pris en flagrant délit

Ecrit par R.D

Chapitre 11




« L’absence de l’être aimé laisse derrière soi un lent poison qui s’appelle l’oubli »



Abdoul



-Moi : Tu as invité qui ?

-Ahmed : Une de mes copines et toi ? Ne me dis pas que tu iras seul ?

-Moi : Je n’ai invité personne. Je préfère sortir en célibataire.

-Ahmed : Après tu te diras être sage ? N’importe quoi ! Coureur de jupon c’est le meilleur qualificatif pour toi.


Apres 1 heure de route  à se chamailler sur l’endroit où on ira, on tomba d’accord. On descendit de la voiture en mode frimeur comme d’habitude. J’étais entrain de marchander pour une tente, lorsque je l’aperçus assise seule face à la mer.


Elle avait porté une robe bustier et avait laissé ces cheveux lui tomber en cascade sur les épaules. Je savais qu’elle ne m’avait pas vu, alors je me demandais si oui ou non il fallait aller la saluer. Je décida finalement de lui faire un coucou mais avant que je n’arrive à sa hauteur, un homme qui m’étais inconnu s’assis à ses côtés. Malgré moi  mon cœur se serra de jalousie. Qui cela pouvait-il être ?



-Ahmed : Laisse la meuf tranquille je te voie déjà venir

-Moi : Que fou-t-elle avec lui ? Elle m’a si vite oublié ?

-Ahmed : Tu as rigolé avec elle et elle est passée à autre chose laisse couler gars



Il s’agissait de Miriam une de mes ex. Cela fait déjà 1 an qu’on est séparé et tout ça à cause de ma stupidité. Je n’aurais jamais su que la voir avec un autre me rendrais jaloux car elle m’a quitté parce que mon cœur appartenait à Oumou. Oumou mon amour impossible qui hante jusqu’à lors mes nuits.


-

Moi : Je préfère qu’on change de plage

- Ahmed : On n’ira nulle part. Laisse couler stp la meuf ne t’appartiens plus.


Je pense quand même qu’il avait raison mais elle était vraiment plus belle qu’à mon souvenir. Pourquoi nous les hommes n’aimons-nous pas celles qui se battent bec et ongle pour nous ? Pourquoi  Il a fallu que je m’entiche de la femme de mon frère et pourtant je savais que jamais au grand jamais on allait être ensemble ?




Aissatou



Il était déjà 15h lorsque j’ouvris les yeux. J’avais des courbatures de partout et même pour poser le pied par terre c’était un problème. J’ai eu du mal à trouver le sommeil car je ne cessais de ressasser en boucle le moment que j’ai passé avec Boubah et surtout la manière dont il m’a chassé.


Comment peut-il me chasser de la sorte comme s’il n’avait pas pris son pied tout autant que moi ? Il a carrément osé blesser mon égo mais je ne suis pas le genre de femme qui pleure sur son sort en attendant une miséricorde divine. Je suis le genre qui agit et se dit que Si Dieu le veut, ça ira.


Je pris ma douche et sortie rejoindre maman qui était avec tante Amina au salon. Je suis sûre qu’elle voudrait que je leurs raconte quelques choses, mais pour le moment je ne suis pas d’humeur. Il fallait que j’aille le voir. Je ressentais jusqu’à ses baisés sur ma peau nue qui me filais la chair de poule.



-Maman : Ou vas-tu comme ça ?

-Moi : Bonjour mes femmes. J’espère que vous allez bien

-Tante Amina : Oui et  toi ? J’ai cru que j’allais te trouver à la maison ce matin, me dit-elle en me faisant un clin d’œil.

-Moi : Les choses ne se sont pas passées comme je le voulais. Je vais vous raconter cela au retour en attendant je dois sortir faire tour.


Je me hâta vite fait pour rejoindre le dehors sous peine qu’elles m’assomment de questions.



Après 15 minutes de conduite, j’étais déjà dans le hall de son bureau. Je n’ai même pas fait cas de sa secrétaire que j’ai pénétré dans son bureau. Il était comme d’habitude plongé dans ses dossiers et fit signe à son assistante de nous laisser.



-Boubah : Je pensais t’avoir prévenu de toujours m’aviser avant de rentrer dans mon bureau.



Je balança mon sac sur le fauteuil en face  avant de me diriger vers lui. Je m’assis sur son bureau, l’embrassa avant de sortir sa queue de son pantalon sous son regard étonné



-Boubah : Je suis entrain de travailler ce n’est pas le moment


Il s’interrompit en poussant un juron


-Moi : Il n’y a pas de temps propice pour prendre son plaisir.


Il me releva et comme je m’y attendais, me tourna de sorte que je mette mes coudes sur son bureau et me pénétré à nouveau. Il étouffait mes gémissements avec sa bouche jusqu’à ce qu’on explose à nouveau dans une jouissance totale.



