Rêve brisé

Ecrit par Opale



       *** Londres, Angleterre***


        **Curtis Jo Bennett**


Sa voix…rien que sa voix…me donne une série de frisson qui me parcoure tout le corps. Damn !! Cette fille est sexy de partout…de partout je vous dit.


Amira( la voix tremblante) : oh mon Dieu ! Tu m’as tellement manqué titi…tu m’as tellement manqué mon cœur…


Voix(derrière) : Wouuhoouuuh !! Ça sent l’amour par ici ! 


Moi (le souffle court) : il n’y a pas une minute qui soit passée sans que mes pensées ne soient dirigées vers toi…tu étais ce bouët de sauvetage auquel je m’accrochais pour ne pas flancher,  pour ne pas me laisser emporter par les vagues de cette douleur. De ces évènements malheureux. Je suis tellement désolé mon amour !  


Amira(le pleure dans la voix) : non…non bébé, tu n’as pas à t’excuser. Il n’y a rien a excuser. Je crois que la vie nous donne une deuxième chance de…


      Ne pouvant pas me contenter que de sa voix, je lui dis que je veux lancer l’appel en vidéo.


Amira(souriante) : attends bébé que je mette ces commère dehors.


Les filles : roooohhh toi vraiment hein ! tu chasses même tes sœurs pour garçon ! 


Amira(riant) : j’suis trop habituée à vos lourds comportement ! 


Une d’entre elle : et puis j’espère que tu ne nous chasses pas pour faire les choses impolies hein parce que toi la, tu es imprévisible.


Amira( riant) : allez y emmerder Angela, j’ai des trucs sérieux à faire là. Laissez moi profiter de mon MOMENT ! 


Une autre : est-ce qu’Angela a notre temps…une réunion de famille s’impose. On abandonne pas la famille quand on est amoureuse ! 


Une autre : claire !!  Demain toi et Angie vous passerez au fauteuil blanc. 


Amira(riant) : oui j’ai compris. Pardonnez ne me coupez pas le goût de ce moment….à plus les filles, je vous aime aussi.


Une : et salut le chaton de notre part…il a une voix sexy dit donc ! 


Amira : non mais vous ne perdez pas le nord vous ! Sortez de ma chambre….allez Oust !


         Leur petit cinéma me fait bien rire. De vrai petite emmerdeuses…ça doit être cool d’avoir autant de personnes avec qui on partage notre quotidien. On ne s’ennui jamais. Etant enfant unique, je n’ai pas eu cette chance la. Je compte bien me rattraper dans mon mariage.


Amira(à moi) : titi stp excuses moi, je vais régler deux trois trucs et je te reviens. Je vais raccrocher. Ces filles sont vraiment intraitables.


Moi(pas convaincu) : c’est pour tes sœurs que tu veux raccrocher…elles ne me dérangent pas pourtant. J’ai pas envie de raccrocher. 


Une : tu as entendu Porquet, il dis qu’on ne le dérange pas. Donc supporte nous mama !  


Amira : dans ce cas c’est moi qui sors d’ici. Bébé, je vais m’habiller du coup je vais déposé le téléphone


Moi : non, habille toi donc. Je vais te rappeler en vidéo. 


Amira : ok, à toute bisou.

Clic.


     Mon Dieu ! Merci. Je prends le temps de souffler une minute. Je n’y croyais tellement plus déjà. Cette boule constante que j’avais au ventre viens de se transformer en joie…une joie immense. Je m’accapare de ma bouteille d’eau gazeuse que je vide d’un trait…


Moi(sourire béat sur les lèvres) : Oufff ! Quel bonheur !  Je me sens si léger et heureux à la fois. C’est comme si l’on venait de me retirer une grosse épine du pied. C’est invraisemblable !  


      Ces quelques minutes me paraissent comme une éternité tellement je suis impatient. Je me saisis du téléphone dans l’intention de lancer l’appel mais je me ravise automatiquement. 


Moi(à moi-même) : mec attend au moins dix minutes…au moins dix minutes. 


