Partie 6 : êtes vous marié?
Ecrit par Mayei
Partie 6 : Etes-vous marié ?
...Ashley Kouyo....
J’ai l'impression de ne pas avancer dans cette relation avec Nolan. Cela fait trois ans qu'il s'est présenté devant mon père pour lui dire que nous étions dans une relation sérieuse. Normalement la dote et le mariage devaient suivre mais jusque là rien de chez rien, c’est silence radio quoi. J'ai essayé subtilement de lui forcer la main mais rien,il ne réagit pas. C'est de plus en plus frustrant vue que toutes mes amies sont entrain de se marier et moi même les fiançailles je n'ai pas. À chaque fois que je me rends chez l'une d’entre elles, c'est pour les appeler madame alors que je traîne toujours le nom de mon père. Encore heureuse que je sois l'unique fille de ma famille parce que je suis sûre que si j'avais des sœurs avec la lenteur de Nolan, elles seraient toutes mariées déjà et moi à la bourre.
Tous les amis de Nolan, en tout cas ceux que je connais sont déjà mariés. Même Dans sa famille, les hommes sont casés. Mais la qualité d'homme que j'ai eu la ne veux pas s'engager. Le pire c'est que je ne sais pas ce qui l’en empêche. Ça fait une semaine que je lui fais la tête suite à l'histoire des préservatifs. Il jure qu'il reste dans son coin moi aussi je resterai dans le mien quelles sont ces légèretés ? Je vais mettre toute ma vie de coté pour toi or tu ne t'engages pas. À quel moment vais-je commencer à avoir mes propres enfants avec les temps de maintenant où la ménopause arrive de plus en plus vite.
Yolande : Ashley je ne sens pas la joie sur ton visage
Moi : yoyo comment je peux être heureuse avec tout ce qui se passe ? Moi aussi je veux être appelée madame Ehui. Je veux porter une alliance au doigt et appartenir réellement à quelqu’un.
Yolande : je te comprends ! Ça viendra sois juste patiente
Moi : non ! C'est toujours ce qu'on me dit. "Sois patiente" "attrape ton cœur" etc. ça fait trois années que je patiente pourtant.
Yolande : et qu'est-ce qui peut expliquer le fait qu'il ne s'engage pas selon toi ?
Moi : je n'en sais rien
Yolande : tu penses qu'il a toujours des sentiments pour la mère de sa fille ?
Moi : je ne crois pas. Ils ont juste gardé une relation cordiale et saine pour le bien être de la petite et je lui fais confiance quand il le dit. Quand j'observe Léna aussi je vois qu'il n’y a que sa fille qui l'intéresse. Elle ne louche pas sur Nolan
Yolande : ok si tu le dis dans ce cas force lui la main avec un enfant. On a tous vu ici comment Nolan était Gaga quand la petite Mia est née. Il aime les enfants et je crois que si tu en fais un il se rapprochera encore plus de toi.
Moi : tu penses que je n'ai pas essayé ? Nolan ne me touche pas si ce n'est qu'avec le préservatif. Pourtant je lui ai fait croire que je prends la pilule. J’ai fais exprès de mettre l'alarme à une heure où il est toujours présent et je prends de faux comprimés qu'il croit être contraceptifs.
Yolande (tapant dans ses mains) : tu es forte mais tu as oublié aussi que tu peux percer les préservatifs tout simplement au lieu de te forcer à avaler de faux cachets.
Je suis restée silencieuse un instant en me demandant pourquoi je n'y avais pas pensé d'aussi tôt. C'est quand même quelque chose de basic. Même les débutantes connaissent cette arnaque et voilà que je suis passée à coté.
Moi : je vais devoir y aller yoyo mais sache que tu viens de me donner un sacré coup de pouce
Yolande : ravie d'avoir pu aider.
Elle m’a raccompagnée jusqu'à ma voiture et après des signes de la main en guise d’au revoir, je suis sortie de chez elle en direction de la pharmacie la plus proche. Je crois que j'ai dépensé en tout dix mille francs pour l'achat de préservatifs. J'ai enfin mis Le cap sur la maison. Yolande était au début une simple collègue mais avec le temps nous nous sommes vraiment rapprochées l’une de l’autre au point de se confier tout et n’importe quoi. J’ai rencontré Nolan un jour alors que j’étais de passage chez elle.