-Moi : Si au moins je ne gagne pas ton cœur, je gagnerai ton corps. Je viendrais cette nuit si tu veux. Il fait froid actuellement dis-je en me nettoyant

-Boubah : Que veux-tu exactement ?

-Moi : Je te veux toi tout entier.

-Boubah : Tu oublies que je suis un homme marié ?


Malgré moi j’eus un pincement au cœur


-Moi : Sur les papiers oui mais pas autres choses. Ton mariage ne rimait a rien du tout alors va mentir a une autre mais pas à moi

-Boubah : Je ne te permets pas. 

-Moi : Tu ne me permets pas quoi ? De venir me faire baiser dans ton bureau ? Chez toi ? Tu ne me permets pas de te donner ton plaisir vu que tu es célibataire pour moi ou te dire clairement que je veux de toi dans ma vie


Il me regarda un moment ébahis avant de reprendre la parole


-Boubah : J’ai été clair avec toi et je te le dirais toujours. Tant que tu me donneras tes fesses, je ne dirais pas non au contraire je te ferais toujours autant hurlé. Mais mon cœur il reste et appartiendra à Oumou. Que je me remette avec elle ou pas

-Moi : Oumou par ci Oumou par là. Refais ta vie c’est nettement mieux pour toi

-Boubah : Si je le refais, ce ne sera surement pas pour une femme qui s’offre à moi aussi facilement


Là il venait de me blessé et ce, énormément


-Moi : Une femme qui te fait prendre ton pied. Tu oses me dire que tu l’aimes ? Pourtant quand tu prends ton pied ce n’est pas avec elle. Si tu l’aimais autant, tu ne te serais pas donné à moi aussi facilement.

-Boubah : Je suis un homme qu’est-ce que tu veux ! Tu me donnes, je prends !

-Moi : Tu veux jouer à ça avec moi ? Ok il n’y a pas de problème. On se donne rendez-vous cette nuit alors. Je prends des dessous de quelle couleur ?



Cela se voyait sur son visage qu’il ne s’attendait pas à ça. Mais c’est loin de me connaitre.



-Boubah : Blanc, vert, jaune, rouge, rose toutes les façons tu va finir nue mieux vaut venir sans rien en dessous.


Même s’il disait ne pas m’aimer, chose qui ne saura tarder, son entrejambe m’appartient et c’est déjà un bon début.


Je lui fis un smack avant de sortir de son bureau.




Boubah



Je ne sais pas ce qu’elle me veut, mais j’ai l’impression qu’elle veut me tuer. Je n’ai pas à me justifier auprès de quelqu’un mais devant une bombe, nous les hommes perdons des fois le contrôle et c’est ce qui m’arrive. Si tu penses être meilleur que moi, juge-moi alors.


Ce qui en est c’est qu’au lieu de réfléchir sur la manière dont je récupérerais ma femme, je suis entrain de baiser une femme qui ne semble pas avoir de répit car elle en demande toujours. Même si je voulais refuser, il suffit juste qu’elle pose ses lèvres charnues sur moi pour que je perde le contrôle.


Pourquoi me priverais-je d’une femme qui pense que pour avoir mon cœur il faut passer par ma queue ? Je ne me gênerais pas en tout cas jusqu’à ce qu’Oumou me montre un brin d’espoir pour notre couple.


Je me replongea difficilement dans mes dossiers pour donner suite à mon travail.



Je descendis ce soir la plus vite que prévu. Il était 18h lorsque je regagna la maison. Sans que cela ne m’étonne, maman était devant la télé.



-Maman : Hey chéri tu vas bien ?

-Moi : Hum depuis quand tu m’appelles par des petits surnoms ?

-Maman : Même bébé je peux t’appeler comme ça. N’oublie pas que c’est moi qui ai poussé ta grosse tête

-Moi : Et ta journée ?

-Maman : Depuis que tu tiens une conversation normale avec moi je vais super bien.


-Assi : Coucou bel homme


Je me retourna et l’aperçus debout avec un tablier et tenant la louche d’une main. Mais que fout-elle ici ?



-Moi : Je peux savoir quel bon vent t’emmène ?

-Assi : Je crois que tu dois revoir les bonnes manières.


-Maman : C’est moi qui lui ai dit de venir préparer pour nous. C’est un cordon bleu


Le monde des femmes me dépassera toujours alors je me leva pour regagner ma chambre.




Oumou



Je me demande tous les jours ce que fait Boubah. S’il pense autant à moi, s’il veut toujours que je revienne ou bien s’il est passé à autres choses. C’est vrai que je lui ai dit que je ne voulais plus avoir affaire à lui, mais j’avais espéré qu’il allait au moins insister pendant un bon moment avant de jeté l’éponge.