N’empêche cinq minutes sont déjà passées. Cela dit que je dois attendre encore cinq. Oh mon Dei, voilà que je deviens un gros bêtard, Porquet !  Je suis fou de toi.


       (sonnerie de téléphone) 


La manière dont j’ai bondis sur le téléphone, Dieu seul sait. Heureusement que c’était elle.


Moi(décrochant) : allo, mon amour ! T’as finis ? 


Amira : wep ! Et j’ai réussit à me débarrasser de mes emmerdeuses de sœurs. 


Moi(riant) : t’étais pas obligée de les mettre dehors tu sais. Alors t’as mis quoi ? 


Amira : un ensemble djojing et pull, il pleut fort actuellement. Du coup j’ai froid.


Et j’imagine que cela a parfaitement épousé tes courbes. Si seulement j’étais prêt de toi…si seulement ! 


Moi( me mordants la lèvre) : Damn ! Porquet, t’étais obligée de faire cette précision ? Tu me fais avoir des idées tordues.


Amira(riant) : ah ce point ? Tu abuses sérieux ! 


Moi : tu m’as trop manqué chérie, ta forme, tes fesses et aussi ta grande gueule. Dis moi que t’as pas perdu du poids.


Amira : mes courbes sont restées intactes et je suis encore plus bandante sauf que tu n’auras pas droit à la marchandise sans THE RING ! 


Moi(sourire en coin) : si ça ne tenais qu’à moi mon amour, nous serions déjà mariés. Et si c’est la condition pour te kidnapper à vie, je suis partant pour prendre le risque.


Amira(sourire) : ok. Wait and See parce que vous les hommes hmmm…euh dis, comment ça s’est passé avec ta cargaison…euh comment ça s’est finalement terminé ? 


      Je lui explique dans les moindres détails mes aventures en mer. Les difficultés auxquelles j’étais confronté. Et le nombre de voiture que j’ai pût avoir.


Moi( soupirant) : si tu avais été là, je n’aurai pas perdu ces voitures…tu es beaucoup trop efficace pour ça. J’avoue que j’ai regretté ton départ.


Amira : non je ne crois pas, je pense plutôt que c’était un truc qu’on ne pouvait éviter. Ma présence n’aurait rien changé au décore.


Moi : je te concède une partie de la vérité. N’empêche que j’ai regretté ton départ (curieux). Attends je te rappel en vidéo. Je veux te voir.


Amira(blasée) : Eau-quay ! 


       Ce que je fais et les minutes d’après je l’appelais. J’étais si heureux de voir son visage. Cette fille est vraiment belle. 


Amira( dardant un regard bizarre sur moi) : tu as fondu et puis c’est quoi cette barbe baby ? 


Moi(sourire en coin) : comme je te l’ai dit c’était pas du gâteau en mer et puis ma barbe est la preuve inlassable de cette souffrance. 


Amira : bon ok, Je comprend mais stp ne la laisse pas pendant longtemps quand même. Et puis grossis un peu. 


Moi(riant) : c’est tout toi ça, il n’y a jamais de filtre dans ta bouche ? 


Amira : jamais, pourquoi tourner autour du pot lorsqu’on peut aller droit au but.


Moi(riant) : et c’est ce qui fait ta beauté. Tu es fort belle !  


Amira : merci chéri…et toi tu es beau mais je préfère tes muscles et ta couronne par rapport à ça(pointant ma barbe du doigt)


Moi (éclatant de rire) : n’empêche, je profite de ma barbe en attendant que tu me l’enlève dans mon sommeil. Parce que je sais que tu en es capable. 


       Elle éclate de rire. D’un rire franc.


Moi : ah oui le coup du vomissement, je n’ai pas encore oublié. Tu es trop bandite.


Amira(riant) : bois un peu d’eau ça va te passer.


Moi : wep, c’est ça !


Amira(un peu plus sérieuse) : comment vas ta mère ?


Moi : elle se porte bien et elle te salut au passage.


Amira(étonnée) : ah bon ! Elle sait pour nous ?