Jean : bonne arrivée madame
Moi : merci jean. Monsieur est sorti il y a longtemps ?
Jean : ça peut faire une heure comme ça hein
Moi : il t’a dit où il allait ?
Jean : non madame
Moi : ok ! Tu as mangé au moins ?
Il s'est frotté la tête en souriant. J’ai tout de suite deviné qu’il n’avait pas mangé mais hésitait à me le dire.
Moi : je t'ai toujours dit que ça ne me dérange pas que je te serve quelque chose pour manger. Je vais te faire un sandwich et je reviens
Jean : mais madame ne vous dérangez pas...
Moi : je reviens jean
Nos employés ne sont pas des esclaves donc je les traite du mieux que je peux. Je lui ai fais un sandwich au jambon que je lui ai apporté.
Dans la chambre je me suis munie de mon panier à cheveux ou j’ai fais sortir mes aiguilles à tissage. Je ne suis mise à peser tous les préservatifs un par un.
Le soir venu, je me suis faite sexy et quand j'ai entendu le Klaxon de Nolan j'ai pris une posture provoquante avec le cœur battant sans oublier que j'avais la tenue qui allait avec.
Nolan (ouvrant la porte) : ouh la....
Moi (sensuelle) : bonne arrivée mon cœur
Nolan : que ce vaut tout ceci ?
Je me suis approchée de lui avec toute la belle démarche que je pouvais sortir. Je me suis mise à lui déboutonner la chemise et le caresser autant que je le pouvais. Il s’est laissé faire doux comme un agneau
Nolan : ne me provoque pas Ashley
Moi (amusée) : sinon ?
Il m’a empoignée par les fesses et très vite s'est retrouvé au dessus de moi dans le lit. Très vite nos vêtements ont quitté nos corps et se sont retrouvés négligemment à même le sol. Très vite mes gémissements se faisaient entendre dans toute la pièce et ce n’était juste que les préliminaires.
Moi : j’ai pris des préservatifs
Nolan : j'en ai pris aussi t'inquiète
Mon envie a baissé d'un cran quand il a enfilé un préservatif de son lot à lui. Je n'avais pas envie de gâcher le moment donc j’ai pris sur moi toute frustrée. J’avais fait tout ce manège avec les préservatifs percés pour un rien. Je n'étais plus dans le mood comme au début. J’ai simulé jusqu'à la fin. Il n'y est pas allé de la plus souple des façons. Il m’a malmenée dans tous les sens durant plusieurs heures en plus.
Nolan (se retirant brusquement) : merde !!!!
Moi : qu'est-ce qui se passe ?
Nolan : Le préservatif n'a pas tenu
Moi : c’est casse ?
Nolan : oui
Je jubilais dans mon cœur. Il y a un DIEU pour tout le monde. DIEU n'oublie pas ses enfants.
Nolan (sortant de la douche) : je reviens
Moi : tu sors ?
Nolan : je dis je reviens Ashley
Moi : ok
Mon cher sors autant que tu peux. De mon côté je suis restée couchée sur le lit et j'ai même gardé les pieds levés comme je vois souvent dans les films avec les femmes qui veulent chopper la grossesse. Aujourd'hui même si je ne suis pas dans ma période DIEU aura pitié de moi et cette grossesse rentrera coûte que coûte.
Nolan est revenu peu de temps après. J’ai remarqué le sachet de pharmacie dans sa main.
Nolan : tu as pris une douche ?
Moi : non pourquoi ?
Nolan : vas prendre une douche Ashley
Moi : ????
Nolan : s'il te plaît va prendre une douche Ashley s'il te plaît écoute moi
Je n'ai pas bronché j'ai pris ma douche et je suis revenue vers lui enroulée dans une grande serviette
Moi : c'est bon la ? Satisfait ?
Nolan : tu peux prendre ce médicament
Il regardait vers mon chevet
Moi : un médicament ? Quel médicament ? Pourquoi ?