Donc c’est ce à quoi se limitaient ses sentiments qu’il m’a tant de fois chanté ? Un mois à insister puis après plus rien ? Les hommes m’étonneront toujours. Je fais tout pour aller de l’avant mais je ne peux me mentir à moi-même. J’ai trop mal de son absence. L’amour que je ressens pour lui me tue à petit feu.


J’étais entrain d’aider ma mère à la cuisine, lorsque je fus prise de nausées. Je courra  vite fait vers les toilettes et me suis mise à vomir. Je pense que même mes tripes y sont passées. Lol 



-Maman : Qu’est-ce qui ne va pas ?


Je releva ma tête du WC avant de lui répondre


-Moi : Je ne sais pas. C’est la première fois que ça m’arrive


Elle ne fit pas de commentaire mais son regard en disait suffisamment.


-Maman : J’espère que tu n’es pas enceinte, sinon ce sera la cerise sur le gâteau


Je repoussa vite fait ces pensées.


-Moi : j’ose espérer que j’ai chopé un virus mais pas ça.

-Maman : Va te coucher et une fois que je vais finir le déjeuner, on va se rendre à l’hôpital

-Moi : Non cela n’en vaut pas la peine. Mais si sa persiste, on verra


Les mères n’en font qu’à leurs têtes. Cela est très bien connu.


Je suis assise derrière dans le taxi en direction de l’hôpital.


Après une trentaine de minutes d’attente, ou plutôt de supplice, le médecin nous reçut. J’avais trop peur que ce soit ca car cela chamboulera vraiment toute dans ma vie.



Je vous épargne le protocole. je suis entrain d’attendre le bilan du médecin depuis un moment déjà en tapotant avec mon pied sur le sol. Je stressais vraiment énormément.

Il nous rejoignit quelques temps après et ouvrit l’enveloppe.



-Docteur : Comme je m’en étais douté, vous êtes enceinte madame



Maman et moi nous nous regardâmes en silence.



-Maman : Ah oui je m’en doutais. Ce sont des signes qui ne trompent pas. Que le bon Dieu en soit loué



J’étais tellement sous le choc que je n’arrivais pas à parler


-Docteur : On dirait que vous êtes la seule contente ici, remarqua le docteur

-Maman : Je suis contente pour nous deux. Depuis qu’elle est marié, elle avait du mal à procréer et maintenant



Elle s’interrompit en voyant les larmes inondé mon visage. Je ne savais même pas quoi penser de tout cela et c’est bien ça le pire.



-Maman : Ma belle ne pleure pas. C’est un cadeau du ciel tu dois t’en réjouir



Une fois avoir pris l’ordonnance avec le médecin, Nous rejoignîmes le dehors.



-Maman : Pourquoi tu pleures ? On dirait que tu as appris une mauvaise nouvelle.

-Moi : Je ne sais pas quoi penser de tout cela maman. Ca fait tellement longtemps que j’attends qu’un bébé vienne sauver mon foyer pourquoi est-ce que cela m’arrive au moment auquel je veux divorcer ? Je n’ai plus envie de vivre ce que j’ai déjà endurée là-bas. Je n’en serais pas capable

-Maman : Nos invocations ne sont pas toujours acceptées au moment auquel nous le voulons. Dieu a un projet bien précis pour nous tous il faut savoir se donner à lui entièrement. Qui te dit que cet enfant ne sera pas une chance pour toi ?


J’avais l’impression que maman ne me comprenais pas. Certes tout ce qu’elle disait était vrai mais mon véritable problème c’est devoir revoir toutes les décisions que je me suis forcé à prendre jusqu’à maintenant.


Comme si elle lisait sur mon visage, elle me rassura vite fait.


-Maman : Cela ne signifie pas que tu vas retourner avec lui. Je préfère même que tu passes ta grossesse à la maison à nos côtés et après avoir accouché, si tu tiens toujours a divorcé, on enclenchera la procédure.

-Moi : Cela fera bientôt un mois que je n’ai pas de ses nouvelles et s’il avait décidé de refaire sa vie et attendais juste que je débarrasse le plancher ?

-Maman : Tu ne seras pas la première mère célibataire. Mais crois-moi si sa mère ose te faire du mal, je me ferais une joie de refaire son portrait compte sur moi.


Elle m’arracha un sourire forcé. Pourquoi un bébé maintenant ? Pourquoi ?




************



Trois semaines étaient déjà passées depuis que j’avais appris la nouvelle. C’est aujourd’hui que je me suis remise sur pieds car tous ces derniers jours j’étais malade. Je pense avoir perdu près de 10kilos tellement j’ai passé mon temps à vomir. Il ne me reste plus que la peau collé sur les os.


On avait parlé avec papa, et on a décidé d’annoncer la nouvelle à Boubah. Normalement il devait être au courant depuis mais ma santé avait tellement dégringolé que j’avais décidé d’attendre d’être en forme.