Moi : et oui je lui ai dis. Et elle impatiente de te voir et attend aussi que tu lui fasse des enfant.


Amira(riant) : c’est l’idée de ta mère ou c’est la tienne.


Moi : je te cause de quelque chose girl. Ce sont les mots de ma mère. Je ne blague pas. La vielle me tanne grave en ce moment avec cette histoire de petit enfant. Depuis la mort de Papa elle se sent seule. Et ça été la cause principale de sa dépression, la solitude.


Amira(petite voix) : Curtis !


Moi : oui mon cœur.


Amira(compatissante) : je suis vraiment désolée pour ton père. Mes condoléances les plus attristés. Je suis sincèrement navrée pour toutes ces épreuves que tu as traversé et seule en plus. J’imagine combien ça a été dure pour toi. Je ne savais pas vu que j’étais dans le coma. Mais Melissa n’a pas manqué de m’informer lorsque je me suis réveillée. Et je voulais te dire que tu es un grand…tu as une âme forte et un esprit fort. Tu es un guerrier, mon GUERRIER à moi toute seule. 


Moi( touchée) : je ne te dis combien ça été difficile de porter tous ces poids sur mes épaules. Je me sentais seule au milieu d’un grand tohubohu. C’est surtout votre accident suivis de ton coma profond qui m’as conforté dans l’idée que le sort s’acharnait contre moi. Mais s’il y a bien une chose que tout ceci m’a appris c’est bien la patience et la maturité. Je crois que j’ai muris au sortir de laa. Raison pour laquelle je veux me poser. Me marier, fonder une famille et profiter de femme et enfant parce que bébé, rien est éternel. Tout t ne tient qu’à un seul fil. Et je crois qu’il faut profiter de chaque instant qui nous reste parce que je tout peut s’arrêter à n’importe quel moment. Veux tu bien profiter de cette vie là avec moi ?


Amira( déconcertée) : attends, c’est une demande que tu me fais là ? 


Moi(un peu pris de court) : euh oui…je veux savoir si t’es prête pour tous ça. Te caser et tout ce qui s’en suis.


Amira( pétant un câble) : une demande sans une bague, sérieusement ! Je refuse mon frère. La fille Porquet veut la bague, THE RING. 


Moi(levant les yeux) : c’est vrai que c’est pas trop romantique mais je…pff !! laisse tomber.


Amira : bien sure que je vais laisser tomber. Je veux mes deux grosses bague à mon doigt si tu veux que je te suive au bout du monde bébé. C’est ma condition et ce n’est pas négociable.


Moi( sautant du coq à l’âne ) : on est quel jour là ?


Amira( levant les yeux) : nous rentrons en octobre dans deux jours. 


Moi( la regardant) : soit plus précise stp !


Amira(agacée) :  dimanche 28 septembre.


Moi (regard de chien battu ) : viens passer les fêtes de fin d’année avec moi stp !


Amira : bébé, je ne peux pas. J’ai des responsabilités à l’entreprise.



Moi( arquant un sourcil) : quel entreprise.



Amira(soupirant) : j’aide ma sœur avec l’entreprise familiale et tout.  



     Moi(ahuris) : pendant que ton poste ici est vacant. Ce qui veut dire que tu ne reviendras pas ici dans les mois à venir ?


Amira(soufflant) : je ne crois pas non ! à condition que…


Moi(terminant sa phrase) : que je t’offre THE RING, c’est bon j’ai saisis. 


      Elle me fait un gros sourire. 


Moi : je savais que tu n’allais pas me revenir d’aussi tôt en partant en Afrique.


Amira : il faut dire que les circonstances n’ont pas jouées en notre faveur.


Moi : wep, je te l’accorde.


Amira : même si je le voulais, je ne pourrai pas me libérer maintenant puisque j’suis en plein préparatif du mariage de ma sœur. Ça fait trop de responsabilités en même temps.


Moi(me caressant la tempe) : c’est laquelle qui se marie ?


Amira : mon ainée, Angela.


Moi : oh, mes félicitations à elle. What’s the date ?


