avons passé le portail. L'espace sur lequel reposait la demeure était assez impressionnant. J’ai l'impression de faire tâche alors que nous descendons. Ma maison familiale est assez grande mais comparée à celle-ci ce n'est rien.
Moi (tirant sur la chemise de Karl) : c’est ici que tu vies ?
Karl : eh oui
Moi : ok
Chef Édouard : rentrez mes enfants on s'occupe des valises
Karl : viens on va chercher ma mère
La mère de Karl ne sait pas que nous venions. D'ailleurs personne sauf chef Édouard ne le savait. Il comptait faire la surprise. Nous avons foulé le salon où il n'y avait personne.
Karl : elle doit sûrement être dans sa chambre. Prends place je reviens
Je me suis assise comme il me Le demandait et j'en ai profité pour regarder un peu autour de moi. Il y avait des photos j'ai deviné que c'était la mère de Karl car la ressemblance était flagrante. Jai aussi vu des photos du père, des deux sœurs et de ses deux grands frères. Karl est Le troisième de la famille.
J'ai entendu des pas dans les escaliers. Je me suis automatiquement levée en les entendant.
La mère de Karl est apparue dans un ensemble richement brodée. Tout en elle dégageait du luxe, même sa démarche. Elle avait des aires qui me faisaient penser à la première dame du Cameroun.
La mère de Karl : bonjour mademoiselle ! Vous voulez voir quelqu'un ?
Karl : euh maman Je te présente Sarata, celle qui a pris mon cœur. Nous avons fait le voyage ensemble.
La mère de Karl : ah ! Sarata ? C’est de quelle partie du Gabon ?
Karl : elle...
La mère de Karl : mais elle n'est pas muette Karl laisse la parler. Sarata je t’écoute
Moi : je suis de la Côte d'Ivoire maman
La mère de Karl : oh d'accord ! Assied toi, on t’a servi quelque chose à boire ?
Moi (souriant) : non merci maman ça ira. J'ai bu assez dans l'avion
La mère de Karl : tu peux m’appeler Nathalie
Moi : euh d’accord
Nathalie : ok (de mettant à crier) BRIGITTE, BRIGITTE
Une fille en tenue de domestique est apparue
Brigitte : oui madame
Nathalie : il faut préparer deux chambres différentes une pour mon fils et une autre pour son amie. Tu regardes où je mets les nouveaux draps là il faut les utiliser
Brigitte : bien madame
Elle s'est concentrée sur son fils à prendre les nouvelles, me laissant complètement à l'écart. Je commençais à me sentir mal à l'aise.
...Cécile Kassoum...
Oui je suis madame Kassoum depuis six ans maintenant, j’ai même un petit garçon de trois ans qui se prénomme Léopold Kenny Kassoum. Je vous assure que moi même j’ai bataillé pour ne pas que mon enfant porte ce vieux prénom mais c'était sans compter sur Samuel qui voulait coûte que coûte faire hommage à son père décédé. J'ai fini par céder. Il ne faut pas qu'on me traite de femme difficile.
Mon mariage a été fait simplement sans grandes pompes avec les personnes qui nous sont chères. Je n'ai pas voulu de grand mariage car pour moi cela ne qualifie pas un mariage. Je l'ai préféré sobre et raisonnable au niveau du budget.
Il y a deux ans j'ai perdu ma belle mère. Oui oh Dame Tania a quitté le monde des vivants. Je crois qu'elle est morte de pauvreté. Ses magasins avaient premièrement pris feu. Samuel l’a délogée car elle se plaignait de vivre dans un petit deux pièces. Ensuite quand j'ai accouché elle est venue faire un scandale sois disant que l'enfant n'était pas de son fils. Tout le monde était abasourdi car Kenny se trouve être la copie conforme de son père.
Samuel a décidé de couper les ponts mais payait toujours son loyer, l’agent de poche il ne lui donnait plus. J’ai vraiment essayé de lui faire entendre raison mais à chaque fois que j’abordais le sujet ça devenait une crise d’état dans la maison si bien que j’ai fini par laisser tomber.
A chaque fois qu'elle nous croisait en ville c'était les scandales, traitant Samuel d'enfant indigne et m'accusant d'avoir emprisonné l'âme se son enfant. Jusqu'au jour où un de ses domestiques nous appelle pour nous annoncer sa mort. Il n'y avait que Samuel, Nadia, Syntiche, la mère de Syntiche, tata Bénédicte, tata Marianne ainsi que moi. Même ses parents n'ont pas fait le déplacement.
Samuel : je suis prêt (prenant une tranche de pain) je suis même en retard
Moi : tu as dit au revoir à Kenny ?
Samuel : oui j’ai dis au revoir à Léopold
Moi : tchrrrr mon enfant est trop jeune pour ce prénom-là
Samuel : lol je t'aime aussi
Il m’a embrassée puis s'en est allé. Je ne vais d'ailleurs pas tarder moi aussi. Quand nous allons au travail Kenny reste avec la nounou. Ma petite société marche bien, elle se développe
Moi : Kenny tu dis au revoir à maman
Kenny : bye
Il était concentré comme ça sur la télé à cause des dessins animés donc il ne me calcule pas. Après il va se mettre à pleurer quand il va réaliser que je suis partie
Moi : Rolande n'oublie pas de lui donner la nourriture aux heures précises hein
Rolande : d'accord madame
Moi : je vais souvent t’appeler donc garde ton téléphone près de toi
J’ai pris la route au bord de ma voiture jusqu'à ma société. Je me suis dirigée vers le bureau de la chargée de communication pour lui faire un coucou
Moi (ouvrant la porte) : Naomie c’est comment ?
Naomie : madame Kassoum c’est maintenant que tu arrives ?
Moi : ce sont les embouteillages je t'assure
Naomie (riant) : c’est ça toujours les embouteillages. Comment va mon fils Kenny
Moi : il va bien oh ! Il faut souvent passer le voir. Depuis que tu as quitté la maison tu ne nous rends plus visite
Naomie : tu exagères. C’est l'église qui me prend du temps mais je vais passer je te promets
Moi : Tantie Eglise lol