J’étais entrain de porter une tunique et un collant afin de me rendre chez eux. Même si  je ne voulais plus avoir affaire à sa mère, il fallait au moins qu’il sache l’état dans lequel je me trouve. 


-Moi : Maman, je m’en vais chez eux.  Je vais profiter pour prendre quelques affaires

-Maman : Tu ne veux pas que je t’accompagne ? Et si sa mère te porte main ?

-Moi : Si elle est folle, elle guérira sur place

-Maman : S’il y a une complication, tu m’appelles immédiatement et je vais débarquer là-bas ok ?

-Moi : Ok !



Au fur et à mesure que je m’approchais de sa maison, mon cœur battait a la chamade. Les souvenirs que j’avais déjà du mal à oublier, refirent surface en un rien de temps. Je me suis vu revivre le moment ou Abdoul m’avoua ses sentiments et le jour que j’ai quitté la maison. Cela me semblait être à des années-lumière mais cet enfant que je portais me montrait clairement que cela n’avait pas duré.


Le taxi gara devant le portail et le temps pour moi de m’annoncer au gardien, il m’avait déjà ouvert.


-Gardien : Madame c’est bien vous ?

-Moi : Issa comment tu vas ?

-Gardien : Bien et vous ? Mais vous avez beaucoup maigris

-Moi : Juste un peu malade mais je vais mieux. Il y a qui a l’intérieur ?

-Gardien : Personne. Patron est sorti ce matin


Je poussa un ouf de soulagement.


-Moi : Je vais récupérer quelques affaires et m’en aller vite fait.


Je pénétra dans le salon et tout semblait silencieux si ce n’est la bonne odeur de nourriture qui s’échappait de la cuisine mais qui me causaient des nausées. Je porta ma main à mon nez et monta les escaliers.

Je ne savais pas que revenir ici allait remuer en moi tant de souvenir. Je me surpris même revivre mes ébats avec Boubah. Oh oui mon homme me manquait énormément.


Je poussa la porte de la chambre et la scène qui se passait devant moi me laissa sans voix. Il y avait La jeune fille qui venait souvent à la maison je dirais sa maitresse maintenant complètement nue sur lui. Je fus envahie d’une haine indescriptible. Je le savais con, mais pas jusqu’à ce point.



-Moi : Continuez votre ébat surtout ne vous dérangez pas pour moi. Je viens juste récupérer quelques affaires.


Je fis un effort pour me diriger vers le dressing. Elle avait déjà rejoint la douche et Boubah me regardais silencieusement. Que pouvait-il me dire ? Et moi qui ai cru un instant qu’il se languissait de moi et tout comme moi il repensait à nos moments, vraiment je suis idiote. Trop idiote


-Boubah : Je suis vraiment désolé pour..

-Moi : économise ta salive sale porc. Et moi qui ai cru, j’ai osé croire


Comme si ça ne suffisait pas, la jeune femme se pavanais en string devant moi sans aucune gêne.


-Boubah : Tu peux t’habiller ?

-Assi : Pourquoi faire ? C’est une femme comme moi n’est-ce pas ?

-Boubah : Habille toi, hurla-t-il et sors de la chambre.


N’ayant la force de rester ici plus longtemps, je pris juste quelques affaires et m’apprêta à sortir lorsqu’il m’attrapa par le bras



-Boubah : Je te jure que ce n’est pas ce que tu crois. Je te jure Oumou

-Moi : Si tu as un peu de respect pour ta personne, laisse-moi m’en aller. Soit dit en passant, je porte ton enfant et c’est la raison de ma venue


Il resta planter en me regardant avec de grands yeux avant que je ne m’en aille. Je ne pouvais pas pleurer, pas devant eux. Je refuse de leurs donner cette joie-là.



-Assi : On ne t’a pas appris à cogner quand tu rentres ?

-Moi : Je te demande pardon ?


Elle s’approcha de moi en parlant


-Assi : Je te demande si on ne t’a pas appris à cogner quand tu viens quelques parts. Ou bien tu crois que tu es toujours la femme de maison ?


Je ne pus m’empêcher de rigoler.


-Moi : Ecoute moi bien sale trainée. Si tu avais du respect ne serait-ce que pour ta propre personne, tu ne coucheras pas avec un homme qui a toujours le statu d’homme marié. Tu penses qu’il suffit de dandiné sur lui pour être la femme de maison ? Tu es pathétique ! Un homme ne se gagne pas avec les fesses mais avec le respect de soi.


Sans lui donner le temps de me répondre, Je sortie vite fait de la maison et après avoir dit au revoir au gardien, je monta dans un taxi en direction de la maison. Il venait vraiment de tout foutre en l’air !! Absolument tout ! Les hommes c’est vraiment une perte de temps ! 



Ps : N’oubliez pas de Liké…. 


Mon mariage mon éche...