Nolan : Ashley tes questions me fatiguent. Tu ne peux pas faire quelque chose sans poser de ques...
Moi : Nolan ça suffit...si quelqu'un vient te faire prendre un médicament tu le prendras sans savoir quel genre de médicament c’est ?
Nolan : c’est la pilule du lendemain
J'ai senti mes jambes trembler. Je me suis faiblement assise sur le lit ne réalisant pas encore ce que Nolan venait de me dire. La pilule du lendemain ? À ce point ? Mes larmes ont commencé à picoter mes yeux.
Nolan : ash...
Moi : jamais autant snif tu ne m'avais fait autant mal Nolan ! snif Sortir de la maison jusqu'à aller ne prendre la pilule du lendemain. Snif Dans ce cas on fait quoi ensemble ? snif Pourquoi sommes-nous encore dans cette relation si tu ne comptes pas aller de lavant avec moi snif
Nolan : je ne suis pas prêt Ashley...prend le médicament s'il te plaît
Je me suis mise à pleurer de plus belle mais c’est comme si mes larmes ne le touchaient pas. Il m’a présenté le médicament qui était dans une sous tasse. Je l'ai mis dans la bouche en tremblant puis il m’a passé le verre d'eau que j’ai aussi pris
Moi (ouvrant la bouche) : voilà sniff
Nolan : la langue aussi
Moi : tu es sérieux là ?
Nolan : ... ...
Moi : pffff j’ai soulevé la langue pour qu’il voit que je n'avais pas la pilule dans la bouche
Il est sorti pour descendre le tout dans la cuisine. J'ai couru à la douche pour me débarrasser du médicament dans les toilettes. Vous pensiez vraiment que j'avais avalé ?
...Naomie...
C'est à croire que tout le monde sur cette page attendait ma mort. Moi même je pensais que je partais pour toujours mais ça n'a pas été le cas. Je me suis réveillée après un lavage d'estomac. Je pensais que ma tante allait me laisser pour morte mais elle m’a rapidement envoyée à l'hôpital même si elle n'y a laissé toute seule après avoir appelé Cécile. Elle a bien précisé qu'elle ne voulait plus de moi dans sa maison comme quoi elle ne veut pas d’une sorcière suicidaire.
Cécile est restée à mon chevet jusqu'à ce que le docteur ne permette de quitter l'hôpital. J'en ai profité pour lui présenter sincèrement mes excuses. Elle m’a même proposé de me rendre Chez elle en attendant que je me remette sur pied ce que j'ai accepté. Elle a été là pour moi malgré ce comportement odieux que j’avais eu envers elle.
Cécile a eu de la chance de tomber sur un homme comme Samuel. Il prend vraiment soin d'elle, de leur petite famille. Elle ne manque de rien peu importe ce qu'elle demande. Je lui souhaite que du bonheur en tout cas.
Je fais avec mes moyens de bord. J'ai décidé de laisser tomber cette histoire de luxe et d'homme à tout prix. Je me suis plus investie dans la prière et m'engage de plus en plus dans les activités de l'église. Quand le temps me le permets je fais même des campagnes d'évangélisation avec des frères de l'église. Il n’y a pas meilleur refuge que notre seigneur DIEU.
Aujourd'hui je travaille pour Cécile
Toc toc
Moi : oui ?
Cécile (ouvrant la porte) : tu viens on part déjeuner
Moi : toutes les deux ?
Cécile : non Bintou est de la partie
Moi : hum tu sais que je n'aime pas trop cette fille.
Cécile : tu exagères Naomie. Tu dis que tu vas à l'église la on ne t’a pas appris à aimer ton prochain comme toi même ??
Moi (me levant) : n'empêche que j’ai mes intuitions. Allons
Nous sommes allées manger avec cette Bintou qui ne fait que parler à longueur de journée. Elle parle parle, sans te taire. Même en ayant la bouche pleine elle parle encore. C’est vraiment abusé
Bintou : Cécile regarde un peu les hommes qui viennent d'entrer. Ils sont super beaux tu ne trouves pas ?
Moi (exaspérée) : Cécile est mariée pourquoi doit elle regarder d'autres hommes ?