Amira : la dote le  23 oct et le mariage civile et religieux le 30. 


Moi : ok.


Amira : ok, c’est tout ?


Moi(rire moqueur) : oui c’est tout. Ou bien tu voulais autre chose


Amira(un peu déçue) : bah non…


     Notre causerie continue sur d’autres sujet. Tel que son baptême en vue, notre avenir. Puis c’était love, love au point où je me suis endormi devant l’écran. Ne voulant pas couper l’appel.


     ***New York, USA***


          **William Koch**


L’effet de surprise passé je pars terminer ma conférence vidéo avec Karl. Nous bossons pendant encore une heure avant que je ne mette fin à tout ceci. 


Karl(me regardant à travers l’écran) : papa, rassure moi. Il se passe quoi avec Austin? 


Moi(me passant la main sur le visage) : rien que je ne sache fils. Tu connais ta mère avec ses histoires d’intuition, de rêve et que sais-je encore.


Karl ( me fixant) : sauf que ses rêves et soupçons se sont très souvent avérés vrai. Et c’est d’ailleurs ce qui t’a permis de déjouer certaines situations malencontreuses afin de te hisser à cette place de leader dans le clan Koch et dans le monde des affaires. Juste te dire de ne pas banaliser ses craintes.


     Je souffle longuement, très longuement. Il n’a pas tout à fait tord.


Moi : en même temps Willy s’en sort très bien là-bas. Et les affaires sont en train d’aller mieux. Que dis-je elles sont sur de bonnes rails.


Karl : raison de plus pour que tu le fasse venir. Les autres hommes peuvent bien gérer derrière lui. 


Moi : je vais y réfléchir.


Karl(pouffant) : y réfléchir ? Alors que ta tigresse est déjà en rogne ? Ok, bonne chance Pa ! 


Moi(riant) : tu peux l’appeler aussi pour la dissuader tu sais ! 


Karl(riant) : non oh, je suis père de famille comme toi. Je ne veux pas mourir avant l’heure.


Moi : pas jusque là quand même ! Abusé ! 


Karl : non Pa, ta femme il n’y a que toi qui sais la canaliser. Et qui peux lui tenir tête. Pas moi qui suis son fils. En plus tu sais comment elle est quand elle a raison.


Moi : ok, je vais la rejoindre là, je salut ma belle fille et la boule de feu.


Karl(riant) : je leur transmettrai le message. Bonne nuit papa, et puis taches de me tenir au courant de la suite stp ! 


Moi : ok fils.


      Je coupe l’appel vidéo. Je ferme mon ordinateur puis j’éteins tout et de sortir de mon bureau pour rejoindre Aline dans la chambre. Je l’entend renifler, je soupire longuement. Cette femme aime trop dramatiser. 


Moi(la rejoignant sur le lit) :  Lili, arrêtes stp ! 


Aline(reniflant avec la tête plongée dans le coussin) : ramène moi mon fils stp !  Ramène le moi…


Moi : et si tu me disais exactement ce que tu as vu ? Parles moi, je suis ton mari. Ce n’est pas en pleurant dans ton coin que nous règlerons le problème.


      Sans que je n’y prenne garde, elle descends du lit en allant prendre mon téléphone.


Aline(pleurant) : tiens, appelles le et dis lui de rentrer. 


Moi(arquant un sourcil) : vraiment ? T’es sérieuse là ? 


Aline(folle de rage) : tu prends ce foutu téléphone et tu lui dis de rentrer. Ne me pousses pas à bout stp. J’ai déjà assez mal comme ça tu comprends. J’ai mal ici(se pointant la poitrine du doigt) mon cœur de mère souffre…je souffre William.


        Ses pleures me fendent le cœur. C’est d’une main fébrile que je lui prends le téléphone des mains. Et de lancer l’appel sous son regard inquisiteur. Je ne sais pas quelle heure il fait là-bas. Qu’il soit déjà au lit ou pas, n’est carrément pas le problème de ma femme. Il décroche à la troisième à la dernière sonnerie avec une voix ensommeillée…


Willy( la voix rocailleuse) : allo dad ! 


