Sixième Feuillet
Ecrit par Amaral Dongo
Sur la route les radios ne parlait que d’une
chose de l’arrestation du chef de l’opposition. Le gouvernement avait prévu
faire une déclaration officielle en début d’après-midi. Ce que je ne comprenais
pas c’était pourquoi ma sécurité a été renforcée. C’était plus un prisonnier qu’on
conduisait que le fils du Président. De plus mon aide de camps a été remplacé
sans même m’avertir par un agent de sécurité français. Une fois encore l’idée
des escapades m’est revenue en tête.
Soudain mon téléphone se mit à sonner, c’était
Sophie mais je n’avais pas la tête à discuter, elle insista tellement que quand
je décrochai c’était pour l’envoyer balader. A vrai dire je n’avais pas
tellement envie qu’elle rentre. Je la préférais sur Paris avec ma mère !nous
sommes arrivés au Palais, je retrouvai mon père dans les couloirs, il me fit
entrer dans la salle de conférence sans plus tarder. Après des discussions houleuses,
il a été retenu que Monsieur CHAVENDA devra être plongé. Le chef de
communication accompagné du cabinet juridique de la Présidence fit une première
déclaration de Presse afin de calmer les esprits car l’atmosphère était tendue.
La déclaration stipulait que Monsieur CHAVENDA avait été piégé et que l’Etat
lui témoignait tout son soutien. C’est sur ce montage que nous nous sommes séparé.
J’ai cherché à comprendre pourquoi mon garde du corps privé avait été changé
mais mon père n’était pas disposé à m’écouter.
Naturellement je suis rentré chez moi, j’ai
décidé de rappeler Sophie. C’était un peu tendu entre nous et c’est à peine si
elle me répondait. Tout ce qu’elle voulait savoir c’est quand est ce que je
venais ou qu’elle pouvait rentrer ! Je lui demande de patienter encore.
Nous en étions là quand je senti des mains se posé sur moi, le temps de m’en
rendre compte et me souffla discrètement à l’oreille : « Je vais te sucer
fiston, tu mérites de te laisser aller dans une bouche bien gentille comme la
mienne », dit-elle.
Elle vira mon pantalon et sorti ma b*** épaisse.
Elle le
prit dans sa bouche, le lécha, puis m’embrassa, avant de me sucer sur
toute la longueur. Je continuais à la regarder tout en appréciant. Je me
surpris à chanter : « Oh oui vas-y, suce Nadia, tu fais ça trop bien, j’en
ai toujours rêvé ». Elle s’arrêtais de temps à autre pour me branler en me
regardant avec ses yeux soulignés de khôl j’haletait en la regardant, la bouche
ouverte. J’avais encore plus envie de la sauté.
Nous en étions là quand j’entendis quelqu’un
toqué à la porte de mon bureau avec insistance, je ne voulais pas répondre jusqu’à reconnaitre la voix de l’aide
de camp de mon père. Sans le savoir, J’avais éjaculé et elle avait mon
liquide partout sur la bouche.
Je remets rapidement mon pantalon et alla à sa
rencontre. Mon père voulait me parler !
1heure d’attente
plus tard au Palais…
Mon père fit enfin son entrée et me demanda ce
qui n’allait pas ? Je balbutiai en le rassurant que tout allait bien. Il
chercha à comprendre pourquoi Sophie ne rentrait ? Je lui expliquai qu’on était
en pleine dispute. Il sourit puis me demanda ce que je pensais de Nadia ;
c’est à ce moment que je commençai à avoir des sueurs froides. Il me servit un
verre puis me relança car il avait appris qu’on était très proche maintenant.
Puis subitement il changea de sujet. Je ne sais pourquoi il commença à me
parler de la façon dont ils se sont rencontrés et de ce qu’il éprouvait pour
elle.
On passa toute la soirée ; finalement je
décidai de rentrer. Encore une autre surprise, mon père me raccompagnait de la
résidence jusqu’à l’entrée principale du Palais. C’est vrai qu’on était entouré
de gardes armés. Avant de monter dans la voiture il m’embrassa et me dit à quel
point il m’aimait et de faire attention. De savoir prendre en compte mes priorités.
Ce sont ces mots qui me donnèrent plus la chair de poule.
Depuis cette soirée bizarre j’ai commencé à
prendre mes distances avec Nadia. Je rejetais systématiquement ces appels.
Une semaine venait de passer, ce jeudi jetais
au bureau quand le programme en cours fut interrompu pour un communiqué
officiel de la Présidence. C’est avec grande surprise que j’appris que après
les investigations des services de renseignement, des preuves ont été réunis et
qui impliquais que monsieur CHAVENDA appartenait à un réseau de trafiquant et
que le gouvernement ne tolérait pas ce genre de chose. Ainsi il serait jugé
comme il se doit et selon les règles du pays où il a été appréhendé.
Mon téléphone sonna peu après : c’était
mon père qui m’invitait à diner ce soir à sa résidence.
Je me suis préparé en faisant tout pour y
arriver en retard. A ma grande surprise tout le monde était là, je veux dire
les proches qui étaient au courant de la seconde famille de mon père sauf Nadia
et mon père. Je suis monté rapidement voir ce qui se passait. Il y avait un
soldat en faction devant l’entrée de la chambre. Il me refusa l’accès mais je
le bousculai et y entra.
Ce que je vis je n’avais vraiment pas prévu ça tout
comme le soldat qui était là !
Ce que je vis dépassait mon entendement !