Cécile : Naomie...
Bintou : laisse, il y a des personnes trop coincées sur cette table.
Moi : je retourne au boulot
Cécile : mais ton assiette est encore pleine
Moi : je n'ai plus faim certaines personnes sur cette table m'ont coupé l'appétit
Cécile : vous êtes lourdes des fois
Bintou : il faut te décoincer ma belle
Je l'ai gratifiée d'un regard très noir avant de régler ma facture et de m'en aller. Elle me sort par les pores cette fille. Elle est du genre à envoyer quelqu'un sur la mauvaise voix. Je le sais parce qu'il n'y a pas longtemps j'étais ce genre de personnes mais Cécile ne voit rien de tout ça
...Nabil...
Moi (prenant la carte) : merci
Dans le couloir j'ai lancé l'appel pour joindre ma femme.
Mouna : tu es enfin arrivé chéri ?
Moi : oui ma belle. Je viens de récupérer la carte pour la chambre d'hôtel comme ça
Mouna : tu me manques énormément
Moi : tu me manques aussi ma belle. Et les filles elles vont bien ?
Mouna : oui Fatima joue un peu partout et Myriam vient de terminer son biberon comme ça
Moi : d'accord prenez soin de vous s'il y a un quelconque problème appelez moi.
Mouna : d'accord je t'aime mon cœur
Moi : je t'aime aussi ma belle
J'ai raccroché et je suis enfin rentré dans la chambre.
"Depuis que je t'attendais c'est maintenant que tu arrives ?"
Je me suis mis à sourire en reconnaissant cette voix. Pour ma femme je suis en mission pour le travail mais c'est pour une toute autre raison que je me retrouve ici. Pour être avec cette personne avec qui je ne peux m'afficher ouvertement.
Moi : je suis là maintenant et tout à toi
"Tu seras tout à moi en effet. J'ai hâte de t'en faire voir de toutes les couleurs"
Moi : je ne demande que ça
Ces voyages, je les organise en moyenne deux fois par mois. Ma position au sein de l’entreprise ne laisse pas de doutes planer au niveau de ma femme. Elle m’accompagne toujours à l’aéroport. Je prends effectivement l’avion mais pour une toute autre destination. Je dis merci au roaming. J’aime ma femme, je l’aime à en mourir. Elle me comble sur tous les plans. Elle m’a donné deux merveilleuses filles qui rendent mon existence encore plus joyeuse et lumineuse mais je ne peux pour autant me détourner de ce pourquoi je suis ici. C’est comme ça, c’est devenu une partie de moi et je n’y peux rien.
...Olivier Thalmas...
Je suis en train de me rendre à un rendez vous très important. Il me faut cette société. Si je réussi à faire accepter mon assurance à cette société cela fera du gros revenu dans mes caisses. Je sais déjà avec quelle autre assurance je suis en compétition et tel que je connais mes concurrents ils ne vont pas hésiter à jouer sur les points faibles de ma société. Par conséquent j’ai fais une analyse détaillée de leurs points négatifs et je ne vais pas me priver pour jouer là-dessus.
Il s'agira ici, si j’ai ce contrat d'assurer une centaine de salariés, je ne peux pas rater ça. C'était au directeur marketing de s'en occuper mais j’ai préféré prendre le relais car je ne veux pas de bavure.
Une fois arrivé, on m’a dirigé vers la salle où aurait lieu l'entretien puis j'ai attendu. Le rendez vous était prévu pour 10h (regardant ma montre) il est 9h00. En tout j'ai une grande heure d'avance. J'attendrai patiemment.
Trente minute après j’apercevais monsieur Koné.
Monsieur Koné : oh monsieur Thalmas vous êtes déjà là ?
Moi (debout et souriant) : comment allez vous monsieur Koné ?
Mr. Koné : très bien merci. J'en déduis que vous aussi vous avez bonne mine.
Moi : merci
Mr. Koné (à sa secrétaire) : monsieur Koman n'est pas encore arrivé ?
Elle : non monsieur.