Moi : oui fiston, je t’ai réveillé ? Désolé ! 


Willy : non ça va, je faisais juste la sieste. Je me suis déjà réveillé de toute façons. Alors ? 


Moi : euh en faite, ta mère et moi avons décidé que tu rentres sur New York d’ici demain.


Willy( déconcerté) : mais dad, je ne peux pas tout laisser en plan comme ça ! Il y a un soucis là-bas ? 


Moi : du tout ne t’inquiètes tout baigne. Nous voulons juste que tu rentre vu qu’il y a déjà une belle progression dans cette affaire. Les gars peuvent gérer le reste.


Willy : mais papa tu ne peux pas à tout moment bousculer mon programme ainsi. J’ai un planning sur lequel je marche. C’est pas professionnelle et tu le sais. Déjà que j’ai laissé tout en plan à Manhattan pour me rendre à Abou Dhabi et tu veux encore que je plaque tout pour revenir sans même avoir terminé ma mission ? Tu me connais et tu sais très bien que j’aime le travail bien fait. 


Moi : du loin que je me souvienne fils, tu ne voulais pas y aller ! Et voilà que tu refuses maintenant de revenir au pays. 


Willy ( pas content) : mais là les données ont changé, tu vois. J’ai du taf ici. Les gars et moi formons une belle équipe. Laisses moi au moins achever mon œuvre et après je songerai à rentrer. 


Voix( derrière) : bae, tu viens te coucher stp. Ta chaleur me manque là ! 


Moi(sarcastique) : je ne savais pas non plus que s’était à cause d’une fille que tu ne volais pas venir.


Willy : il ne s’agit pas de ça dad et tu le sais très bien.


Moi : il s’agit de quoi alors dis moi ? 


Willy(soupirant) :….


Aline(me regardant) : qu’est-ce qu’il dis ? 


Moi ( la regardant) : il ne veut pas rentrer.


Aline( les mains aux hanche) : passe moi le téléphone…passe le moi .


     Ce que je fais. Après quoi je me couche sur le lit en ayant les regards fixé vers le plafond. En écoutant d’une oreille distraite les répliques de ma femme à notre fils. A vrai dire elle le menace en lui parlant sévèrement. Je sais qu’il va vite rappliquer. Il n’arrive pas à lui résister lorsqu’elle prend son aire de tigresse.


Aline (dure) : je ne me répéterai pas Koch. Demain, je veux vous voir ici. Toi et ta soit disante amoureuse. Je veux la voir. Si tu veux moi-même je te réserve les billets d’ici….Ok, donc à demain. Tu veux particulièrement mangé quoi….


     Qu’est-ce que je vous disait tout à l’heure ? Elle a réussit. Elle vient de raccrocher avec lui.


Moi(la regardant) : alors ? 


Aline(gros sourire) : il vient demain…mais avec cette fille.


Moi (la regardant) : sa copine ? 


Aline(venant se coucher prêt de moi) : oui, mais je suis contente qu’il vienne.


Moi(l’embrassant) : tu mérite des félicitations, laisses moi m’occuper de toi….


Aline(riant) : tu ne manques pas le nord toi ! 


Moi(entre deux baisers) : jamais ! 


     Bon, pas besoins de vous dire ce qui s’est passé non plus. Imaginez. 


       **Hilary Nkomo**


Moi(le regardant) : et si tu me disais ce qui se passe au lieu de te jouer les mystérieux comme ça ?


Austin(la voix grave) : mes parents veulent que je rentre sur new York demain.


     Mon Dieu ! J’ ai enfin ce que je veux.


Moi(cachant ma joie) : alors où est le problème ?


Austin : le problème c’est qu’ils ne savent pas pour la grossesse et tout. J’ai pas envie de les mettre devant le fait accomplit. 


Moi ( sérieuse) : qu’est ce qui cloche ?  La venue de ton bébé ? De ton sang ? T’es sérieux là ? Saches que nous sommes ta famille désormais et tu dois tout faire pour nous protéger contre le monde. Et ta famille y compris. En plus je pense que se sera une belle occasion pour officialiser les choses, qu’en penses tu ?


Austin(venant caresser mon ventre) : oui tu a raison bébé, il n’y a que vous qui comptez désormais. Rien que vous. 


     L’on s’embrasse jusqu’à satiété. 


Moi(lui caressant le crane) : tu sais ce que tu vas faire. 


Austin : non.


Moi(souriante) : tu vas aller informer les gars pendant que je fais nos valises. 


Austin : ok, j’y vais mais avant il me faut prendre une douche(me tendant la main) tu viens ? 


      C’est sans rechigner que je le suis pour prendre cette longue et torride douche. Actuellement ma libido a doublé du coup je ne rate pas une occasion pour faire l’amour. Surtout qu’Austin me le rend bien aussi. C’est un dieu au pieux(rire). Nous ressortons quarante minutes plus tard. Chacun va s’habiller.


Austin (me dévorant du regard) : tu es sexy mon amour. 


Moi(mettant ses boutons) : merci chéri, mais tu dois y aller. Nous avons un voyage à faire demain. N’oublies pas.


Moi :ok, j’y vais. 


     Il met quelques gouttes de parfum sur le corps. Puis il viens m’embrasser langoureusement avant de prendre la porte. 


     Je fais sortir les valises. C’est pour lui que je me mets à remplir d’abords avant le mien. Je suis trop heureuse en ce moment. Moi la fille Nkomo, je serai demain à New York dans le pays de Barack Obama. Mes rêves se concrétisent un peu plus chaque jour. Je suis très proche de mon but. Alors là très proche. Comme vous l’avez devinez, je suis enceinte de quatre mois. Et cette grossesse est mon ticket joker. C’est grâce à cette grossesse que j’ai fait tomber les barrières qu’ il avait mis entre nous. Bien sure avec la poudre de baba dans son verre. Et à une quantité bien dosée. Je ne pouvais que y arriver. Pour ceux qui se pose la question sur la paternité de mon enfant, sachez bien que ce n’est pas ça l’important. L’important c’est que demain à cette heure je serai à New York. Je suis aux anges. Je vis ma vie de rêve. Ma meilleure vie. Avec la poudre de baba, tous vos rêves se réalisent(gros sourire). Tout ce que je veux, c’est que cette vie ne s’arrête jamais. Quoi de mieux qu’avoir une bague au doigt et le toure est joué.


Bref, je m’occupe de ma besogne pendant au moins deux car je suis lente comme une tortue. J’suis très lourde mais c’est aussi le prix à payer pour appartenir à la haute bourgeoisie. Je finis de boucler nos valise mais une faim très tranchante me prend les tripes. 


     (porte qui s’ouvre) 


Heureusement que c’est Austin. Il accoure dardar.


Moi(faisant la moue) : j’ai faim bébé ! 


Austin : tu veux qu’on commande ou qu’on reste ici ? 


Moi : je veux bien rester ici. J’suis épuisée. 


Austin : ok, laisses moi commander.


      Il est si mignon dans son rôle de future papa et de future époux. Même si celui-ci n’est pas de toi, le reste sera de toi ne t’inquiète. Notre soirée se poursuit sans encombre. 


Le lendemain.


C’est avec le sourire aux  lèvres que je prend place dans cet avion en classe affaire. Mon Dieu, c’est jouissif. Allons droit vers le rêve, vers une nouvelle vie.


Austin : ça va ? 


Moi(gros sourire) : oui mon cœur.


        J’ai hâte, vraiment hâte d’être dans ce lieu paradisiaque. Rien ne m’arrêtera. Même s’il faille que je lui donne cinq cuillerée par jour pour me maintenir ja se niveau de vie. Je le ferai. Les conséquences, je m’en bah les ovaires. Alors là carrément. 