Mr. Koné : apporte-nous quelque chose à boire alors... (se tournant vers moi) alors monsieur Thalmas comment va madame ?
Moi (me raclant la gorge) : je ne suis pas encore marié monsieur...
Mr. Koné : ah mais il faut penser à le faire hein vous ne rajeunissez pas.
J’ai fais un sourire jaune. Monsieur Koné est un redoutable homme d'affaires. À lui seul il a une banque, une compagnie téléphonique ainsi que plusieurs autres petits business. Il vaut plusieurs milliards.
C’est à 11h15 que monsieur Koman s'est présenté. Je crois avoir pris une longueur d'avance sur lui par rapport à la ponctualité
Mr. Koné : monsieur Koman le rendez vous était à 10 heures. Vous avez plus d’une heure de retard
Mr. Koman : je suis vraiment désolé monsieur. J'ai accompagné ma femme et mon nourrisson à l'hôpital. Il était très mal en point
Mr. Koné (inquiet) : il n'a rien de grave j'espère
Mr. Koman : une forte fièvre due à la poussée dentaire
Mr. Koné : ah ça ne manque pas ça. Prenez place
Nous nous sommes salués et la Réunion a pu finalement commencer. Chacun a débattu sur comment sa société pouvait répondre aux différentes attentes des employés de monsieur Koné. Monsieur Koman a joué sur le fait que sa société soit plus ancienne que la mienne donc plus digne de confiance. J’ai relevé en démontrant combien leur processus de remboursement prenait un temps considérable.
Mr. Koné : merci pour ces exposés détaillés je crois que je vais m'associer avec vous monsieur Koman
J'ai cru que le plafond me tombait sur la tête. J'étais pourtant sûr de l'avoir ce contrat. Jai pris sur moi en souriant malgré cette colère qui grandissait en moi. Je n'avais plus envie d'être là à regarder monsieur Koman me lancer des sourires narquois.
Mr. Koné : vous savez monsieur Thalmas, j’ai bien aimé votre ponctualité et le fait que votre société ait ce côté nouveau et frais, c’est de l’innovation. Je vous aurais bien choisi mais vous n'êtes pas marié monsieur Thalmas. Je fais plus confiance aux personnes qui savent gérer et tenir un foyer.
Moi (le visage haut) : bien monsieur...sans vous manquer de respect, je vais chercher à partir
Mr. Koné : vous pouvez y aller
J’ai quitté les lieux frustrés. Je n'en revenais pas. Ma situation matrimoniale a quoi à avoir avec mon boulot ? Depuis quand on prend des décisions en fonction de ça ? J'avais envie d'exploser. J’ai desserré ma cravate avec rage avant de frapper sur le volant ce qui actionna le Klaxon et attira l'attention du gardien
Lui : un problème monsieur ?
Moi : vous pensez être en mesure de m'aider moi si jamais j’ai un problème ?
Lui : ... ... ...
J’ai démarré pour me rendre au boulot. Je me suis dirigé Chez Richard et sans même salué j’ai versé tout ce que j'avais sur le cœur
Richard : ça ne sert à rien de t'énerver ou de t'en prendre à lui. Chaque personne sait comment il prend ses décisions. Puis il n'a pas tellement tort. Tu devrais sérieusement penser au mariage déjà que ça nous fait perdre les marchés.
Moi : tu ne vas pas t'y mettre toi aussi...change de sujet
Richard : lol. Il faut qu'on donne une réponse aux candidats. J'aime bien le deuxième monsieur et aussi la fille
Moi (pique à vif) : il est hors de question que cette petite effrontée face partie de mon effectif
Richard : je suis pour qu'elle y fasse partie. Ce n'est pas toujours qu'on croise quelqu'un, une fille en plus qui arrive à te laisser sans voix. Non mais tu as vu comment elle t’a remis à ta place ?
Moi : j’ai dis que je ne veux pas d'elle.
Richard : et moi si. J’ai autant le droit de l’engager que toi de la débaucher. Ma voix compte à 50%
Moi : pfffff
Richard : on joue à Pile ou face ?
Moi : je suis partant...je prends face
Il a fait sortir une pièce de sa poche qu'il Jeta en l'air...