         ** Aline Néfertari Koch**


 Depuis les aurores, je suis au fourre et au moulin en même temps. En train de mettre les petits plats dans les grands pour l’arrivée de mon fils. Nous sommes déjà à l’étape de dressage de table. Le chauffeur est déjà allé les chercher à l’aéroport. J’impatiente tellement. Mon petit Willy m’a tellement manqué. J’ai aussi préparé des bains ainsi que des décoctions de désenvoutement pour lui. Il devra boire pour régurgiter toute cette saleté que cette fille lui a fait manger.  


Moi(regardant Alan) : tu termine, je reviens.


Alan : oui madame.


    C’est mon cuisinier en chef. Je monte rapidement me décrasser un tout petit peu avant l’arrivée de mes invités. 


William(me regardant) : déstresse un peu. Ce n’est que Willy, ton fils.


Moi : oui je sais mais franchement….bref…


Il vient m’enlacer, je me détend dans ses bras. On frappe à la porte, il va ouvrir pendant que je termine mon maquillage.


William(me regardant) : ils sont là ! 


Moi : ok, j’arrive.


       Je termine rapidement puis nous descendant au séjours. La première des choses que je capte c’est la présence de ce sang étranger dans mes fauteuils. Et cette aura sale. Je darde un regard insistant sur elle…jusqu’à la mettre mal alaise. Elle baisse les yeux. Hmmm, petite joueuse. Je vais direct vers mon fils lui faire un câlin avant de venir me planter devant cette belle inconnue. 


Willy (petit sourire) : papa, maman, je vous présente….


      (PAAAFFF) 


Elle se tient la joue pendant que mon mari et mon fils sont décontenancés par mon acte.


William( ébahit) : mais qu’est ce qui te prend Aline ?


Willy(allant au secours de cette fille) : mais maman qu’est-ce que tu as fait ? Elle est enceinte !


Moi(froide) : et je n’accepterai jamais le sang étranger parmi les miens. Si elle t’a abruti, saches que moi j’ai encore tous mes sens. Et pire je vois plus loin que ce qu’elle ne peut s’imaginer (la regardant) on ne joue pas avec l’âme de mon fils jeune fille et mieux, on ne lui fait pas manger n’importe quoi(regardant Willy) tu la dégage d’ici.


Willy(pas content) : non maman, elle porte mon enfant putain ! 


Moi(furieuse) : lequel enfant n’est pas le tien. Si elle t’a berné, elle n’y arrivera pas avec moi.


 Willy( n’en revenant pas) : mais de quoi parles-tu maman ? Arrêtes maman. Arrêtes stp ! 


Moi(sec) : mais demandes le lui…


L’autre(pleurant) : mais madame…je n’ai rien fait…je suis amoureuse….


   Rien que le son de sa voix est mensonger. Je n’ai pas tardé à lui donner une deuxième gifle encore plus renversante. C’est William qui est venu m’arrêter afin qu’elle ne reçoive pas la troisième.


William(m’attrapant) : arrêtes Aline, cette pauvre fille est enceinte….comment peux tu frapper une fille enceinte ?  Depuis es-tu devenue insensible à ce point ? 


Moi(les yeux injectés de sang) : cette grossesse n’est pas de lui…elle lui fait manger des truc pour qu’elle puisse l’abrutir en plus et vous voulez que je l’acclame ? Demandez lui et faite de moi une menteuse…pourquoi ne se défend t-elle pas ? 


Willy(la regardant) : cette grossesse est de moi n’est ce pas ? C’est vrai ce qu’elle dit ? 


L’autre(la tête baissée) : euh….en faite…


Moi(sec) : qu’elle dégage de chez moi. Si non je vais lui faire lire l’heure avec son front qui touche le ciel. Ici, c’est chez moi et tu es en territoire ennemie. Saches le, on ne se fout pas de mon sang. Tu sais, je sais. Si tu as encore une dignité, je te conseille de repartir d’où tu es venue. J’en ai finis.


     Sur ceux, je me dirige en cuisine.


Moi(faisant volteface) : et toi Austin, tu reste. Tu as des trucs à boire. Je ne veux pas te voir la suivre. Qu’elle retourne avec sa malchance.


      Je pars en laissant le séjours dans un calme olympien. J’ai à faire en cuisine. Notamment, rendre tiède ce mélange pour qu’il régurgite tout, absolument tout. Willy me connait et il sait qu’il n’a pas intérêt à  l’accompagner. 


   Lorsque je reviens au salon, elle n’est plus là. Temps mieux. Les chauffeurs sont surement allés l’accompagner dans un hôtel. Je viens de briser ses rêves. Elle s’en remettra.


William : tu m’expliques ?


Moi(tendant l’infusion à Willy) : plus tard chéri, il y a urgence.


     Willy est tout chamboulé par tout ce revirement de la situation mais il réceptionne le verre de mes mains puis il boit…quelques dizaine de minutes plus tard…


Willy(se tenant le ventre) :grrrrrrr….grrrrrrr….grrrrrrr….


     Il rend tout, absolument tout. Cela lui fait tellement mal qu’il perd connaissance. Normal, ce n’est pas facile de vomir la salive d’un cadavre.


Moi(le regardant) : tu n’es pas encore au bout de tes peines mon grand

    

      **Adam Okoye**


Moi(la regardant) : donc qu’en dis-tu ?


Princia(souriant) : je sais pas. J’y ai pas encore réfléchis.


Moi : donc si je comprends bien, tu ne rentreras plus aux States ?


Princia : c’est pas ça mais je vais finir mon stage d’abords. En plus Bella n’est pas trop chaude pour venir actuellement.


      (Ding Dong)


Moi(la regardant) : je t’en pris Cia, réfléchis encore un peu à ta décision. Tu sais très biens que je peux te trouver un stage bien énumérée ici.


Princia(souriant) : je crois qu’on vient de sonner chez toi.


Moi : non, c’est chez toi.


       (Ding Dong)


Princia : t’attends quelqu’un ?


Moi : du tout, peut être que c’est Shama. Je vais vérifier.


Princia : ok.


     Avec téléphone en main, je pars ouvrir la porte à cette personne qui dérange les honnêtes citoyens à cette heure. J’étais choqué, limite en colère.


Moi(la voix grave) : non mais t’es culotée toi, dégage ! 


Jennifer(voulant entrer de force) : stp Adam, j’ai à te parler.


      Elle veut forcer le passage mais je bloque avec mon pied.


Moi(lui gueulant dessus) : plus jamais, tu ne t’amène chez moi en plus à des heures indues si non c’est la police direct.


Jennifer(petite voix) : stp plait pardonne moi….


       (BAM)


Je lui ai claqué la porte au nez.


Princia(me regardant) : s’était qui ? 


Moi : Jennifer. Non mais le courage de certains ! 


Princia : que voulait-elle ? 


Moi(pouffant) :s’excuser, tu y crois toi ? 


Cia : on ne sait jamais.


Moi : c’est une menteuse et je déteste les menteuses. Et en plus j’suis plus dans cette vie là. J’suis focus sur toi. C’est toi que je veux Porquet, c’est toi que je veux. Donc stp penses-y j’ai besoin de toi.


Princia(riant) :je ne t’ai pas demandé de pleurer aussi ! 


Moi : s’il faille que je pleure pour que tu revienne, je le ferai bébé ! 


Princia : mets les p’tits plats dans les grands, donne moi envie de revenir…


Moi(arquant un sourcil) : en faisant quoi par exemple ? 


Princia(souriant) : bah j’sais pas, t’es un gentleman, tu trouveras bien…


Moi(la regardant) : tu me fait ça à la dure hein Porquet ! 


      Elle sourit. Cette petite est devenue bien têtue mais avec cette pointe de douceur qui ne la quitte jamais. Elle me rend fou. Et je suis prêt à me plier à ses exigence….il faut bien que le bébé Okoye vienne au monde ! J’ai d’être dans ma nouvelle vie et avec elle à mes côtés. Ça sera trop jouissif ! 


       Excusez pour les fautes, ça été écris à la hâte, la bise.


Les Soeurs Porquet